Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all 26281 articles
Browse latest View live

Sud Seine-et-Marne. Artisan boulanger : un métier en voie de disparition ?

$
0
0
Eric Fourrey, sa femme Flora, et leurs deux filles sont installés à Moret-sur-Loing depuis 5 ans et leur boulangerie emploie 11 personnes

Eric Fourrey, sa femme Flora, et leurs deux filles sont installés à Moret-sur-Loing depuis 5 ans et leur boulangerie emploie 11 personnes (©la Rep77)

Bientôt plus de boulangers dans nos petites villes et villages ruraux de Seine-et-Marne ? Notre département est non seulement le plus rural d’Ile-de-France, mais c’est aussi celui où les franchises boulangères connaissent une importante croissance. La semaine dernière, la Maison de la Boulangerie a adressé au Président de la République une lettre faisant état d’un triste état des lieux.

Faillite

Les boulangeries représentent un tiers des faillites d’entreprises dans le secteur agro-alimentaire. La faute à qui ? D’abord à notre façon de consommer qui a évolué. Aujourd’hui, nous consommons trois fois moins de pain qu’en 1950, et nos choix sont plus variés.

Flambée des prix

S’ajoutent aussi la hausse vertigineuse du coût des matières premières avec en tête le beurre, mais aussi les ingrédients comme les noix, les amandes. « Au Faubourg de l’Écluse, nous avons fait le choix de la qualité et cela devient de plus en plus difficile de proposer des produits sans augmenter le prix de vente » confie Eric Fourrey, boulanger à Moret-sur-Loing, avant de poursuivre : « Le coût des matières premières ne cesse d’augmenter. Nos très lourdes charges nous empêchent d’investir. Comment faire face quand les prix d’achat des enseignes franchisées sont 30 % inférieurs aux nôtres ? Quand ils dépendent d’une convention collective différente des artisans boulangers-pâtissiers ? Ils bradent quand nous, nous valorisons, nos produits mais surtout nos équipes. C’est le pot de terre contre le pot de fer. »

Pour la Saint-Valentin, une création exclusive composée de biscuit viennois, praliné feuilletine chocolat blanc, coque inspiration fraise et amandes torréfiées, crémeux chocolat blanc et vanille de Madagascar, cœur passion et fraise.

Pour la Saint-Valentin, une création exclusive composée de biscuit viennois, praliné feuilletine chocolat blanc, coque inspiration fraise et amandes torréfiées, crémeux chocolat blanc et vanille de Madagascar, cœur passion et fraise. (©Au Faubourg de l’Ecluse)

Marie Blachère

Un magasin Grand Frais doit s’installer bientôt sur le pôle économique des Renardières, à Écuelles, situé à proximité, synonyme d’installation d’une boulangerie franchisée « où l’on vend des baguettes et autres produits à prix cassés, où les employés ne sont pas qualifiés ni valorisés. Certes, cela ferait de l’emploi, mais juste pour en détruire d’autres. Une demande de permis de construire à été déposé, le projet est en cours de validation et a été annoncé par M. Jean-Philippe Fontugne. C’est incompréhensible de laisser une telle enseigne s’installer si près du centre-ville. Cela va impacter de nombreux commerçants, pas uniquement nous comme nous pouvons l’entendre. Cette situation s’est déjà produite dans plusieurs communes de France, le constat est édifiant » s’inquiète Flora Fourrey.

Car l’installation d’un supermarché sur les hauteurs d’Ecuelles va mettre en concurrence les commerces du centre-ville, et pas seulement la boulangerie de Flora et Eric.

Suppressions d’emploi

Si le projet aboutit et voit l’ouverture d’une franchise boulangère, Flora sera contrainte de licencier du personnel : « Nous ne pouvons imaginer devoir nous séparer d’un membre de notre équipe, nous les avons formés, nous travaillons ensemble depuis plusieurs années maintenant. Nous sommes unis et soudés. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir les emplois de chacun d’entre eux. Là est notre priorité ».

Eric Fourrey a reçu de nombreux prix pour ses créations

Eric Fourrey a reçu de nombreux prix pour ses créations (©Au Faubourg de l’Ecluse)

Pas de boulangerie franchisée ?

Jean-Philippe Fontugne, maire délégué d’Écuelles et en charge du développement local et du tourisme au sein de la Communauté de communes, précise qu’un promoteur a déposé un permis de construire sur le pôle des Renardières pour installer l’enseigne Lidl  : « Le promoteur a entrepris des négociations avec les magasins « Grand Frais », dont l’étude de chalandise de celui de Varennes-sur-Seine indique une grande évasion commerciale de notre territoire et du secteur de Fontainebleau. Ce projet est plus sensible pour les commerces locaux, et nous avons obtenu que le permis de construire soit présenté sans la boulangerie « Marie Blachère » pour ne pas créer de concurrence directe avec les boulangeries du secteur ».

Des propos qui ne rassurent cependant pas Flora, qui craint une ouverture en deux temps : « Le « Grand Frais » demande un permis de construire sans Marie Blachère parce que les communes visualisent l’impact que cela peut avoir sur les boulangers-pâtissiers artisanaux. Après quelques mois d’ouverture du Grand Frais, Marie-Blachère s’ouvre. Les 2 enseignes sont liées puisque propriétaires d’une même famille, le père d’un côté, la fille de l’autre. L’idée est qu’ils sont propriétaires de leurs locaux et qu’ils peuvent y faire ce qu’ils souhaitent. Sauf qu’à ce moment là, personne ne peut plus rien faire et il sera trop tard, ils feront ce qu’ils voudront. »


Municipales 2020. Romain Cujives (PS) : « Toulouse veut redevenir fière d'avoir un grand maire »

$
0
0
L'élu d'opposition à la mairie de Touloiuse Romain Cujives est candidat à la candidature du PS pour les élections municipales de 2020 à Toulouse

L’élu d’opposition à la mairie de Toulouse Romain Cujives est candidat à la candidature du PS pour les élections municipales de 2020 à Toulouse (©DR)

Romain Cujives est élu d’opposition à la mairie de Toulouse et à Toulouse Métropole depuis 2014, après avoir été l’adjoint de Pierre Cohen (PS) en charge de la politique des jeunes de 2008 à 2014. À un peu plus d’un an des élections municipales de 2020, il est, avec le sénateur Claude Raynal, le seul candidat déclaré pour la gauche à la mairie de Toulouse. Dans un livre récemment publié, il formule plus de 200 propositions aux Toulousains et piaffe aujourd’hui d’impatience de lancer le grand débat politique dont sa famille politique tarde à s’emparer. Interview. 

LIRE AUSSI : Dans un livre, Romain Cujives (PS) dévoile 200 idées pour Toulouse

Actu Toulouse : La crise des gilets jaunes dure. Quels enseignements un candidat aux prochaines élections municipales peut-il tirer de ce mouvement ?

Romain Cujives : « Ce mouvement est d’abord celui des gens de la France périphérique qui se sentent les oubliés des politiques publiques depuis très longtemps. Mais cette réalité existe aussi à Toulouse. Elle s’exprime dans les faubourgs de la Ville rose, où des concitoyens, grevés par la hausse incessante de l’immobilier, la progression des impôts locaux, des taxes se demandent s’ils pourront continuer de vivre à Toulouse, s’ils ne doivent pas décider de partir justement vers la périphérie.

Toulouse se fragmente : un hypercentre pour des ingénieurs et businessmen, des faubourgs qui se demandent comment payer ses fins de mois.

Les gens sont à juste titre en colère. Je soutiens leur colère et leur combat. À cette heure, notre responsabilité est de réaliser une ville qui protège ».

Encadrement des loyers et caution solidaire

A.T. : « Une ville qui protège »… Comment voyez vous cela ?

R.C. : « Un maire qui ne sait pas protéger sa ville contre les désordres de la mondialisation, de la vie, de tout ce qu’il peut arriver à n’importe qui d’entre nous manque à ses devoirs. Un maire doit protéger les plus fragiles et pas taxer leur quotidien. Concrètement, le premier enjeu est celui du logement. La cherté de l’immobilier repousse le Toulousain en périphérie. Je discutais récemment avec une infirmière éprouvant des difficultés à se loger car son compagnon est autoentrepreneur, un profil qui ne rassurerait pas les bailleurs. C’est insupportable. Deux réponses : pratiquer enfin l’encadrement des loyers et mettre en place une caution solidaire universelle

Une ville protège aussi ses commerçants. Elle doit les protéger contre le désordre provoquer par l’ultralibéralisme. Un hypercentre ne peut être seulement le terreau des agences immobilières, des grandes enseignes type Zara et Massimo Dutti. Je veux renouer avec le « petit » commerce de centre-ville. Pour ce faire : là aussi, il faut installer l’encadrement des loyers des baux commerciaux.

Je veux aussi un moratoire sur le développement commercial, en stoppant toute nouvelle implantation de grande surface commerciale. 

Démocratie : un conseil municipal citoyen

A.T. : En creux du mouvement des gilets jaunes s’exprime une forme de péril démocratique, républicain, une impression que le lien de confiance entre le citoyen et ses représentants tend à se rompre de plus en plus. Faut-il changer le fonctionnement de la décision municipale ?

R.C. : « Oui : nous avons clairement dix ans de retard ! Et je prône une profonde rupture. Première piste que je souhaite développer : la mise en place d’un conseil municipal citoyen, formé de Toulousains tirés au sort. 

Autant de citoyens qui deviendraient force de proposition, force de contrôle et aussi un observatoire indépendant des engagements de campagne du candidat élu

On peut imaginer qu’une fois par an cette assemblée soit capable de dire au maire : ‘Vous aviez dit cela, voilà où nous en sommes’. Il nous faut également engager à tout prix les citoyens dans les différents jurys de concours de la ville ». 

A.T. : Vous êtes aujourd’hui concrètement en pré-campagne. Votre livre de 200 propositions est dans les bacs, vous rencontrez les Toulousains. Que vous disent-ils, quels sont les thèmes sur lesquels vous êtes interpellés ?

R.C. : « Les Toulousains veulent débattre du fond. Et rapidement. En résumé : est-ce que je vis mieux en 2020 qu’en 2014 à Toulouse ? La réponse est non. Que me propose-t-on comme alternative au plan d’une philosophie générale, puis sur les grands dossiers de notre quotidien ? Les gens veulent des propositions et en discuter.

Les Toulousains réclament aussi le droit de vivre dans une métropole qui gagne et dont ils seraient fiers.

Je vais plus loin : Toulouse veut redevenir fière d’avoir un grand maire. C’est-à-dire un maire dont les idées passent avant les chicayas, qui ne se contente pas d’ajustements, de promesses en l’air, de calculs politiques, mais construisant une politique radicalement différente qui transforme la ville. 

« Je ne reviendrai pas sur la 3e ligne de métro »

A.T. : En quoi seriez-vous un plus grand maire que Jean-Luc Moudenc ou ses prédécesseurs ?

R.C. : « Un exemple. Celui, prégnant, des transports : si les responsables politiques d’hier avait été plus responsables, le métro serait déjà à Labège, le tram serait déjà à la gare, le téléphérique serait déjà en place. Les municipalités successives n’ont eu de cesse de détricoter leurs travaux successifs. Stop !

On a trop longtemps géré cette ville comme un petit responsable qui ne se rend pas compte que l’on est dans une métropole européenne !

Si je devais être désigné puis élu, je ne reviendrai par exemple pas sur le projet de 3e de ligne de métro du maire sortant. Ce n’est pas mon projet, il mobilise beaucoup d’argent mais il faut être responsable. J’aurai même la volonté d’améliorer ce projet et vous m’entendrez sur cette question dès l’ouverture de l’enquête publique. 

Sur la question de la mobilité, très urgente car nous passons toujours autant de temps dans nos déplacements, je veux enfin réaliser une gouvernance à l’échelle régionale. C’est aussi le souhait de la présidente de région Carole Delga que je remercie pour son investissement sur le sujet. Ce big-bang institutionnel est obligatoire si l’on veut vraiment agir efficacement. 

Pour une métropole regardée à l’échelle mondiale

A.T. : Dans votre livre, vous portez également une très forte ambition en matière de développement durable. Expliquez nous…

R.C. : « Mon vœu est de bâtir une métropole pionnière résiliente et solidaire du 21e siècle, vous l’avez compris mais également, et c’est une ambition très nouvelle dans l’histoire de la ville, durable. Aujourd’hui, Jean-Luc Moudenc qui, manifestement, s’est bien inspiré de mon livre, parle verdure en ville tout en bétonnant Saint-Aubin et coupant des platanes en plusieurs lieux de la ville.

Je veux une vraie métropole verte. Elle devra être pionnière et être regardée à l’échelle nationale d’ici 6 ans, puis mondiale d’ici 12 ans.

Gérer la petite tranquillité ou changer la ville pour changer la vie, c’est le débat passionnant qui va être proposé aux Toulousains en 2020. Et ça va être génial ! ».

A.T. : C’est un débat qui tarde à émerger, votre famille politique ne parvenant toujours pas à définir une stratégie, commune ou pas, et un leader. Quand le PS désignera-t-il son candidat ?

R.C. : « En octobre 2018, tout le monde était d’accord pour accélérer le calendrier de la désignation. On devait aboutir fin janvier/début février. Mais le processus n’est toujours pas enclenché. Je le regrette. Il faut désigner rapidement notre candidat, parce que le sujet; c’est la transformation de cette ville et pour ça il faut parler aux Toulousains ». 

A.T. : Les Européennes vont provoquer un débat important sur la place, le rôle, le fonctionnement de l’Europe. La gauche n’est absolument pas d’accord sur ces questions. cela peut-il obérer, quasiment en même temps, un large rassemblement des forces de gauche pour les élections municipales ?

R.C. : « Je prône l’union pour les élections européennes comme pour les élections locales. Si on ne s’unit pas : le libéralisme et le conservatisme s’imposeront ». 

Nouveau à Lille. Avec l’Archimède, de succulents repas servis dans une péniche sur la Deûle

$
0
0
L’Archimède, un restaurant dans une péniche sur la Deûle, à Lille (Nord).

L’Archimède, un restaurant dans une péniche sur la Deûle, à Lille (Nord). (©Nicolas Demollien/Lille Actu)

Quoi de plus dépaysant qu’un délicieux repas sur l’eau ? C’est exactement ce que propose L’Archimède à Lille (Nord), un nouveau restaurant dans une péniche, installée sur la Deûle près du Champ de Mars.

L’établissement, qui a ouvert ses portes mardi 29 janvier 2019, connaît déjà un joli succès pour ses débuts.

Il nous faut le temps de nous faire connaître. Mais nous avons eu du monde pour notre premier week-end et, surtout, de très bons retours », sourit le gérant David Denizart.

Lire aussi : Nouveau. La Tart’O Mètre débarque à Villeneuve d’Ascq

Retour à la nature

Il faut dire que le lieu a des atouts à faire valoir. Sa taille imposante d’abord 39,5 mètres de long pour 5 mètres de large. De quoi permettre à 130 personnes de se restaurer. Et encore davantage l’été lorsque la terrasse sur le toit du bateau sera ouverte.

Une impression d’immensité agréable, qui donne un sentiment de plénitude.

C’est aussi ce que nous voulons proposer : un coin de nature et de verdure. Un coin paisible. Je crois beaucoup en cet endroit, il y a un intérêt des gens pour les bords d’eau et le Champ de Mars se redynamise », souffle le gérant.

Cerise sur le gâteau : la péniche est accessible très facilement, tout près du Vieux-Lille.

Lire aussi : Nouveau. Les Francs Burgers débarquent à Lille !

Moules-frites !

Côté cuisine, le restaurant mise sur des valeurs sûres. La célèbre moules-frites si chère à Lille mais aussi la carbonnade irlandaise (au whisky et à la bière), le parmentier de canard, le burger ou encore brochettes de poulet fermier ou risotto safrané aux saint-jacques.

Tout est fait maison et nous avons voulu pratiquer des prix abordables », assure le patron.

Les plats vont en effet de 13 à 23 euros. Côté desserts, vous trouverez cheesecakes, tartes tatin, profiteroles et autres glaces bio.

Lire aussi : Lille. L’équipe du Kolor va ouvrir un bar restaurant en forme de carlingue d’avion

Service continu et brunch

A noter que l’établissement est ouvert en service continu, sept jours sur sept. Le dimanche, un brunch est également proposé de 11 h à 15 h.

Nul doute qu’il devrait avoir son petit succès. Encore plus l’été lorsque l’on pourra « bruncher » sur le toit !

La péniche est amarrée avenue Cuvier. Plus de renseignements au 03 20 60 40 62.

Archimède by night… Bientôt… Très bientôt 😉

Publiée par Péniche Archimède sur Vendredi 18 janvier 2019

Patrimoine. Une exposition évoque la baie de Mont Saint-Michel au temps des bateaux de pêche

$
0
0
L'équipe de l'écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel a effectué trois ans de recherche pour construire cette exposition sur les bateaux de pêche de la baie, les doris et warys.

L’équipe de l’écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel a effectué trois ans de recherche pour construire cette exposition sur les bateaux de pêche de la baie, les doris et warys. (©Collection écomusée)

Derrière les vastes baies vitrées de la salle d’exposition temporaire de l’écomusée de la baie du Mont-Saint-Michel à Vains (Manche), Jean-Yves Cocaign, le directeur, a le regard tourné vers le Mont. 

Imaginez cet endroit, aujourd’hui recouvert d’herbus, avec des embarcations tout à côté ». 

Depuis trois ans, l’ethnologue et son équipe enquêtent, croisent les témoignages des anciens pêcheurs à pied de la baie et leur famille pour trouver des fragments de cette activité économique dans la baie du Mont Saint-Michel.

Bateaux à rames et à voile

Le point de départ, ça a été le constat qu’il y a cinquante ans, une cinquantaine de bateaux à rames, à voile et certains à moteur étaient présents dans la baie : au Mont Saint-Michel, à Céaux, à Saint-Jean-le-Thomas, à Genêts…C’est d’autant plus extraordinaire que pendant des millénaires, les pêcheurs travaillaient à pied sur l’estran… »

Bateaux du Canada et d’Amérique

Dans les années 1870, ces professionnels de la mer se sont équipés de filets de plus en plus grands, encombrants et lourds à porter.

C’est à l’occasion de campagnes de pêche à Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon, que les pêcheurs découvrent ces deux types de bateaux, le wary et le doris, qu’ils vont ramener dans la baie ».

Dans la maisonnette qui jouxte l’atelier du saunier et l’espace d’exposition permanent sur la vie dans la baie, les panneaux racontent cette économie de la pêche, son évolution mais aussi les excellents sauveteurs qu’étaient ces pêcheurs.

Des visages à reconnaître

Les uns et les autres y retrouveront un parent ou un visage connu. Car l’écomusée a cette spécificité de s’intéresser à son lieu de vie.

Des objets sont également présentés :

  • les rames du doris du grand-père du dernier pêcheur à pied professionnel de la baie,
  • des ancres,
  • un gilet de sauvetage du Sainte-Thérèse,
  • l’embarcation d’Emmanuel Letellier…
  • Des objets chargés d’histoires,
  • et… un wary, que l’écomusée entend bien restaurer avec l’appui technique d’une association. 

Celui-là ne sera pas fait pour naviguer. Il sera le témoin de l’activité et de l’amour des pêcheurs qui préféraient les laisser mourir près de chez eux plutôt que de les vendre. Le nom qu’il leur donnait était un signe que ces embarcations étaient partie intégrante de la famille », souligne Jean-Yves Cocaign, intarissable sur ce patrimoine immatériel de la baie, qu’il est urgent de préserver.

« Doris et Wary, les bateaux des pêcheurs à pied de la baie du Mont Saint-Michel », à voir tous les jours du samedi 9 février au dimanche 10 mars de 14h à 18h. Ecomusée de la Baie du Mont-Saint-Michel, route du Grouin du Sud, à Vains – Saint-Léonard. Tarifs : adulte 5 €, enfant (7 à 18 ans) 2,50 €. Tél. : 02 33 89 06 06 ; courriel : musee.vains@manche.fr

Jean-Yves Cocaign, le directeur de l’écomusée de la baie à Vains, en appelle à la mémoire des habitants du Sud-Manche. Il collecte toutes pièces de pêche pour enrichir les collections : photos, filets de pêche, rames, embarcations, gilets de sauvetage, témoignages… 

Carnet de voyage. En déplacement à Briançon avec les Drakkars de Caen

$
0
0
Avant de trouver le sommeil peu après le départ de Caen, Enzo Cantagallo, défenseur prêté par Rouen, regarde un film allongé sur sa couchette.

Avant de trouver le sommeil peu après le départ de Caen, Enzo Cantagallo, défenseur prêté par Rouen, regarde un film allongé sur sa couchette. (©Yoann Robert)

Quand ils se déplacent, les joueurs et le staff du Hockey Club de Caen voyagent à bord d’un car couchettes qui leur permet de dormir dedans à l’aller comme au retour. C’est ainsi que les Drakkars se sont rendus à Briançon, qu’ils affrontaient le samedi 26 janvier 2019. Nous avions demandé à Yoann Robert, attaquant caennais, de nous faire vivre de l’intérieur le déplacement.

LIRE AUSSI : Hockey-sur-glace. Vainqueur à Briançon, le Hockey Club de Caen réalise une belle opération

Vendredi 25 janvier 2019. Départ à 19h45, un long voyage de plus de 12h nous attend pour affronter l’équipe de Briançon. En attendant, chacun s’occupe comme il peut, poker, discussion ou encore visionnage de film.

Le bus-couchettes dans lequel les joueurs du HCC passent beaucoup de temps !

Le bus-couchettes dans lequel les joueurs du HCC passent beaucoup de temps ! (©Yoann Robert)

Les soutes sont bien remplies.

Les soutes sont bien remplies. (©Yoann Robert)

Certains regardent un film sur leur ordinateur...

Certains regardent un film sur leur ordinateur pendant le voyage, avant de dormir. (©Yoann Robert)

Samedi 26 janvier 2019. Arrivée à Briançon à 8h45. Pas le temps de traîner puisque le petit-déjeuner nous attend à 9h00. Le réveil n’a pas été facile pour tout le monde…

Dur dur pour Alexandre Férey !

Dur dur pour Alexandre Férey ! (©Yoann Robert)

11h45-12h15. C’est l’heure de l’entrainement ! Après avoir pris possession des vestiaires, nous prenons nos repères sur la patinoire locale.

Caen prend possession du vestiaire.

Caen prend possession du vestiaire. (©Yoann Robert)

(©Yoann Robert)

Les Drakkars à l'entraînement.

Les Drakkars à l’entraînement. (©Yoann Robert)

Après avoir déjeuné, c’est l’heure d’effectuer pour beaucoup d’entre nous une sieste afin d’emmagasiner un maximum d’énergie pour le match ! 

Heureusement, les Caennais ont l'habitude...

Heureusement, les Caennais ont l’habitude… (©Yoann Robert)*

On profite aussi des beaux paysages pour se balader…

Jolie photo, Timur Rasulov !

Jolie photo, Timur Rasulov ! (©Timur Rasulov)

18h00, l’heure de la collation ! Moment apprécié par tous les joueurs…

Collation d'avant-match.

Collation d’avant-match. (©Yoann Robert)

19h50, échauffement d’avant-match.

L'échauffement d'avant-match.

L’échauffement d’avant-match. (©Yoann Robert)

Le ravitaillement de match !

Le précieux ravitaillement ! (©Yoann Robert)

23h00, la victoire est acquise ! C’est le moment de fêter la victoire mais aussi de récupérer des forces ! Ça a l’air bon, n’est-ce pas Mathis ?

Mathis Gente se restaure.

Mathis Gente se restaure. (©Yoann Robert)

Caen repartira pour une nouvelle nuit sur la route. Rien que du très classique dans la vie d’un hockeyeur pro. Le voyage a paru sûrement moins long après une belle victoire !

Toulouse. Réunions, contributions : où et comment participer au grand débat national

$
0
0
En janvier, Emmanuel Macron a lancé le grand débat national au Grand Bourgtherould. Ce débat se poursuit désormais à l'échelon local et plusieurs communes de l'agglomération de Toulouse organisent ces moments d'échanges.

En janvier, Emmanuel Macron a lancé le grand débat national au Grand Bourgtherould. Ce débat se poursuit désormais à l’échelon local et plusieurs communes de l’agglomération de Toulouse organisent ces moments d’échanges. (©Courrier de l’Eure)

Suite à la crise provoquée par le mouvement des Gilets Jaunes, le gouvernement a décidé de lancer un grand débat sur tout le territoire national. Après plusieurs semaines de flou quant aux modalités de son organisation à Toulouse, la première réunion publique dédiée à ce moment d’échanges va avoir lieu à Toulouse, jeudi 7 février 2019, à l’initiative de la député LREM, Corinne Vignon. D’autres vont suivre. On vous donne le programme.

LIRE AUSSI : Grand débat national : y aura-t-il un (vrai) débat à Toulouse, quatrième ville de France ?

Où participer à Toulouse et dans on agglo?

Jeudi 7 février à Toulouse : à 18h30, salle Limayrac au 22, rue Xavier Darasse.

 

 

  • Samedi 9 février à Blagnac : à 16 heures, au théâtre Saint-Exupère rue Saint- Exupère, centre-ville. Proposé par la mairie de Blagnac.
    Samedi 9 février à Colomiers : de 9 heures à 12 heures, à l’auditorium du bâtiment Socrate, 23, boulevard Victor-Hugo à Colomiers. Proposé par la mairie de Colomiers.
    Vendredi 15 février à Roques-sur-Garonne : à 19h, à la salle des fêtes de Roques-sur-Garonne. Débat proposé par la députée LREM, Sandrine Morch.
    Vendredi 15 février, de 20h à 22h30 à Montrabé, salle polyvalente allée A.Candela. Un débat proposé par Les Maires de Beaupuy, Dremil Lafage, Flourens, Mondouzil, Mons, Montrabé et Pin Balma.

A chaque fois, les thèmes débattus seront ceux identifiés par le gouvernement :

  • La fiscalité et les dépenses publiques
     L’organisation des services publics
     La transition écologique
     La démocratie et la citoyenneté
      

 LIRE AUSSI : Grand débat national : ce qu’il faut savoir sur son organisation

Comment prendre part au débat d’ici au 15 mars ? 

Par courrier à l’adresse suivante : Mission grand débat – 244, bd Saint-Germain, 75 007 Paris.
Via des réunions d’initiatives locales.
Dans les conférences citoyennes régionales à partir du 1er mars : elles associeront des Français tirés au sort dans chaque région à des représentants de diverses parties prenantes.
Sur internet, avec la plateforme numérique du grand débat

Des formulaires à Toulouse

A Toulouse, la mairie a mis à disposition des formulaires dans les mairies de quartier.

Au total, « près de 30 points de débat » via ces formulaires seront ouverts jusqu’au 15 mars dans la Ville rose. La municipalité précise que « les contributions des Toulousains seront, ensuite, directement transmises à l’organisateur du Grand débat » et assure que « la collectivité n’en conservera pas copie ».

LIRE AUSSI : Grand débat national : à Toulouse, des formulaires à disposition dans les mairies de quartier

Gironde. Cdiscount va recruter plus de 400 personnes à Bordeaux

$
0
0
Logistique, vente, informatique... Cdiscount va recruter dans plusieurs domaines en 2019.

Logistique, vente, informatique… Cdiscount va recruter dans plusieurs domaines en 2019. (©Le Républicain Sud-Gironde)

Cdiscount, le leader français de la vente à distance, annonce un recrutement massif de plus de 400 personnes en 2019 à Cestas, près de Bordeaux, en Gironde.

Après avoir recruté 450 CDI/CDD et 150 stagiaires ou alternants en 2018, l’entreprise veut rester sur cette dynamique en 2019, rapporte La Tribune Bordeaux.

Les recrutements seront effectués dans les domaines suivants : la logistique, la vente, l’informatique, ou encore les fonctions support.

Pour plus d’infos sur les postes, consultez le site https://emploi.cdiscount.com/offres-emploi/

À lire aussi : La Poste investit 30 millions d’euros pour une plateforme de tri des colis à Cadaujac

Top 5 des entreprises qui recrutent en Nouvelle-Aquitaine

Dans Le Parisien, la société est classée première dans le Top 5 des entreprises qui recrutent en Nouvelle-Aquitaine, suivie de :

  • CGI France (logiciels) au Haillan (Gironde) pour le recrutement de 250 postes
  • Keolis (transports urbains) à Bordeaux et Agen : 225 postes
  • Futuroscope (parc d’attractions) à Jaunay-Clan (Vienne) : 201 postes
  • Lauak (groupe aéronautique) à Hasparren (Pyrénées-Atlantiques) : 120 postes

Cotentin : deux épiceries vandalisées la même nuit

$
0
0
Les dégradations sont importantes.

Les dégradations sont importantes à l’auberge-bar-épicerie des Tourelles, à Grosville. (©DP)

Alertée par le système d’alarme relié à son domicile, même si elle n’habite pas sur place, Lise Lecarrié, propriétaire de l’auberge-bar-épicerie des Tourelles, à Grosville,  aussitôt prévenu les gendarmes.

Les auteurs ont pris la fuite

Ces derniers sont arrivés très rapidement, une dizaine de minutes plus tard. Les auteurs avaient toutefois pris la fuite, sans rien dérober. Les gendarmes n’ont donc pu que constater les dégâts occasionnés aux vitrines et portes.

Plusieurs portes vitrées ont été dégradées. La vitrine aussi a été cassée. La chute d’un morceau de la vitrine dans le commerce a déclenché l’alarme. Réveillée par le bruit, ma voisine avait allumé la lumière. Les auteurs ont dû prendre peur. Mais ils ont au passage dégradé une vitre de son véhicule. 

A LIRE AUSSI : Restaurant de Catz : l’homme au fusil condamné à de la prison ferme

Une facture de plusieurs milliers d’euros

La propriétaire a reçu le soutien de nombreux clients venus dans la matinée aux nouvelles. Les dégâts sont en cours d’estimation, mais il faudra s’attendre à une facture de plusieurs milliers d’euros. Le commerce a pu toutefois être ouvert.

L’épicerie de Rauville-la-Bigot vandalisée aussi

À noter que durant la même nuit, l’épicerie de Rauville-la-Bigot a également été prise pour cible. La porte d’entrée a été vandalisée, sans qu’il n’y ait de vol, explique la gendarmerie. 

Plusieurs plaintes ont été déposées et une enquête a été ouverte. Pour le moment, aucun lien n’a été établi entre les deux affaires.


Coupe de France : fin de l'aventure pour le TFC, défait sèchement face à Nantes

$
0
0
L'aventure de la Coupe de France s'arrête en huitièmes de finale pour Gen Shoji et le TFC.

L’aventure de la Coupe de France s’arrête en huitièmes de finale pour Gen Shoji et le TFC. (©Eddy Lemaistre/Icon Sport)

L’aventure s’arrête là en Coupe de France pour le Toulouse Football Club. Battus à Nantes en huitièmes de finale (2-0), les Violets voient leur parcours s’arrêter au même stade de la compétition que la saison dernière.

Et pourtant, Goicoechea a sauvé le TFC…

Il faut dire que les espoirs se sont vite envolés face à des Nantais entreprenants, qui ont rapidement ouvert le score grâce à Kalifa Coulibaly (9e, 1-0) d’une tête imparable pour Mauro Goicoechea. Le gardien toulousain n’a rien pu faire, quelques instants après s’être interposé devant Gabriel Boschilia (8e).

Le portier s’est mué en véritable dernier rempart, comme sur une frappe flottante d’Andrei Girotto (12e) ou sur la tentative d’Anthony Limbombe (16e). Ce dernier parviendra tout de même à doubler la mise avant la pause, avec de la réussite, son tir prenant à contre-pied le gardien du TFC après avoir été dévié (41e, 2-0).

L’addition aurait pu être plus lourde sans une nouvelle envolée salvatrice de Goicoechea sur une tête de Valentin Rongier (44e). Seule opportunité pour les joueurs d’Alain Casanova : une frappe de Corentin Jean venue raser la barre transversale (25e).

Timide réaction après la pause

Déjà mal en point, le « Téfécé » aurait pu être mis KO dès le retour des vestiaires, si Anthony Limbombe n’avait pas été signalé hors-jeu, lui qui pensait avoir inscrit un doublé (47e). Les Toulousains vont ensuite jouer leur va-tout pour tenter de revenir dans le match. Yaya Sanogo, au point de penalty, se heurte à Anton Cyprian Tatarusanu, le gardien nantais (62e), puis John Bostock voit sa frappe venir mourir au pied du poteau du but des Canaris (66e). Les joueurs de Vahid Halilhodzic auraient pu enfoncer le clou en toute fin de match mais Goicoechea a effectué deux arrêts décisifs face à Coulibaly (89e) et Valentin Eysseric (90+2e).

Le championnat désormais

Trois jours après la défaite à Monaco (2-1), Toulouse enchaîne donc un deuxième revers de rang avant de recevoir Reims, dimanche 10 février 2019, pour la 24e journée de Ligue 1. Et tenter de retrouver la victoire en championnat au Stadium, ce qui fuit les Toulousains depuis le 25 août 2018.

LIRE AUSSI : Ligue 1. Face au TFC, Monaco remporte son…premier match à domicile cette saison

Première en France : Mario Mousse, un nouveau concept de pizzeria, débarque près de Caen

$
0
0
La vingtaine de salariés de la nouvelle pizzeria Mario Mousse est prête à accueillir les clients à partir de ce jeudi 7 février 2019, dans la zone d’activités de Mondeville, près de Caen (Calvados).

La vingtaine de salariés de la nouvelle pizzeria Mario Mousse est prête à accueillir les clients à partir de ce jeudi 7 février 2019, dans la zone d’activités de Mondeville, près de Caen (Calvados). (©Grégory Maucorps/Liberté le bonhomme libre)

Un nouveau concept de pizzeria débarque dans la zone d’activités de Mondeville, près de Caen (Calvados), à côté du restaurant La Criée, rue Aristide Boucicault. Il s’agit de Mario Mousse, première enseigne du même nom en France, qui ouvre ce jeudi 7 février 2019.

LIRE AUSSI : Fragments, un restaurant 95 % bio et 90 % local ouvre à Caen

Pizzas carrées, jeux de société

On est un peu un OVNI. Dans les pizzerias traditionnelles, on trouve que c’est toujours un peu la même chose et on en a marre de devoir attendre, c’est pourquoi on a privilégié un mix entre une prise de commande à table pour garder du relationnel et aller chercher sa boisson et son dessert soi-même, précise Nicolas Nadreau, le directeur du restaurant mondevillais Mario Mousse.

L’enseigne va proposer des pizzas carrées, avec la possibilité de personnaliser sa recette. Le restaurant dispose d’un four allant jusqu’à 400°C et pouvant cuire 16 pizzas en même temps, « pour une pizza prête en deux minutes ». L’enseigne fait appel dès que possible aux produits et producteurs locaux (La Biergerie, la ferme des pâtis à Méry-Corbon).

« Que les clients repartent avec la banane »

Mario Mousse veut surtout créer une ambiance dans son restaurant, en donnant proposant des jeux de société à disposition, ainsi qu’un baby-foot.

Notre idée est de créer un concept où les clients peuvent s’amuser. On souhaite que tout le monde reparte avec la banane, reprend Nicolas Nadreau.

Des soirées à thème, ateliers et concerts vont également être mis en place petit à petit. Le lieu dispose également d’une pièce à part qui peut être privatisée, qui possède des écrans et qui retransmettra les événements sportifs.

LIRE AUSSI : À Caen, le restaurant italien Bruno Ristorante désormais tenu par un boxeur

Nicolas Nadreau, le directeur du restaurant mondevillais Mario Mousse.

Nicolas Nadreau, le directeur du restaurant mondevillais Mario Mousse. (©Grégory Maucorps/Liberté le bonhomme libre)

Restaurant de 500 m2, environ 200 couverts

Projet ayant vu le jour il y a un an, Mario Mousse comprend un restaurant de 500 m² et peut accueillir 200 personnes dans la zone de restauration de Mondeville 2.

C’est un super emplacement. Vu que la route est maintenant à sens unique, tout le monde est obligé de passer devant chez nous. On ne souhaitait pas avoir les contraintes du centre-ville et on a pu construire notre restaurant de A à Z comme on le souhaitait.

Les travaux de construction ont débuté en août pour cet investissement qui s’élève à 2 millions d’euros. « Cela fait 15 ans que je travaille dans la zone de Mondeville 2, et j’attendais ce projet depuis des années. Quand cette super opportunité s’est présentée, j’ai foncé », souligne le directeur du restaurant.

LIRE AUSSI : Un nouveau restaurant ouvre à Ifs avec O’Simplissime, au sud de Caen

Un terrain de pétanque en cours de construction

Une terrasse d’environ 80 couverts est en cours de réalisation. Elle est attendue pour le printemps 2019 avec un terrain de pétanque. Une vingtaine de collaborateurs ont été recrutés pour cette ouverture et ont été formés durant deux semaines.

On avance dans l’inconnu mais on a hâte d’ouvrir.

Propriété du groupe Agapes restauration qui possède notamment les enseignes Flunch et Les 3 brasseurs, Mario Mousse est un nouveau concept amené à se développer. Après le premier restaurant de Mondeville, un second devrait ouvrir à Bordeaux fin 2019.

Informations pratiques : Mario Mousse, rue Boucicault à Mondeville. Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 22h30 (jusqu’à minuit le samedi). Informations sur Facebook.

Yvelines. Affaire supposée de pédophilie : la mairie de Saint-Cyr-l'Ecole tape du poing

$
0
0
Ce lundi 4 février, la mairie de Saint-Cyr-l'Ecole (Yvelines) a demandé une seconde fois aux habitants de retrouver leur calme face à une affaire supposée de pédophilie.

Ce lundi 4 février, la mairie de Saint-Cyr-l’Ecole (Yvelines) a demandé une seconde fois aux habitants de retrouver leur calme face à une affaire supposée de pédophilie. (©capture)

Depuis quinze jours, la ville de Saint-Cyr-l’Ecole (Yvelines) est plongée dans la tourmente. Les réseaux sociaux regroupent toutes les inquiétudes et les indignations concernant une affaire supposée de pédophile au sein du centre de loisirs Victor-Hugo.

Las, la mairie a décidé de taper du poing sur la table.

Tout a commencé le 22 janvier lorsqu’un petit garçon de 4 ans se confie à une enseignante. Il raconte avoir subi un acte de pédophilie de la part de son grand frère. Problème, il est fils unique.

Sa maman est alertée. Elle en parle avec lui. Et elle tire la conclusion qu’un cadre du centre s’en serait pris à son fils. En suivra un violent échange physique et verbal entre l’homme et elle.

Le mis en cause nie

Le lendemain, 23 janvier, le maire, Bernard Debain, décide de suspendre l’employé qui réfute les accusations. L’idée est de protéger toutes les parties en attendant que la justice tranche.

Mais l’information se répand à vitesse grand V et trouve en Internet le moyen de se répandre.

Un tract anonyme en pleine rue

Puis, c’est dans la rue qu’un tract anonyme est placardé. Il désigne directement l’agent et laisse entendre qu’il y aurait d’autres victimes. Il affirme que l’on tenterait « d’étouffer cet acte barbare, inadmissible. »

Face à la situation, l’adjoint chargé des affaires scolaires prend sa plume. Dans une lettre distribuée dans toutes les écoles, il invite à la mesure. En vain semble-t-il.

Un autre appel au calme

L’histoire, loin de s’éteindre, a pris de l’ampleur. Surtout lorsque la mère a été entendue par la police.

Cette audition faisait suite à la plainte du mis en cause, notamment pour diffamation via Internet. Il s’agit d’un autre volet de l’histoire, dissocié de l’enquête sur les accusations de pédophilie.

La mairie a donc diffusé un second appel au calme, ce lundi 4 février.

A en croire certains messages, « on tenterait d’étouffer une affaire de pédophilie en laissant le coupable continuer tranquillement ses méfaits. » Il n’en est rien. »

Une vidéo sur youtube

La Ville insiste sur le fait « qu’une vidéo Youtube  ne permet pas, seule, d’apporter une réponse. (…) Il n’y a là aucune volonté de cacher quoi que ce soit. En France, nul ne se rend justice lui-même. »

Cette vidéo met en scène la mère et l’enfant. Questionné, ce dernier raconte ce qu’il aurait vécu. Elle a fait l’objet de nombreux commentaires.

Et la mairie de poursuivre en rappelant qu’Internet a une mémoire :

pour l’enfant dont le prénom restera pour longtemps associé à cette affaire, comme pour tous les autres protagonistes. Chacun doit s’abstenir de véhiculer des affirmations infondées. Laissons la police faire son travail pour connaître rapidement la vérité. »

Ce mardi après-midi, un groupe communautariste a manifesté devant la mairie de Saint-Cyr-l’Ecole. Des représentants ont été reçus à l’hôtel de ville puis au commissariat de Plaisir, chargé initialement des investigations.

A ce jour, un groupe spécialisé d’enquêteurs, de la Sûreté départementale des Yvelines, poursuit les investigations.

AU CINEMA : "Une intime conviction", ou le sujet brûlant de l'affaire Viguier à Toulouse

$
0
0
Marine Foïs et Olivier Gourmet (qui joue le rôle de l'avocat Me Dupont-Moretti) se partagent le haut de l'affiche.

Marine Foïs et Olivier Gourmet (qui joue le rôle de l’avocat Me Dupont-Moretti) se partagent le haut de l’affiche. (©DR)

Se lancer dans un docu-fiction sur un sujet encore brûlant comme celui de l’affaire Viguier est un challenge téméraire. Surtout lorsqu’il s’agit d’un premier long. C’est pourtant le pari que tente Antoine Raimbault. Avec l’accord du principal intéressé, faut-il préciser.

LIRE AUSSI : « Intime Conviction » : ce qu’il faut retenir du tournage du film sur l’affaire Viguier, à Toulouse

Le rappel des faits

Rappel sommaire des faits : dans la nuit du 27 février 2000, disparaît Suzy Viguier, épouse et mère des trois enfants de Jacques. Immédiatement, l’enquête se focalise sur le mari. Avant le procès, autant la Juge que le Commissaire en charge de l’enquête ont déjà « condamné » le brillant professeur de droit.

Marina Foïs et Olivier Gourmet, les deux têtes d’affiche du film.

Marina Foïs et Olivier Gourmet, les deux têtes d’affiche du film. (©Illustration/Wikipédia)

Après plusieurs mois de prison, Jacques Viguier est libéré. Le premier procès l’acquitte en 2009. Le second, en appel, un an après, rend le même verdict. Affaire classée si l’on ne tient pas compte des dix années d’enfer et des dégâts irréversibles subis par les deux familles. Il y a déjà là matière à un scénario, d’ailleurs la télévision s’en est largement emparée à plusieurs reprises (fiction et reportage).

Nora, un personnage de fiction

Antoine Raimbault a souhaité introduire ici un personnage fictionnel, Nora. Mère d’un petit garçon auquel Clémence, la fille aînée de Jacques, donne des cours de soutien, cuisinière de son état, passionnée aussi de procès, Nora est immédiatement convaincue de l’innocence de Jacques. Dans le scénario de ce film, c’est elle qui va décider le ténor des barreaux, Me Eric Dupont-Moretti, à reprendre l’affaire en appel.

Antoine Raimbault, le réalisateur du film.

Antoine Raimbault, le réalisateur du film. (©Actu Toulouse/Anthony Assémat)

Tout d’abord réticent, le célèbre avocat va finir par céder et même prendre Nora comme adjointe sur ce dossier. Dans son obsession maladive de recherche de la vérité, Nora va quitter son travail, abandonner quasiment son gamin et se lancer à corps perdu dans l’étude de l’affaire, écoutant et transcrivant des centaines d ‘heures d’écoutes téléphoniques.

Dans la peau de Dupont-Moretti

Le résultat n’est plus un mystère. Après une ultime plaidoirie aux accents philosophiques, Dupont-Moretti arrache un nouvel acquittement. Clap de fin pour le passionné de cinéma qu’est Jacques Viguier. D’autant que le Parquet fait savoir qu’il ne se pourvoie pas en cassation.

Le réalisateur du film a reçu l'accord de Jacques Viguier (photo) avant de lancer le film.

Le réalisateur du film a reçu l’accord de Jacques Viguier (photo) avant de lancer le film. (©Actu Toulouse/Anthony Assémat)

Plus qu’un film de prétoire, apanage des Américains, ce que nous propose Antoine Raimbault tient plutôt du regard sur la justice de notre pays, et sur cette fameuse intime conviction demandée aux jurés. Or, dans cette affaire, il n’y a pas de « corps du délit » et c’est alors ce doute salvateur qui doit profiter à l’accusé. Dans le cas contraire, l’erreur judiciaire est à portée de main. L’histoire nous dit qu’elle est fréquente.

LIRE AUSSI : Tournages de films : Toulouse part à la conquête des séries TV

Parfaitement documenté, le scénario conjugue un peu maladroitement, l’un affaiblissant l’autre, l’étude d’un caractère frappé de névrose obsessionnelle, celui de Nora, et le déroulement judiciaire de l’épilogue d’une affaire dont le mot fin ne sera jamais écrit. Et l’on peut regretter le choix d’un fait divers dramatique dont les témoins sont toujours là, pour illustrer l’étude d’une pareille psychose.

Marina Foïs (Nora) et Olivier Gourmet (Eric Dupont-Moretti) se partagent le haut de l’affiche.

Olivier Gourmet : l’incontournable du film francophone
Ce jeune wallon n’a que 13 ans, en 1976, lorsqu’il remplace au pied levé un camarade dans une pièce de théâtre. Résultat, celui qui se rêvait en journaliste sportif atterrit au Conservatoire Royal de Liège. Pendant une vingtaine d’années, il sera l’interprète de Labiche, Claudel, Beaumarchais, etc. En 1996, premier pas à l’écran avec La Promesse des frères Dardenne. La suite nous est connue, des dizaines de films et un Prix d’interprétation masculine lors du Festival de Cannes 2002 pour « Le Fils » des frères Dardenne. Un comédien immense, un artiste profond et engagé. Une valeur sûre.

>> En vidéo : la bande-annonce du film <<

Infos pratiques :
« Une intime conviction ».
Réalisateur : Antoine Raimbault
Avec : Marina Foïs, Olivier Gourmet…
Durée : 1h50
Genre : drame

Robert Pénavayre

Football. Qualifié aux tirs au but, Caen passe par un trou de souris à Bastia

$
0
0
Malik Tchokounté a marqué le premier but de Caen, et le dernier aux tirs au but.

Malik Tchokounté a marqué le premier but de Caen, et le dernier aux tirs au but. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Ça passe pour Caen, mais que ce fut dur ! Le Stade Malherbe s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France en venant à bout dans la douleur de Bastia (2-2, 3-5 aux tirs au but). Caen a mené deux fois au score mais Bastia n’a rien lâché et a montré énormément de mérite. On était loin, très loin, de voir les quatre divisions d’écart entre les visiteurs, pensionnaires de Ligue 1, et les locaux, leaders de National 3.

Le film du match

A la fin du temps réglementaire, le score était de 1-1. Tchokounté avait ouvert le score dès la quatrième minute de jeu. Dominé, Caen avait fini par se faire rejoindre logiquement sur un joli lob (70′). Les Caennais avaient tenté de réagir avant la fin du temps réglementaire, sans y parvenir. Le Stade Malherbe, très loin d’être au niveau attendu contre une équipe – malgré tout – de National 3, a dû passer par la case des prolongations.

Le joli but rapide de Ninga en prolongation (94′) a paru assurer la victoire caennaise, d’autant que les Corses ont peiné à réagir, mais Santelli a fini par égaliser à trois minutes de la fin sur un coup-franc bien placé et une énorme absence de marquage côté normand. Finalement, tout s’est joué aux tirs au but…

Les buts

0-1, 4′. Fajr frappe un corner côté gauche, le gardien adverse repousse la balle des poings vers le capitaine caennais. Il remet alors parfaitement sur la tête de Tchokounté devant le but, légèrement vers le deuxième poteau, et l’avant-centre caennais place le ballon en lucarne.

1-1, 70′. Cioni sert Poggi par-dessus Djiku et la défense caennaise. Poggi, se retourne et frappe de demi-volée en pivot en lobant Zelazny, sorti à sa rencontre.

1-2, 94′. Ninga reçoit la balle à 25 bons mètres du but, glisse une première fois sur son contrôle, puis une deuxième fois, garde tant bien que mal le contrôle du ballon au sol, se relève et repart de l’avant grâce à une petite auto-talonnade. Il décoche alors une superbe frappe de l’extérieur du pied droit. 

2-2, 117′. Alors que Bastia peine à se remettre du but de Ninga, Vincent frappe un coup-franc lointain entre le bloc caennais et Zelazny. Les défenseurs caennais laissent Santelli s’échapper, et ce dernier place une tête décisive dans les six mètres du gardien malherbiste, qui ne peut que toucher la balle. Quelle passivité de Caen…

Les tirs au but

0-1. Fajr marque dans la lucarne droite. C’est parfait. 

1-1. Guibert fait la panenka. Grosse maîtrise du défenseur central !

1-2. Contre-pied de Djiku qui tire à droite, alors que Martin a plongé à gauche.

2-2. Coulibaly frappe à gauche au-dessus de Zelazny, qui avait plongé du bon côté.

2-3. Diomandé prend une course d’élan rapide et frappe fort au sol côté droit. Martin était parti à gauche. 

3-3. Le bas de la barre transversale pour Schür. Ça rentre. 

3-4. Nouveau contre-pied de Ninga, qui tire fort à droite.

3-4. ÉCHEC de Kifoueti, un tir beaucoup trop mou que Zelazny stoppe facilement.

3-5. But de Tchokounté, qui tire en plein milieu. Ça rentre et Caen se qualifie dans la douleur !

Le bilan

Caen a terriblement souffert pour accéder aux quarts de finale de la Coupe de France, comme il l’avait fait la saison dernière (déjà aux tirs au but) en sortant Metz. Les Caennais ont mal joué, s’endormant totalement après leur premier but, subissant l’enthousiasme et même la qualité de jeu bastiaise. Bastia méritait sûrement mieux. Caen ne méritait peut-être pas tant…

Les réactions de Paul Baysse au micro d’Eurosport

Très grosse frayeur. C’est dur. On passe par la petite porte, mais on passe. On savait que ça allait être compliqué. Chapeau à eux parce qu’ils nous ont posé beaucoup de problèmes. On reste contents de la qualification, mais si on continue comme ça, ça ne va pas aller. Je suis content des mentalités. Il faut que ça nous serve de leçon. Ils ont montré un beau football mais on doit être capable de leur poser des difficultés.

Les réactions de Fayçal Fajr 

Il faut féliciter cette équipe de Bastia qui a fait un très grand match. On n’a pas vu la différence entre une équipe de N3 et de Ligue 1, ce soir. C’est la magie du football. On avait besoin de cette qualification avant le match très important à Amiens. 

Manche : un rassemblement anti-RN à l'occasion de la venue de Marine Le Pen samedi

$
0
0
Marine Le Pen est attendue dans la Manche  samedi 9 février.

Marine Le Pen est attendue dans la Manche samedi 9 février. (©Jean-Paul BARBIER/La Presse de la Manche)

Marine Le Pen se rendra dans la Manche ce samedi 9 février à Saint-Ebremond-de-Bonfossé, près de Saint-Lô (Manche), où la présidente du Rassemblement national tiendra, à 15 heures, à la salle polyvalente, un meeting de lancement de campagne pour les élections européennes aux côtés de la tête de liste Jordan Bardella.

A lire : Européennes : Marine Le Pen et Jordan Bardella en meeting dans la Manche

« Non à la haine raciste »

Plusieurs organisations de gauche appellent à un rassemblement, à 14 heures, pour dire « non à la xénophobie et à la haine raciste » :

Le Rassemblement national, faux nez du Front national, cherche à tromper les Français en reprenant des éléments de la gauche proche du peuple. Car au RN subsistent des nostalgiques de l’OAS, de la colonisation, des racistes, des poujadistes, des ultra-libéraux pas républicains du tout… Le RN est populiste, démagogue et allié aux partis d’extrême droite de l’Europe. Les idées du Rassemblement national sont un danger pour les valeurs de la République et la République elle-même !

L’accueil de Marine Le Pen, ses militants et sympathisants devrait se faire avec des banderoles, drapeaux, sifflets et casseroles.

Cet appel est lancé par les organisations suivantes : MRAP – Nouveau Parti Anticapitaliste – CGT – Mouvement Républicain et Citoyen – Parti Communiste Français – Sud Solidaires – Mouvement de la Paix – Parti de Gauche – La France Insoumise – LDH – FSU – La gauche Debout – CSF départementale – Génération s – CSLAM.

Coupe de France. Croix défait par Dijon, le LOSC à Rennes ce mercredi 6 février

$
0
0
Le LOSC se déplace à Rennes ce mercredi 6 février 2019 en coupe de France.

Le LOSC se déplace à Rennes ce mercredi 6 février 2019 en coupe de France. (©Archives/Julie Sebadelha – Lille Actu)

Le LOSC marche sur l’eau en ce début d’année 2019 et espère continuer sur cette dynamique à Rennes ce mercredi 6 février. Un 8e de finale de coupe de France que Lille entend bien négocier.

Le coach Christophe Galtier ne cache d’ailleurs pas ses ambitions : 

On aborde cette rencontre comme un match de championnat. On va jouer pour gagner, avec une grande détermination pour nous qualifier. Je n’ai pas l’intention de faire un gros turn over. On est à 3 matchs du Stade de France ! »

Voilà les Rennais prévenus.

Lire aussi : Ligue 1. La belle victoire du LOSC face à Nice en 10 tweets

Marche trop haute pour Croix

Lille représente la dernière chance de voir un club nordiste en coupe de France. Mardi 5 février 2019, les amateurs de Croix ont en effet sèchement éliminé par Dijon.

Une défaite 3-0 avec des buts de Tavares, Balmont et Saïd. 

Les Nordistes s’étaient rapidement mis en difficulté avec l’expulsion de Dia (4e) et le but sur penalty de Tavares (6e).


Fédérale 1. Anglet conserve finalement sa victoire sur Oloron

$
0
0
Le FCO estime quAnglet na pas gagné à la loyale.

Anglet garde les 4 points de la victoire contre le FC Oloron. (©AORC)

Un peu plus tôt dans l’après midi, nous vous annoncions qu’Oloron avait porté réclamation sur sa défaite contre Anglet lors de la 14e journée, la faute à des mêlées simulées qui n’ont pas plu au Béarnais.

LIRE AUSSI : Anglet pourrait avoir match perdu contre Oloron

Après avoir entendu Anglet et Oloron ce matin, la commission des règlements de la FFR a décidé de maintenir le résultat du match et les deux équipes conservent leurs points au classement.

Aéroport Toulouse-Blagnac : fini certaines destinations au soleil, la compagnie Germania dépose le bilan

$
0
0
L'annulation concerne un avion de la compagnie low-coast Germania Airlines

La compagnie aérienne Germania a déposé le bilan et n’assurera plus les vols vers quatre destinations depuis Toulouse. (©Wikimedia Commons)

Mauvaise nouvelle pour les voyageurs qui souhaitaient partir en vacances avec Germania. La compagnie aérienne a annoncé, mardi 5 février 2019, mettre la clé sous la porte. L’aéroport Toulouse-Blagnac est concerné par cette annonce.

Plus de 100 000 voyageurs à Toulouse en 2018

En effet, des vols étaient possibles avec la compagnie depuis la Ville rose, lors de la période estivale, à destination de Dubrovnik (Croatie), Madère (Portugal), Oujda et Tanger (Maroc). En 2018, 109 075 personnes avaient voyagé au départ, et à l’arrivée, de Toulouse, sur ces trajets. La compagnie avait effectué son premier vol depuis le tarmac toulousain le 8 avril 2017.

Lire aussi : Dubrovnik, Madère, Fuerteventura… ce sont les nouvelles destinations au départ de Toulouse

Germania dépose donc le bilan, car « nous n’avons finalement pas été en mesure de mener à bien nos efforts de financement pour couvrir un besoin de liquidités à court terme », explique Karsten Balke, PDG de la compagnie, dans un communiqué, évoquant notamment « les augmentations massives des prix du carburant l’été dernier et l’affaiblissement simultané de l’euro par rapport au dollar américain ».

Certains passagers non remboursés

Surtout, certains voyageurs qui ont déjà réservé leur vol ne pourront pas être remboursés : « Pour les passagers ayant réservé directement avec Germania, il n’existe malheureusement aucun droit de substitution », indique Germania. Seuls ceux étant passés par un intermédiaire « peuvent contacter leur voyagiste respectif afin d’organiser un transport de substitution ».

Dubrovnik et Madère assurés par d’autres compagnies

Calvi et de Bastia sont les deux autres aéroports concernés par la fin de la compagnie aérienne. Contacté par Actu Toulouse, l’aéroport Toulouse-Blagnac assure qu’il y aura une liaison entre la Ville rose et Dubrovnik avec easyjet, du 25 juin au 30 août 2019, mais également grâce à des vols charters estivaux. Ces derniers permettront également de partir à Madère. En revanche, c’en est terminé pour les virées à Oujda et Tanger.

Gironde : le corps sans vie d'une femme découvert dans les vignes à Mazères

$
0
0
Le corps sans vie de la disparue a été retrouvé dans les viggnes à Mazères (Gironde).

Le corps sans vie de la disparue a été retrouvé dans les viggnes à Mazères (Gironde). (©Le Républicain)

Les gendarmes de la compagnie de Langon-Toulenne ont retrouvé mardi 5 févier après-midi le corps sans vie d’une femme dans les vignes à Mazères (Gironde), à proximité d’une voiture.

Il s’agit de la femme de 54 ans portée disparue depuis le mercredi 30 janvier à La Brède.

A lire aussi :  Gironde. Accident sur l’autoroute A63 à Mios : circulation fortement perturbée

La gendarmerie de la Gironde avait lancé un appel à témoins pour une disparition inquiétante.

Une autopsie doit être pratiquée pour déterminer les circonstances exactes du décès. 

Les sorties à faire dans le Vignoble nantais

$
0
0
La compagnie Tàbola Rassa va revisiter les fables de La Fontaine à Gorges ce vendredi 8 février. (Crédit photo : Delphine Beaumont)

La compagnie Tàbola Rassa va revisiter les fables de La Fontaine à Gorges ce vendredi 8 février. (Crédit photo : Delphine Beaumont)

Théâtre

A Gorges le 8 février. Familière d’un théâtre inventif, la compagnie Tàbola Rassa propose une adaptation spectaculaire et déjantée de 15 fables de La Fontaine. A voir vendredi 8 février, 20 h 30, à la Stella auditorium du lycée Charles-Péguy. Tarifs : 18 €, réduit 12 €. Contact et réservation : 02 40 54 48 00, contact@la-stella-auditorium.fr, http://www.la-stella-auditorium.fr.

A Vieillevigne les 8 et 9 février. Les Passalactes interprètent la comédie d’Eric Delcourt : La sœur du Grec, les vendredi 8 et samedi 9 février à 20 h 30 à la salle Trianon. Les réservations sont possibles les mardis et jeudis de 18 h à 20 h au 06 85 28 03 01. A noter que les Apprentis sorciers se produiront en première partie de toutes les représentations (sauf le 9 février). Tarifs : 7 € (adultes), 5 € (étudiants), 3 € (enfants), gratuit pour les moins de 7 ans.

A La Haye-Fouassière les 8, 9 et 10 février. Dans une mise en scène de Gérard Guérif, les comédiens du Bois Geffray vont jouer Il court, il court le muret, une pièce de Jean-Claude Martineau et Annie Daprey. Les représentations auront lieu à l’Espace Sèvria, le samedi 9 février, le dimanche 10 février à 16 h et le vendredi 8 février à 20 h 30. Tarifs : 7 € (adulte), 3,50 € (enfant de 8 à 11 ans). Réservations sur www.lescomediensduboisgeffray.

Jeux

A Vallet le 8 février. Soirée jeux pour tous vendredi 8 février, 20 h 30, médiathèque. Cette soirée est aussi l’occasion de participer au festival Double 6 en notant les 6 nouveaux jeux en compétition. Une proposition de l’association Ludo’sphère. Entrée libre. Contact : 02 40 33 91 84, bibliotheques@cc-sevreloire.fr, http://bibliotheques.cc-sevreloire.fr.

Concerts

A Divatte-sur-Loire le 8 février. Le bar Bières et Potes à Divatte-sur-Loire (La Chapelle-Basse-Mer) propose un nouveau concert gratuit ce vendredi 8 février à 20 h. A l’affiche : Novae (répertoire rock). Contact au 09 80 99 71 36.

A Divatte-sur-Loire le 9 février. Carbon 13 (rock et reggae) sera en concert le samedi 9 février à 21 h, à la Brasserie de la Divatte à Divatte-sur-Loire (La Chapelle-Basse-Mer). Gratuit. Restauration sur place. Renseignements au 02 40 33 38 94.

A Saint-Julien-de-Concelles le 9 février. Le groupe Lily and the Peacemakers (reprises de rock et de blues) sera en concert le samedi 9 février à 20 h au bar MalthaZard. Gratuit. Contact : 02 40 69 11 53.

A Château-Thébaud le 9 février. L’école de musique Sol en vigne s’associe à la bibliothèque municipale pour une ballade musicale autour du continent américain. Une quinzaine d’élèves musiciens se produiront au cours de cette session acoustique qui sera ponctuée par des extraits littéraires. Samedi 9 février, 11 h, bibliothèque municipale. Gratuit. Contact : 02 40 12 11 91, bibliotheque@chateau-thebaud.fr.

Fest-noz

A Vertou le 9 février. Le Cercle Celtique de Vertou organise un fest-noz le samedi 9 février à partir de 20 h, salle Sèvre et Maine. A l’affiche : War-Sav, Talec-Noguet, Blain-Leyzour, les frères Badeau, A-Stroll ou encore Foll-Chevallier.

Humour

A Saint-Julien-de-Concelles le 9 février. Mars & Venus, Tempête au sein du couple, la comédie qui fait rire du couple, sera jouée samedi 9 février à 20 h 30, salle de la Quintaine. Tarifs : 30 €, réduit 16 €. Contact et réservation : 06 23 29 60 54, 06 23 29 60 54, assolesfousrires@gmail.com.

Palets

A Clisson le 9 février. Le club de foot de l’Etoile organise un concours de palets le samedi 9 février à partir de 18 h au gymnase Cacault. Equipe en doublette avec un jeu en laiton sur plomb. Tarif : 12 € par équipe. Lots : cochon ou bourriche. Restauration et bar sur place, Inscription : guillaume.espin@gmail.com ou 06 26 05 34 52.

Cartes

A Mouzillon le 9 février. Concours de belote sans annonce samedi 9 février, 13 h 30, salle des Tilleuls. Lots de viande pour toutes les équipes, un lot supplémentaire pour la première équipe féminine. Bar, grillades, pâtisseries, bourriche. Organisé par Etoile Mouzillon foot vétérans. Tarif : 14 € par équipe. Inscriptions en ligne possibles : http://bit.ly/belote19. Contact : 06 64 01 48 55.

A Saint-Julien-de-Concelles le 9 février. Concours de belote avec annonces samedi 9 février, 13 h 45, salle Quintana. Organisé par le club de l’Amitié. Un lot à chaque participant. Tarif : 7,50 €. Contact et réservation : 06 63 09 38 03.

A Boussay le 9 février. L’Asfeai, association de soutien aux familles d’enfants et adultes inadaptés, propose un concours de belote samedi 9 février, 14 h, salle des Arcades. Sans annonces. Inscription sur place à partir de 14 h. Un lot à chaque équipe. Bar, sandwichs et bourriches. Payant. Contact : http://www.asfeai.fr.

A Vertou le 9 février. Un concours de belote est organisé par UNC Vertou Beautour le samedi 9 février à l’espace Beautour, place de la Poste. Inscription à partir de 13 h 30. Début du concours à 14 h. Un lot à chaque participant. Tarif : 7,50 € par joueur. Renseignements : 06 10 63 51 19.

A La Bruffière le 10 février. Concours de belote dimanche 10 février, 14 h, salle polyvalente. Organisé par la société de chasse Saint-Bernard La Bruffière. Concours sans annonce. Un lot pour chaque participant. Tarif : 7,50 €.

Loto

A Basse-Goulaine le 10 février. L’AC Basse-Goulaine organise le dimanche 10 février un loto, de 14 h à 19 h, à la salle Paul Bouin. Plus de 65 lots à gagner. Tarif : 1 carte, 3 € ; 6 cartes, 15 € ; 10 cartes, 20 €. Paiement par carte bancaire possible. Inscriptions par mail à sosso.chauveau@hotmail.fr ou au 06 34 64 20 06.

Thés dansants

A Saint-Julien-de-Concelles le 10 février. Avec l’orchestre Didier Gilbert et organisé par l’interclub cantonal du Loroux-Bottereau et du Landreau, dimanche 10 février, 14 h 30, salle de la Quintaine. Tarifs : 10 €, avec boissons comprises et brioches.

A Vallet le 12 février. Avec l’orchestre Jean-Pierre-Legoff et organisé par les clubs du canton de Vallet, mardi 12 février, 14 h 30, le Champilambart. Tarif : 10 €.

Expositions

A Clisson jusqu’au 10 février. L’exposition-vente « Exp’O ma vie », au profit d’enfants malades, se tient jusqu’au dimanche 10 février, de 10 h 30 à 18 h 30, à la galerie du Minage. Entrée gratuite. Contact : expomavie44@gmail.com, www.omavie.org.

A Clisson du 15 février au 3 mars. Avec Les Pépettes.com en vacances à Clisson, Nathalie Clément fait voyager dans un univers serein et poétique avec des jeunes femmes rigolotes en peinture acrylique et en sculpture céramique. Elle les nomme les « Pépettes.com ». Du vendredi 15 février au dimanche 3 mars, de 10 h 30 à 18 h, galerie du Minage. Gratuit. Contact et réservation : 06 75 45 66 91, terresnathales@yahoo.fr, http://www.terresnathales.fr.

A Vertou jusqu’au 17 février. « D’où vient ma peinture ? Abstraction : comme Pollock ou Rotko. Géométrique : comme Mondrian ou Malevitch. Monochrome : comme Klein ou Soulages. Obsessionnelle : comme Opalka. » Tel sera la thème de l’exposition « Abstraction géométrique » qui se tiendra jusqu’au 17 février à l’Atelier du Moulin. L’artiste Jean-Yves Giraudeau tentera de répondre à cette question. Horaires d’ouverture au public du lundi au samedi de 14 h à 19 h et les dimanches de 10 h à 19 h.

Ateliers

A Gétigné le 13 février. « Apprenti sculpteur » : atelier à partir de 5 ans. François-Frédéric Lemot était un sculpteur de renom. Découvrez ce fabuleux métier grâce à un atelier de moulage en plâtre mercredi 13 février, 14 h 30, domaine de la Garenne Lemot. Pour les petits et pour les grands. Durée : 1 h 15. Tarif : 3 €. Réservation conseillée : 02 40 54 75 85, garenne.lemot@loire-atlantique.fr.

A Clisson le 13 février. « Etoffes du Moyen-Age » : atelier à partir de 4 ans. Il aura lieu mercredi 13 février, 14 h 30, au château. Les étoffes se cachent pour mieux se révéler aux petites mains qui vont les attraper. Caressez la laine, effleurez la soie et devinez comment habiller votre poupée à la mode médiévale. Durée : 1 h 15. Réservation conseillée. Tarif : 3 €. Réservation : 02 40 54 02 22, Chateau.clisson@loire-atlantique.fr.

Pont-l'Évêque : Le salon de thé Saint Honoré expose les œuvres de Swan Bardeau

$
0
0
Swan Bardeau, dans son atelier de Pont-l’Évêque, le lieu où la magie créatrice opère.

Swan Bardeau, dans son atelier de Pont-l’Évêque, le lieu où la magie créatrice opère. (©Le Pays d’Auge)

Élève de peinture à la Maison des jeunes et de la culture (MJC), Swan Bardeau va exposer pour la toute première fois à la galerie/salon de thé Le Saint Honoré tout le mois de février. Une première pour cette mère de famille, passionnée par le dessin. « J’ai besoin d’images, il faut que j’en voie et que j’en fasse » appuie-t-elle alors qu’elle donne la touche finale au dernier tableau de son exposition.

La bande dessinée pour inspiration

Très influencée par la bande dessinée et par un imaginaire sans borne, Swan Bardeau aime peindre des paysages et des personnages. « J’aime dire que je fais du dessin à la peinture. Ce qui est fantastique, c’est que je vais prendre des personnages qui font des choses qui ne sont pas possibles dans le monde réel. J’aime mettre des touches de fantastiques dans mes créations ».

LIRE AUSSI : Pont-l’Évêque. Le Noël des créateurs prend ses quartiers au Saint Honoré

C’est suite à un déménagement que Swan Bardeau a décidé de s’inscrire au cours de peinture de la MJC il y a 5 ans. « J’y ai rencontré un autre élève de peinture qui avait exposé au Saint Honoré. Courant décembre, je suis donc allée voir le lieu que je ne connaissais pas et l’ambiance m’a plu, se remémore l’artiste. J’ai commencé à parler avec Jacques Plumas et Nicolas Boussin (cogérants du Saint Honoré, ndlr) et ils m’ont dit que le seul créneau disponible pour exposer était février. Sinon, c’était bien plus tard dans l’année, en septembre, mais je trouvais que c’était loin. J’ai donc saisi l’opportunité ».

Des mélanges de techniques à découvrir

Sauf qu’à ce moment-là, Swan Bardeau n’avait que 4 ou 5 peintures de prêtes pour l’exposition. Elle se met donc à peindre et à créer pour être prête pour l’ouverture de l’exposition. « Le reste, je l’ai un peu fait en quatrième vitesse. La prochaine fois, j’y réfléchirai à deux fois avant de me lancer dans une exposition pareille, lance-t-elle en rigolant. Les visiteurs pourront découvrir mon univers à travers mes travaux, ils sont tous très différents. J’utilise des mélanges de techniques puisque je m’intéresse à la fois à l’acrylique, à l’aquarelle, au stylo et même au collage ».

LIRE AUSSI : Pont-l’Évêque. Une double exposition toute en douceur et en poésie

À quelques heures du vernissage de sa première exposition, Swan Bardeau ne semble pas encore stressée. « J’étais tellement le nez dans mes tableaux que je n’ai pas encore réfléchi exactement à ce qui allait se passer. Je crois que je n’ai pas encore réalisé… Je vais peut-être paniquer au dernier moment mais pour l’instant, ça va ».

Pratique
Exposition Swan Bardeau, Peinture et Collage.
Du 1er au 27 février à la galerie/salon de thé Le Saint Honoré, 12, rue de la croix brisée, 14 130 Pont-l’Évêque.
Ouvert du jeudi au lundi de 9 h à 20 h.
Tél. 06 35 15 96 80.

Viewing all 26281 articles
Browse latest View live