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Maternité de Dinan : les syndicats reçus par Dinan Agglo

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Une délégation a été reçue à Dinan-Agglomération, lundi soir.

Une délégation a été reçue à Dinan-Agglomération, lundi soir. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Comme ils le disent depuis deux semaines, les syndicats CGT et FO de l’hôpital de Dinan (Côtes d’Armor)  redoutent la fermeture de la maternité , dans le cadre de la fusion qui doit s’opérer avec les établissements de Saint-Malo et Cancale.

Un appel aux maires

Christian Bougis (FO) et Stéphanie Vézie (CGT) ont donc invité les élus à sensibiliser les 64 conseils municipaux du territoire de Dinan Agglomération sur le sujet.

Ils demandent aux maires de faire voter une motion de soutien à la maternité de Dinan.

Arnaud Lécuyer, président de Dinan Agglomération qui avait donné la parole à cette délégation a répondu :   

« L’ensemble des élus du territoire partagent vos préoccupations qui ne sont pas encore des inquiétudes. Nous nous interrogeons sur l’avenir de la maternité qui est le pivot de l’offre de santé de Dinan. Même si, la santé est de la compétence de l’Etat et non des collectivités, ce qui est bien, car cela garantit, normalement, une offre de soins équitable sur tout le pays. »

L’élu a indiqué qu’il allait solliciter auprès de l’Agence Régionale de Santé, un siège pour le conseil communautaire au sein du conseil de surveillance de l’hôpital afin d’avoir voix au chapitre (1).

Un déficit important

Didier Lechien, maire de Dinan et président de ce conseil de surveillance a rappelé qu’il s’opposait à la fermeture de la maternité. 

 Il précise cependant que « l’hôpital de Dinan souffre d’un déficit de 4 à 5 M€ par an, en raison du système de tarification mis en place il y a quelques années et qui pénalise les hôpitaux de proximité. Mais Saint-Malo est aussi déficitaire »

C’est pour cette raison qu’il plaide en faveur, tout de même, d’une fusion. 

« Les établissements qui travaillent seuls finissent par fermer des services. »

Un problème de démographie médicale

Il fait état également de la situation démographique médicale dont pâtit l’hôpital de Dinan.

Selon lui, la maternité a recours à des intérimaires anesthésistes, urgentistes mais aussi gynécologues, ce qui est très coûteux.

Il mentionne aussi que « toutes les maternités de moins de 2.000 accouchements (640 à Dinan et 1.200 à Saint-Malo) sont déficitaires ».

Selon lui, le vrai problème, c’est le recrutement :

« Il faut donc convaincre les praticiens de s’installer dans notre région et d’opérer à Dinan. Cela passe par une collaboration avec Saint-Malo mais aussi avec le CHU de Rennes. Mais avant tout, notre préoccupation, c’est l’intérêt du patient et de la qualité de soins qui lui est fourni »,

Il rappelle que le directeur de l’Agence Régionale de Santé lui avait garanti qu’il n’avait pas l’intention de fermer la maternité dinannaise.
Les syndicats ne baissent pas pour autant la garde.

(1) Dinan Agglomération a été créé en 2017 alors que le conseil de surveillance de l’hôpital était déjà constitué.

Maternité de Dinan : le personnel rue dans les brancards


Grève du 5 février. À Rouen, syndicats et Gilets jaunes prêts à faire front commun ?

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La grève générale du mardi 5 février 2019 va-t-elle mobiliser à Rouen ?

La grève générale du mardi 5 février 2019 va-t-elle mobiliser aussi bien les Gilets jaunes que les syndicats à Rouen ? (©ML/Normandie-actu)

Mardi 5 février 2019, plusieurs syndicats (CGT, FO, FSU, Sud Solidaires) ont appelé à une grève générale. Le but étant de faire front commun avec les Gilets jaunes et d’attirer les salariés des entreprises.

LIRE AUSSI : Transports, écoles, services publics… Les perturbations pour la grève du mardi 5 février

D’après Gérald Le Corre de la CGT Seine-Maritime,  interrogé lors de la manifestation des Gilets jaunes de samedi 2 février 2019 « le gouvernement est affaibli c’est le moment de proposer une grève générale reconductible, à Rouen (Seine-Maritime). »

Pour faire plier le gouvernement, il faut bloquer l’économie.

Les salariés vont-ils se mobiliser ?

Le syndicaliste espère que la mobilisation va prendre dans les entreprises. « À la fin de la journée de mardi, on fera un bilan et on verra, entreprise par entreprise, si la grève s’est généralisée dans les services et si elle peut être reconductible. L’idée est de mettre en place une grève qui dure. »

Pour le syndicaliste, l’enjeu est de taille. « Les salariés vont-ils reprendre confiance dans la lutte ? Après les échecs de la loi Travail, de la mobilisation des cheminots… Il faut convaincre et assurer qu’aujourd’hui, le gouvernement est faible et que c’est le moment d’y aller ! »

LIRE AUSSI : CARTE. Appel à la grève mardi 5 février : 14 manifestations prévues en Normandie

« Il n’y a plus le choix, maintenant, il faut faire grève »

« Il n’y a plus le choix, maintenant, il faut faire grève ! » Un argument entendu dans les rangs de certains Gilets jaunes qui distribuaient des tracts intitulés « Grève générale illimitée », lors de la manifestation rouennaise, samedi 2 février 2019. 

Cependant, l’idée de se mettre en grève n’est pas si simple pour bon nombre de Gilets jaunes croisés dans le cortège de Rouen. « On est déjà précaire, c’est compliqué », souffle une employée d’un collège de Seine-Maritime, âgée de 58 ans.

LIRE AUSSI : Grève du 5 février : avez-vous le droit de participer ? Les réponses d’un avocat

Une journée de grève, c’est 66 euros en moins

Engagée depuis le début du mouvement sur le rond-point des Vaches, elle ne sait pas encore si elle fera grève. « Une journée de grève, cela nous coûte 66 euros !, souligne la quinquagénaire.

Quand on gagne le Smic, c’est compliqué. Je vais peut-être me mettre en grève mardi. Mais je ne pourrais pas faire plus, c’est sûr.

Pour elle, il serait plus judicieux de rassembler davantage de monde les samedis. Une idée partagée par sa camarade de cortège, mère au foyer. Cette dernière ajoute : « Et puis, franchement, on est indépendant des syndicats depuis le début, alors ça pose des questions… »

LIRE AUSSI : François Boulo, porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, appelle à « la grève générale illimitée »

Routier dans l’Eure, Michel* a fait le déplacement à Rouen pour la manifestation de samedi. « Je suis là depuis le début, assure-t-il. Mais je peux pas faire grève mardi, je dois emmener un camion dans l’est. Ce n’est vraiment pas possible. »

De son côté, pour Bruno*, 52 ans, un Gilet jaune de Barentin, « il est temps de faire rentrer les syndicats dans la lutte. Nous devons tous nous unir. Si non, on n’obtiendra rien ». 

Prendra, prendra pas ?

La dernière mobilisation syndicale, vendredi 14 décembre 2019, n’avait pas été très suivie. Mais aujourd’hui, le paradigme a changé et de nombreux Gilets jaunes appellent à rejoindre la grève des syndicats. Dont des figures nationales comme Éric Drouet ou Maxime Nicolle, pour qui les manifestations ne suffisent plus. Ou bien François Boulo, l’avocat rouennais, partisan de longue date de la grève comme moyen d’action.

« Il faut que toutes les personnes qui soutiennent ce mouvement se mettent en grève parce que la seule chose qui fera plier le gouvernement sans violence, c’est de toucher à l’appareil économique », lance Maxime Nicolle sur sa page Facebook.

À la veille du mouvement, il est difficile de diagnostiquer l’ampleur de la grève du mardi 5 février. Prendra, prendra pas ? Avec le mouvement des Gilets jaunes, qui est tellement imprévisible, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

LIRE AUSSI : CARTE. Manifestations en Normandie : les syndicats entrent dans la danse de la contestation

Insolite. Tournoi de shifumi dans un bar de Lille : battez le barman et payez moins cher votre verre !

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Un  bar de Lille (Nord) organise un tournoi de "shifumi" : si vous battez le barman, repartez avec un tarif privilégié !

Un bar de Lille (Nord) organise un tournoi de « shifumi » : si vous battez le barman, repartez avec un tarif privilégié ! (©Illustration/PXhere)

C’est exactement pour ce genre d’idées que l’on adore Lille (Nord) ! Ce jeudi 7 février 2019, le bar La Manufacture (10 Rue du curé Saint-Etienne) organise un tournoi de « Shifumi ».

L’enjeu de ce « fight club », comme l’établissement l’appelle, des consommations à tarifs avantageux.

En effet, si vous battez le barman au fameux « pierre, feuille ciseaux« , vous aurez le droit à votre pinte de bière ou votre cocktail sans alcool au tarif happy hour !

De quoi se motiver !

Lire aussi : Lille. Participez au casting de l’émission Les Z’Amours samedi 9 février

Happy hour de 14 h à 20 h !

Le début du tournoi débutera à 21 h 15 ! Avant cela, le bar sera en mode happy hour de 14 h à 20 h.

A noter que si vous ne voulez pas jouer au shifumi, le bar mettra à disposition jeux de société, fléchettes et baby-foot.

Mais il n’y aura pas de tarifs spéciaux à gagner !

Plus de renseignements en cliquant sur ce lien.

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Let It Snow ❄️

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Débrayage au Bon Sauveur à Picauville : "même travail, même salaire"

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Une cinquantaine de personnes, toutes catégories de personnel confondues, a soutenu l’action au cours de l’après-midi.

Une cinquantaine de personnes, toutes catégories de personnel confondues, ont soutenu l’action. (©La Presse de la Manche)

Lundi 4 février, à l’appel du syndicat Sud, majoritaire depuis les dernières élections professionnelles, une cinquantaine de salariés ont manifesté devant l’entrée de l’établissement Bon Sauveur de Picauville pour dénoncer l’une des clauses de la dernière négociation annuelle obligatoire menée en 2018. 

Une grille salariale révisée

En 2017, la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne (Fehap) a changé la classification des personnels : les Aides médico-psychologiques (AMP) sont devenus les Accompagnants éducatifs et sociaux (AES).

Jérôme Duprey et Gaëtane Lemonnier, les responsables Sud de l’établissement, détaillent les conséquences de ce changement :

Jusqu’à cette date, la grille salariale des AMP était alignée sur celle des aides-soignants. Ce n’est plus le cas, alors qu’ils effectuent le même travail. Les AES sont restés à l’indice 351, alors que les aides-soignants ont obtenu une revalorisation de 25 points (environ 80 € nets).

A LIRE AUSSI : « Ras le bol !  » Les soignants en psychiatrie occupent l’agence régionale de santé à Caen

« Le travail de la santé est de plus en plus compliqué »

Pour les syndicalistes, c’est une injustice flagrante, même s’ils reconnaissent l’effort de la direction de la Fondation, et que le changement de classification a été décidé au niveau national, ils n’acceptent pas cette situation :

Nous avons demandé en vain la parité avec les aides-soignants aux négociations 2018 avec la Fondation du Bon Sauveur de la Manche. Une proposition d’augmentation de 10,5 points (environ 35 € nets) a été validée par la CFDT et Force Ouvrière. Le travail dans la santé est de plus en plus compliqué. Créer un clivage du fait de cette différence de salaire et de reconnaissance aura des répercussions sur la cohésion des équipes et la prise en charge des usagers.

A LIRE AUSSI : Cherbourg : des Gilets jaunes bloquent le McDo

À travail égal, salaire égal !

Pour eux, l’équation est simple : à travail égal, salaire égal !

Nous faisons appel à la solidarité de toutes les catégories de personnels. Cette journée est un coup de semonce pour la direction et nous envisagerons d’autres actions si nécessaire.

De notre correspondant François Piquot

La feuille de route des projets 2019 de la Ville de Louviers

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La piste d'athlétisme du stade Carrington à Louviers sera entièrement rénovée en 2019.

La piste d’athlétisme du stade Carrington à Louviers sera entièrement rénovée en 2019. (©La Dépêche de Louviers – Pierre Choisnet)

Le conseil municipal de Louviers, lundi 28 janvier 2019, a été l’occasion pour la majorité d’exposer les investissements qui seront réalisés en 2019 et les équipements publics livrés. Ceux-ci ont été détaillés dans le Débat d’orientation budgétaire (DOB).

Ainsi, le plan école de 2018 sera reconduit cette année dans une fourchette d’investissements similaires (environ 1 million d’euros). Ce sera l’occasion de travaux de rénovation dans les différents groupes scolaires de la ville. Sur le même sujet, à noter que 2019 verra l’avancement du projet de construction du nouveau groupe scolaire Jules-Ferry qui doit ouvrir pour la rentrée 2021.

Pour 2,3 millions d’euros, la piste d’athlétisme du stade Carrington sera entièrement rénovée, l’actuelle étant dans un état de dégradation avancé avec des trous qui gênent la pratique du sport.

La Maison des sports et des associations, en chantier, doit être livrée cette année 2019 à Louviers.

La Maison des sports et des associations, en chantier, doit être livrée cette année 2019 à Louviers. (©La Dépêche de Louviers – Pierre Choisnet)

Non loin, c’est le chantier de la nouvelle Maison des sports et des associations (3,69 millions d’euros) qui doit s’achever prochainement.

Un skate-park sera également créé pour 200 000 €.

Par ailleurs, dans le cadre de la grande cause municipale sur le patrimoine (lire en page 22), une étude sera lancée en 2019 au sujet de la restauration du manoir de Bigard.

Quant aux travaux de l’église Notre-Dame, ils se poursuivront avec la restauration de l’orgue Maurice Duruflé.

À noter enfin que cette année marquera le lancement d’un énorme chantier, celui de la rénovation urbaine du quartier Les Acacias – la Londe – les Oiseaux. Cela commencera cette année par la destruction des deux tours désaffectées des Oiseaux, derrière la maison médicale Simone Veil.

 

 

Toulouse : les idées d'un économiste pour "vraiment augmenter le pouvoir d'achat des Français"

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Lundi 4 février, une conférence-débat se déroulera salle Osète, à Toulouse, sur un sujet qui revient régulièrement ces dernières semaines à travers le mouvement des gilets jaunes : le pouvoir d'achat.

Lundi 4 février, une conférence-débat se déroulera salle Osète, à Toulouse, sur un sujet qui revient régulièrement ces dernières semaines à travers le mouvement des gilets jaunes : le pouvoir d’achat. (©Illustration/Fotolia)

Voilà un débat d’actualité en pleine crise des gilets jaunes. Lundi 4 février 2019, à la salle Osète, Libres ! Haute-Garonne, déclinaison toulousaine du mouvement politique national lancé en 2018 par Valérie Pécresse, la présidente de la Région Ile-de-France, organisait une conférence-débat sous un titre choc : « Comment (vraiment) augmenter le pouvoir d’achat des Français ».

Marc Ivaldi, membre de Libres ! Haute-Garonne et chercheur à la Toulouse School of economics (TSE), l’école du Prix Nobel 2014 Jean Tirole, animait cette soirée. Il livre à Actu Toulouse les solutions qu’il préconise.

Actu Toulouse : Quelle a été la tonalité de votre intervention lors de cette conférence axée sur le pouvoir d’achat ?

Marc Ivaldi : J’ai expliqué les enjeux qui se cachent derrière cette notion de pouvoir d’achat, et les problèmes qui se posent en France. Lors de l’université d’été du mouvement de Valérie Pécresse en août 2018 à Brive (Corrèze), le thème était déjà le pouvoir d’achat. Et il n’y avait pas de gilet jaune à l’époque !

LIRE AUSSI : Pourquoi votre livret A vous a fait perdre du pouvoir d’achat en 2018

« Les 35 heures sont devenues une contrainte »

Marc Ivaldi, chercheur à la Toulouse school of economics (TSE).

Marc Ivaldi, chercheur à la Toulouse school of economics (TSE). (©DR)

Actu Toulouse : Le pouvoir d’achat revient dans de nombreuses doléances des gilets jaunes. Quelles sont vos propositions pour répondre à cette demande forte ?

M. I. : J’ ai insisté notamment sur l’augmentation de la durée du travail, la suppression d’un jour férié et le contrôle de la dépense publique. On parle beaucoup de pouvoir d’achat mais peu de chômage actuellement, ce qui m’étonne un peu. Or, on n’arrive pas à faire travailler tout le monde. Les 35 heures, aujourd’hui, sont devenues une contrainte. Il faut laisser la possibilité aux entreprises de repasser, pourquoi pas, aux 39 heures. Il faut absolument baisser le coût du travail et continuer de baisser les cotisations sociales, ce qu’a commencé à faire le gouvernement en 2018. En France, 55% des cotisations sociales sont payées par l’employeur, contre 30% en Allemagne et 40% en moyenne dans l’Union européenne. L’objectif est de redonner de l’air aux entreprises. En France, leur taux de marges est 10% inférieur à celui de l’Italie, l’Allemagne et l’Espagne.

J’ai aussi parlé de l’augmentation du seuil de revente à perte, issue de la Loi sur l’alimentation, qui a fait augmenter les prix de certains produits mais qui, contrairement à l’esprit initial de la loi, n’entraînera pas d’augmentation du revenu des agriculteurs.

LIRE AUSSI : Nutella, Coca-Cola, Ricard… pourquoi le prix de plus de 500 produits va augmenter

« La hausse du Smic n’est pas une solution à long terme »

Actu Toulouse : Le 10 décembre 2018, le président de la République Emmanuel Macron annonçait à la télévision une série de mesures comme la possibilité de désocialiser les primes versées aux salariés, une hausse du Smic via la prime d’activité ou le retour des heures supplémentaires défiscalisées. Qu’en pensez-vous ?

M. I. : Il n’y a pas que des mauvaises mesures, mais comment les finance-t-on ? La situation est catastrophique car on va encore augmenter le déficit. Et donc, à terme, cela peut conduire à augmenter les impôts… C’est une politique kéynesienne traditionnelle mais dans une spirale économique qui n’est pas bonne. L’augmentation du Smic peut être idéale  à court terme mais n’est pas une solution à long terme. La « prime Macron » me parait difficile à appliquer régulièrement car on accroît la dette, et elle n’est pas forcément adaptée aux TPE-PME.

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : Emmanuel Macron tente de calmer la colère… sans convaincre

Egalement, la suppression progressive de la taxe d’habitation devait être en partie compensée par la hausse des taxes sur le carburant mais elle a été annulée. Tout ceci donne l’impression qu’il n’y a plus de stratégie.

J’ai fait une autre proposition, mais concernant les collectivités territoriales cette fois-ci : leur autonomie financière. Voilà une proposition me paraissant aller dans le sens des gilets jaunes car cela donnerait plus de liberté aux collectivités territoriales pour développer leur politique, alors qu’aujourd’hui leur marge de manœuvre est très limitée.

LIRE AUSSI : Toulouse : en 2019, les salariés d’Airbus pourraient toucher une prime exceptionnelle

« Je suis favorable aux primes au mérite dans la fonction publique »

Actu Toulouse :  En 2018, le gouvernement a privilégié les salariés du privé, notamment en baissant les cotisations sociales, et entend maintenir le cap des 120 000 suppressions de postes dans le secteur public. La fonction publique, justement, réclame elle aussi des gestes. Que leur proposez-vous ?

M. I. : Il y a d’abord trois problèmes, à mon sens. D’abord, la différence entre les bas et les hauts salaires, qui est choquante. Ensuite, je constate que dans certaines collectivités, les fonctionnaires ne font pas les 35 heures obligatoires. Enfin, chez les policiers et les infirmières, notamment, de trop nombreuses heures supplémentaires n’ont pas été payées. Les problèmes dans la fonction publique sont gigantesques.

Je suis favorable à l’instauration de primes au mérite, mais plus mesuré sur l’augmentation du point d’indice. Quelle contrepartie mettre en place en terme de productivité et d’efficacité ?

Basket. Pour se sauver en Pro B, Caen devra gagner 50 % de ses matchs en phase retour

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Fabrice Courcier est formel : il faudra gagner au moins un match sur deux en phase retour pour se maintenir en Pro B.

Fabrice Courcier est formel : il faudra gagner au moins un match sur deux en phase retour pour se maintenir en Pro B. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

« On est dans l’obligation de gagner au moins huit ou neuf matchs sur la phase retour. » Fabrice Courcier a fait ses calculs. Pour se sauver en Pro B, le Caen Basket Calvados va devoir remporter a minima 50 % des matchs qu’il disputera en deuxième partie de saison. Il lui faudra surtout laisser une équipe derrière lui, en plus de Chartres actuellement dernier. Pas facile, aujourd’hui, de savoir qui de Quimper, Aix-Maurienne ou Poitiers, voire les trois équipes situées une longueurs au-dessus de ce trio, pourra prendre la place du CBC dans la zone rouge. Le milieu de tableau est extrêmement dense de Nantes, huitième avec huit victoires et huit défaites, à Évreux, treizième avec sept victoires et dix défaites. Même Poitiers, premier non-relégable, reste finalement très près des playoffs avec ses six victoires.

LIRE AUSSI : Basket. Battu par Orléans, Caen est tombé sur plus fort

Le socle ? « Des battants, de la cohésion et de la générosité »

Caen et Chartres sont donc les deux formations décrochées, avec respectivement quatre et trois victoires en 17 journées. Chartres, qui reste sur dix défaites consécutives, aura bien du mal à remonter la pente même si les écarts sont souvent beaucoup plus restreints qu’on pourrait le penser. Caen a gagné deux de ses six derniers matchs et affiché de réels progrès suite à son changement d’entraîneur. Les promesses vont-elles se concrétiser sur le plan comptable ? C’est tout l’enjeu exprimé par Fabrice Courcier.

Il y a des choses positives à aller chercher sur nos dernières prestations, maintenant il ne faut pas psychoter. Il faut créer cette dynamique, et elle part de l’intérieur du groupe. Le socle qui va nous fait avancer, c’est un état d’esprit de guerriers, de la cohésion et de la générosité dans l’effort. 

Caen va devoir batailler pour s'en sortir.

Caen va devoir batailler pour s’en sortir. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Un état des lieux après Paris

Même si la réception encourageante d’Orléans a marqué la fin de la phase aller, la vraie césure se produira pendant les trois semaines de trêve consécutives au déplacement à Paris, ce vendredi 8 février 2019. 

On fera un vrai travail de fond sur le match de Paris. On va y aller le couteau entre les dents. Il y aura ensuite un état des lieux. On va voir comment on peut construire notre basket de demain. La trêve d’après-Paris va être cruciale dans les décisions à prendre. On n’a pas le droit de se tromper, mais il va peut-être falloir remodeler. 

Préservés jusqu’à présent, puisque seul Brad Waldow a été coupé en début de saison, certains joueurs décevants peuvent-ils se retrouver sur la sellette ? 

On a besoin de prendre un peu de recul. Il faut pouvoir s’aérer et analyser. Sur notre échiquier, on a du mal à avoir un équilibre pour le moment. Est-ce qu’avec un meneur de jeu, les autres joueurs ne pourraient pas être meilleurs ? 

Le meneur en question est attendu durant les trois semaines de pause. Le profil idéal est celui d’un Français, qui permettrait aux quatre étrangers (les deux Américains Tolbert et Brooks ainsi que les deux Bosman/Cotonou Marinov et Norelia) de jouer. Si ce futur nouveau joueur n’était pas de nationalité française, l’un des quatre étrangers se retrouverait sur la touche… ou potentiellement non-conservé.

Marc-Eddy Norelia fait partie des joueurs qui devront élever leur niveau de jeu en phase retour.

Marc-Eddy Norelia fait partie des joueurs qui devront élever leur niveau de jeu en phase retour. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Mars sera déjà déterminant

Avec six matchs à jouer, le mois de mars s’annonce d’ores et déjà déterminant. « On aura une phase hyper-importante », admet Fabrice Courcier. Caen reprendra face à Nancy, le deuxième du classement (« c’est bien de les jouer chez eux sur un match de reprise »), puis recevra Évreux, treizième, et Blois, neuvième. Suivront ensuite un déplacement crucial à Poitiers, la réception du dixième Lille et un dernier voyage à Aix-Maurienne. Sur le papier, seul Nancy paraît intouchable. 

Il faudra donc, à tout prix, commencer en mars le tableau de route à suivre pour se sauver. Fabrice Courcier est catégorique, le maintien passera par 50 % de victoires en phase retour. La saison dernière, Le Havre était descendu avec dix victoires. Les années d’avant, onze (Souffelweyersheim en 2016), douze (Aix-Maurienne en 2015) et treize victoires (Saint-Quentin et Boulogne-sur-Mer) n’avaient pas suffi à se sauver. C’est dire s’il est dur de se maintenir en Pro B, et s’il urge pour le CBC de prendre des points !

Insolite : trois façons originales de fêter la Saint-Valentin à Caen et dans l'agglomération

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En panne d'inspiration pour célébrer la Saint-Valentin ? Suivez nos conseils  !

En panne d’inspiration pour célébrer la Saint-Valentin ? Suivez nos conseils ! (©Illustration Pixabay)

Marre des fleurs et autres dîners aux chandelles ? Pas de panique, voici trois idées pour fêter la Saint-Valentin à Caen (Calvados) et dans l’agglomération, le jeudi 14 février 2019, de manière originales en amoureux ou même entre amis ! 

Shakespeare et karaoké à la bibliothèque

À Hérouville Saint-Clair, les bibliothécaires ont décidé de s’attaquer à l’amour durant tout le mois de février. Un « before Saint-Valentin » est organisé le mercredi 13 février à 18 heures avec une lecture musicale de la célèbre pièce de Shakespeare, Roméo et Juliette. Et parce que l’amour se chante aussi, un karaoké est organisé à la bibliothèque  d’Hérouville, samedi 23 février à 15 heures … pour déclarer sa flamme en chansons sans peur du ridicule !  

Pratique. « All you need is love » à la bibliothèque d’Hérouville Saint-Clair du 9 au 26 février. Gratuit. 

LIRE AUSSI : Inédit à Caen : un coiffeur barbier lance son activité dans un bus !

Réalisez des cadeaux originaux au Dôme

Les cadeaux personnalisés ont la côte ! Le jeudi 14 février, le Dôme propose à Caen la nuit de l’imagination pour une Saint-Valentin originale. Il sera possible de fabriquer des porte-clés, de customiser des baskets ou de réaliser des vidéos en slowmotion. 

Pratique. La nuit de l’imagination, jeudi 14 février de 20h à 1h du matin au Dôme 3 Esplanade Stéphane Hessel. Gratuit. 

LIRE AUSSI : Insolite : des oursons géants envahissent les Rives de l’Orne à Caen

Déclarez sa flamme dans le bus

Le réseau de bus Twisto propose aux usagers d’envoyer leurs déclarations avant le vendredi 8 février. Des messages seront sélectionnés et diffusés à bord des bus Twisto le jour de la Saint-Valentin. 


Six gendarmes de la compagnie de Nogent-le-Rotrou à l'honneur

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Six gendarmes ont été honorés.

Six gendarmes ont été honorés.

Le mercredi dernier, la compagnie de gendarmerie de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), commandée par le chef d’escadron Laurent Danis secondé par le capitaine Bruno Vaidie a été inspectée par le colonel Georges Pierrini, commandant le groupement de gendarmerie départementale d’Eure-et-Loir basé à Lucé.

L’autorité militaire a été accueillie par un cérémonial militaire au cours duquel six militaires dont un personnel réserviste ont été mis à l’honneur, ainsi récompensés pour leur engagement et implication dans des enquêtes menées et ou situations survenues au cours de l’année 2018.

Après s’être entretenu avec l’ensemble des militaires présents, le commandant de groupement a longuement échangé avec le commandant de compagnie, faisant un point d’analyse de l’activité réalisée par les gendarmes sur l’étendue de la circonscription de Nogent-le-Rotrou.

Il convient de rappeler que la compagnie de Nogent-le-Rotrou est composée de 62 militaires répartis au sein des communautés de brigade de Nogent-le-Rotrou / Authon-du-Perche, de La Loupe / Thiron-Gardais, du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie et de la brigade des recherches de Nogent-le-Rotrou, ainsi que du groupe de commandement de la compagnie.

Militaires félicités

Adjudant-chef Meyer et gendarme Thebault de la brigade de gendarmerie de Thiron-Gardais pour la résolution d’une enquête portant sur des infractions à connotation sexuelle.

La Maréchale des Logis Chef Anjubault de la brigade de gendarmerie de Nogent-le-Rotrou pour la résolution d’une enquête de trois vols avec violence et pluralité d’auteurs.

Le Maréchal des Logis Chef Cothenet de la brigade de gendarmerie de Nogent-le-Rotrou pour la résolution d’une enquête de deux vols aggravés et extorsion avec violence.

Le gendarme Laurent de la brigade de gendarmerie de Nogent-le-Rotrou pour la résolution d’une enquête d’atteinte aux mœurs.

Le brigadier de réserve Triverio pour la qualité de son travail rendu lors de ses détachements réalisés au profit des militaires de la communauté de brigades de Nogent-le-Rotrou / Authon-du-Perche.

L'aéroport Biarritz Pays basque reste fermé jusqu'au début du mois de mars

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Le trafic aérien est fermé jusqu'au 4 mars à l'aéroport de Biarritz Pays basque.

Le trafic aérien est fermé jusqu’au 4 mars à l’aéroport de Biarritz Pays basque. (©Flickr)

L‘aéroport Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) Pays basque est fermé pour un mois à compter de ce lundi 4 février. 

Des travaux de rénovation de la piste de 2km sont engagés. Elle va être surélevée, rapporte Sud Ouest. Le coût du chantier s’élève à 13 millions d’euros.

Les parkings de l’aéroport, la gare routière et les loueurs de voitures resteront accessibles pendant cette période, cependant, l’aérogare sera totalement fermée au public.

Le paiement des parkings devra s’effectuer aux bornes de sortie par CB uniquement.

A lire aussi : Aéroport de Bordeaux : la compagnie Volotea annonce l’ouverture de 3 nouvelles lignes et la création de 30 emplois

Une navette pour Pau

Pendant cette fermeture, Air France met en place une navette pour Pau au départ et à l’arrivée de Biarritz pour tous les passagers ayant un vol sur Paris Charles de Gaulle avec Air France uniquement.

Biarritz-CDG via Pau / Quotidien du 4 février au 3 mars 2019

AF6158  BIARRITZ  0745    0915  PAU            BUS

AF7537  PAU     1030    1210  CDG 2G        AVION

Biarritz-CDG via Pau / Quotidien du 4 février au 3 mars 2019

AF6160  BIARRITZ  1130    1300  PAU            BUS

AF7535  PAU      1415    1550  CDG 2G       AVION

CDG/Biarritz via Pau / Quotidien du 4 février au 3 mars 2019

AF7536  CDG 2G   0830    0955   PAU          AVION

AF6159  PAU   1035    1205   BIARRITZ         BUS

CDG/Biarritz via Pau / Quotidien du 4 février au 3 mars 2019

AF7534  CDG 2G  1215   1340   PAU              AVION

AF6167  PAU    1420      1550  BIARRITZ          BUS 

Pour plus d’informations sur les horaires et conditions, contacter Air France : www.airfrance.com ou 3654

A lire aussi :  Aéroport de Bordeaux : une ligne directe vers Montréal prévue en juin 2019

Pendant la fermeture, pour obtenir des informations concernant d’autres vols, veuillez contacter la compagnie aérienne (voir les contacts dans la rubrique “VOYAGER“).

Pour obtenir des informations concernant l’aéroport et ses services, veuillez contacter par mail uniquement : informations@biarritz.aeroport.fr

 

Val-d'Oise. Interpellé à l’Île de loisirs de Cergy-Pontoise après avoir foncé sur les policiers à Éragny

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Les policiers avaient contrôlé le chauffard un peu plus tôt.

Les policiers avaient contrôlé le chauffard un peu plus tôt. (©Illustration T.H.)

Des policiers qui manquent de se faire renverser par un véhicule. C’est une nouvelle scène de violences contre les forces de l’ordre qui s’est jouée samedi 1er février dans le quartier de la Challe, à Éragny (Val-d’Oise).

Il est 15h30 lorsqu’un équipage patrouillant à pied sur l’avenue Jean-Jaurès repère un individu en train de rouler ce qui semblerait être un joint de cannabis à proximité d’une Renault Twingo.

Il passe la marche-arrière et tente de percuter les fonctionnaires

Les fonctionnaires s’approchent pour contrôler le jeune homme mais, à leur vue, ce dernier prend la fuite en courant suivi par le passager du véhicule.

Les policiers s’apprêtent à se lancer à leur poursuite, mais ils sont surpris par la Twingo qui leur fonce dessus en marche arrière.

Si l’un des agents réussit à se réfugier entre deux véhicules stationnés, son collègue est obligé de sauter afin d’éviter la voiture se blessant à une jambe dans sa chute.

Contrôle routier 

Le chauffard ayant pris la fuite, les policiers ne mettent pas longtemps à le retrouver. Au volant de sa Twingo, ce  dernier avait croisé la route d’un équipage une vingtaine de minutes plus tôt lors d’un contrôle routier qui se serait mal passé.

Le conducteur aurait reproché aux fonctionnaires de lui faire perdre du temps alors qu’il devait se rendre à son travail à l’Île de loisirs de Cergy-Pontoise.

Après avoir vérifié qu’il s’agissait bien du même véhicule, les membres des forces ce l’ordre se rendent sur place où ils interpellent l’individu de 23 ans. Placé en garde à vue, il devait être déféré lundi 4 février devant le tribunal correctionnel de Pontoise.

Restaurant de Catz : l’homme au fusil condamné à de la prison ferme

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Les faits se sont déroulés devant l'A10 Canteen.

Les faits se sont déroulés devant l’A10 Canteen. (©Maryse BELLEUX)

Les victimes sont une trentaine, dont quinze gendarmes en uniforme, dans la salle d’audience du tribunal de Coutances, ce lundi 4 février, pour assister au procès de l’homme qui les a menacés d’une arme vendredi 1er février, devant le restaurant du Normandy Victory Museum de Catz.

A LIRE AUSSI : Un homme armé maîtrisé par les gendarmes devant le restaurant du musée de Catz

« Un regard noir »

Quand les gendarmes l’ont vu avec un fusil, ils ont envoyé les enfants se cacher dans les sanitaires, et quatre militaires sont sortis. Un gendarme témoigne :

Il était calme et déterminé, avec un regard noir.

A LIRE AUSSI : Arnaques sur internet : alerte aux « sextorsions » à Cherbourg

Il a profité de l’intervention d’une connaissance de l’homme pour se précipiter et saisir le canon du fusil. Ils ont dû s’y mettre à quatre pour le maîtriser. Un autre militaire explique :

On s’expose à des risques, c’est notre métier, mais nos familles ne doivent pas être exposées.

« Quand c’est moi, ils m’arrêtent »

Dans le box, le Carentanais de 50 ans ne donne pas de motivations à son acte. Il se souvient avoir mangé dans une autre salle du restaurant, et bu du whisky et une bouteille de vin.

Une employée de l’établissement a raconté qu’il s’était énervé de la présence des gendarmes dans une salle voisine :

Eux, ils boivent, quand c’est moi, ils m’arrêtent.

Le quinquagénaire s’est rendu dans la salle des gendarmes et de leurs familles et les a importunés. Le patron de l’établissement l’a fait sortir, il est parti chez lui au volant de sa voiturette, et est revenu avec un fusil de chasse qu’il a armé devant la vitrine :

Je ne me souviens pas, c’est pas bien, je m’excuse.

Les traumatismes des familles

Le prévenu a répété cette phrase à plusieurs reprises. Il affirme ne ressentir aucune hostilité envers les forces de l’ordre. Cyril Lacombe, procureur, pense :

Les pertes de mémoire évitent de se poser des questions, et lorsque l’on est chasseur et que l’on prend un fusil, c’est pour chasser.

Il évoque les traumatismes des familles des gendarmes, particulièrement des enfants. L’homme avait déjà été condamné à trois reprises pour des faits liés à sa consommation d’alcool, et était en sursis avec mise à l’épreuve.

Il a écopé d’une peine de 18 mois de prison dont 8 mois ferme, un sursis de 3 mois a été révoqué. Ses deux fusils, un couteau de chasse et sa voiturette sont confisqués. Son permis de chasse est annulé et il lui est interdit d’en solliciter un nouveau avant 5 ans. Il a été incarcéré dès la fin de l’audience.

Incendie à Vire Normandie : une rue coupée à la circulation

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Vers 21h10, le sinistre était en cours de résolution.

Vers 21h10, le sinistre était en cours de résolution. (©La Voix Le Bocage)

Ce lundi 4 février, un incendie s’est déclaré dans une habitation de la rue d’Aignaux à Vire Normandie (Calvados). Les pompiers sont très vite intervenus pour éviter la propagation du sinistre aux maison mitoyennes de la rue ainsi qu’à l’Hotel de France situé à proximité.

Les forces de l’ordre sont également partie prenante de l’opération afin de bloquer la circulation dans la rue d’Aignaux, dans les deux sens de la chaussée.

Le sinistre est en cours de résolution.

> A lire aussi : après avoir été volé, le club de football de Vire retrouve son van

Oise : dix personnes soupçonnées de trafic de drogue interpellées à Formerie

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Une enquête est en cours.

Les gendarmes de Formerie et la brigade de recherches de Beauvais travaillaient depuis plusieurs mois sur ce dossier.(©Le Réveil de Neufchâtel)

Une soixantaine de gendarmes et une équipe de GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) de Reims étaient mobilisés lundi 4 février 2019 à Formerie (Oise) et dans les environs. Dix personnes âgées entre 20 et 30 ans ont été interpellées. Les individus sont suspectés d’être impliqués dans un trafic d’héroïne, de cannabis et de cocaïne selon nos confrères du Parisien.

Les suspects ont été placés en garde à vue.

Les gendarmes de Formerie et la brigade de recherches de Beauvais travaillaient depuis plusieurs mois sur ce dossier. 

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Une carte carburant de 30 euros valable un chez Total est offerte pour tout nouvel abonnement.

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Santé, gaspillage de l'argent public, éducation... le grand débat national est lancé au Mémorial de Caen

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La première soirée du grand débat national à Caen (Calvados) s'est tenue le lundi 4 février 2019.

La première soirée du grand débat national à Caen (Calvados) s’est tenue le lundi 4 février 2019. (©MR – Liberté le Bonhomme libre)

La première des quatre soirées du grand débat national s’est déroulée ce lundi 4 février 2019 au Mémorial de Caen (Calvados)

Une soirée de débats dans le calme

À 18 heures, une dizaine de gilets jaunes étaient présents devant le bâtiment pour discuter et expliquer pourquoi ils ne voulaient pas prendre part au débat. Quelques-uns sont cependant entrés pour participer à cette soirée.

Un débat animé par des médiateurs neutres

C’est dans l’amphithéâtre du Mémorial que le grand débat a commencé. D’une capacité de 350 sièges, ils étaient quasiment tous remplis. Le maire de Caen, Joël Bruneau était présent. Après un bref discours il a laissé la parole aux médiateurs désignés pour animer les débats. 

LIRE AUSSI : Grand débat national : les dates des 4 rencontres arrêtées à Caen pour chacun des 4 grands thèmes

Plusieurs petits ateliers

Des petits groupes de débat composés de 47 personnes ont été mis en place pour discuter du thème de la soirée : l’organisation de l’Etat et des services publics

Les constats et propositions des Caennais sur le fonctionnement des services publics sont notés sur des post-it.

Les constats et propositions des Caennais sur le fonctionnement des services publics sont notés sur des post-it. (©MR/Liberté le Bonhomme libre)

Dégradation des services publics dans les domaines de la santé ou de l’éducation nationale, la dématérialisation, difficulté à s’adresser à l’administration pour avoir une véritable réponse, gaspillage de l’argent public… les Caennais n’ont pas hésité à jouer le jeu et à prendre la parole sur des sujets qui touchent à leur quotidien.  

Après les constats, le temps des solutions

« Pour avoir plus de service public, il faut aller chercher là où il se trouve c’est à dire chez les riches, dans le CICE », a expliqué Cyril qui s’est présenté comme gilet jaune.

Concernant la dématérialisation et l’utilisation d’internet, certains proposent des ateliers pour expliquer comment utiliser internet. La simplification des démarches administratives est également souvent revenue.

Les médiateurs vont faire une synthèse des propositions de chaque groupe. Cette dernière sera remontée sur le site du grand débat national. 

Les prochaines dates du grand débat national au Mémorial de Caen : 
– La démocratie et la citoyenneté, lundi 25 février à 19h
– La fiscalité et les dépenses publiques, vendredi 1er mars à 19h;
– La transition écologique, lundi 11 mars à 19h.

LIRE AUSSI : À Caen, les étudiants organisent leur grand débat pour faire entendre leurs revendications

Basket – Nationale 3 Féminine. Ifs bâcle sa fin de match, l'USLG n'avait pas les armes

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Si le CB Ifs a remporté une victoire qui pèsera dans la course au maintien, il y a de la frustration pour avoir ainsi bâclé la fin de partie.

Si le CB Ifs a remporté une victoire qui pèsera dans la course au maintien, il y a de la frustration pour avoir ainsi bâclé la fin de partie. (©Aline Chatel)

 

Match remporté mais travail (totalement) bâclé pour le CB Ifs

 

CB IFS 61 – 51 US PALAISEAU

[13-6, 27-7 (40-13), 10-13 (50-26), 11-25]

 

Sans manquer de respect à Palaiseau et en se montrant totalement honnête, il aurait pu, et même dû, y avoir 50 points d’écart à la fin de ce match. Un match « important pour le maintien, ça permettait de creuser un peu plus l’écart. » souligne Max Cosnefroy. Large vainqueur à l’aller, le CB Ifs aborde ce match avec l’intention de mettre de l’intensité et en ciblant Mercher. Sur le premier quart-temps, l’adresse n’est pas forcément au rendez-vous mais la défense est un vrai rideau de fer : « Ce qu’on propose défensivement est très cohérent, tout-terrain et demi-terrain. » se réjouit l’entraîneur.

 

Les filles sont parfaites

 

La défense continue d’exceller sur le deuxième quart-temps. Sauf que là, l’attaque se met au diapason et donc, il n’y a plus de match. Les Ifoises déroulent et étouffent tout bonnement leurs adversaires : « Les filles sont parfaites, réellement parfaites. On a une adresse pas extraordinaire mais régulière. On est bien sur jeu placé et on a les rebonds offensifs. » Le score à la pause est plus que sévère : 40 à 13 en faveur des locales ! Tout le monde apporte sa pierre à l’édifice, le match est à sens unique. Si le CBI continue comme ça, ça va tourner au massacre : « Je demande de rester rigoureux, de se faire plaisir. On sait que l’adversaire ne va pas se laisser faire. Il faut enlever le score de sa tête rester fort en défense. »

 

Le troisième quart-temps est ennuyeux au possible, Ifs ne score plus. Palaiseau a un léger regain d’agressivité mais ce n’est pas assez pour espérer un quelconque retour. Il y a toujours 24 points d’écart à la demi-heure de jeu et on s’attend à un dernier quart dénué d’intérêt. Peut-être était-ce aussi le sentiment des joueuses du CB Ifs… et ce fut une erreur. Car Palaiseau décide de jeter ses dernières forces dans la bataille, s’appuyant sur une Mercher dominante sous le cercle. Les Ifoises déjouent et voient leur avance fondre : « Comme on se dit que c’est facile, on rentre dans le une passe / un tir. » peste l’entraîneur. L’écart était trop grand pour être comblé mais, malgré la victoire, Ifs ressort frustré de cette confrontation : « Le job du résultat a été fait, mais sur le match, on a juste joué deux fois dix minutes. On a une saison particulière où ce n’est pas toujours évident de se faire plaisir et quand on a ce genre de match, il est important de se faire plaisir. »

 

Marque CBI : J. Reulet 4pts, C. Seigneurie 10pts, L. Ovieve 1pt, D. Kanouté 5pts, O. Galouon , C. Delauné David 2pts, M. Arnoux 4pts, A. Kanouté 14pts, C. Richard 15pts, L. Pannetier 6pts

Marque USP : E. Sylvestre 6pts, D. Diallo , M. D’Heilly 7pts, C. Vallentin 1pt, A. Kanouté , I. Pavilla 10pts, M. Rybak 3pts, A. Dangeard 4pts, M. Mercher 20pts

 

Les autres résultats bas-normands :

 

La Glacerie n’existe pas face au leader et son secteur intérieur

 

E.LE CHESNAY VERSAILLES 78 75 – 39 US LA GLACERIE

[20-6, 20-12 (40-18), 20-12 (60-30), 15-9]

 

Damien Lamotte (COACH USLG) : « On savait que ça allait être difficile, Versailles a un secteur intérieur incomparable dans le championnat. On n’a pas su répondre et, dans un match comme ça, il faut savoir mettre un maximum de combativité possible mais toutes les filles n’ont pas fait le nécessaire. Le score est lourd mais maintenant on peut penser à la suite du championnat où on doit absolument faire le plein de victoires. »

 

Marque E.LECV78 : C. Urien 7pts, S. Cacoujat 17pts, S. Sylla 13pts, F. Rochet 3pts, J. Faye 5pts, M. Daurces 4pts, S. Erin 2pts, H. Radunovic 24pts

Marque USLG : J. Wallez 9pts, C. Dréan 4pts, J. Nord 2pts, J. Betton 3pts, I. Gnahore 6pts, F. Sorel 5pts, J. Cossais 4pts, H. Nagy 6pts

 

CLASSEMENT POULE E

Les équipes grisées sont hors-course pour le second tour.

Les équipes grisées sont hors-course pour le second tour. (©Sport à Caen)

 

TOP 5 SCOREUSES BAS-NORMANDES 14ème journée :

CLASS

JOUEUSES

POINTS

1

C. Richard (CBI)

15pts

2

A. Kanouté (CBI)

14pts

3

C. Seigneurie (CBI)

10pts

4

J. Wallez (USLG)

9pts

5

3 joueuses

6pts

 

Les autres résultats :
PACÉ 74 – 52 LE MANS SAINT PAVIN
LAMBOISIERES MARTIN 63 – 43 CHARTRES
AVRILLÉ 42 – 40 LE HAVRE
GRAVENCHON 79 – 60 ANGERS

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Muriel Robin, Bruno Solo, Thierry Neuvic... Luchon accueille les stars de la télévision

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Macha Méril, Bruno Solo et Alix Poisson dans « L'enfant que je n'attendais pas », de Bruno Garcia (France 2)

Macha Méril, Bruno Solo et Alix Poisson dans « L’enfant que je n’attendais pas », de Bruno Garcia (France 2)

C’est à Luchon, au sud de Toulouse, du 6 au 10 février 2019, que seront présentés les temps forts de l’année cathodique à venir. Séries, fictions, documentaires : tout ce que la télévision française fait de mieux y est montré aux professionnels mais aussi au public, qui peut rencontrer des vedettes et assister à des projections. Et tout cela au pied de la station Superbagnères et entre deux verres de vin chaud.

Luchon se met en condition !Tout le monde est à l'œuvre pour accueillir nos Festivaliers semaine prochaine ! Et aujourd'hui, même la neige s'y met !Nous vous donnons rdv à partir du 6 février pour découvrir le meilleur de la Fiction, du Documentaire et du Web.N'oubliez pas de consulter le programme : http://www.festivaldeluchon.tv/le-programme-du-festival_2019.html

Publiée par Festival de Luchon sur Samedi 2 février 2019

Bruno Solo, Dominique Besnehard, et …Ségolène Royal

Côté stars, Muriel Robin, Marie Drucker, Catherine Jacob, Frédérique Bel, Nadia Farès, Bénabar, Thierry Neuvic, Antoine Duléry, Bruno Solo, Dominique Besnehard, président du Jury, et même… Ségolène Royal, qui est attendue dans la commune haut-garonnaise dans le cadre d’une journée « environnement et climat », devraient notamment être présents.

Comme chaque année, la télévision, qu’elle soit de fiction ou documentaire, prend le pouls de la société française, et le festival des Créations télévisuelles de Luchon, aujourd’hui présidé par Christian Miégeville, qui succède à Serge Moati, démissionnaire – et dirigé par Christian Cappe, se veut le reflet de l’évolution des mœurs et des tourments du cœur.

Béatrice Dalle en flic, Vuillermoz en président

Les questions de société ne manqueront pas, depuis la légitime défense (« Illégitime » de Renaud Bertrand, avec Thierry Neuvic, Guy Marchand et Rachida Brakni) jusqu’au déni de grossesse (« L’enfant que je n’attendais pas » de Bruno Garcia, avec Alix Poisson et Macha Méril) en passant par le cancer du sein (« Ma mère, le crabe et moi », de Yann Samuel avec Lorette Nyssen et Emilie Dequenne) et l’inceste (« Un homme parfait », de Didier Bivel, qui montrera également « D’un monde à l’autre » à Luchon -, avec Odile Villemin).

D’autres œuvres de fiction feront sans doute parler d’elles dans les mois à venir, comme « À l’intérieur » de Vincent Lannoo, avec Noémie Schmidtt, Béatrice Dalle, alias Commandant Elisabeth Favard – et Hippolyte Girardot.

Ski et télévision, un beau mariage

Ce dernier est également au casting de « Thanksgiving » de Nicolas Saada, qui traite d’espionnage informatique. D’informatique et de « Goolag » (sic), il sera question dans « Alphonse Président », une série humoristique et burlesque qui promet de donner au grand Michel Vuillermoz un rôle à sa (dé)mesure.

Quant à « Un avion sans elle », de Jean-Marc Rudnicki, son pitch étonnant (l’affrontement entre deux familles sur la paternité d’un bébé, seul survivant d’un accident d’avion) et sa distribution (Pénélope-Rose Lévèque, Bruno Solo, Anne Consigny, Agnès Soral…) devraient en faire l’un des moments les plus attendus de cette passionnante 21e édition. Ski et télévision : décidément, un beau mariage…

Yves Gabay

Infos pratiques :
Festival de Luchon (31), du mercredi 6 au dimanche 10 février. Pour assister aux projections : 05 61 79 89 75

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