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Européennes : Marine Le Pen et Jordan Bardella en meeting dans la Manche le 9 février

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Marine Le Pen est déjà venue plusieurs fois dans la Manche. Comme ici, à Cherbourg, en 2014.

Marine Le Pen est déjà venue plusieurs fois dans la Manche. Comme ici aux côtés de Jean-Jacques Noël, à Cherbourg en 2014. (© Jean-Paul BARBIER)

La campagne des élections européennes, qui auront lieu le 26 mai 2019, débute dans la Manche. Dans ce cadre, le Rassemblement national organise un meeting le 9 février à Saint-Ebremond-de-Bonfossé, à 15 heures. 

Pour Marine Le Pen, présidente du parti, il s’agira d’un retour dans le département, deux ans après un passage au Mont-Saint-Michel pendant la campagne de la présidentielle 2017. En 2014, elle était également venue à Cherbourg et à Valognes. 

A LIRE AUSSI : Jean Lassalle bientôt en réunion publique dans la Manche

Jordan Bardella, tête de liste

Jordan Bardella.

Jordan Bardella. (©RN)

Sera également présent, Jordan Bardella, tête de liste du parti aux Européennes. Sa désignation appuie la stratégie du parti d’extrême droite de mettre en avant de jeunes élus, surtout dans la perspective de « refondation » qu’il assure avoir menée en 2018. 

Autre invité, Hervé Juvin, un intellectuel et homme d’affaires. Celui-ci figure également sur la liste du Rassemblement national pour les prochaines européennes.

Jean-Jacques Noël, représentant du Rassemblement national dans le département, est enthousiaste :

Je me réjouis de la tenue de ce meeting dans la Manche. Il figure parmi les 25 meetings du parti en province pendant la campagne des Européennes.


Le Touquet et Wissant dans le Top 10 des plus belles plages de France

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Avec ses 17 km, la plage du Touquet (Pas-de-Calais) plaît aux voyageurs.

Avec ses 17 km, la plage du Touquet (Pas-de-Calais) plaît aux voyageurs. (©Nicolas Demollien / Lille Actu)

Un beau palmarès pour les plages de notre région. Selon le classement 2018 du site Tripadvisor, deux plages du Pas-de-Calais sont considérées comme étant les plus belles de France. Il s’agit du Touquet (6e place) et de Wissant (10e). Ces deux villes figuraient déjà dans le Top 10 l’année dernière.

Un beau palmarès pour les plages de notre région. Selon le classement 2018 du site Tripadvisor, deux plages du Pas-de-Calais sont considérées comme étant les plus belles de France. Il s’agit du Touquet (6e place) et de Wissant (10e). Ces deux villes figuraient déjà dans le Top 10 l’année dernière.

Une plage de 17 kilomètres de long

Pour la cinquième année consécutive, la plage du Touquet fait partie de ce classement grâce aux avis élogieux des internautes. Sur le site, elle obtient 53 % d’avis « excellent » sur près de 1600 avis laissés par les voyageurs, et se place entre deux plages corses.

C’est avant tout pour son immensité que cette plage de la Côte d’Opale est appréciée. Il faut dire qu’avec 17 kilomètres de long, les touristes ont suffisamment de place pour installer leurs serviettes en été. Elle est aussi un endroit de premier choix pour les promeneurs qui souhaitent faire de longue ballades les pieds dans le sable.

« Évasion complète », « une bouffée d’oxygène », « magnifique paysage » ou encore « très reposant » peut-on lire dans les commentaires laissés par les internautes. Certains regrettent toutefois un « front de mer horrible » avec des constructions qui dénaturent le paysage.

Comparée à la Côte d’Azur

Wissant récolte une honorable 10e place grâce aux internautes : sur les 303 avis laissés, 49 % jugent le lieux comme « excellent ». Pour cette située entre les caps Gris-Nez et Blanc-Nez, c’est là encore l’espace qui a plu aux internautes.

Pourquoi aller loin alors qu’on a cette si belle baie à proximité !! Sous le soleil, elle tient la dragée haute à la Côte d’Azur, le monde en moins ! Même par temps de pluie, elle présente un charme fou ainsi qu’une sérénité », peut-on lire sur le site de Tripadvisor.

L’internaute reproche néanmoins qu’il est parfois compliqué de se garer par beau temps.

Val-d’Oise. Intoxication au monoxyde de carbone : cinq victimes hospitalisées à Argenteuil

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Les pompiers ont transporté les victimes à l'hôpital d'Argenteuil.

Les pompiers ont transporté les victimes à l’hôpital d’Argenteuil. (©Illustration Actu.fr)

L’alerte a été donnée vers 10h35 ce mardi 22 janvier. Les pompiers ont été dépêchés  pour prendre cinq personnes victime d’une intoxication au monoxyde de carbone dans un appartement installé au 5e étage d’un immeuble du boulevard Héloïse, à Argenteuil (Val-d’Oise).

Fuite de la chaufferie central

Après avoir été examinés sur place, deux femmes de 37 et 44 ans et trois hommes de 28, 30, 46 ans, ont été transportés en urgence relative au centre hospitalier d’Argenteuil.

Selon les premières constatations une fuite de la chaufferie centrale serait à l’origine de l’intoxication.

Disparition d'Emiliano Sala : un choc immense à Bordeaux

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Emiliano Sala, formé aux Girondins de Bordeaux, a disparu lundi soir en se rendant en avion dans son nouveau club de Cardiff.

Emiliano Sala, formé aux Girondins de Bordeaux, a disparu lundi soir en se rendant en avion dans son nouveau club de Cardiff. Facebook FCGB)

Personne ne s’attendait à une telle nouvelle, ce mardi 22 janvier. 

La disparition du joueur de football Emiliano Sala, alors qu’il se rendait pour signer un contrat à Cardiff en avion, a ému la planète du football, et en particulier les Girondins de Bordeaux. 

En effet, l’attaquant argentin du FC Nantes a été formé en Gironde, au centre d’entraînement du Haillan. C’est là qu’il a passé ses gammes une par une avant de devenir footballeur professionnel. 

LIRE AUSSI : Disparition d’Emiliano Sala : des objets flottants aperçus en mer, les espoirs s’amenuisent

« Nous gardons espoir »

Les Girondins de Bordeaux ont publié un communiqué pour faire part de leur préoccupation mais aussi de l’espoir de voir à nouveau Emiliano Sala en vie : 

Le Club adresse son soutien à la famille, aux amis et à tous ceux qui aiment « Emi ». Aussi mince soit-il, nous gardons espoir d’un dénouement heureux pour notre ancien joueur

Il faut dire qu’au sein du centre d’entraînement, le sujet a été largement évoqué tant « Emi » était apprécié des salariés, de ses anciens coéquipiers et des supporters. 

LIRE AUSSI : Disparition d’Emiliano Sala : « On garde espoir » témoignent ses amis de Gironde

Forcément, malgré l’incertitude concernant son état de santé, de nombreux anciens joueurs ou actuels ont souhaité lui rendre hommage : 

 

 

 

 

 

 

Le Crédit municipal de Toulouse organise une grande vente aux enchères d'accessoires Hermès

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La célèbre marque aux boîtes orange est au cœur d'une vente aux enchères organisée au crédit municipal de Toulouse, vendredi 25 janvier 2019.

La célèbre marque aux boîtes orange est au cœur d’une vente aux enchères organisée au crédit municipal de Toulouse, vendredi 25 janvier 2019. (©Crédit municipal de Toulouse)

Vous êtes amoureux de la plus célèbre boîte orange de la mode française, mais vous n’avez pas les moyens de vous offrir un des produits de la marque ? La vente aux enchères dédiée à Hermès, et organisée par le Crédit municipal de Toulouse vendredi 25 janvier 2019, pourrait bien vous intéresser.

LIRE AUSSI : Toulouse : envie de vous offrir un avion ? Un ATR 42 mis en vente aux enchères par l’État

Une soixantaine de lots dont des carrés de soie

Une soixantaine de lots de la marque seront en effet proposés aux enchères, dès 14 heures. Lise Mantent, chargée de communication, explique :

Habituellement, on sépare les ventes bijoux et les ventes accessoires. Il se trouve qu’on avait pas mal de produits de la marque Hermès, on a donc décidé de faire une vente thématique.

On pourra ainsi enchérir sur les iconiques foulards de la marque, les fameux « carrés Hermès », dont certains sont vendus avec leur boîte orange. Côté estimation pour ces pièces en soie, les prix débutent aux alentours de 40 euros et peuvent monter jusqu’à 180 euros.

Ce collier est la pièce dont l'estimation est la plus haute pour cette vente aux enchères qui se tient vendredi 25 janvier 2019, à Toulouse.

Ce collier est la pièce dont l’estimation est la plus haute pour cette vente aux enchères qui se tient vendredi 25 janvier 2019, à Toulouse. (©Crédit municipal de Toulouse)

Un collier à plusieurs centaines d’euros

Des bijoux et des sacs sont aussi proposés lors de cette grande vente aux enchères. La pièce dont l’estimation est la plus haute est un collier de la marque dont le prix est estimé entre 650 et 800 euros.

Les lots proposés à la vente viennent de particuliers qui ont souhaité les vendre ou sont des objets déposés en gage dont les propriétaires ont cessé de payer les intérêts.

LIRE AUSSI : Des candidats recherchés pour une nouvelle émission de vente aux enchères

Infos pratiques:
Vente aux enchères Hermès à la salle des ventes du Crédit municipal de Toulouse, 29 rue des Lois. À 14 heures, le vendredi 25 janvier 2019. Pour consulter la liste des lots mis en vente, rendez-vous sur le site dédié.

Une boulangerie ravagée par les flammes à Dives-sur-Mer

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Les flammes ont ravagé une grande partie de la boulangerie, ainsi que l'habitation contiguë.

Les flammes ont ravagé une grande partie de la boulangerie située en centre-ville de Dives-sur-Mer. (©SDIS 14)

Ce mardi 22 janvier 2019, dans la soirée, un violent incendie a ravagé une boulangerie au 22 rue Paul Canta, dans le centre-ville de Dives-sur-Mer (Calvados).

Peu avant 20 h, l’incendie s’est déclaré dans le laboratoire de la boulangerie. Le centre de secours de Périers-en-Auge a déployé d’importants moyens. Dix véhicules et une trentaine de sapeurs-pompiers venant de Dozulé, Caen, Ifs, Houlgate et Troarn ont été dépêchés sur place, deux lances ont été utilisées pour circonscrire le feu.

La police, des agents d’ENEDIS et de GRDF, ainsi que le maire Pierre Mouraret se sont rendus sur place.

Deux lances à incendie ont été nécessaires pour venir à bout des flammes.

Deux lances à incendie ont été nécessaires pour venir à bout des flammes. (©SDIS 14)

Un appartement également impacté

Le bâtiment a été impacté sur toute la hauteur, notamment un appartement, heureusement inoccupé au moment du sinistre, situé au-dessus de la boulangerie. Quatre personnes ont été impliquées, un couple a été évacué, un autre confiné, mais aucune victime n’est à recenser. 

L’intervention des pompiers a évité la propagation des flammes aux bâtiments mitoyens. Vers 21 h 30, le feu avait été maîtrisé, « reste le déblai pour parfaire l’extinction » précise le lieutenant Thomas Rous, chef du centre de secours de Périers-en-Auge.

La présence d’une bouteille de gaz à l’intérieur du commerce a obligé les pompiers « à procéder au refroidissement des lieux pour éviter tout risque d’explosion ».

Les dégâts sont importants. Le sinistre a engendré le chômage technique de six personnes pour une durée indéterminée.

Plus tôt dans la journée, un incendie s’était déclaré dans un restaurant, dans le village historique de Dives-sur-Mer, à quelques rues de là.

Coupe de France : au terme d'un scénario palpitant, le TFC bat Reims et se hisse en 1/8e de finale

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Aaron Leya Iseka a inscrit deux buts lors de la victoire du TFC face à Reims, mardi 22 janvier 2019.

Aaron Leya Iseka a inscrit deux buts lors de la victoire du TFC face à Reims, mardi 22 janvier 2019. (©Manuel Blondeau/Icon Sport)

Une équipe du TFC qui mène trois fois au score, mais qui se fait à chaque fois rejoindre au score, dont une fois à la 87e minute, qui va arracher une séance de tirs au but au bout du bout des prolongations (119e) et qui décroche sa qualification sur un penalty manqué de Mathieu Cafaro (Reims)… C’est le scénario complètement fou qui s’est déroulé au Stadium de Toulouse, mardi 22 janvier 2019, en 16e de finale de la Coupe de France.

Iseka en grande forme

Opposés au Stade de Reims, les Toulousains ont souvent été en passe de se qualifier, bien avant une ultime série de faces à faces avec le gardien rémois Edouard Mendy, finalement remportée 5-4. Car les joueurs d’Alain Casanova ont globalement dominé cette rencontre entre pensionnaires de Ligue 1.

Aaron Leya Iseka se signale dès le début du match en inscrivant un but… finalement refusé pour hors-jeu. Mais ce ne fût que partie remise pour l’attaquant du TFC, venu débloquer le compteur avant la mi-temps, de la tête, pour récompenser la domination de son équipe (44e, 1-0).

Mais au retour des vestiaires, les Champenois reviennent dans le match grâce à leur attaquant Boulaye Dia, profitant de l’intervention manquée de Gen Shoji, la recrue japonaise arrivée cet hiver (47e, 1-1). Toulouse reprend les commandes du match après l’heure de jeu sur un puissant tir de Manuel Garcia (68e, 2-1). Et ce, avant une fin de match totalement débridée.

LIRE AUSSI : Ligue 1. Un international japonais vient renforcer les rangs du Toulouse Football Club

Erreurs défensives préjudiciables

Après une nouvelle erreur défensive, de Steven Moreira cette fois, Reims recolle au score, Rémi Oudin étant à la conclusion (77e, 2-2). La réaction des Violets est immédiate avec Leya Iseka qui s’offre un doublé grâce à sa réactivité sur un ballon cafouillé dans la surface (83e, 3-2). Mais à nouveau, le TFC va être incapable de tenir son avance. Un cafouillage dans la surface toulousaine profite à Xavier Chavalerin, qui expédie le ballon au fond des filets (87e, 3-3), synonyme de prolongations.

L’histoire va alors s’inverser car le Stade de Reims prend les devants au score, pour la première fois du match, grâce à Mathieu Cafaro, à l’affût au second poteau (108, 3-4). Tandis que l’équipe de David Guion pensait tenir une qualification quasi-inespérée au vue du scénario de la rencontre, Mathieu Dossevi obtient un penalty en toute fin de match pour le TFC. Le capitaine Max-Alain Gradel ne se fait pas prier pour égaliser (119e, 4-4).

Mathieu Cafaro, héros déchu

La décision se fait alors aux tirs aux buts. Issiaga Sylla fait passer une frayeur dans les travées en ne cadrant pas sa frappe. Un doute d’élimination vite dissipé par l’arrêt de Mauro Goicoechea sur le tir de Chavalerin. C’est finalement Cafaro qui va envoyer le TFC en 8e de finale, son ballon terminant sur la barre transversale. Celui qui aurait pu qualifier Reims quelques minutes plus tôt a finalement précipité l’élimination de son équipe. Un ascenseur émotionnel à l’image d’une rencontre rocambolesque.

Après avoir éliminé Nice au tour précédent, le TFC poursuit donc son chemin en Coupe de France. Un succès qui vient par ailleurs confirmer la bonne forme des Toulousains, qui n’ont perdu que deux fois sur les huit derniers matchs joués, toutes compétitions confondues.

Haute-Garonne : face aux cris des Gilets jaunes, Georges Méric met en avant le rôle du Département

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Georges Méric, le président PS du Conseil départemental de Haute-Garonne.

Georges Méric, le président PS du Conseil départemental de Haute-Garonne. (© Archives Actu Toulouse/AA..)

A l’occasion de ses vœux à la presse, mardi 22 janvier 2019, le président du Département de la Haute-Garonne, Georges Méric, a indiqué soutenir les Gilets jaunes, « cette France périphérique qui se fait entendre tous les samedis » et estimé que l’action du Conseil départemental apporte, par essence, d’ores et déjà de précieuses réponses.

Sept défis stratégiques

Dénonçant « notre époque guidée par un logiciel néo-libéral nous entraînant dans l’abîme » et promouvant « un avenir capable de faire société ensemble qui remette l’humain au centre du jeu », Georges Méric défends sept défis stratégiques pour l’action de la collectivité départementale : faire vivre la République, préserver l’unique biosphère, être solidaire, lutte contre la fracture territoriale, favoriser l’accomplissement de chacun, être chef de file pour l’accès en la ressource en eau et l’accès au numérique. 

Soutenir ceux qui ont le moins

Parce qu’il veut préserver les bienfaits de cette action, le président du Conseil départemental de la Haute-Garonne dénonce l’actuel projet de réforme des collectivités voulant fusionner les métropoles avec les conseils départementaux dans plusieurs territoires urbains à l’instar de Toulouse.

Pareille réforme, déjà appliquée à Lyon, priverait le département de sa métropole, puisque cette dernière absorberait, pour son territoire, les compétences du conseil départemental et réduirait le périmètre d’action du Département au péri-urbain et au rural.

« A l’heure du cri d’alarme des Gilets Jaunes, la création d’un département résiduel est un risque car le département à une fonction redistributive dans l’ensemble de ses bassins de vie pour soutenir ceux qui ont le moins », prévient Georges Méric.

Si département perd la métropole, la France périphérique va se paupériser. En Haute-Garonne, cette France pèse 93% du territoire et 600 000 habitants.

Contre la création de « réserves d’indiens »

Pour Georges Méric, la Haute-Garonne est « une et indivisible ».

Nous sommes contre l’isolationnisme de la métropole et nous sommes contre la création de réserves d’indiens !

Georges Méric défends qu’une majorité des Haut-Garonnais est de cet avis. « Un sondage non pipé exprime que 78% de la population est satisfaite des actions du département et que seule 17% de la population de la métropole est favorable au modèle lyonnais ! J’ajoute que la majorité des maires de la métropole toulousaine s’est prononcée contre ce projet.

Faire progresser l’accord local avec Toulouse

Constatant que parmi les cinq métropoles concernées par ce projet, Lille, Nantes et plus récemment Bordeaux ont fait savoir qu’elles s’y opposaient, Georges Méric invite le président de la métropole Jean-Luc Moudenc, pour l’heure fervent soutien de la fusion, à se raviser lui aussi.

« Le contexte des Gilets jaunes vient de faire dire au président de la République qu’il fallait faire du cousu main. Ce cousu main existe chez nous, il s’agit d’un accord local de coopération entre nos deux collectivités, signé le 29 juin 2018 », exprime le président Méric.

Je viens de proposer à Jean-Luc Moudenc de faire avancer cet accord dans le respect de l’intégrité de chaque institution. J’espère une réponse favorable d’ici quelques jours.

Et de citer Condorcet : « Conservons par la sagesse ce que nous avons acquis dans l’enthousiasme ».


Tennis : le 26e Challenger de Cherbourg avec Ugo Humbert et Tommy Robredo

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Constant Lestienne, finaliste de la dernière édition, ici avec Alain Thiébot, sera de nouveau  présent cette année.

Constant Lestienne, finaliste de la dernière édition, ici avec Alain Thiébot, sera de nouveau présent cette année. (©Nadine DJEBBAR)

48 : c’est le nombre de joueurs qui participeront au tableau final du 26e Challenger Cherbourg-La Manche, du 11 au 17 février 2019. La liste de ces joueurs, hors invitations et qualifiés, a été divulguée ce mardi 22 janvier 2019.

Cinq joueurs français en lice

Parmi les noms connus, on notera cette année la présence de l’Espagnol Tommy Robredo, aujourd’hui au-delà du Top 100 mondial, mais qui a atteint, en 2006, le 5e rang à l’ATP.

A LIRE AUSSI : Basket : la Serbe Milena Marjanovic quitte La Glacerie

Cinq joueurs français font pour l’instant parti de la liste. Parmi eux, la tête de série numéro 1, Ugo Humbert, seul joueur du Top 100 confirmé à ce jour (95e).

Des anciens vainqueurs (Norbert Gombos, Kenny De Schepper) et le finaliste de la précédente édition (Constant Lestienne) seront également de la partie.

Voici la liste :

Ugo Humbert (Fra, 20 ans, 95e), Ruben Bemelmans (Bel, 31 ans, 113e), Yannick Maden (Ger, 29 ans, 124e), Simone Bolelli (Ita, 33 ans, 134e), Stefano Travaglia (Ita, 27 ans, 137e), Constant Lestienne (Fra, 26 ans, 142e), Lukas Rosol (Cze, 33 ans, 143e), Gianluigi Quinzi (Ita, 22 ans, 154e), Mats Moraing (Ger, 26 ans, 157e), Luca Vanni (Ita, 33 ans, 163e), Alexander Bublik (Kaz, 21 ans, 164e), Filippo Baldi (23 ans, Ita, 167e), Oscar Otte (Ger, 25 ans, 168e), Alexey Vatutin (Rus, 26 ans, 175e), Daniel Brands (31 ans, Ger, 183e), Mohamed Safwat (Egy, 28 ans, 186e), Daniel Gimeno-Traver (Esp, 33 ans, 188e), Arthur De Greef (Bel, 26 ans, 199e), Tommy Robredo (Esp, 36 ans, 203e), Rudolf Molleker (Ger, 18 ans, 206e), Kimmer Coppejans (Bel, 24 ans, 214e), Maxime Janvier (Fra, 22 ans, 215e), Filip Horansky (Svk, 26 ans, 217e), Kenny De Schepper (Fra, 31 ans, 218e), Zdenek Kolar (Cze, 22 ans, 219e), Lorenzo Giustino (Ita, 27 ans, 222e), Joao Domingues (Por, 25 ans, 224e), Gian Marco Moroni (Ita, 20 ans, 226e), Viktor Galovic (Cro, 28 ans, 227e), Tallon Griekspoor (Ned, 22 ans, 233e), Jay Clarke (Gbr, 20 ans, 236e), Norbert Gombos (Svk, 28 ans, 244e), Uladzimir Ignatik (Blr, 28 ans, 247e), Gleb Sakharov (Fra, 30 ans, 252e), Cem Ilkel (Tur, 23 ans, 254e), Roman Safiullin (Rus, 21 ans, 335e), Illya Marchenko (Ukr, 31 ans, 395e), Javier Barranco Cosano (Esp, 20 ans, 426e), Raul Brancaccio (Ita, 21 ans, 488e), Baptiste Crepatte (Fra, 24 ans, 593e)

Basket. Le Caen BC éliminé de la Coupe de France par Vichy-Clermont

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Aurélien Salmon a marqué 16 points contre Vichy-Clermont.

Aurélien Salmon a marqué 16 points contre Vichy-Clermont. (©Sport à Caen)

Fin de l’aventure pour le Caen Basket Calvados en seizième de finale de la Coupe de France ! Les Caennais, coachés par Michaël Déjardin, affrontaient Vichy-Clermont (Pro B) sans trois de leurs joueurs : Bryson Pope, Gaëtan Clerc et Pavel Marinov. Ils ont fait mieux que résister pendant trois quarts-temps, basculant devant à la mi-temps et après trente minutes de jeu, avant de s’effondrer dans la dernière période (26-9). 

Avec seize points à 3/5 à trois points, Aurélien Salmon confirme son net regain de forme. David Ramseyer (13 points) et Paul-Lou Duwiquet (11 points) sont dans leurs standards. Caen s’est fait largement dominer sur le plan des rebonds mais a su contenir ses pertes de balles à 14.

Les Caennais ont désormais rendez-vous à Rouen, vendredi prochain, pour la première de Fabrice Courcier à leur tête.

Vichy-Clermont 86 – 73 Caen

23-24 / 17-16 / 20-24 / 26-9

Caen : Duwiquet 11, Brooks 10, Salmon 16, Ramseyer 13, Tolbert 8, puis Esso Essis 6, Alix 3, Laurent, Norelia 6.

Acte XI : les gilets jaunes de Caen appellent à aller manifester à Evreux samedi

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Un rassemblement aura lieu à Caen, samedi 26 janvier 2019 mais beaucoup de gilets jaunes seront à Evreux.

Un rassemblement aura lieu à Caen, samedi 26 janvier 2019 mais beaucoup de gilets jaunes seront à Evreux. (©Marjorie Janetaud/Liberté Le Bonhomme Libre)

Le mouvement des gilets jaunes de Normandie se structure pour avoir plus d’impact. Ce mardi 22 janvier 2019 dans la soirée, ceux de Caen ont annoncé que l’Acte XI se passera principalement à Evreux.

Caen et Rouen à Evreux

Pourquoi Evreux ? Parce que le préfet de l’Eure a pris des arrêtés pour interdire les manifestations sur la voie publique. Arrêtés qui ont été attaqués devant le tribunal administratif de Rouen par un groupe de gilets jaunes et la Ligue des droits de l’homme, estimant qu’il était illégal d’interdire les citoyens de manifester. Les arrêtés pris par le préfet de l’Eure ont été cassés le 15 janvier 2019 par une ordonnance du juge des référés. 

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Samedi 26 janvier 2019, les gilets jaunes de Normandie se donnent donc rendez-vous à 10h au cinéma d’Evreux. Les gilets jaunes de Rouen y seront aussi. Pour faciliter les déplacements, les gilets jaunes de Caen proposent de se rejoindre à 7h30 à Mondeville 2, devant le magasin Boulanger, pour faire du covoiturage. 

Rassemblement d’initiative citoyenne et débat à Caen

Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, les gilets jaunes de Caen proposent également un rassemblement d’initiative citoyenne, à pied, en roller, à vélo… Le rendez-vous est donné sur la place du Théâtre à 10 heures, comme tous les samedis. 

A l’initiative d’une Caennaise, Marie, une sortie vélo « klaxon, sonnette et musique » est aussi proposée. Départ de la prairie à 10h10.

Une banderole à idées sera disponible pour que toutes les personnes qui ont des idées ou quelque chose à dire le fassent sur la banderole. Ils pourront signer avec leur prénom et leur date de naissance.

Après un petit tour en ville, Marie propose de déjeuner et d’échanger ensemble.

À 14h, une danseuse professionnelle (gilet jaune) sera sur le parvis du théâtre avec de la musique pour apprendre les pas d’une chorégraphie pour pouvoir défiler en coordination.

L’après-midi, un débat est programmé à 16h30 avec François Boulo dans la salle de quartier de la Pierre-Heuzé, 17 place Champlain à Caen. 

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Elle se fait voler la PS4 gagnée au loto à Clisson, un témoin rattrape le malfaiteur

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Le voleur avait dérobé une console de jeux à une heureuse participante du loto.

Le voleur avait dérobé une console de jeux à une heureuse participante du loto.

Dimanche 20 janvier, vers 18 h 30, une femme de 57 ans, de Saint-Lumine-de-Clisson (Loire-Atlantique), sortait du loto organisé par le club de gymnastique, au sein du gymnase du collège Cacault à Clisson.

Dans ses bras, un gain remporté quelques minutes plus tôt : une PS4. C’est alors qu’un jeune individu passant furtivement à côté d’elle, lui dérobait la console de jeux vidéos des mains, avant de s’enfuir en courant. « Plusieurs participants nous ont indiqué avoir vu deux personnes avoir une attitude particulière durant les tirages. Ils sont partis assez tôt. On suppose qu’ils étaient venus en repérage et ont surveillé les gagnants » exprimait la présidente de l’association.

Le loto avait lieu près du collège Cacault à Clisson.

Le loto avait lieu près du collège Cacault à Clisson. (©Actu.fr)

Témoin de la scène, le vice-président du club n’écoutait que son courage et partait à sa poursuite malgré quelques têtes de plus que lui. Policier dans la vie, ce dernier arrivait à le bloquer et à le ramener vers la manifestation où il a restitué l’équipement à la victime. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Clisson qui était, entre temps arrivée sur les lieux.

A Clisson, les Italiennes à la recherche d'un nouveau président !

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Au centre, Arnaud Tomaselli, accompagné d'une partie des membres du conseil d'administration des Italiennes. C'est ce conseil, au nombre de 10 personnes, qui devra désigner un nouveau président.

Au centre, Arnaud Tomaselli, accompagné d’une partie des membres du conseil d’administration des Italiennes. C’est ce conseil, au nombre de 10 personnes, qui devra désigner un nouveau président.

Coup dur pour l’association les Italiennes, qui voit son président quitter son poste pour raisons professionnelles. Arnaud Tomaselli et la nouvelle équipe avaient apporté un nouveau souffle au festival. La dernière édition, début juillet, avait été couronnée de succès. Le bureau a 18 mois pour recréer un événement.

Mi-janvier, l’association du festival Les Italiennes de Clisson organisait son assemblée générale annuelle devant une quarantaine de personnes. Le bilan de la dernière édition 2018 a été jugé « très satisfaisant » tant sur le plan de l’organisation, de la qualité des spectacles, et l’état des comptes.

« La plupart des spectacles ont fait le plein. Cela a été le cas sous les Halles, à l’église Notre-Dame ou encore sur la place du Minage. Les concerts en nocturne de Piers Faccini et d’Ataraxia sur l’Eperon ont laissé un souvenir impérissable », raconte l’un des membres du bureau.

Cependant, en fin de réunion, l’annonce faite par Arnaud Tomaselli, l’actuel président, annoncant qu’il ne se représentait pas, a un peu atténué l’enthousiasme ambiant. Une fois de plus, Les Italiennes vont devoir se trouver un nouveau représentant.

Fin 2016, l’association Les Italiennes avait déjà beaucoup d’interrogations sur son avenir, une bonne partie du bureau quittant l’association. Arnaud Tomaselli, nouvellement arrivé à Clisson, prenait alors la présidence. Sa motivation, son nom à consonance italienne et ses activités de musicien et d’enseignant entraînaient avec lui la création d’un nouveau bureau et d’un nouveau projet pour le festival.

Des promesses qui se concrétisaient avec la réalisation d’une édition 2018 nouvelle formule, notamment en revenant aux sources et aux liens qui unissent l’Italie à Clisson.

Le thème de la fraternité en 2020

Sur le plan financier, le budget de l’année écoulée présente un résultat bénéficiaire de 1 500 €, en incluant les subventions d’un total de 19 400 € dont 12 000 € provenant de la commune. Un résultat positif obtenu tout en offrant la gratuité de tous les spectacles présentés.

Lire aussi : Italiennes de Clisson : Piers Faccini, invité d’honneur

Pour la prochaine édition de juillet 2020, le bureau souhaite poursuivre sur ce nouveau souffle, en concentrant le festival sur la ville de Clisson et en maintenant la gratuité des spectacles et leur niveau de qualité. « Pour 2020, avec le bureau, nous avons déjà réfléchi sur le thème de la fraternité. Par exemple, la fraternité du jumelage avec Alatri, celle des frères Cacault ou encore celle des deux quartiers de Clisson : Notre Dame et La Trinité unifiés par le pont de la Ville. Le futur site de la Porte Palzaise peut aussi être une opportunité pour la présentation de certains spectacles », résume Arnaud Tomaselli. « Nous recevons déjà des candidatures de groupes et d’artistes pour la prochaine édition de 2020. Et en plus, avec des spectacles en rapport avec le thème de la fraternité ! », ajoute- t-il.

La dernière édition avait été couronnée de succès.

La dernière édition avait été couronnée de succès. (©Italiennes)

Une continuité qui devra être assurée avec un nouveau président puisqu’Arnaud Tomaselli a annoncé en séance qu’il ne souhaitait pas se représenter pour la fonction de président. « Je vais être domicilié dans la région de Luçon, trop éloigné pour assurer la coordination sur les moments forts. Je reste cependant dans le conseil d’administration pour faire profiter l’association de mon expérience et aussi pour la continuité de ce festival à Clisson qui me passionne tant », a-t-il souligné.

En fin de séance, au moment des élections, deux nouveaux membres ont rejoint le conseil d’administration. Rendez-vous est donné à cette nouvelle instance, le mercredi 27 février, pour attribuer les fonctions de chacun au sein du bureau, dont le futur président.

INSOLITE. A peine né, un bébé enfile un gilet jaune

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Les parents d'Amlili lui ont mis un gilet jaune seulement quelques heures après sa naissance.

Les parents d’Amlili lui ont mis un gilet jaune tricoté quelques heures v après sa naissance. (©DP)

Amlili est le premier fils d’Anissa et d’Antoine, qui ont décidé de le vêtir d’un gilet jaune ajusté à sa taille, après seulement 5 heures de vie.

À travers ce geste, la famille veut y voir un symbole. Celui de la souffrance et de l’impuissance ressenties par une partie de la population française qui connaît « les fins de mois difficiles ».

L’enfant souffrirait de la précarité de sa famille

Le grand-père est persuadé que l’enfant a lui aussi souffert de la précarité de sa mère :

Ma fille a vécu ça, le bébé l’a ressenti. Il a subi les émotions de sa mère dans son ventre. Je connais des gens qui s’abstiennent d’avoir un bébé parce que ça coûte cher !

A LIRE AUSSI : Plusieurs actions des Gilets jaunes dans la Manche

Une forme de transmission

La famille soutient le mouvement des Gilets jaunes depuis le départ :

Je soutiens indirectement le mouvement. Mes proches ont subi cette conjoncture : on a réduit le budget des vacances pour les enfants, leurs loisirs et les sorties. Tout a augmenté d’un coup.

Fadel Houcine, qui vit à Cherbourg depuis 2005, a d’abord manifesté sur plusieurs ronds-points, puis à Paris. Pour lui, c’est une forme de transmission :

Nous avons pensé : pourquoi pas un bébé ? Il faut montrer que tout le monde est concerné. Parce que pour une maman qui va avoir un bébé, entre les couches, le lait, les vêtements, tout ça coûte cher…

Coupe de France. La victoire du LOSC à Sète en 10 tweets

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Coupe de France : le LOSC s'est imposé 1-0 sur la pelouse du FC Sète.

Coupe de France : le LOSC s’est imposé 1-0 sur la pelouse du FC Sète. (©Aline Chatel/Sport à Caen)

Le LOSC continue l’aventure de la coupe de France ! Lille l’a emporté 1-0 sur la pelouse du FC Sète et est qualifié. C’était l’essentiel.

Le but a été inscrit à la 49e minute par Jonathan Bamba. Retour sur le match en 10 tweets.

La compo

La réaction de Christophe Galtier

La quatrième en 2019

Fonte blessé

Ié a souffert

Deux analyses

Beaucoup d’émotion autour de Sala

Les Sétois peuvent être fiers

Les autres résultats

Place à Marseille et… Balotelli ?


Le match du Variété Club de France prévu à Sérifontaine le 26 janvier est reporté

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Jean-Claude Le Moal entre Jean-Pierre Orts et Frédéric Piquione en 2018. (©Photo d'archives : L'Eclaireur-La Dépêche)

Jean-Claude Le Moal entre Jean-Pierre Orts et Frédéric Piquione en 2018. (©Photo d’archives : L’Eclaireur-La Dépêche) (©L’Eclaireur-La Dépêche)

A tous ceux qui se faisaient une joie d’aller voir le Variété Club de France ce samedi 26 janvier 2019 à Sérifontaine, il faudra attendre quelques semaines. 

En effet, le match caritatif qui devait opposé une sélection du Variété Club de France aux vétérans rouge et blanc du SCC Sérifontaine, est reporté au 9 février en raison des conditions météorologiques de cette semaine.

Bonne action

Ce n’est donc que partie remise pour cette rencontre dont tous les bénéfices iront, à terme, à l’association « Des Ailes pour L » qui vient en aide à Lola Allard, 2 ans, atteinte de cytopathie mitochondriale mais également pour la recherche sur les maladies mitochondriales.

A LIRE AUSSI  : Gournay-en-Bray. Une association pour soutenir la petite Lola et ses parents vient d’être créée

❄️ En raison des intempéries, le match de dimanche à Sérifontaine est reporté à une date ultérieure. Prochain match le 3 février à Beaumont-sur-Oise !

Publiée par Variétés Club de France sur Mercredi 23 janvier 2019

Droit de manifester en Normandie : les interdictions du préfet de l'Eure contestées

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Le préfet de l’Eure, Thierry Coudert, avait pris le 3 janvier 2019 une mesure d’interdiction totale de manifester dans plus d’une vingtaine de communes de son territoire. (©DR)

Le 3 janvier 2019, Thierry Coudert, préfet de l’Eure, a pris la décision d’interdire les manifestations dans plusieurs communes de son territoire jusqu’au mercredi 16 janvier. Au total, ce ne sont pas moins de 22 arrêtés (1), signés par la main du préfet, qui ont alors formellement interdit à toute personne de manifester.

Des décisions largement contestées par les mobilisés en cette période de fort militantisme social qui, alors, se sont retrouvés dépossédés d’un cadre « légal ». Mais c’était sans compter sur la mobilisation des privés de pavé, mais aussi celle de La ligue des droits de l’Homme. Depuis le 15 janvier 2019, en effet, le tribunal administratif de Rouen (Seine-Maritime) a rendu caduque, par ordonnance, 22 des 23 décisions du préfet.

Face à l’urgence de la situation, la Ligue des droits de L’homme a en effet porté l’affaire devant le juge des référés.

(1) Les communes concernées : Gaillon, Bernay, Beuzeville, Heudebouville, Bourg-Achard, Douains, Évreux, Fleury-sur-Andelle, Fouqueville, Amfreville-la-Campagne, Folleville, Les Andelys, Conches-en-Ouche, Pont-Audemer, Grand-Bourgtheroulde, Honguemare-Guenouville, La Madeleine-de-Nonancourt, Gisors, Nassandres-sur-Risle, Saint-André-de-l’Eure, Val-d’Orger, Sainte-Colombe-la-Commanderie et Vernon.

LIRE AUSSI : INFO LA DÉPÊCHE DE LOUVIERS. Grand-Bourgtheroulde, une faille dans le dispositif de sécurité autour d’Emmanuel Macron ?

« Des mesures extraordinaire et illégales » 

Me Aïnoha Pascual, avocate au barreau de Paris, a participé avec la Ligue des droits de l’homme à l’action en justice contre ces arrêtés préfectoraux : 

En dehors de l’état d’urgence, ces mesures sont extraordinaires et rarement vues en Europe. Il est très déroutant et disproportionné de prendre de telles interdictions dans des territoires où les difficultés ne sont pas majeures. L’interdiction totale de manifester est une mesure normalement utilisée en dernier recours. C’est une véritable atteinte à la liberté de manifester. Une liberté fondamentale. 

Seul l’arrêté interdisant la mobilisation à Grand-Bourgthéroulde (Eure) a, lui, été maintenu. Dans le contexte de la venue du chef d’État pour la première étape du grand débat, la décision semble compréhensible. 

LIRE AUSSI : Grand débat. Une journée hors norme dont se souviendra la commune de Grand-Bourgtheroulde

Une jolie pirouette

Sur le site de la préfecture de l’Eure, le recueil spécial n° 27-2019-17 du 17 janvier 2019 indique bien le retrait des 22 arrêtés préfectoraux du 14 janvier 2019. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais en fait non !

Ce même 17 janvier, la préfecture publie également le recueil spécial n°27-2019-18. Dans ce document de 60 pages, signé cette fois par Arnaud Gillet, directeur de cabinet du préfet, on retrouve alors 20 nouveaux arrêtés, stipulant tous une nouvelle interdiction d’une manifestation sur la voie publique. Mais cette fois, les « périmètres interdits » aux manifestants sont bien plus précis.

Exemple concret. Le 3 janvier, l’arrêté stipulait dans son article 1er  : 

Toutes manifestations ou rassemblement dans le cadre du mouvement dit « gilets jaunes » en cours ou susceptible de se dérouler sur le territoire de la commune sont interdits […]. 

Une interdiction pure et simple, donc. Dans le nouveau, portant toujours sur la mobilisation à Bernay, une précision est apportée : 

[…] au rond point dit de « la Malouve » à l’intersection de la D438/D133 et dans un rayon de 500 mètres autour de ce site. 

Un rond-point ayant été le théâtre de la mobilisation des gilets depuis le 17 novembre 2018. Même son de cloche dans plusieurs autres communes, quasiment toutes, d’ailleurs. Un joli pied-de-nez à la décision du tribunal administratif de Rouen. 

LIRE AUSSI : Eure, Une centaine de gilets jaunes bloquent la préfecture

« Nous suivons les conditions du tribunal » 

Arnaud Gillet, directeur de cabinet du préfet joint par téléphone, tient à préciser d’emblée « que nous ne cherchons pas à contourner la réglementation ». Et le directeur de poursuivre : 

Nous avons pris la mesure de la décision du tribunal administratif et nous suivons désormais de nouvelles conditions. Et nous tenons à préciser également que la liberté de manifestation s’accorde avec une déclaration préalable en Préfecture. De nombreux points de blocages, barrages filtrants ou bloquants dans l’Eure sont quant à eux des entraves à la libre circulation. 

Et de poursuivre :

Nous avons réduis les périmètres « d’interdiction » en les limitant aux ronds-points et leurs accès. 

Arnaud Gillet souligne également que, malgré les arrêtés préfectoraux mis en place, « de nouvelles demandes de manifestations peuvent être déposées. Elles seront alors mises à l’étude. » Le directeur tient également à souligner « que nous avons reçu, il y a peu, une délégation de Gilets jaunes. Le dialogue n’est pas rompu. »

Un dialogue peut-être pas totalement rompu, mais un brin écorné tout de même. En témoignent les « détails » de l’appel à l’Acte XI, déjà en ligne depuis le 20 janvier. Les organisateurs de ce onzième acte appellent en effet les manifestants à se rendre à Évreux, et non à Rouen, car :

 Il est grand temps de montrer au préfet de l’Eure que les citoyens se mobilisent contre ses arrêtés anti-constitutionnels et arbitraires !  

Les Gilets jaunes de Caen (Calvados) ont, eux aussi, décidé de répondre à l’appel des manifestants de la cité ébroïcienne.  

 

 

Gilets jaunes : les violences policières se multiplient-elles lors des manifs à Toulouse ?

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Alors que plus de 400 personnes ont été interpellées depuis le début du mouvement des gilets jaunes à Toulouse, un observatoire s'inquiète de la hausse des violences policières (ici, lors de débordements en marge de la manif, samedi 15 décembre 2018).

Alors que plus de 400 personnes ont été interpellées depuis le début du mouvement des gilets jaunes à Toulouse, un observatoire s’inquiète de la hausse des violences policières (ici, lors de débordements samedi 15 décembre 2018). (©Anthony Assemat / Actu Toulouse)

Y a-t-il une hausse, ces dernières semaines, des cas de violences policières, lors des manifestations de gilets jaunes dans les rues de Toulouse ? Les membres de l’Observatoire toulousain des pratiques policières (constitué de membres de la Ligue des droits de l’Homme, du syndicat des avocats de France et la fondation Copernic) s’inquiètent d’une recrudescence de telles pratiques, d’un samedi sur l’autre, dans la Ville rose.

Chaque samedi, les bénévoles de l’observatoire – dont la présence est signalée en préfecture – arpentent les manifs. Flanqués d’un chasuble jaune, au dos duquel est inscrit « Observateur LDH Copernic », ils effectuent « un travail d’observation, de prise de photos et de vidéos », détaille Jean-François Mignard, du côté de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) de Toulouse. Samedi 19 janvier 2019, pour l’acte X des gilets jaunes, une quinzaine d’observateurs étaient ainsi postés aux quatre coins du centre-ville. Objectif : traquer et répertorier la moindre bavure policière.

Frappé à la mâchoire, un homme « a perdu 11 dents »

Si ledit observatoire n’a pas encore terminé son bilan humain des manifestations de l’acte X, samedi à Toulouse, plusieurs vidéos – pas toujours contextualisées et pas toujours datées – tournent en boucle sur les réseaux sociaux, suggérant plusieurs scènes de violences policières dans la Ville rose.

« D’après les informations que j’ai, il y a eu trois, voire quatre victimes » recensées samedi dans les rues de Toulouse, témoigne l’avocate Claire Dujardin, qui a fait des violences policières et de l’usage des fameux flashball un cheval de bataille. Pour l’acte X, elle évoque au moins trois victimes de violences policières à Toulouse : les deux membres d’un couple qui ont été « victimes de coups de matraque sur le crâne et sur le visage ». L’homme a même dû être évacué aux urgences, alors qu’il avait été placé en garde à vue.

Et un autre homme « qui a pris un coup à la mâchoire et a perdu 11 dents, d’après un constat de médecine légale », soulève l’avocate. Sur son compte Facebook, Yann a en effet posté des photos de son « nouveau sourire », avec ses dents cassées ou arrachées. Il pensait en avoir 8 de cassées, en réalité, il y en avait 11, a-t-il indiqué à Actu Toulouse. Il raconte que des policiers « sont juste passés à mon niveau, j’ai levé les bras, et là, matraque dans les dents, matraque dans les côtes, vidage de lacrymo dans la bouche et KO. Ils ont continué leur chemin et en ont envoyé deux autres à l’hôpital (fracture du crâne pour un, nez et front cassé pour l’autre, laissé comme moi à terre). Pas d’interpellation ». 

Voilà mon nouveau sourire, donc je tiens a dire que le fait de levé les bras en l'air ne change rien,a part faire une…

Publiée par Yannouchka Tsous Hé sur Dimanche 20 janvier 2019

Combien de signalements à l’IGPN ?

L’IGPN, la police des polices, a été saisie de plusieurs affaires après la manif de samedi, à Toulouse, notamment par le journaliste indépendant David Dufresne. Quant à savoir combien… Il est difficile de connaître le nombre de signalements à l’IGPN concernant spécifiquement la Ville rose, alors que le ministre de l’Intérieur a avancé, mardi 22 janvier 2019, des chiffres contestables sur le nombre de blessés (lire ci-dessous).

Contactés par Actu Toulouse, l’IGPN et le ministère se refusent pour leur part à donner des chiffres locaux. Et de son côté, la préfecture de la Haute-Garonne précisait mardi : « À l’heure actuelle, aucune plainte n’a été portée à notre connaissance concernant d’éventuelles violences commises par les forces de l’ordre suite aux manifestations de ce week-end ». Alors que Toulouse avait accueilli samedi la plus grande mobilisation de France, devant Paris, la préfecture avait simplement évoqué dimanche : « 13 blessés légers ont été recensés (8 parmi les policiers, 5 parmi les manifestants) ».

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : 60 interpellations à Toulouse, 13 blessés et « 500 casseurs » dans le cortège

« Une volonté de faire en sorte que les violences montent »

Mais pour les membres de l’observatoire, les autorités ne disent pas tout… et seraient même à la source des violences. Claire Dujardin rempile : « Il y a une recrudescence des violences policières depuis plusieurs samedis, les trois ou quatre derniers au moins. Outre les victimes grièvement touchées par des tirs de LBD, il y a aussi eu beaucoup de personnes blessées du fait de coups de matraque, depuis l’acte IX, souvent avec des ITT importantes ».

Soulignant une « volonté de faire peur, d’empêcher les gens de manifester et de faire en sorte que la violence monte pour décrédibiliser le mouvement », Claire Dujardin y voit une « volonté d’interpeller, de mutiler, de faire mal, plutôt que de faire baisser la tension ». Elle déplore la « politique de maintien de l’ordre du ministère de l’Intérieur, loin d’une logique de désescalade ». 

Sociologue et observateur bénévole, Daniel Welzer-Lang était dans les rues de Toulouse samedi. Il juge lui-aussi que le nombre de blessés dépend surtout de l’attitude des forces de l’ordre sur le terrain :

Il y a une montée de la violence dans le cadre des manifestations. Il y a aujourd’hui des stratégies de maintien de l’ordre qui amènent à des situations de violences. Cela débouche sur le fait qu’il y a des manifestants blessés, voire mutilés. 

Les lacrymos mettent-elles le feu aux poudres ?

Selon Daniel Welzer-Lang, ce sont bel et bien les forces de l’ordre qui mettent le feu aux poudres, en déclenchant des gaz lacrymogènes à tout va. Il s’explique :

Sur l’acte X, pour le deuxième samedi de suite, la manifestation pouvait enfin se structurer : contrairement aux premières semaines, on n’a pas eu de gaz lacrymogènes tout de suite, c’est à dire quasiment dès le départ. Car sur les premiers actes, la manifestation n’avait pas le temps de se former qu’elle était déjà éclatée par les jets de lacrymo. La manifestation s’éclatait sans qu’elle puisse se structurer, formant des petits groupes de manifestants dans les rues de Toulouse. 

Et d’après lui, c’est bien cela qui suscite une escalade de la violence :

Ce type de gestion de manifestation provoque ce type de débordements. Une fois les gaz lâchés, on a vu les vitrines exploser les unes après les autres. Parce qu’il y avait des tirs de peinture jaune sur les policiers, ils ont répondu par des tirs de flashball. C’est démesuré comme réponse. Nous avons constaté aux moins deux blessés : à la préfecture et aux Minimes.

Pour Daniel Welzer-Lang, « la préfecture a tendance à sous-estimer la violence ressentie par des tirs de lacrymos, par des gens qui n’ont pas l’habitude de ce genre de manifestations ». 

Pour les observateurs, il y a casseur, et casseur

Des « observateurs » qui estiment aussi que les autorités sous-estiment le nombre de manifestants (il y avait « 13 000 à 15 000 personnes » pour eux, contre 10 000 selon la préfecture) et surestiment le nombre de casseurs : « On n’est d’ailleurs pas d’accord sur le concept de casseur », soulève Daniel Welzer-Lang. « Pour la préfecture, serait casseur toute personne qui refuse de partir dès que l’on tire des gaz lacrymogènes… »

Les « baqueux » dans le viseur

Claire Dujardin est sur la même ligne. L’avocate dénonce « l’envoi de gaz lacrymogènes très rapidement, sans qu’il y ait de violence particulière » dans le cortège. Et d’appuyer : « La BAC court partout et c’est carte blanche pour frapper, sans qu’il y ait un impératif de maintien de l’ordre ». Jean-François Mignard est au diapason, et cible lui-aussi les policiers de la BAC. Des « baqueux » à ses yeux pas assez formés et surdotés pour ce genre de manifs :

On se pose des questions sur l’utilisation par la préfecture des Brigades anti-criminalité, du fait qu’elles sont dotées d’un certain nombre d’outils et d’armes dangereuses. Les personnes qui les utilisent ont-elles les formations nécessaires à cet effet ? Quel est le contrôle de la chaîne de commandement quant à leur utilisation ? Est-ce que la hiérarchie policière contrôle vraiment les gens qu’elle met sur le terrain ? Nous avons des doutes.

Interrogée par Actu Toulouse, la préfecture n’a pas souhaité s’étaler davantage sur ce point. Et le parquet n’a pas répondu à nos sollicitations.

Le fruit d’une « tradition locale », à Toulouse ?

Ces pratiques policières qu’ils dénoncent sont-elles nouvelles ? « Les manifestations des gilets jaunes ont pris une proportion qu’on n’avait pas vu depuis longtemps à Toulouse, surtout de par leur durée », soulève de son côté Jean-François Mignard. « Mais ce n’est qu’une évolution de ce qui est à l’œuvre depuis un certain temps », poursuit-il, évoquant une sorte de « tradition locale » à la lumière d’événements survenus à l’occasion des manifestations contre le barrage de Sivens, ou pour l’accueil des étrangers à la préfecture de Toulouse…  « Nous avons constaté un certain nombre d’évolutions dans les pratiques policières, notamment lors des manifestations contre la loi Travail, dite Loi El Khomri. »

« Si cet observatoire a été créé », poursuit Jean-François Mignard, « c’est parce que cela nous paraissait important pour signaler des choses attentatoires à la liberté de manifester et des comportements douteux des forces de l’ordre ». Et de conclure : « Il y a aujourd’hui, dans les manifestations, des pratiques policières violentes, qui peuvent être le produit de directives politiques ». Rappelons que le procureur de la République indiquait vendredi, avant la manif de samedi, que 350 personnes avaient été interpellées depuis le début du mouvement à Toulouse.

LIRE AUSSI : Gilets Jaunes : pourquoi Toulouse est devenue l’un des principaux foyers du mouvement en France

Combien de blessés par flashball en France ?
Mardi après-midi devant des députés, le ministre de l’Intérieur a estimé que « jamais un policier ou un gendarme ne porte les premiers coups », alors qu’il défendait une proposition de loi « visant à prévenir les violences lors des manifestations et à sanctionner leurs auteurs », également appelée « loi anti-casseurs ». Christophe Castaner a par ailleurs a annoncé que pour la prochaine manifestation des gilets jaunes, samedi 26 janvier 2019, les forces de l’ordre qui utiliseront les lanceurs de balles de défense (LBD), ou flashball seraient équipés de caméras-piéton. Et il a assuré que seules quatre personnes avaient été gravement blessées à l’œil par des LBD. Un chiffre très contesté par les observateurs des violences policières, qui parlent plutôt d’une bonne quinzaine d’éborgnés, comme l’a relevé Le Monde. Le collectif militant « Désarmons-les » et le journaliste indépendant David Dufresne ont, eux, recensé 17 personnes ayant perdu un œil à la suite d’interventions policières depuis le début du mouvement. Un collectif qui évoque « 81 enquêtes judiciaires au titre des projectiles tirés par LBD ».
Le défenseur des droits, Jacques Toubon, avait récemment redemandé la « suspension » de ces armes, en raison de leur « dangerosité ». La France insoumise veut, elle, faire interdire leur emploi. Mais Christophe Castaner a répliqué que sans le LBD, il y aurait encore « plus de blessés ». Le patron de la police nationale, Éric Morvan, a rappelé il y a quelques jours dans une note à ses troupes que l’utilisation du LBD devait être proportionnée et que « le tireur ne doit viser exclusivement que le torse ainsi que les membres supérieurs ou inférieurs ».
> LIRE AUSSI : Gilets jaunes : quatre personnes gravement blessées à l’œil par des lanceurs de balle de défense

Football. A la mi-temps, Caen mène facilement à Viry-Châtillon

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Yacine Bammou a marqué le premier but après seulement quelques minutes de jeu.

Yacine Bammou a marqué le premier but après seulement quelques minutes de jeu. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Pas de mauvaise surprise en première mi-temps pour le Stade Malherbe Caen ! Sur une pelouse catastrophique, où il est clairement impossible de jouer un football digne de ce nom, les Caennais ont fait valoir les cinq divisions d’écart face à Viry-Châtillon. Très tôt devant grâce à Yacine Bammou, après une succession de glissages mi-drôles mi-gênantes, Caen a insisté avec un doublé de Saïf-Eddine Khaoui. Viry s’est toutefois procuré quelques occasions, dont une tête passée pas loin de la cage. Mais Caen mène très sereinement les débats, en limitant les prises de risque… et en évitant les blessures ! A noter que la rencontre se déroule dans un froid glacial (on se demande comment font Paul Baysse et Jo Gradit en manches courtes).

Caen s'est facilité la tâche.

Caen s’est facilité la tâche. (©Aline CHatel / Sport à Caen)

Seine-et-Marne : battu aux législatives, Olivier de Sousa se fait passer pour un député

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Olivier de Sousa a créé une  page Facebook affirmant qu'il est député de la 10e circonscription.

Olivier de Sousa a créé une page Facebook affirmant qu’il est député de la 10e circonscription. (©Capture d’écran)

« Olivier de Sousa, votre député, 10e circonscription. » Le message est clair… mais totalement faux. Si Olivier de Sousa s’est bien présenté aux élections législatives de juin 2017, il n’a pas réussi à passer le premier tour, n’enregistrant que 2,47%. Lors de ces élections, il s’était présenté sous l’étiquette Les Républicains.

Malgré sa défaite, Olivier de Sousa a créé une page facebook affirmant qu’il est député de la 10e circonscription de Seine-et-Marne. Sa page facebook est suivie par plus de 14 900 personnes.

Il présente même une photo de lui prise dans l’hémicycle. Cette photo, publiée le 15 septembre 2018, pourrait avoir été prise pendant les visites organisées lors des Journée du patrimoine.

Plainte pour usurpation de fonction

Stéphanie Do, qui avait remporté les législatives en juin 2017, a décidé de porter plainte pour usurpation de fonction.

La députée a découvert avec « la plus grande stupeur qu’il avait tenté de s’introduire au sein de l’Assemblée nationale en usant du titre de député de la 10e circonscription de Seine-et-Marne ». Mais il est impossible de pénétrer sans badge d’accès ou vérification préalable de l’identité de l’intéressé dans l’hémicycle.

Stéphanie Do : 

Je souhaite avant tout alerter les citoyens au cas où ils auraient été trompés et je laisse désormais la police et la justice faire leur travail.

Contacté, Olivier de Sousa n’a pas répondu à notre demande d’interview.

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