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Lannion. Un homme retrouvé mort dans son appartement

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L'homme a été retrouvé mort dans son appartement de la résidence Jeanne Le Parenthoën

L’homme a été retrouvé mort dans son appartement de la résidence Jeanne Le Paranthoën (©Le Trégor)

Lannion. Mercredi 23 janvier dans la matinée, un homme de 51 ans a été retrouvé sans vie dans son appartement rue Jeanne-Le Paranthoën. C’est un voisin qui a prévenu les secours, inquiet de ne pas avoir de réponse alors qu’il frappait à sa porte. En pénétrant dans les lieux, les pompiers ont constaté que l’appartement était noirci par la fumée.

Sur le lit, ils ont découvert le corps sans vie de l’occupant. Les premiers éléments de l’enquête s’orientent vers une cigarette mal éteinte qui aurait provoqué un incendie. Par manque d’oxygène, la combustion n’aurait pas provoqué de flammes mais des fumées toxiques.


Football - Coupe de France. Le SM Caen verni, ce sera petit poucet en huitième de finale ! 

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Coup de bol pour Saïf Khaoui et le Stade Malherbe ! Ce sera Bastia, pensionnaire de National 3, que Caen affrontera en huitième de finale.

Coup de bol pour Saïf Khaoui et le Stade Malherbe ! Ce sera Bastia, pensionnaire de National 3, que Caen affrontera en huitième de finale.

Huit ou  neuf représentants de Ligue 1 (Sannois-Nantes aura lieu dimanche), deux de Ligue 2, deux (ou trois) de National 1, deux de National 2 et un de National 3, tel était le plateau des rescapés à l’heure du tirage au sort. Autant dire que le Stade Malherbe Caennais avait moins d’une chance sur deux (mais est-ce vraiment une chance ?) de tirer une équipe hiérarchiquement inférieure. Autre certitude, la Normandie n’aura pas son derby car le Havre a lourdement chuté (3-0) un peu plus tôt dans la soirée sur le terrain de Vitré (N2).

Finalement, Le Stade Malherbe a hérité une nouvelle fois du petit poucet puisque après Viry Chatillon (R1) lors des 16èmes, c’est encore la plus petite équipe parmi les qualifiés que le tirage leur a offerte. L’équipe bastiaise qui est en pleine reconstruction est en tête de son groupe de National 3.  Mais si les Caennais mettent autant de sérieux qu’à Viry Chatillon, ils devraient passer cet obstacle et retrouver pour la deuxième saison consécutive, les quarts de finale.

La rencontre se déroulera le 4 ou le 5 février. 

Le programme (5, 6, 7 Février)

Guingamp (L1) – Amiens ou Lyon (L1)

Bastia (N3) – SM Caen (L1) 

Croix (N2) – Dijon (L1)

Metz (L2) – Orléans (L2)

Villefranche (N1) – Paris SG (L1)

Sannois (N1) ou Nantes (L1) – Toulouse

Vitré (N2) – Lyon Duchère (N1)

Rennes (L1) – Lille (L1)

Bernard Guyonnet

Vœux 2019 du maire de Randonnai : une boulangerie en projet

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La cérémonie s'est déroulée devant des habitants attentifs

La cérémonie s’est déroulée devant des habitants attentifs

C’est vendredi soir 18 janvier 2019, à la salle Pierre-Tremblay de Randonnai que s’est déroulée la cérémonie des vœux, en présence de Francis Pilfert, maire-délégué.

Après la rénovation des portes de l’église, des bordures de trottoirs, route de la Poterie, des peintures à la salle Pierre Tremblay et des peintures du local de la Beaujardière, il est prévu cette année de rénover les trottoirs route de Bresolettes, d’aménager deux salles dans le grenier de l’école de musique, de réhabiliter la voirie au quartier Boucherville, d’aménager le carrefour du centre-bourg (rond-point et extension du parking de la mairie) et d’étudier le projet de création d’une boulangerie et de logements Orne Habitat sur l’espace André-Métra.

Enfin cette année, c’est le retour du festival des fanfares et le 130e anniversaire de la Musique de Randonnai.

Val-d'Oise. Braquage du Cocci Market de Pontoise : un client a tenté d'arrêter le malfaiteur

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Un individu armé s'est attaqué au Cocci Market de Pontoise (Val-d'Oise) mardi soir.

Un individu armé s’est attaqué au Cocci Market de Pontoise (Val-d’Oise) mardi soir. (©T.H.)

Il a repris le travail ce jeudi 24 janvier au matin, sans appréhension particulière. J’essaie de ne pas y penser. Je ne veux pas me laisser abattre par cet évènement », lâche Thomas Boucher, cogérant du Cocci Market du centre ville de Pontoise (Val-d’Oise), au lendemain du braquage dont il a été victime mardi 22 janvier.

Il était 20h45, lorsqu’un individu cagoulé et ganté a fait irruption dans la supérette installée à l’angle des places du Grand-Martroy et du Petit-Martroy. Le malfaiteur sort une arme de poing avec laquelle il braque le gérant de 22 ans.

 La question que je me suis posée n’était pas de savoir si c’était une arme factice, mais plutôt et si c’était une vraie. »

Il lui remet alors l’argent que contient la caisse, environ 500 euros.

Le client empoigne le braqueur

À cet instant, un client entre dans le magasin.

C’est un jeune qui passe de temps en temps. Il n’a pas réalisé au début ce qui se passait, puis en tournant la tête il a vu que l’individu était cagoulé. »

Le braqueur lui ordonne alors de partir. Mais le client ne se laisse pas intimider. Bien au contraire.

Alors que le malfaiteur prend la fuite, il se lance à sa poursuite. « Il l’a rattrapé sur la place. Y a eu une empoignade mais le braqueur a réussi à lui échapper et à prendre la fuite », raconte Thomas Boucher qui insiste sur le courage de son client. Avant de revenir sur le braquage :

 Tout est allé très vite, je n’ai pas eu le temps de vraiment réagir. Ce n’est qu’après en y repensant que l’on se dit et si j’avais fait ça… », souffle-t-il.

Le braqueur toujours recherché

Ayant ouvert le Cocci Market avec l’autre cogérant, Kevin Hebert, en février 2018, le jeune homme de 22 ans ne s’attendait pas à être un jour victime d’un braquage. « Du moins pas si vite. D’autant que c’est un endroit très tranquille, nous n’avions jamais eu de problème. »

Concernant le malfaiteur, il est toujours recherché par la police. Des recherches qui s’annoncent compliquées alors que les enquêteurs ne disposent d’aucune description de l’individu. 

Tribunal. A Vimoutiers, avec 3,37 g d'alcool elle avait frappé son mari de plus de 32 coups de marteau

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La prévenue a reconnu son addiction à l'alcool

La prévenue a reconnu son addiction à l’alcool (©Djony)

C’est en 2013 que Laurence* et Jacques* s’installent à Vimoutiers. Ce jour de décembre 2015, il est environ 20 h 30 quand Mathilde*, en compagnie de son futur époux arrive au domicile des parents de la jeune femme. Cette dernière avait appelé sa mère Laurence* (48 ans à l’époque des faits) et voulait parler à son père, mais Laurence a refusé de lui passer le téléphone prétextant que ce dernier était fatigué.

Lors du dernier appel Mathilde a entendu des gémissements semblant être ceux de son père Jacques*(70 ans à l’époque des faits). Lorsque Mathilde et son compagnon arrivent sur les lieux, Jacques baigne dans une mare de sang. Laurence quant à elle est assise sur une chaise, un marteau à ses pieds.

Multiples fractures

Le jeune couple alerte alors les secours qui se rendent immédiatement sur place, accompagnés des gendarmes. Laurence et Jacques sont conduits tous deux à l’hôpital. Au centre hospitalier d’Argentan, un contrôle d’alcoolémie est opéré sur Laurence, celui-ci révélera un taux de 3,37 g d’alcool/l dans le sang. Le septuagénaire a été conduit à l’hôpital d’Argentan puis transféré, par la suite au Centre hospitalier universitaire de Caen où il décédera quelques mois plus tard.

Il a été relevé 32 plaies au niveau du cuir chevelu. Bon nombre en région postérieure du crâne, des plaies entre 2,5 et 4 cm de long selon le médecin légiste du CHU. 32 plaies, c’est-à-dire beaucoup plus que 32 coups portés. Le président commente.

Des coups d’une particulière violence, portés avec une force considérable »

Les pompiers intervenus cette nuit du 7 au 8 décembre 1995 ont découvert une scène terrifiante.

Il y avait du sang partout. L’homme était à terre et la femme avachie sur une chaise ».

L’accusée, qui a l’habitude de consommer beaucoup d’alcool, dit n’avoir que des souvenirs confus de cette soirée. Elle n’explique pas le mobile de son geste, sans doute irritée par les remarques de son mari quant à sa consommation importante d’alcool. Laurence avoue elle-même.

jJavais conscience que l’alcool me détruisait. J’ai eu l’intention de mettre fin à mes jours. Le poids de la culpabilité me pèse »,

Elle demande ensuite pardon « à ma fille et aux parties civiles », consciente sans doute de leur avoir fait beaucoup de mal.

L’amour

Laurence a 22 ans en 1989 elle est divorcée et fait la rencontre de Jacques et c’est le coup de foudre.

Pour moi c’était l’homme idéal. Il était gentil avec moi, doux. On s’offrait ce dont on avait envie l’un et l’autre ».

En 1992, arrive une petite fille « un enfant voulu par nous deux. On a décidé d’avoir un enfant ensemble par amour ».

Puis, Laurence a fait la rencontre d’un homme « je suis devenue sa maîtresse.

On se voyait plusieurs fois par mois. Je cherchais une relation de tendresse, tout simplement ».

Quelque temps avant le décès de son époux, Laurence a à nouveau rencontré un homme avec qui elle a rompu depuis.

L’alcool

L’alcool est présent depuis de nombreuses années chez Laurence, elle avoue même avoir « commencé à boire vers l’âge de 13/14 ans, je vidais les fonds de bouteille ». Malgré les menaces de Jacques de la quitter l’accusée n’a pas cessé sa consommation élevée d’alcool. « Pour moi mon mari ne m’aurait jamais quittée » affirme Laurence.

Je suis totalement responsable de la mort de mon mari. J’éprouve des remords ».

Elle précise aussi avoir « toujours bu », allant même jusqu’à ne plus se souvenir de rien de ce qui se passait à ces moments-là.

« La chronique d’un drame annoncé », explique le président du tribunal, vous étiez confrontée à une situation très tendue. Vous étiez dans le piège de l’alcool. Votre mari avait beau répéter les réprimandes et les menaces de vous quitter mais rien n’y faisait ».

Un père, un confident

Mathilde se souvient, « mon père est parti à cause de l’alcool. Mon père n’a jamais frappé Laurence » (Ndlr : celle que Mathilde n’appelle désormais plus maman).

J’ai perdu mon repère, mon confident, mon père. Papa voulait partir il avait peur d’elle, allant même jusqu’à confier à sa fille je suis sûr qu’elle a quelqu’un ».

Elisabeth, fille d’un premier mariage de Jacques, confirme que « mon père était un homme formidable, pas violent. C’était elle [Laurence] qui était violente quand elle avait bu. Elle tapait mon père à coups de poing ».

Une femme envahissante qui empêchait Elisabeth de voir son père, selon le témoignage de la jeune femme.

Le président fait remarquer à l’accusée que

Depuis décembre 2015, la seule chose qui vous a empêché de boire c’est la prison »

Laurence est presque d’accord.

La prison pour moi ça a été une chose bénéfique. Aujourd’hui j’ai pris conscience de qui je suis vraiment ».

A suivre…

* Les prénoms ont été volontairement changés

Gironde : le chauffeur transportait 80 kg d'herbe de cannabis dans son camion

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Le chauffeur du camion a été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Gradignan.

Le chauffeur du camion a été incarcéré au centre de détention de Gradignan (Gironde). (©Le Républicain Sud-Gironde)

Un chauffeur polonais âgé de 25 ans a été contrôlé samedi 19 janvier après-midi par une brigade des douanes, sur l’aire de repos de Cestas (Gironde)

Les douaniers ont découvert dans son camion 80 kg d’herbe de cannabis sur une palette, rapporte Sud Ouest.

A lire aussi : 32 kilos de résine de cannabis découverts dans une voiture à Biarritz

Du sud de l’Espagne à Hambourg

Le jeune homme transportait la drogue depuis le sud de l’Espagne et était accompagné de son frère de 15 ans. Il devait rejoindre Hambourg en Allemagne.

Ils ont été placés en rétention douanière, puis remis à aux policiers de  l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS). 

A lire aussi : Une grand-mère au tribunal. Elle plantait du cannabis pour faire plaisir à ses proches

Le chauffeur a été mis en examen et incarcéré au centre de détention de Gradignan.

Le jeune frère a été placé dans un foyer.

 

Victoire de l'AS Vitré en 16e de finale de la Coupe de France : les réactions en vidéo

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La joie des Vitréens après leur qualification en 8e de finale de la Coupe de France.

La joie des Vitréens après leur qualification en 8e de finale de la Coupe de France. (©Le Journal de Vitré)

L’AS Vitré a réalisé le plus bel exploit de son histoire en éliminant Le Havre, jeudi 24 janvier, en 16e de finale de la Coupe de France.

A LIRE AUSSI : Coupe de France : l’AS Vitré corrige Le Havre, revivez les buts d’une qualification historique

Une victoire 3-0 acquise grâce à des buts de Jordan Lebacle, Eliott Sorin et Marwane Elaz. Les réactions de Jordan Lebacle, Kévin Aubeneau et Michel Sorin à l’issue de la rencontre.

VIDEO. La réaction de Jordan Lebacle, premier buteur, sur coup franc, à la 33e minute :

VIDEO. La réaction de Kévin Aubeneau, gardien et capitaine de l’AS Vitré :

VIDEO. La réaction de Michel Sorin, entraîneur de l’AS Vitré :

Marwane Elaz, troisième buteur vitréen : « C’est fabuleux ! Je n’avais jamais vécu de 16e de finale de Coupe de France. Avant le match, on était à la fois déçu d’avoir raté une Ligue 1 au tirage au sort mais aussi content de prendre une Ligue 2. On sentait que c’était possible, on était surmotivé et on l’a fait ! Du début à la fin, on a été très solide et on réussit le match parfait au final. Il faut féliciter toute l’équipe mais aussi le coach et le staff qui font un travail extraordinaire. Je suis très fier ce soir ! »

Guy Guyard, président de l’AS Vitré : « Ce soir, on ne pouvait pas rêver meilleure soirée ! La qualification est un exploit mais le score ?  3-0, c’est superbe, mais surtout mérité.  Bravo les gars tout simplement. Ils ont réussi ce que personne n’avait fait avant à Vitré, c’est à dire battre une Ligue 2. Ils ont vraiment fait un très gros match. Il n’a rien manqué ce soir. Un stade plein, un match fantastique et des buts. C’est la récompense pour tout un club. On est en 8e, la dernière fois, c’était il y a dix ans. »

Michel Sorin, entraîneur de l’AS Vitré : « Honnêtement, je ne m’attendais pas à ça. J’espérais ne pas prendre de buts trop tôt, c’est ce que j’avais dit avant la rencontre à mes dirigeants. On a eu du mal dans les vingt premières minutes où Le Havre a mis une grosse pression et a eu des opportunités. Marquer sur notre première action, je pense que ça les a perturbé. En fin de match, on a compensé notre manque de physique par l’euphorie du moment. Je suis super content, on a passé trois buts à une Ligue 2. A vrai dire, j’ai du mal à y croire, surtout par le score. Ils ont fait un match exceptionnel. J’ai été surpris par leur sérieux et leur façon de faire. Je suis très content, déjà pour mes dirigeants. Ils méritent qu’on leur rende tout ce qu’ils font pour ce club. Mais je pense aussi à tous les bénévoles et au public. Quand on voit la joie qui règne dans ce stade, c’est que du bonheur. »

Karaoké et boum : un bar musical de Toulouse organise une soirée façon années 90

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Le Connexion accueille une soirée dédiée aux années 90.

Le Connexion accueille une soirée dédiée aux années 90. (©heroes of the 90’s)

Vendredi 25 janvier 2019, à Toulouse, le Connexion accueille une soirée dédiée à la culture des années 90 avec notamment un karaoké géant et une boum.

Un rendez-vous qui va au-delà de la musique

C’est le collectif Heroes of the 90’s qui est aux manettes de cet événement. Jamo, l’un des membres du collectif détaille :

On a créé ces soirées il y a huit ans. Petit à petit, le concept a évolué, aujourd’hui on souhaite proposer un rendez-vous qui aille au-delà de la musique.

Karaoké, photobooth et boum

La soirée se décompose en plusieurs moments. Entre 21 heures et 23h30, ce sera karaoké. « À chaque fois on a de très bons chanteurs… et de très mauvais ! » sourit Jamo. « Et c’est très bien comme ça ! »

En parallèle, un stand photobooth sera installé dans le Connexion. Jamo explique :

Pour faire les photos, on prête des accessoires et vêtements typiques des années 90 : chemise à carreaux, salopette et veste en jean, habits fluo ou encore walkman, BMX ou ghetto blaster.

Richesse musicale de la décennie

Entre 23h30 et 5 heures du matin, place à la boum des années 90. « La décennie 90 a été extrêmement riche musicalement, que ce soit en pop, en rock, en électro ou en hip-hop », estime Jamo. « Du coup on peut aussi bien passer des morceaux un peu clichés et potaches comme La tribu de Dana que des musiques un peu plus pointues comme les Smashing pumpkins ou Carl Cox.»

Infos pratiques : 
Vendredi 25 janvier 2019
À partir de 21 heures, au Connexion Live rue Gabriel-Péri.
Tarifs : 7 euros sur place; 5 euros en prévente.


Coupe de France : l'AS Vitré corrige Le Havre, revivez les buts d'une qualification historique

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Eliott Sorin a marqué le but du break à la 48e minute de la rencontre AS Vitré-Le Havre AC.

Eliott Sorin a marqué le but du break à la 48e minute de la rencontre AS Vitré-Le Havre AC. (©Le Journal de Vitré)

Avec calme et précision, les joueurs de l’AS Vitré (National 2) ont réussi leur pari : pour la première fois dans l’histoire du club, les Sang et Or ont éliminé une équipe de Ligue 2

En 2012, les hommes de Michel Sorin avaient buté sur Tours. Sept ans plus tard, ils ont passé le cap de belle manière dans une partie globalement maîtrisé face au Havre. Et auréolée de deux superbes buts, sur les trois au total inscrits par les locaux.

LIRE AUSSI : Victoire de l’AS Vitré en 16e de finale de la Coupe de France : les réactions en vidéo

Un coup-franc en lucarne de Jordan Lebacle

Le premier inscrit à la 33e minute par l’attaquant Jordan Lebacle sur un coup-franc enroulé dans la lucarne droite du portier normand.

Moins spectaculaire, c’est la sentinelle Eliott Sorin qui s’est retrouvé ensuite à la réception d’un centre de Jordan Lebacle dès le retour des vestiaires : seul au point de penalty, le milieu breton n’a eu qu’à pousser le ballon entre les jambes du gardien.

LIRE AUSSI : Coupe de France : l’AS Vitré qualifié pour les 8es de finale, revivez notre direct

Le but du KO marqué par Marwane Elaz 

Le troisième, signé Marwane Elaz, n’a rien à lui envier. Le buteur vitréen a pris ses responsabilités à la 57e minute et a adressé une frappe puissante dans le petit filet du but adverse. 

Val-d’Oise. 330 élèves évacués et une école fermée à la suite d’une odeur suspecte à Éragny

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Les pompiers ont pris en charge six adultes intoxiqués et une fillette de 10 ans.

Les pompiers ont pris en charge six adultes intoxiqués et une fillette de 10 ans. (©Illustration Actu.fr)

Ce sont des membres du corps enseignant de l’école élémentaire Le Bois, rue de Pierrelaye, à Éragny-sur-Oise (Val-d’Oise), qui ont donné l’alerte à 9h40, ce jeudi 24 janvier. Ces derniers ont indiqué être incommodés par une odeur suspecte au sein de l’établissement.

Une fillette de 10 ans hospitalisée, six adultes incommodés

Dépêchés sur place, les pompiers ont procédé à l’évacuation des 330 élèves qui ont été conduits au centre de loisirs.

Alors qu’une fillette de 10 ans, victime d’une crise d’asthme a été transportée en urgence relative à l’hôpital de Pontoise, six adultes, souffrant de vomissements et de maux de tête, ont été examinés sur place par les secours. Leur état n’a toutefois pas nécessité d’hospitalisation.

Les relevés effectués par la cellule de reconnaissance chimique des pompiers et un agent de Grdf n’ont pas permis de déterminer d’où provenait l’odeur. L’école a été fermée toute la journée par mesure de sécurité.

Toulouse : ce week-end, le Metronum accueille (peut-être) les futurs talents de la chanson française

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Le rappeur Fadah participera aux auditions sur la scène du Metronum.

Le rappeur Fadah participera aux auditions sur la scène du Metronum. (©iNOUïs)

Ce sont, peut-être, les futurs grands noms de la chanson française. À Toulouse, vendredi 25 janvier 2019 et samedi 26 janvier 2019, le Metronum accueille les auditions régionales du concours « iNOUïS ». Les gagnants nationaux de ce concours pourront se produire sur la scène du festival Le Printemps de Bourges, en avril 2019.

Huit projets musicaux retenus dans la région

Pour cette nouvelle édition, les organisateurs ont enregistré 150 candidatures. À l’issue des délibérations du jury, composé de 35 professionnels de la filière musicale, seulement huit projets musicaux ont été conservés. Ils participeront à ces auditions dans l’espoir de taper dans l’œil du jury parisien. Ce dernier décidera des artistes ou des groupes qui se produiront sur la scène du Printemps de Bourges, au mois d’avril.

L’évènement est gratuit. Voici la liste des huit artistes qui participeront aux auditions de la région Occitanie Ouest :

Vendredi 25 janvier 2019, à 20 h :

  • Mateo Langlois – Chanteur actuel au grain singulier
  • The Twin Souls – Duo guitare-batterie explosif
  • Fadah – Rappeur puissant à l’écriture poignante
  • Derinëgolem – Duo violon-batterie de musique dansante

Samedi 26 janvier 2019, à 20 h :

  • Renarde – Chanson pop sixties insouciante
  • Bruit ≤ – Quatuor post rock/classique moderne
  • Laure Briard – Pop rafraîchissante en français et anglais
  • Slift – Trio rock garage/psychédélique

Un concours remporté par Christine & The Queens

Parmi les derniers vainqueurs du concours « iNOUïS », on peut citer l’originale Christine & The Queens (2012), Nemir et Fauve en 2013. Récemment, en 2017, les artistes Eddy de Pretto, Ash Kidd et Lysistrata avaient triomphé. Les huit artistes et groupes qui représentent la région tenteront de connaître la même réussite que ces précédents, prestigieux, lauréats.

Infos pratiques :
Auditions régionales du concours « iNOUïS »
Metronum, 2 Rond-Point Madame de Mondonville, Toulouse
Vendredi 25 janvier 2019 (20 h) et samedi 26 janvier 2019 (20 h)
Évènement gratuit, place disponible sur la billetterie.

Thibaut Calatayud

Projet d'unité de méthanisation au nord de Caen : les opposants vont former un recours

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Samedi 15 septembre 2018, environ 200 personnes avaient manifesté contre le projet d’unité de méthanisation

Samedi 15 septembre 2018, environ 200 personnes avaient manifesté contre le projet d’unité de méthanisation (©Archives Liberté Le Bonhomme Libre)

Le préfet du Calvados, le 11 décembre 2018 a autorisé l’exploitation d’une unité de méthanisation à Biéville-Beuville, près de Caen.

Opposé à ce projet, le collectif Stop Agri Méthan Acre entend dénoncer l’arrêté préfectoral, confirment Aude Amadon et Patrick Orvain, membres du collectif :

par la mise en œuvre du recours gracieux et contentieux contre l’autorisation d’exploiter l’usine de méthanisation de Biéville-Beuville. 

« Le président du GRAPE (Groupement Régional des Associations de Protection de l’Environnement ) nous a fait connaître l’intention de son association d’exercer également un recours », précisent Aude Amadon et Patrick Orvain.

Patrick Orvain poursuit :  « nous avons deux mois (depuis le 11 décembre) pour former un recours gracieux (auprès du préfet) ou 4 mois pour un recours contentieux (devant le tribunal administratif). »

Santé publique

Pour expliquer les motivations des opposants, Patrick Orvain insiste sur la question « de la santé publique vis-à-vis de toutes les pollutions. »
Dans leur viseur : l’unité de méthanisation, mais aussi « les digestats et les entrants », sources de pollutions « pour lesquelles il n’y a pas eu d’analyses poussées », affirment-ils.
Le collectif, composé « de 150 personnes dont des scientifiques », rappelle que 5 337 signatures (dont 3 247 sur internet) ont été collectées lors de la pétition contre le projet.

« Pas sentis écoutés »

Mercredi 9 janvier 2019 lors de ses vœux, le maire de Biéville-Beuville, Dominique Vinot-Battistoni avait regretté le climat de « crispation, tristesse et mensonges » qui entoure le projet.

Une information aurait été bienvenue, pense Patrick Orvain. Les gens ne se sont pas sentis écoutés. Certains se sont énervés. Nous, pour les générations futures on pense qu’il faut se battre. 

A LIRE AUSSI : Projet d’unité de méthanisation près de Caen : les agriculteurs s’expliquent

Coupe de France : l'AS Vitré recevra Lyon-Duchère en 8e de finale, bon ou mauvais tirage ?

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Le co-président Guy Guyard à l'issue de la victoire de l'AS Vitré face au Havre en 16e de finale de la Coupe de France.

Le co-président Guy Guyard à l’issue de la victoire de l’AS Vitré face au Havre en 16e de finale de la Coupe de France. (©Le Journal de Vitré)

A peine le temps de profiter ! Dans les travées du stade municipal, si on fête bien sûr la victoire historique de l’AS Vitré (National 2) en Coupe de France face au Havre (Ligue 2), on garde un œil attentif sur son smartphone. 

Des joueurs, à peine sortis de la douche, viennent aux nouvelles. Le tirage au sort du prochain tour a débuté sur Eurosport. Les petits sont sortis du chapeau, il reste le Stade Rennais et surtout le PSG. 

C’est au tour de l’AS Vitré. On se met à rêver d’une affiche au Roazhon Park contre le voisin rouge et noir. L’euphorie retombe un peu : les Sang et Or vont recevoir Lyon-Duchère, pensionnaire de National. Ce n’est pas le tirage souhaité, mais la déception cède vite sa place à l’espoir.

LIRE AUSSI : Coupe de France : l’AS Vitré corrige Le Havre, revivez les buts d’une qualification historique

« C’est d’abord une aventure qui continue »

Vitré vient d’éliminer sèchement Le Havre, club de Ligue 2. Alors, c’est encore plus jouable, non ? C’est ce que pense Guy Guyard, le co-président du club : « C’est d’abord une aventure qui continue. J’ai du mal à oublier L’Hermitage (2-2, victoire aux tirs au but, NDLR), et nous voila en 8e de finale ! Lyon-Duchère, c’est comme ça. J’aurais préféré une Ligue 1″, admet le dirigeant.

Lyon-Duchère nous laisse espérer mais attention pour autant. Ce n’est pas parce qu’il y aura qu’une division d’écart seulement que ce sera plus facile… mais ce sera jouable !

Le club visera les quarts de finale

Le stade municipal devrait encore être bien garni pour cette rencontre (le 5 ou le 6 février). « On retrouvera un stade plein comme ce soir, ça sera une nouvelle fête. Ce n’est que du bonheur. »

C’est ce que se diront sans doute aussi les joueurs de l’ASV demain matin. L’affiche n’est peut-être pas aussi belle qu’attendue mais elle ouvre la porte à un sacré challenge : atteindre les quarts de finale de la compétition. Une performance inédite à Vitré.

LIRE AUSSI : Victoire de l’AS Vitré en 16e de finale de la Coupe de France : les réactions en vidéo

Et 1, et 2, et 3-0 ! Retour en vidéos et photos sur l'exploit historique de l'AS Vitré en Coupe de France

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Si les joueurs de l'AS Vitré ont fait un match remarquable, les supporters aussi sont à féliciter car ils ont mis une ambiance remarquable.

Si les joueurs de l’AS Vitré ont fait un match remarquable, les supporters aussi sont à féliciter car ils ont mis une ambiance remarquable. (©Le Journal de Vitré)

L‘AS Vitré (N2) a surclassé Le Havre (L2), jeudi 24 janvier en 16e de finale de la Coupe de France.

Les joueurs de Michel Sorin ont ravi leurs supporters, venus en nombre, en battant les professionnels sur la score incroyable de 3-0.

A LIRE AUSSI : Victoire de l’AS Vitré en 16e de finale de la Coupe de France : les réactions en vidéo

Une ambiance de feu

Si les joueurs de l’AS Vitré ont fait un match remarquable, les supporters aussi sont à féliciter car ils ont mis une ambiance remarquable.

Le kop a fait preuve d’un comportement exemplaire en encourageant les Sang et Or pendant 90 minutes, et en scandant quelques chants fait-maison bien inspirés !

A LIRE AUSSI : Coupe de France : l’AS Vitré corrige Le Havre, revivez les buts d’une qualification historique

Revivez l’avant-match, le match et l’après-match en photos et vidéos !

VIDEO. Les supporters de l’AS Vitré mettent l’ambiance avant la rencontre :

VIDEO. Le kop vitréen se chauffe alors que les équipes sont à l’entraînement :

VIDEO. L’entrée des joueurs sur la pelouse :

VIDEO. La joie des Vitréens au coup de sifflet final :

VIDEO. La communion entre joueurs et supporters de l’AS Vitré à la fin du match :

VIDEO. Le clapping des Vitréens avec capitaine Aubeneau au tambour :

VIDEO. La joie des Vitréens dans les vestiaires :

Cherbourg : le collège des Provinces réclame ses heures

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Les enseignants du collège des Provinces, à Cherbourg, s'inquiète de la baisse de leur dotation horaire globale pour 2019-2020.

Les enseignants du collège des Provinces, à Cherbourg, s’inquiète de la baisse de leur dotation horaire globale pour 2019-2020. (©Géraldine LEBOURGEOIS/ La Presse de la Manche)

Ils n’apprécient pas « l’annonce brutale » qui leur a été faite ce vendredi 18 janvier 2019 : la dotation horaire globale attribuée au collège des Provinces de Cherbourg-Octeville (Manche) va diminuer pour la prochaine année scolaire, 2019-2020.

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Les enseignants perdent 15 heures par semaine. Porte-parole du collectif des personnels enseignants, Emmanuel Demy explique :

Jusqu’à présent, nous sommes en zone d’éducation prioritaire. Le collège est sous le label REP+, Réseau d’éducation prioritaire renforcée, et nous étions plutôt protégés. Initialement, ils voulaient nous retirer 24 heures. Finalement, ils nous en ont redonné neuf. Ce sont malgré tout des heures que nous devons prendre sur notre temps alloué au réseau organisé avec les écoles primaires, ce qui était l’occasion pour les professeurs du collège d’aller en appui ans les écoles. Pour nous, c’est un signal très inquiétant.

Voter contre

Les enseignants mobilisés comptent d’ailleurs déposer une motion lors du prochain conseil d’administration, le mardi 29 janvier.

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Ils se disent inquiets pour l’avenir et veulent « une sanctuarisation de l’éducation prioritaire », qui doit aider à « corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire ».


Des coiffeurs de Bernay sélectionnés pour le mondial de la coiffure au Japon en 2021

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Les deux jeunes coiffeurs du salon Monsieur à Bernay, Benjamin et Ludovic, ont été sélectionnés pour intégrer l'équipe de France de coiffure et préparer activement le mondial de la Coiffure en 2021 au pays du soleil levant. L'aventure commence...

Les deux jeunes coiffeurs du salon Monsieur à Bernay, Benjamin et Ludovic, ont été sélectionnés pour intégrer l’équipe de France de coiffure et préparer activement le mondial de la Coiffure en 2021 au pays du soleil levant. L’aventure commence…

Les ciseaux, ça va de pair ! Tant mieux pour la notoriété du salon de coiffure pour hommes Monsieur et ses ateliers à Bernay (Eure). 

David Cognin, le boss, peut se frotter les mains car ses deux salariés masculins vont bien de pair : Benjamin Aubert, dans la catégorie seniors, et Ludovic Déhoule, dans la catégorie juniors, viennent d’être admis en équipe de France de coiffure. L’objectif à atteindre : le mondial de la Coiffure au Japon en 2021 !

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Mais avant de rivaliser avec les meilleures nations de la coiffure pour hommes, les deux compères du salon bernayen vont devoir ciseler leur(s) technique(s). Pour donner une image de ce qui les attend, les deux jeunes coiffeurs au potentiel évident vont passer de,l’exigence du prêt-à-porter à celle de la haute couture !

« Le mondial, c’est du domaine de l’artistique, pas du commercial… » s’accordent à dire les deux coiffeurs prêts à défendre les couleurs de la France au Japon.

Exigence et performance

Tout commence maintenant ! La sélection en équipe de France est presque anecdotique. Les deux coiffeurs bernayens ont été sélectionnés à partir de photos de coupes qu’ils ont réalisées et d’un entretien individuel assez poussé pour connaître leurs motivations et leurs disponibilités afin d’intégrer l’équipe de France. « Il faut pouvoir consacrer pas mal de son temps », confirment nos sélectionnés bernayens, seuls normands rescapés après rafraîchissement capilaire.

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Concrètement, à l’instar des sportifs de haut niveau, ils vont devoir s’astreindre à de l’entraînement quotidien, soit « 3 à 4 heures » par jour en plus de leurs heures classiques au salon. L’équipe de France, ça se mérite ; il faut lui faire honneur.

En 2019, trois concours obligatoires jalonneront leur préparation intensive : Rouen (en mars), Avignon et Châteauroux. Les deux jeunes coiffeurs auront aussi à se rendre au Mans ou à Paris une fois par mois pour peaufiner leur préparation et corriger les détails qui n’iront pas. Car tout se jouera sur des détails au mondial. Leurs coaches, deux anciens champions du monde en équipe et en solo, possèdent l’expérience d’un titre mondial. Les affres d’une préparation, ça les connaît.

Mais les jeunes prétendants ont été prévenus :

Ils nous ont bien dit qu’ils n’étaient pas là pour être notre nounou.

Intense préparation mentale

La préparation mentale a bien débuté. On les plonge directement dans l’ambiance de la compétition visée. Les coiffures qu’il faudra exécuter au Japon seront aussi artistiques qu’excentriques, et n’auront pas vocation à être portées au quotidien.

On va travailler des techniques qui ne se pratiquent pas en salon. On ne peut que s’améliorer. Et sur un CV, c’est tout bon. 

La France compte parmi les « cinq meilleures nations » au monde dans la coiffure. Pas question de se rendre au Japon pour de la simple figuration, ou du tourisme. Benjamin et Ludovic font partie des 13 coiffeurs sélectionnés cette année et rejoignent ainsi une team de 18 professionnels en tout.

Ce qui leur manque ? Un budget, des sponsors. Ils doivent racheter du matériel d’une marque imposée pour la bagatelle de 2000 € chacun, hors frais de déplacement et voyage pour le Japon qui grèveront leur budget. D’où la mise en route d’une cagnotte solidaire.

 

Nouvelle-Aquitaine : accident entre un car scolaire transportant 28 élèves et un utilitaire

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28 enfants de 5 à 11 ans étaient présent dans le bus scolaire.

28 enfants de 5 à 11 ans étaient présents dans le bus scolaire. (©Actu.fr)

Plus de peur que de mal ce vendredi matin après cet accident qui a impliqué un car scolaire et un utilitaire sur la D156 à Jussas (Charente-Maritime).

Aucun blessé n’est à déplorer aussi bien du côté des 28 enfants et de leur accompagnatrice que du côté des occupants de l’utilitaire, rapporte Sud Ouest.

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Trois élèves à l’hôpital

Suite à l’accident, les pompiers ont été appelés à 8h51 avant de se rendre sur place avec le Service mobile d’urgence et de réanimation.

Trois élèves ont toutefois été conduits à l’hôpital par précaution. Cinq autres ont été récupérés par leurs parents. Les 20 enfants restants sont repartis dans leurs écoles respectives à bord d’un car de remplacement.

Musique : Hervé Vilard à Alençon

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Il a vendu 42 millions de disques (photo Wikipédia)

Il a vendu 42 millions de disques (photo Wikipédia)

Immortel interprète de « Capri, c’est fini », Hervé Vilard, 72 ans, donnera deux concerts à l’auditorium d’Alençon les vendredi 12 et samedi 13 avril à 20h30.

Des concerts dont la recette ira aux exilés : « il renonce à son cachet », confie Didier Geslain, qui met en place donc un nouveau concert caritatif.

Titre du récital : « Hervé Vilard intime, piano, voix ». Il chantera ses succès mais également des poètes.

INTERVIEW. « Le but est d'occuper l'espace en tant que Gilets jaunes », selon Ingrid Levavasseur

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Ingrid Levavasseur, Gilet jaune de l'Eure, est tête de liste du RIC aux élections européennes 2019.

Ingrid Levavasseur, Gilet jaune de l’Eure, est tête de liste du RIC aux élections européennes 2019. (©Guillaume Quiniou)

« La Dépêche de Louviers, c’est quand même le centre de mon chez-moi et j’y tiens. »

C’est ainsi que commence notre entretien avec Ingrid Levavasseur, tête de liste « Ralliement d’initiative citoyenne » (RIC), mouvement composé de Gilets jaunes, pour les élections européennes de 2019.

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Ouvertement critiquée et attaquée pour cette initiative, cette mère de famille qui vit à Pont-de-l’Arche (Eure) avec ses deux enfants a accepté de répondre à nos questions. Pourquoi se présente-t-elle ? Dans quel but ? Comment se prépare celle qui a été l’une des figures du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de novembre 2018 ?

Quand est née l’idée de mener une liste pour les élections européennes de 2019 ?

Ça fait quelques semaines qu’on m’en parle. Dernièrement, il y a eu des événements qui se sont passés dans ma vie de Gilet jaune et qui m’ont fait comprendre que c’était à moi de décider ce que j’avais envie d’envisager, et non pas au mouvement. Quoi qu’il advienne, je savais que ce serait mal pris. Je savais à quoi m’attendre et je prends le risque de m’engager.

Certains Gilets jaunes comme François Boulo estiment même que le Parlement européen n’a aucun pouvoir.

Oui, pour l’instant. Mais le but n’est pas d’aller au Parlement européen simplement pour y être. Le but est d’occuper l’espace en tant que Gilets jaunes, d’être un peu partout. Ce sont les premières élections qui arrivent et on estime qu’il faut se positionner dessus. Il y a des choses à changer à tous les niveaux. Et on aimerait intégrer la politique en tant que citoyens. Il faut qu’on se structure.

La décision, je l’ai prise en mon âme et conscience, en l’ayant mûrement réfléchie.

Comprenez-vous la colère qui s’exprime par rapport à votre candidature ?

Je comprends leur colère, je comprends leur sensation d’être trahi. Mais je voudrais dire à ces personnes que je n’ai jamais trahi qui que ce soit. Je ne veux pas faire de mal aux autres. J’ai à cœur d’être bienveillante. La décision, je l’ai prise en mon âme et conscience, en l’ayant mûrement réfléchie. Les coups sont injustes parce que je suis une personne humaine et on ne peut plus sensible. Mais je ne vais pas céder aux menaces. J’ai toujours été une Gilet jaune et je le resterai. Les Gilets jaunes qui manifestent ne sont pas les 66 millions de Français. Notre liste s’adresse à tous les citoyens.

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Ces critiques, parfois violentes, vous atteignent-elles ?

Non, plus maintenant. On finit par se blinder. Les menaces, ça va un temps. Et les fausses informations qui circulent à mon égard, c’est n’importe quoi. Ça pollue l’esprit des gens. Je n’en tiens pas compte car ce n’est pas ça la vérité. Certaines choses qui tombent sont vraiment des aberrations. J’ai lu par exemple que je serais de la famille de Bernard Tapie. Bientôt on va dire que je ne suis pas mère de mes enfants. Je m’attends à tout. Quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, on est critiqué. Mais à côté de ça j’ai des centaines de personnes qui m’envoient des messages pour savoir comment se rallier.

Comment allez-vous financer cette campagne ?

On appelle les citoyens à se rassembler derrière nous par Internet. Si 200 000 personnes mettent 5 € on aura les fonds pour réaliser cette campagne. Ce sera à ce moment-là que l’on saura si on pourra aller jusqu’au bout ou pas. Seule la participation des citoyens nous permettra de savoir comment nous serons soutenus. Et ce n’est pas une cagnotte, mais bien des dons, donc c’est légal.

Si nous sommes élus, nous reverseront chaque mois une partie de notre salaire à une association différente.

Quels sont vos engagements, vos priorités ?

Essentiellement de faire en fonction des votes des citoyens. Notre plateforme sur Internet permet de recenser toutes les revendications de personnes qui souhaitent proposer une solution. En fonction de ces revendications on pourra réaliser un programme. Je tiens à dire qu’en tant qu’éventuels députés européens, une partie de notre salaire [N.D.L.R. : qui s’élève, avant imposition, à 8 484,05 € brut par mois] sera reversée chaque mois pendant cinq ans à une association différente, dans le social, l’environnement ou le handicap.

Pensez-vous pouvoir agir sur le pouvoir d’achat en tant que députée européenne ?

Le but pour l’instant ce n’est pas de cibler quoi que ce soit en termes de pouvoir d’achat parce que je n’ai pas la réponse. Changer la vie des agriculteurs et participer à la lutte contre le changement climatique sont pour nous des choses importantes. On peut se tromper, on verra bien ce que les électeurs en pensent. La transition écologique passe aussi par l’Union européenne et il y a beaucoup de choses à faire en la matière.

Les intentions de votes qui vous sont créditées sont basses. Est-ce que ça vous inquiète ?

Il faut déjà savoir que les sondages ont été faits avant que nous déposions notre liste. Ils ne prédisent pas l’avenir. On ne prend pas de votes aux autres pour permettre à La République En Marche d’être en tête. Et Marine Le Pen est toujours deuxième, avec ou sans nous.

Il ne faut pas se mentir, on fait de la politique depuis deux mois.

Que répondez-vous à ceux qui disent que le mouvement des Gilets jaunes ne doit pas faire de politique ?

Tout le monde est libre de faire ce dont il a envie, de penser par soi-même, d’aller manifester ou non. Mais il ne faut pas se mentir. On fait déjà de la politique depuis deux mois. Là, avec le RIC, on s’ancre juste dans un parti pour pouvoir être entendus comme citoyens, c’est capital à nos yeux.

Elle déménagera de Pont-de-l’Arche si elle est élue

Vous pourriez devenir députée européenne. Comment vous préparez-vous ?

C’est un monde qui m’est inconnu, que je ne maîtrise pas, que je ne connais pas et qui m’a parfois un peu inquiété. Je l’envisage sereinement, je me dis qu’avant ça il y aura beaucoup de travail. Je garde les pieds bien ancrés dans la terre, non pas sur terre. Je sais pourquoi je le fais, pourquoi je me bats. Si on arrive à aller au bout de cette campagne et qu’on décroche des sièges au Parlement européen, je sais aussi que je devrais partir de la région. Je ne peux pas laisser mes enfants à Pont-de-l’Arche et être trois semaines à Bruxelles et une semaine à Strasbourg. Mais pour l’instant, la grande priorité, c’est d’être présente et de pouvoir répondre aux attentes des uns et des autres.

Comment ont évolué les choses pour vous ?

Vous m’auriez dit il y a trois mois que j’en serai là aujourd’hui, j’aurais dit que c’était impossible. Comme quoi les événements de la vie peuvent vraiment changer les choses. Je n’ai pas pour vocation au départ d’être à la tête d’une liste aux Européennes. Mon ambition à moi c’était plutôt de devenir infirmière SMUR [elle vient de quitter son travail d’auxiliaire ambulancière, ayant par le passé été aide-soignante, N.D.L.R.]. Ce n’est pas du tout une ambition, ni un plan de carrière. On savait très bien qu’on serait taclés sur ça et on s’y était préparés.

Propos recueillis par Pierre Choisnet

Les Sables-d'Olonne : Yannick Moreau annonce une consultation sur le dévoiement de la route littorale

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Yannick Moreau, maire de la ville nouvelle des Sables-d'Olonne et président des Sables-d'Olonne agglomération, lors de la cérémonie des voeux vendredi soir aux Atlantes.

Yannick Moreau, maire de la ville nouvelle des Sables-d’Olonne et président des Sables-d’Olonne agglomération, lors de la cérémonie des voeux vendredi soir aux Atlantes. (©JDS)

Première cérémonie des voeux ce vendredi soir 25 janvier pour la grande commune des Sables-d’Olonne ainsi que pour son maire Yannick Moreau. La population était conviée au centre de congrès des Atlantes. Une soirée couplée avec les voeux des Sables-d’Olonne agglomération puisque Yannick Moreau en est également le président.

Les personnes présentes ont pu assister à plusieurs annonces.

Pas de médiathèque près de l’abbaye Sainte-Croix

Concernant la ville des Sables-d’Olonne, le maire a indiqué que le projet de médiathèque en modulaire à proximité de l’abbaye Sainte-Croix est mort-né. « Elle a vocation à se rapprocher du centre-ville ».

Le projet immobilier à la place de l’ancien lycée Tabarly à la Chaume sera revu pour favoriser le logement des jeunes ménages et préserver l’âme de la Chaume.

Vers plus de stationnement gratuit

Autre nouvelle qui sera sans doute la bienvenue : il est prévu une expérimentation de l’extension du stationnement gratuit aux abords des commerces du centre-ville.

Des pistes cyclables prioritaires seront créées, de même qu’une mutuelle communale.

Consultation publique pour la route littorale

Parmi les dossiers qui cristallisent certaines tensions : le dévoiement de la route littorale au Château-d’Olonne.

Il y aura une phase d’information et des réunions publiques. La décision finale sera prise par une consultation publique.

Du côté de l’agglomération, Yannick Moreau a annoncé encore deux mois d’essai de ramassage des déchets de jour (compétence communautaire). Si la situation ne s’améliore pas, il a promis un retour en arrière.

Ces deux dernières déclarations ont été applaudies par le public.

Lors de son discours, le maire, en référence aux tensions récentes, a affirmé :

Le navire est solide, l’équipage est à son poste.

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