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La gendarmerie recherche les propriétaires de bijoux volés en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie

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La gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques lance un appel pour retrouver les propriétaires de bijoux et de divers objets volés.

La gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques lance un appel pour retrouver les propriétaires de bijoux et de divers objets volés. (©Photo d’illustration – Le Républicain)

Si vous avez été victime d’un cambriolage entre les mois d’octobre 2017 et octobre 2018, cela peut vous intéresser. 

La gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques lance un appel pour retrouver les propriétaires de bijoux et de divers objets volés

Cet appel intervient après l’arrestation d’une équipe de cambrioleurs, qui a permis de retrouver de nombreux bijoux et autres objets volés.

Il concerne les habitants de Nouvelle-Aquitaine mais aussi ceux habitant dans la région Occitanie

Un site internet pour retrouver ces biens dérobés

Pour aider ces propriétaires, la gendarmerie a lancé un site internet dédié aux objets dérobés

Le principe est simple : si vous reconnaissez un objet qui vous a été volé, un formulaire est à remplir. 

Ce formulaire se trouve sous la photo et l’adresse et est à envoyer par courriel à la Brigade Départementale de Rapprochements et d’Investigations Judiciaires (BDRIJ) de son lieu de résidence. 

Pour toute restitution, il est impératif de fournir une photo représentant le propriétaire portant son bijou ou une preuve d’achat.

 

La Gendarmerie recherche les propriétaires de bijoux et divers objets volés : Vous demeurez en Région Nouvelle…

Publiée par Gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques sur Lundi 21 janvier 2019


Manif pour Tous, injures, écharpe tricolore... Un élu de Toulouse attaque en diffamation

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Jean-Baptiste de Scoraille (à gauche) attaque en diffamation Antoine Maurice (à droite) pour diffamation. L'audience se tiendra devant le Tribunal correctionnel de Toulouse mardi 29 janvier 2019.

Jean-Baptiste de Scoraille (à gauche) attaque en diffamation Antoine Maurice (à droite) pour diffamation. L’audience se tiendra devant le Tribunal correctionnel de Toulouse mardi 29 janvier 2019. (©Conseil départemental/Archives Actu Toulouse)

Deux élus de la mairie de Toulouse vont s’expliquer dans les prétoires. Mardi 29 janvier 2019, à 14h, se tiendra l’audience mettant aux prises l’élu de la majorité municipale – et secrétaire départemental adjoint des Républicains – Jean-Baptiste de Scoraille à l’élu écologiste d’opposition Antoine Maurice.

Une affaire qui remonte à 2016

L’affaire remonte au 18 octobre 2016. Ce jour-là, Antoine Maurice réagit sur sa page Facebook à la participation de l’élu LR à une marche de La Manif pour Tous, qui se déroulait à Paris. Dans ce post, l’écologiste dénonçait le port de l’écharpe tricolore de la part de l’élu à cette manifestation, mais critiquait également la tenue et la nature de cette manifestation :

Avec des centaines d’enfants traînés par leurs parents, à proximité du Front national… Assumez-vous devant les Toulousain-es votre soutien à un mouvement ouvertement homophobe ?

L’écharpe tricolore pointée du doigt

Pour Tewfik Bouzenounu, l’avocat d’Antoine Maurice, « M. de Scoraille a cru pouvoir qualifier de diffamation publique une simple interpellation publique par M. Maurice, qui n’a pourtant fait qu’exercer son droit de vigilance et de questionnement concernant l’action d’un élu dans le cadre de ses fonctions ». L’avocat poursuit en estimant que « l’audience sera l’occasion de démontrer l’instrumentalisation que fait M. De Scoraille de sa fonction de conseiller délégué et maire de quartier à la Ville de Toulouse, et de ses attributs (dont l’écharpe tricolore) à des fins autres que l’exercice de son mandat ».

Une polémique à l’été 2018

Ce n’est pas la première fois que l’élu toulousain, également maire de quartier à Limayrac, Côte Pavée et Guilheméry, est au centre d’une polémique visant le port de l’écharpe tricolore. Le 15 août 2018, Jean-Baptiste de Scoraille s’était affiché à Lourdes, au cours de cérémonies religieuses, ceint de la fameuse écharpe républicaine. Ce qui lui avait attiré les foudres de l’opposition, qui avait ironisé sur sa « curieuse conception de la laïcité ».

LIRE AUSSI : Deux élus de Toulouse portent l’écharpe tricolore le 15 août à Lourdes : pourquoi c’est interdit

« Attaquer ma famille est inacceptable »

Joint par Actu Toulouse, Jean-Baptiste de Scoraille explique sa décision d’attaquer en justice l’élu écologiste, prise en décembre 2016 :

Sur le post en question, Antoine Maurice a accolé une photo de Civitas qui ne correspondait pas à celle de la manifestation en question, qui portait sur la GPA et la PMA. De plus, je n’ai rien à voir avec Civitas. Je défends des convictions, je ne suis pas homophobe. Dans les commentaires, ma famille s’est faite traiter de nazillon et d’autres injures. J’ai demandé à Antoine Maurice d’enlever ces commentaires, il a refusé. Que l’on m’attaque sur mes convictions, ce n’est ps grave. Mais attaquer ma famille, c’est inacceptable.

Selon lui, la question de l’écharpe est secondaire dans cette affaire. « La loi est claire là-dessus, effectivement. Mais c’est un usage de nombreux élus. Je n’ai entendu personne à gauche, dénoncer quand certains portent l’écharpe pour une manifestation contre les gaz de schiste ou pour le dépôt de bilan d’une entreprise… ».

Municipales 2020. Philippe Augier, maire de Deauville briguera un quatrième mandat

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Philippe Augier, maire de Deauville (Calvados) briguera un quatrième mandat en 2020. (©Le Pays d’Auge)

À la fin de la cérémonie des voeux à ses administrés, lundi 21 janvier 2019, Philippe Augier a annoncé sont intention de se représenter aux prochaines élections municipales qui auront lieu en avril 2020.

Après avoir rappelé sa passion pour sa ville, Philippe Augier a déclaré :

à beaucoup qui me posent la question, j’indique que je poserai très certainement ma candidature à la mairie, le moment venu, pour les élections de 2020.

Une annonce qui n’a surpris personne et qui a été accueillie par des applaudissements dans l’assemblée.

34 démissions au conseil des Sables-d'Olonne : la majorité dénonce un "coup médiatique"

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Les élus de la majorité dénoncent un "abandon de responsabilités".

Les élus de la majorité dénoncent un « abandon de responsabilités ». (©DR)

C’est par un communiqué commun signé de 62 conseillers municipaux que la majorité des Sables-d’Olonne a réagi dans la soirée à la démission des 34 conseillers de la minorité dans la journée du 21 janvier 2019.

Aux Sables-d’Olonne, un tiers du conseil municipal démissionne

Pour les signataires du document,

C’est un coup médiatique qui ne sert pas l’image, les intérêts de la ville et encore moins celui de ses 45 000 habitants. Le groupe de droite et de gauche réuni autour de Joël Mercier et Didier Gallot refuse de s’appliquer à lui-même les règles qu’il avait fixées pour la fusion avec 99 conseillers municipaux, 15 mois avant les élections générales. La démocratie, c’est aussi et surtout le respect de la loi et elle a été suivie à la lettre depuis la fusion.

Les élus de la majorité estiment que les démissionnaires

abandonnent leurs responsabilités et leurs engagements. Ils choisissent de casser plutôt que de rassembler. Au moment où le bateau de la ville nouvelle s’élance vers de nouveaux horizons, il est regrettable qu’une partie de l’équipage ait préféré quitter le navire.  Ces manœuvres n’empêcheront pas l’équipe municipale de poursuivre sereinement son travail.

Carentan ouvre le Grand débat dans la Manche

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Le site Web du Grand débat (granddebat.fr) recense les réunions locales. Dans les prochains jours, il permettra de contribuer en ligne.

Le site Web du Grand débat (granddebat.fr) recense les réunions locales. Dans les prochains jours, il permettra de contribuer en ligne. (©La Presse de la Manche)

Carentan-les-Marais est la première commune de la Manche à s’impliquer dans le Grand débat voulu par le président de la République, du 15 janvier au 15 mars 2019, comme une réponse à la crise des Gilets jaunes.

A LIRE AUSSI : Cherbourg-en-Cotentin : une nouvelle maison de quartier ouvrira en mars

Deux thématiques en introduction

Son maire, Jean-Pierre Lhonneur, annonce la couleur :

On organise deux débats, le premier le mardi 22 janvier à 18 h 30 à la salle de théâtre, et le second le mardi 29 janvier, au même endroit, également à 18 h 30. Je pense qu’il est nécessaire d’organiser ce rendez-vous pour donner la parole aux gens. On va voir ce qu’il va en sortir.

A LIRE AUSSI : Cherbourg : récompensés pour avoir passé 12 heures au cinéma

Les Carentanais sont invités à venir s’exprimer.

On va présenter l’organisation du Grand débat et écouter les doléances des participants.

Deux des quatre thématiques proposées nationalement ont été retenues pour lancer ce rendez-vous citoyen : la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté. Celles-ci ne sont pas limitatives mais introductives.

Appel au dialogue de l’évêque

La capitale des marais du Cotentin, où des Gilets jaunes se rassemblent tous les samedis au rond-point des Palmiers, est la première localité du département à organiser deux réunions locales qui figurent à l’agenda du site internet du Grand débat national.

Mgr Le Boulc’h, évêque de Coutances et Avranches, appelle les catholiques du diocèse à participer aux débats. Il prêche le dialogue :

Il ne suffit pas de dénoncer. Il y a nécessité de construire autrement. Mais cela exige que notre monde retrouve un axe et des fondements solides au service de l’humanité.

François Boulo, porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, appelle à "la grève générale illimitée"

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Porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, François Boulo appelle à compter du 5 février 2019 à la grève générale illimitée.

Porte-parole des Gilets jaunes de Rouen, François Boulo appelle à compter du 5 février 2019 à la grève générale illimitée. (©JBM / 76actu)

Ce pourrait être un nouveau tournant dans la mobilisation des Gilets jaunes. Mardi 22 janvier 2019, après dix samedis de mobilisation, François Boulo, le porte-parole des Gilets jaunes de Rouen (Seine-Maritime), a lancé sur sa page Facebook un appel à la « grève générale illimitée », faisant suite à l’appel de la CGT à une grève générale, mardi 5 février 2018. 

Dix heures après sa publication, le message de François Boulo comptait déjà 6 800 partages.

[TRÈS IMPORTANT] Suite à l'appel de la CGT à la grève nationale le 5 février 2019, Nous, Gilets Jaunes de Rouen,…

Publiée par François Boulo – Gilet Jaune sur Lundi 21 janvier 2019

LIRE AUSSI : VIDÉOS. Qui est François Boulo, porte-parole médiatique des Gilets jaunes de Rouen ?

« On rebondit sur l’appel de la CGT »

« Nous, Gilets jaunes de Rouen, déplorons que le pouvoir exécutif s’obstine à ne rien entendre des revendications portées par les Gilets jaunes et à conduire une politique injuste rejetée par 75% des Français », peut-on lire dans le communiqué diffusé sur les réseaux sociaux.

Ce document a été réalisé à la suite de discussions avec des référents des Gilets jaunes de Rouen, assure François Boulo.

Déjà, à l’issue de l’acte X, samedi 19 janvier, cet avocat de profession évoquait sa volonté d’en passer par une grève générale, avec l’espoir d’aboutir à la dissolution de l’Assemblée nationale.

Évoquant le refus du gouvernement de remettre en cause l’ISF (Impôt sur la fortune), mais aussi les blessés parmi les Gilets jaunes et les forces de l’ordre, ainsi que les morts, les Gilets jaunes de Rouen veulent passer à la vitesse supérieure.

LIRE AUSSI : Gilets jaunes. Eric Drouet appelle à une « grève générale illimitée » 

Un appel à la grève « illimitée »

« On rebondit sur l’appel à la grève général de la CGT pour le 5 février, mais nous on appelle à ce qu’elle soit illimitée, jusqu’à ce qu’il y ait un réel changement de cap politique ou bien un retour aux urnes. »

Quant au Grand débat national, François Boulo se montre critique : « On ne demande pas des sondages, mais des référendums. On sait bien qu’il n’y aura en réalité pas de dialogue. » Le communiqué, signé par François Boulo, fait également suite aux déclarations de l’un des leaders du mouvement national Eric Drouet, qui appelle lui aussi à une grève générale illimitée

Sur le site service-public.fr, il est précisé qu’un salarié « peut faire grève, mais il ne peut le faire seul, sauf s’il accompagne un appel à la grève lancé au niveau national […] Le salarié participant à un mouvement illicite n’est pas protégé par le droit de grève. Il risque une sanction disciplinaire et peut être licencié sans que l’employeur ait à prouver une faute lourde. » Le rôle des syndicats pourrait donc être primordial dans la suite de la mobilisation…

Manon Loubet et Jean-Baptiste Morel

Sablé. Les salariés de LDC bénéficieront de la prime Macron

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Denis Lambert, PDG de LDC, annonce aux salariés le versement de la prime Macron.

Denis Lambert, PDG de LDC, annonce aux salariés le versement de la prime Macron. (©Les Nouvelles de Sablé)

1 400 salariés de LDC étaient présents aux vœux de LDC à Sablé-sur-Sarthe. La salle Mention affichait complet.

Des vœux menés tambour battant par le DRH, Pierre Van Den Bossche. Les médaillés d’or, d’argent et les retraités ont été mis à l’honneur. Christophe Pajot, directeur du Pôle sabolien, puis Denis Lambert, PDG, ont dressé le bilan de l’année avant de donner les grandes tendances pour l’année à venir. Une année « en demi-teinte » pour Denis Lambert.

Le PDG commence par les bonnes nouvelles.

L’activité volaille est portée par une consommation en croissance ».

Le traiteur a aussi le vent en poupe « grâce à la marque Marie et au redressement des activités de la marque « la Toque Angevine ».

Une année d’acquisition

LDC a poursuivi ses acquisitions en 2018, certaines prévues, d’autres moins : le Canard en Vendée, l’intégration de Doux à Quimper, Tranzit en Hongrie ou encore deux couvoirs (Pontchâteau et Le Sourn) et une usine d’aliments (Huttepain Vendée). Puis à venir la société Ramon.

Du côté des moments plus difficiles, Denis Lambert commence par la hausse du prix des céréales « qui se répercutent sur le prix de la volaille vivante en augmentation de 10 % et qui pénaliseront nos résultats ». Il aimerait plus de résultats sur la santé au travail « qui progresse mais trop lentement ».

Les associations pour le bien être animal dans le viseur

Denis Lambert s’en est pris aux associations

«prétendant défendre le bien être animal très présentes médiatiquement mais qui n’ont pour objectif que d’éloigner les consommateurs de la viande ».

« Noël en demi-teinte »

Noël, qui est toujours un moment de forte activité pour LDC a été « en demi-teinte » cette année. « La consommation de pièces entières a chuté de 7 % ». Le mouvement des gilets jaunes n’a pas aidé.

« Ras-le-bol fiscal »

S’il est « obligé de condamner le mouvement », Denis Lambert enfilerait bien le gilet pour exprimer son « ras-le-bol fiscal ».

 Nous sommes tous concernés, les salariés comme les entreprises. Quand nous transformons une tonne de poulet, 51 euros vont au fonctionnement des collectivités. En Pologne et en Espagne, c’est mois de 17 euros ».

LIRE AUSSI. LDC : tous les secteurs du volailler sarthois en croissance

Il poursuit face aux incohérences qu’il constate au quotidien. « Comment expliquer le grand nombre de personnes sans travail et nos entreprises qui cherchent en permanence des salariés ».

Prime Macron mais « soyez raisonnable »

En 2019, les investissements se poursuivent 

C’est la meilleure façon de défendre nos emplois, nos territoires ruraux. Un emploi chez LDC génère six emplois chez les éleveurs, couvoirs, transporteurs, distributeurs… »

Denis Lambert a annoncé que le groupe verserait la « prime Macron ». Ce sera en mars. Une bonne nouvelle pour les salariés.

« Chaque filiale le fera en fonction de ses possibilités ».

Il prévient déjà :

soyez raisonnable, n’oubliez pas, nous sommes 16 000 personnes ».

Compte épargne temps

Autre annonce : celle de la mise en place d’un compte épargne temps ou encore un ajout aux accords d’intéressement d’un montant sur la santé sécurité.

Les vœux se sont achevés sur un « clapping » géant lancé par Pierre Van den Bossch et sur l’annonce d’une participation de salariés du groupe au Marathon du Médoc.

60 millions d’investissement

2018 était la première année du plan d’investissement de 60 millions d’euros qui concerne quatre sites du pôle sabolien. Christophe Pajot, directeur de ce pôle les détaille. « 40 millions sont dédiés au Cavol à Loué. La nouvelle usine a démarré en novembre et l’objectif est de doubler l’activité découpe Label rouge ».
A l’usine St Laurent de Sablé, l’investissement s’étale sur trois exercices. « En 2018 est entrée en fonction la nouvelle salle des machines. Il y a quelques semaines, le local maintenance a été détruit. Le terrassement pour le futur abattoir démarre. Il devrait entrer en service fin 2019 ». En 2020, le service découpe sera rénové.
Des travaux sont en cours à DPE (l’usine de plats élaborés) à Sablé. « Nous avons investi pour le réaménagement des lignes découpe rôti et créé une nouvelle salle blanche pour des lignes « trancheur charcuterie ».
Du côté de l’unité dindes, 4 millions d’euros sont investis pour « un nouveau quai, un nouveau système d’anesthésie au gaz et de nouvelles lignes de productions pour de nouveaux produits.

Gilets Jaunes : pourquoi Toulouse est devenue l'un des principaux foyers du mouvement en France

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Environ 10 000 manifestants ont manifesté à Toulouse, samedi 19 janvier 2019.

Environ 10 000 manifestants ont manifesté à Toulouse, samedi 19 janvier 2019. (©Maxime Gil / Actu Toulouse)

Samedi 19 janvier 2019, Toulouse a été la ville où la mobilisation des Gilets Jaunes a été la plus importante, avec environ 10 000 personnes dans le cortège qui s’est élancé depuis le centre-ville.  Sur cet acte X, la Ville rose a, d’après les chiffres officiels, devancé Paris et ses 7 000 manifestants.

Déjà un record le 15 décembre dernier

Toulouse à la pointe de la contestation, c’est une constante depuis le premier samedi du mouvement des Gilets Jaunes il y a plus de deux mois. Le 15 décembre dernier, lors de l’acte 5, Toulouse avait déjà accueilli le plus grand rassemblement de Gilets Jaunes de France, avec 4 500 personnes…

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : la manifestation de Toulouse a été la plus importante de France (même devant Paris !)

Que la Ville rose figure à l’épicentre du mouvement n’a rien de surprenant. De part son territoire et la sociologie de sa population, Toulouse était d’emblée un terreau fertile pour le mouvement.

Les inégalités, un terreau à Toulouse

En effet, si l’on prend en compte le territoire de la métropole de Toulouse, puis qu’on l’élargit à plusieurs bassins de vie situés à une distance d’une heure en voiture, l’ensemble de cette aire géographique cristallise une partie des problématiques portées par les Gilets Jaunes.

Même si la thématique des inégalités n’a pas été l’élément déclencheur de ce mouvement contrairement au ras-le-bol fiscal, les inégalités sociales que l’on peut observer à Toulouse et dans les villes alentours alimentent désormais la structuration des revendications de ce mouvement.

Car si Toulouse apparaît bien placée dans plusieurs classements nationaux, mettant en avant les métropoles attractives où il fait bon vivre et travailler, la réalité est bien plus nuancée. Clairement, tous les habitants de la Ville rose et de sa grande agglomération ne profitent pas de l’embellie économique toulousaine actuelle.

Comme Bordeaux (Gironde), parfois taxée d’exclure une partie de sa population en raison de la forte hausse des prix de l’immobilier, Toulouse et son agglomération produisent leur lot de déclassés.

L’Insee nous en dit d’ailleurs un peu plus dans sa dernière synthèse, en date de janvier 2019. Une synthèse qui porte sur « Une qualité de vie en Occitanie contrastée selon les territoires ». Selon cette synthèse, le territoire de la métropole toulousaine est en effet assez fracturé, comme peut l’être également celui de la métropole montpelliéraine.

À Toulouse, un « équilibre social fragilisé »

L’Insee relève ainsi :

Le niveau de vie médian des habitants de ces espaces « métropolitains » (21 725 euros annuels en 2015) est supérieur à celui de la région Occitanie (19 672 euros), mais tous leurs habitants ne bénéficient pas de la même qualité de vie au regard de cet indicateur. En effet, l’équilibre social est fragilisé par de fortes inégalités de revenus, avec la présence de populations vulnérables, comme les familles monoparentales, potentiellement exposées à une certaine précarité financière.

« C’est le cas en particulier dans les quartiers de la politique de la ville, qui constituent de vraies poches de pauvreté au sein de ces espaces très urbanisés. Dans ces deux bassins de vie vécus autour de Toulouse et de Montpellier, le revenu disponible plafond des 10 % des habitants les plus pauvres est quatre fois inférieur au niveau de vie plancher des 10 % des habitants les plus riches. Par ailleurs, une famille sur dix vit dans un logement trop petit, soit 1,5 fois plus que dans l’ensemble de la région ».

LIRE AUSSI : CARTE. Ce sont les quartiers jugés « prioritaires » à Toulouse

La production de ces inégalités est « dopée » par l’étalement urbain qui s’est accéléré depuis la fin des années 80.

Une agglo qui s’étale, des salariés s’éloignent

Si l’on élargit le spectre géographique, les territoires situés autour de Toulouse cristallisent bel et bien certaines problématiques centrales du mouvement « canal historique » des Gilets Jaunes.

En premier lieu celles liées à la hausse des carburants qui a catalysé l’exaspération dès octobre 2018.

Dans l’agglomération toulousaine, le manque de transports en commun attractifs rend l’usage de la voiture obligatoire pour se déplacer.

En 2014, selon l’enquête Ménages Déplacements effectuée sur l’agglomération, le nombre de déplacements quotidiens en transports en commun est par exemple très majoritairement inférieur à 0,25 pour les personnes vivants dans l’ouest toulousain. Dans une commune comme Cornebarrieu (Haute-Garonne), ce sont presque 88% des actifs de la commune qui utilisent leur voiture pour leurs trajets selon des chiffres diffusés par Toulouse Métropole…

LIRE AUSSI  : Bouchons. Pourquoi l’ouest de Toulouse est devenu « un enfer » et comment cela pourrait s’améliorer

Un usage récurrent qui plombe notamment le pouvoir d’achat des habitants qui vivent en deuxième couronne de l’agglomération.

Là aussi, l’Insee apporte des données nouvelles dans sa dernière synthèse :

Les bassins de vie vécus situés à la périphérie du Toulousain regroupent 440 000 habitants, soit 8 % de la population régionale, répartis sur 9 % de sa superficie. Les habitants y sont plus souvent en emploi qu’ailleurs et bénéficient d’un niveau de vie élevé et d’un accès rapide aux services… Beaucoup d’actifs y sont aussi éloignés de leur lieu de travail, ce qui implique de longs déplacements quotidiens, effectués principalement en voiture. Ces temps passés en transports empiètent ainsi sur le temps de loisirs et la vie familiale : 4 actifs sur 10 résident à plus d’une demi-heure de leur lieu de travail aux heures creuses (2 sur 10 dans l’ensemble de la région), ce qui signifie souvent beaucoup plus, du fait de la saturation des réseaux routiers aux heures de pointe.

Les moins aisés migrent en deuxième couronne

Dans cette étude, l’Insee parle « d’un niveau de vie élevé » pour les habitants de la périphérie. Cela dépend en fait de quelle périphérie l’on parle.

Sous la conjugaison d’une politique d’étalement de l’agglomération assumée par les élus, du désir des habitants de posséder leur pavillon avec jardin et de la hausse du prix de l’immobilier, les habitants ont pris le parti de s’éloigner de la métropole centre se retrouvant jusqu’à 50 kilomètres de Toulouse et donc le plus souvent de leur lieu de travail. Souvent, ils s’implantent dans les villes et villages situés le long des autoroutes construites en étoile autour de Toulouse, depuis le début des années 80.

LIRE AUSSI : Bouchons. Pourquoi le sud de Toulouse est devenu « un enfer » et comment cela pourrait s’améliorer

Ce phénomène s’est accentué depuis la fin des années 1990 et notamment au milieu des années 2000 comme le montre cette carte issue des données de l’Insee et produite par Françoise Desbordes dans un article intitulé « Cartographier l’évolution de la périurbanisation autour de Toulouse ».

Typologie de la répartition des classes socioprofessionnelles en 2006 dans le midi toulousain, population résidante de plus de 15 ans

Typologie de la répartition des classes socioprofessionnelles en 2006 dans le midi toulousain, population résidante de plus de 15 ans (©Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest)

Des choix qui ont facilité l’accession à la propriété de nombreuses familles mais qui, quand le prix du carburant s’élève comme ces derniers mois, met ces familles dans le rouge sur le plan financier.

Sur les revendications de la baisse des taxes sur le carburant et une demande de hausse des salaires, ces habitants ont pu se greffer aux cortèges successifs des Gilets Jaunes à Toulouse et ont sans aucun doute été rejoints dans cette dynamique par des habitants des villes satellites de l’ex-région Midi-Pyrénées. Des villes parfois en déclin sur le plan industriel, qui ont du mal à créer des emplois et dont les habitants viennent de plus en plus travailler à Toulouse.

Plus de monde à Toulouse, moins en région

Au début du mouvement, les actions ont de fait été nombreuses dans l’ensemble de ces communes. Le 15 décembre dernier, lors de l’Acte V, des actions diverses avaient eu lieu dans des villes comme Foix, Albi, Auch, Pamiers, Tarbes, mais aussi dans toute la région sous forme de blocages de péages, d’opérations escargot.

Dans ces villes « satellites » à Toulouse vit une classe moyenne assez importante.

De fait, c’est surtout de ces villes et villages situés en territoire périurbain, où réside une classe moyenne importante que la mobilisation de la région toulousaine est partie.

Deux mois plus tard, alors que les revendications des Gilets Jaunes se sont structurées et multipliées, ces Gilets Jaunes manifestent toujours dans les villes moyennes d’Occitanie, comme à Foix et à Albi mais l’action se concentre désormais au centre-ville de Toulouse, qui est bien devenue le réceptacle de la mobilisation sur l’ancien territoire de Midi-Pyrénées. Toulouse est devenu comme Paris l’a été au mois de décembre, une loupe grossissante de la mobilisation.

Avec l’abandon progressif des ronds-points, la fin des blocages durs de raffinerie et de dépôts comme la Socamil et Logidis et  la migration progressive des manifestants vers le centre-ville de Toulouse, le mouvement des Gilets Jaunes a mis en avant d’autres revendication que la lutte contre la hausse des carburants et le ras-le-bol fiscal.

Ainsi sont apparues les demandes autour du Référendum d’initiative populaire (RIC), la volonté de dénoncer les inégalités sociales, mais aussi la fracture territoriale en Haute-Garonne et en Occitanie, avec le déclin des services publics dans des territoires comme le Haut Comminges et le Volvestre.

Forte présence des retraités et des femmes dans les cortèges

Dès le départ la mobilisation a été forte à Toulouse, car elle a rapidement capté de nombreux retraités venus protester contre l’abaissement du seuil d’annulation de la CSG et la baisse effective de leurs pensions de retraites. Dès le 17 novembre il étaient nombreux à venir manifester à être venus participer aux actions de blocage en périphérie de Toulouse. Ils étaient également très présents sur les journées suivantes de mobilisation.

Une mobilisation peu surprenante. A Toulouse, les retraités sont toujours très mobilisés, il suffit de se souvenir comment la réforme des retraites avait mobilisé en masse les Toulousains en 2010. À l’époque, des centaines de milliers de manifestants s’étaient retrouvés dans la rue contre le projet porté par le gouvernement de François Fillon.

Nul doute que cette problématique a capté une part de la population sur l’ensemble du territoire d’Occitanie.

À Toulouse, les femmes sont fortement représentées dans les cortèges des Gilets Jaunes et ceci depuis le départ. Cette mobilisation des femmes, plus importante que lors de mouvements sociaux précédents, découle notamment de leur plus grande précarité économique. Des marches de femmes leur permettent de mettre en lumière les problèmes spécifiques traversés par les femmes, chômage important et salaires bas tout en défendant les revendications communes à l’ensemble du mouvement.

LIRE AUSSI : Toulouse : les femmes gilets jaunes ont manifesté dans le calme dans les rues du centre-ville

Retraités, femmes, salariés : ces manifestants ont vu le mouvement se radicaliser dans la Ville rose.

À Toulouse, une violence accrue au fil des « Actes »

Dès l’Acte III des Gilets Jaunes à Toulouse le 1er décembre, le cortège toulousain a en effet pris une tournure plus violente, avec des affrontements à Jeanne d’Arc en fin de journée.  Depuis cette date, le centre-ville de Toulouse et certains quartiers faubourgs ont immanquablement fait l’objet de violences répétées.

LIRE AUSSI : Toulouse : très violents affrontements entre des gilets jaunes et la police, on fait le point

L’acte IV du mouvement a vu les violences démarrer dès le début du défilé. Pendant plusieurs heures, Toulouse a été l’objet d’affrontements comme la ville n’en avait plus vu en centre-ville depuis la journée des barricades du 11 juin 1968.

LIRE AUSSI : Mai 68 à Toulouse : quand la Ville rose est devenue rouge, avec le mouvement du 25 avril

Barricade montée en pleine rue, quartier Saint-Cyprien à Toulouse lors de l’acte IV des Gilets Jaunes le 1er décembre :

Depuis le mois de décembre, chaque samedi est synonyme de violence au centre-ville de Toulouse. Comme le 8 décembre dernier dans le quartier Saint-Cyprien

Depuis le mois de décembre, chaque samedi est synonyme de violences au centre-ville de Toulouse. Comme le 8 décembre dernier dans le quartier Saint-Cyprien (©Archives Actu Toulouse)

Chaque samedi, le rendez-vous des casseurs

Désormais, le centre-ville de Toulouse est visiblement devenu le rendez-vous de casseurs qui se sont greffés aux cortèges successifs. La préfecture en a recensé 500 dans le cortège du 19 janvier. Des casseurs qui s’attaquent systématiquement aux banques et très souvent à des agences immobilières.

Il est cependant bien difficile de déterminer quantitativement d’où viennent précisément ces manifestants radicalisés qui pourraient tout aussi bien être issus des réseaux d’extrême-droite et d’extrême-gauche de la Ville rose.

Les deux mouvances sont bien présentes dans les cortèges. Les attaques de banques et certains slogans anticapitalistes scandés dans les rues ou tagués dans le cadre des manifestations, tendraient à montrer que la mouvance d’extrême gauche a fait son nid. Une mouvance qui avait été active dans le blocage de l’université Jean-Jaurès au printemps 2018.

Bien difficile également de dire quelle part des Gilets Jaunes déjà présents le 17 novembre pourrait s’être « radicalisée » au fil des semaines. Une radicalisation des mouvements de contestation qui monte depuis plusieurs années à Toulouse.

À Toulouse, des mouvements de plus en plus durs

Toulouse a en effet déjà connu des troubles similaires dans le cadre de défilés antérieurs, mais jamais de façon aussi répétée et sur une si longue durée. 

Ces dernières années, la Ville rose est le siège de mouvements durs, locaux et débouchant sur des actes violents.

Au printemps 2018, c’est l’université Toulouse Jean-Jaurès qui a été bloquée. Un blocage parmi les plus durs qu’ait connu cette université pourtant habituée des mouvements étudiants.

LIRE AUSSI : Toulouse : l’université Jean-Jaurès vers l’un des blocages les plus durs de son histoire au Mirail

Le même schéma que lors des débordements pour Sivens

Si l’on remonte un peu plus loin, à la fin de l’année 2014 et au début de l’année 2015, des manifestations contre le projet de barrage de Sivens, projet finalement abandonné dans le Tarn, avaient déjà occasionné des débordements et de la casse en centre-ville de Toulouse.

Des casseurs s’étaient en effet déjà immiscé dans ces manifestations, détruisant complètement plusieurs vitrines de magasins et de banques à coups de masse.

LIRE AUSSI : Toulouse. La manif anti-Sivens dégénère dans le centre-ville

À l’époque, les associations anti-barrage réunies au sein du collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet avaient pris leur distance par rapport aux violences commises à Toulouse.

Dans le même esprit, ce sont les femmes Gilets Jaunes qui prennent désormais leur distance, tout en réaffirmant leurs revendications à Toulouse.

Les femmes manifestent à part

Fortement représentées dans le mouvement des Gilets Jaunes et ceci depuis le départ, les femmes tentent désormais de se démarquer des violences du samedi en organisant leur défilé le dimanche au centre-ville de Toulouse.

LIRE AUSSI : Toulouse : les femmes gilets jaunes ont manifesté dans le calme dans les rues du centre-ville

Cette mobilisation des femmes, plus importante que lors de mouvements sociaux précédents, découle notamment de leur plus grande précarité économique. Des marches de femmes leur permettent de mettre en lumière les problèmes spécifiques traversés par les femmes, chômage important et salaires bas tout en défendant les revendications communes à l’ensemble du mouvement.


Loudéac. Un jeune homme écroué pour le viol présumé d'une adolescente

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Les gendarmes ont interpellé l'auteur présumé d'un viol à Loudéac, dimanche 20 janvier.

Les gendarmes ont interpellé l’auteur présumé d’un viol à Loudéac, dimanche 20 janvier. (©Le Courrier indépendant)

Une jeune fille de 16 ans aurait subi une agression sexuelle, dimanche 20 janvier, à la gare de Loudéac alors qu’elle attendait de prendre un car.

Son agresseur présumé est un jeune homme de 19 ans demeurant à Loudéac, qui l’aurait abordée puis convaincue d’aller avec lui jusqu’à un abris désaffecté de l’ancienne gare SNCF. Là, il lui aurait imposé une relation forcée. Les gendarmes, prévenus peu de temps après, ont interpellé le jeune homme et perquisitionné son domicile. 

Le suspect, qui aurait consommé des stupéfiants au moment du passage à l’acte, a été présenté ce mardi 22 janvier au parquet de Saint-Brieuc et mis en examen pour viol après avoir reconnu les faits. Il a été placé en détention provisoire.

Des brebis victimes d'une attaque de chiens dans les marais de L'Île-d'Olonne

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Les clotures naturelles pour les brebis n'empechent pas les chiens de les rejoindre à la nage.

Les clotures naturelles pour les brebis n’empechent pas les chiens de les rejoindre à la nage.

Dimanche 20 janvier, des brebis qui vivent dans les marais situés dans la zone des « grands-lois » (derrière le supermarché d’Olonne), se sont fait attaquer par des chiens. Deux d’entre elles ont été tuées et trois ont été blessées.

Les sauniers, Mathieu Blé, Anne Severin et Benoît Vallée-Mounier, propriétaires des brebis, après observation des empreintes, ont pu établir que ce sont deux chiens de tailles différentes qui sont à l’origine de l’attaque. Ils privilégient la piste de chiens qui auraient fugué ou échappé à la surveillance de leur maître.

Les sauniers le déplorent : 

« Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Il y a trois mois, il y avait eu quatre noyades suspectes. Les brebis ne sont pas suicidaires. Si elles se jettent à l’eau, c’est pour se protéger, n’ayant aucune autre issue en cas d’attaque, et une fois dans l’eau, elles ne peuvent plus remonter et se noient.

Vigilance

Si les sauniers ne pointent aucun acte malveillant, ils évoquent le préjudice subi : 

En plus des pertes, cela met les bêtes en stress, alors que nous arrivons à la période de mise à bas, nous en avons marre de cette situation. »

Les sauniers appellent les propriétaires de chiens à être vigilants et à ne pas laisser leur animal en liberté, sans surveillance dans les marais. 

Devant les Assises du Calvados, un homme accusé d’avoir violé deux femmes et une fillette

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La cour d'Assises du Calvados va examiner plusieurs affaires de viols, dont une concernant un homme de 54 ans, accusés de viols sur deux femmes et ne fillette. Illustration

La cour d’Assises du Calvados va examiner plusieurs affaires de viols, dont une concernant un homme de 54 ans, accusés de viols sur deux femmes et ne fillette. Illustration (©Liberté – Le Bonhomme libre.)

Un homme de 54 ans est accusé de plusieurs viols et agressions sexuelles, aussi bien sur des des fillettes que sur des femmes, dans plusieurs communes des alentours de Caen (Calvados). Durant trois jours, mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 janvier 2019, il sera jugé par la Cour d’Assises du Calvados.

L’enquête rebondit en 2015

En 2008, des plaintes avaient été déposées contre lui, le mettant en cause pour plusieurs faits. Il aurait violé et agressé sexuellement une fillette de 8 ans, dont il avait la garde, pendant 7 mois. Il aurait également agressé sexuellement une enfant de 6 ans, dont il avait aussi la garde, et une autre mineure alors qu’il travaillait sur une base nautique.

Ces plaintes avaient été classées sans suite, mais l’affaire avait rebondi en mars 2015. Un homme s’était rendu à la gendarmerie pour relater des faits similaires dont sa fille avait été victime, alors qu’elle dormait chez une amie.

Un viol remontant à 1987

L’homme est également accusé d’avoir violé deux femmes, l’une rencontrée dans un bar en 2007, l’autre en boîte de nuit. Ce dernier fait remonte au 7 mai 1987.

Les faits se sont déroulés à Giberville, Feuguerolles-Bully, Luc-sur-Mer et Lion-sur-Mer, quatre commune des alentours de Caen.

Il encourt jusqu’à 20 ans de réclusion

L’accusé nie les faits, avançant que les enfants auraient menti, et que les femmes étaient consentantes. Pour les différents chefs d’accusation, il encourt 10 ans de prison, 15 et 20 ans de réclusion criminelle. Il est jugé jusqu’à vendredi 25 janvier.

Une nouvelle référente pour La République En Marche Sarthe

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Aouatef Braber succède à Aurélie Pérot à la tête de La République en Marche Sarthe.

Aouatef Braber succède à Aurélie Pérot à la tête de La République en Marche Sarthe. (©Photo LREM)

Aurélie Pérot cède son poste à la tête de La République En Marche (LREM) Sarthe. Lui succède Aouatef Braber

Via un communiqué LREM Sarthe fait savoir ce mardi 22 janvier 2019 que 

le Bureau Exécutif de La République En Marche présidé par Stanislas Guerini (délégué général du mouvement) s’est réuni à Paris ce lundi soir. Il a décidé de nommer Madame Aouatef Braber au poste de Référente départementale de La République En Marche ».

Aurélie Pérot avait été nommée référente en mars 2018. Elle se retire pour des raisons professionnelles et de disponibilités ».

Aouatef Braber a rejoint le mouvement En Marche ! lors de la présidentielle de 2017. 

Elle animait jusqu’alors le comité local Le Mans-Sablons-Pontlieue et avait pour responsabilité au sein de l’équipe sarthoise, la promotion de l’engagement citoyen ».

Âgée de 43 ans, Aouatef Braber est avocate de profession, inscrite au barreau du Mans depuis 2004.

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Ayant grandi dans un quartier du sud du Mans, elle a milité très tôt dans des associations en faveur d’une réelle mixité sociale et sur les droits des femmes ».

Ancienne membre de la droite républicaine

Ancienne membre de la droite républicaine et candidate à différentes élections locales, elle a par ailleurs exercé l’activité de collaboratrice parlementaire auprès de Jean-Marie Geveaux alors député de la deuxième circonscription de la Sarthe et Président du Conseil général.

Elle « souhaite inscrire sa mission dans la continuité de celle d’Aurélie Perot ».

Avec dans le viseur les élections européennes et les municipales de 2020. 

Féminines. Julie Duval stoppe sa carrière avec le XV de France avec effet immédiat

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Julie Duval (au premier plan) a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale.

Julie Duval (au premier plan) a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale. (©Icon Sport)

Julie Duval sous le maillot de l’équipe de France, c’est fini. Le pilier droit de Caen (31 ans ; 45 sélections) a décidé ce mardi d’annoncer la fin de sa carrière internationale.

LIRE AUSSIGrande nouveauté chez les Féminines : 24 joueuses sous contrat fédéral à XV !

Retenue dans le groupe pour préparer le Tournoi des 6 nations, la Fédération Française de Rugby avait communiqué lundi sur son remplacement dans le groupe par la Toulousaine Maëlia Lapoujade. On comprend mieux pourquoi. Dans un message sur les réseaux sociaux, Julie Duval a mentionné :

Il est temps de passer le témoin aux futures générations puis découvrir ce que ma nouvelle vie me réserve.

Le Grand Chelem à deux reprises

Son dernier match en Bleu va longtemps lui rester en mémoire. C’était en novembre dernier et une victoire historique face aux Black Ferns à Grenoble (30-27).

LIRE AUSSIVIDÉO. Historique, les Bleues s’offrent la Nouvelle-Zélande au terme d’un match stratosphérique !

Pilier de devoir, redoutable dans l’exercice de la mêlée fermée, Julie Duval, issue d’une famille de rugbymen, va laisser un grand vide en équipe de France. Son palmarès international est bien beau avec trois Tournois des 6 nations remportés dont deux Grand Chelem. Elle continuera de jouer pour son club de toujours, l’Ovalie Caennaise.

Clap de fin pour la carrière internationale de Julie Duval. Julie en bleue c'est 45 sélections depuis 2012, 6 tournois…

Publiée par Ovalie Caennaise sur Mardi 22 janvier 2019

Seine-et-Marne. Jean-Claude, l'itinéraire de la « débrouille » 

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Jean-Claude, 60 ans, un des figures des rues melunaises

Jean-Claude, 60 ans, un des figures des rues melunaises
(©La Rep 77/JVC)

À Melun, tout le monde connaît Jean-Claude. Qu’on l’appelle le Russe ou Moustache – ses sobriquets – il l’évoque d’ailleurs toujours avec le sourire : « Je suis bien connu dans Melun ». Une certaine notoriété qui permet d’ailleurs à ce sans-domicile fixe qui a élu domicile dans le centre-ville de pouvoir bénéficier de dons de nourriture, mais aussi de vêtements. 

La période que je redoute le plus, c’est l’été

« Regardez ce que m’a donné une gentille dame », sourit-il, en montrant une chaude paire de gants. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Jean-Claude a toujours connu Melun. Né dans le Val-de-Marne, il a fêté, fin 2018, ses 60 ans. « Ma famille était installée à Lieusaint, alors nous allions souvent à Melun. »

Après un apprentissage dans une entreprise de BTP de Brie-Comte-Robert, il part faire son service militaire dans les Alpes « au sein d’un bataillon de chasseurs alpins. Le froid glacial, ça ne me fait vraiment pas peur, insiste-t-il. S’il y a une période que je redoute le plus c’est l’été car on ne peut rien faire contre la chaleur. »

Revenu de ses obligations militaires, il travaille alors dans une société de Lieusaint. « J’y ai passé quinze ans de ma vie, mais l’entreprise a mis la clé sous la porte. » Le licenciement économique marque, selon lui, le début de ses ennuis. En couple pendant 18 ans, il se sépare quelque temps après de sa compagne.

« On habitait à Moissy-Cramayel, c’était la belle époque, mais tout ça s’est mal terminé, à cause de l’alcool aussi », souffle-t-il. Maçonnerie, bricolage, il fait « quelques petits boulots avant de tout arrêter. » S’il ne donne pas de date précise, Jean-Claude se souvient d’une chose : c’est après ça qu’il a « atterri dans la rue. »

« Je ne me plains pas »

« J’ai bien profité avant tout ça. Plus jeune, j’ai même gagné au Loto : 245 000 francs à l’époque. Juré », affirme-t-il. Avant d’ajouter : « J’ai toujours aimé vadrouiller, avoir ma liberté et un jour, je me suis retrouvé sans économie ». Depuis qu’il est à la rue, Jean-Claude dit ne pas toucher d’aides sociales : « C’est trop compliqué la paperasse, ça ne m’intéresse pas, mais je ne me plains pas »

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Jean-Claude peut compter sur les associations caritatives comme La Croix-Rouge ou Je suis Charclo (©La Rep 77/JVC)

Alors pour subvenir à ses besoins, il « fait l’église », comme il dit. « Je fais la manche dans Melun, mais le dimanche, je vais à la sortie de la messe pour avoir un peu de sous, raconte-t-il. J’ai aussi beaucoup d’amis qui m’apportent des sacs de nourriture ou encore des vêtements, je vous assure : je suis très connu dans Melun. »

Il compte aussi sur les associations solidaires. « Je connais bien la Croix-Rouge avec les maraudes ou encore Je Suis Charclo, mais ça fait longtemps que je ne suis pas allé les voir. Il faudrait que j’y repasse à l’occasion. » La vie dans la rue ? « On s’y habitue, il faut juste savoir éviter les mauvais endroits », souligne celui qui a installé ses quartiers sous le porche de La République de Seine-et-Marne.

« Je suis libre »

À chaque fois qu’on lui pose la question pour un hébergement d’urgence via le 115, il refuse. « Je suis bien tout seul, je bois mon coup, je n’embête personne. Là-bas il y a trop de gens, trop de violences. Mais c’est vrai que de voir des immeubles pousser un peu partout ça me donne un peu envie… Mais moi au moins je suis libre. »

Son rêve ? « Peut être de regagner au Loto ? Pas grand-chose, juste de quoi m’acheter un appartement », confie-t-il, avalant une dernière gorgée de café. « Je n’ai pas à me plaindre, j’ai bien vécu et j’ai beaucoup d’amis qui sont partis : Gaston, Jean-Michel, François, Tcheko. Je ne sais pas depuis quand je vis dans la rue mais vu la liste, ça doit commencer à remonter. »

Toulouse : un adjoint au maire compare les scènes de violence de samedi à « un attentat »

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Jean-Jacques Bolzan, adjoint au commerce à la mairie de Toulouse, a comparé les débordements de l'acte X des Gilets jaunes à un "attentat".

Jean-Jacques Bolzan, adjoint au commerce à la mairie de Toulouse, a comparé les débordements de l’acte X des Gilets jaunes à un « attentat ». (©Actu Toulouse/Anthony Assémat)

Dimanche 20 janvier 2019, Toulouse se réveille une nouvelle fois avec la gueule de bois au sortir de l‘acte X de la mobilisation des Gilets jaunes. La veille, le même scénario s’est déroulé sous les yeux des Toulousains : une manifestation sans incident une partie de l’après-midi, avant les débordements et les affrontements entre les casseurs et les forces de l’ordre. 

10 000 manifestants, un record

10 000 manifestants ont défilé dans la ville. Un record de mobilisation, faisant de Toulouse l’épicentre de la colère. Des incidents qui, pour rappel, ont entraîné 60 interpellations, 46 gardes à vue et concerné « 500 casseurs », selon la préfecture de Haute-Garonne.

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : 60 interpellations à Toulouse, 13 blessés et « 500 casseurs » dans le cortège

Toulouse, pivot de la colère, des casseurs… et des images fortes. Deux principalement : le Capitole souillé de peinture jaune et noire et plusieurs agences bancaires qui ont vu leur vitres brisées, leurs papiers jetés à même le sol de la rue Alsace-Lorraine et de nombreux distributeurs automatiques mis hors service.

LIRE AUSSI : Toulouse. « Ils s’apprêtaient à mettre le feu » : le directeur d’une banque saccagée témoigne

« C’est une attaque terroriste »

Pour Jean-Jacques Bolzan, adjoint en charge du commerce à la mairie de Toulouse, le scénario de l’acte X est la goutte qui fait déborder le vase. Dimanche 20 janvier 2019, il a posté sa colère sur son compte Facebook. Une colère… à froid, réfléchie. Mais avec des mots forts. Dans une figure de style désormais bien ancrée dans le langage politique, l’anaphore, il compare les débordements de la manifestation toulousaine à « un attentat » et écrit :

Ce que nous avons vu hier après-midi au centre-ville de Toulouse est un attentat. Un attentat contre la liberté de vendre et d’acheter, de déambuler tranquillement sur l’espace public, de retrouver des amis en ville pour discuter avec eux. Un attentat contre les seniors, pétrifiés de peur. Un attentat contre les enfants et les familles, sommés de fuir la ville. Un attentat contre les clients de tous commerces, priés d’aller acheter ailleurs. Un attentat contre ceux qui se lèvent tôt, se couchent tard, souvent travaillent la nuit. Un attentat contre le travail. Un attentat contre nos valeurs de société.

Contacté par Actu Toulouse, Jean-Jacques Bolzan maintient ses propos… et va même plus loin. « Je n’ai jamais vu une telle violence à Toulouse. C’est une attaque terroriste », dit-il.

« Vous vous êtes laissés infiltrer »

L’élu précise pointer du doigt les casseurs, et en aucun cas les Gilets jaunes. Mais il appelle ces derniers à la responsabilité. « J’appelle les Gilets jaunes à rejoindre la démocratie à travers le Grand Débat National ou en se rapprochant de leurs députés. Je ne juge pas le fond de leur action. Mais s’il n’y avait pas de telles manifestations dans le centre-ville, il n’y aurait pas de casseurs. Il faut rétablir l’ordre pour que les gens reviennent à Toulouse ».

LIRE AUSSI : Grand débat national : y aura-t-il un (vrai) débat à Toulouse, quatrième ville de France ?

Sur Facebook, Jean-Jacques Bolzan leur lance un message direct : 

Vous vous êtes laissés infiltrer et désavouer. Prenez vos responsabilités si vous voulez éviter les amalgames qui vous lieront bientôt irréversiblement avec les casseurs.

L’élu toulousain est inquiet pour l’état des commerces. « On parle beaucoup du samedi, mais on constate aussi, par ricochet, une baisse de fréquentation la semaine. Les samedis que l’on a vécu ces dernières semaines, ça peut durer. Au moins jusqu’aux européennes (qui auront lieu fin mai 2019, ndlr) ».

Les mesures pour le commerce votées le 8 février

Ces derniers jours, la mairie de Toulouse a annoncé une série de mesures pour soutenir les commerces éprouvés par les différentes « actes », comme une exonération de taxes, des opérations de parking gratuit pour les clients et des plans de communication. Des mesures qui feront l’objet d’un Conseil municipal exceptionnel, vendredi 8 février 2019.

LIRE AUSSI : Impact des manifs des Gilets jaunes à Toulouse : un « plan Marshall » pour soutenir les commerçants


Val-d'Oise. Isabelle Mézières se représentera aux élections municipales de 2020 à Auvers-sur-Oise

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Isabelle Mézières, la maire (Dvd) d’Auvers, a annoncé sa candidature aux municipales de 2020.

Isabelle Mézières, la maire (Dvd) d’Auvers, a annoncé sa candidature aux municipales de 2020. (©B.N., La Gazette du Val-d’Oise.)

500 personnes étaient réunies à la maison de l’Île pour la cérémonie des vœux de l’équipe municipale d’Auvers-sur-Oise (Val-d’Oise).

L’occasion d’annoncer la couleur pour 2019… et 2020. Isabelle Mézières, maire (Dvd) d’Auvers-sur-Oise depuis 2014 sera candidate aux élections municipales en 2020.

« Pour que notre démocratie perdure, je vous promets que je serai présente en mars 2020 pour conduire notre liste Tous Unis pour Auvers ». Isabelle Mézières, la maire (Dvd) d’Auvers a annoncé sa candidature aux élections municipales dans un peu plus d’un an.

Avant cela, de grands chantiers sont prévus pour 2019.

Arrivée de la vidéoprotection

Parmi eux, l’élue a annoncé la fin des travaux de la médiathèque qui ouvrira en septembre, le ravalement de la gare et l’aménagement de son parvis, la rénovation de la toiture de l’église, la réfection des rues Carnot, Émile-Bernard, la deuxième tranche de la rue du Valhermeil et celle du carrefour Rémy – Gachet, l’étude de la construction d’une résidence senior ainsi que celle des travaux de l’embarcadère.

« Notre feuille de route nous commande d’aller jusqu’au bout des grands projets de notre programme et de terminer ceux qui n’étaient pas prévus », souligne l’édile.

La municipalité souhaite aussi la poursuivre le déploiement de la fibre optique entrepris par Val-d’Oise Numérique.

En 2019, des bornes de covoiturage seront installées et des voies de circulation douce seront développées avec l’aménagement d’une piste cyclable rue Marcel-Martin.

Cette année verra aussi l’arrivée de la vidéoprotection. Les premières caméras seront installées en centre-ville et aux entrées de la commune.

B.N.

Saint-Malo : le projet des Nielles revu à la baisse

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Un « projet finalisé »de l'ancien camping des Nielles a été arrêté et sera présenté  par le groupe Raulic lors d’une réunion publique, le mardi 29 janvier 2019, à 19h, au Théâtre de L’hermine, place Bouvet à Saint-Malo.

Un « projet finalisé » de l’ancien camping des Nielles a été arrêté et sera présenté par le groupe Raulic lors d’une réunion publique, le mardi 29 janvier 2019, à 19h, au Théâtre de L’hermine, place Bouvet à Saint-Malo. (© Atelier Loyer))

Après avoir abandonné l’idée de construire une tour de 55 mètres dans le quartier de la gare, la mairie de Saint-Malo entend cette fois-ci permettre au projet des Nielles de voir le jour.

C’est sur cet ancien terrain de camping municipal, adossé au front de mer, dans le quartier de Paramé, que doit être aménagé un vaste ensemble hôtelier par le groupe malouin Raulic.

Une majorité d’avis positifs

Lancé début 2016, le projet n’a pas fait que des heureux parmi les riverains et a entraîné une levée de boucliers.

Il a depuis été revu et corrigé plusieurs fois, en tenant compte « des propositions et observations de la population », rappelle Olivier Raulic, directeur général du groupe éponyme. 649 avis ont été notifiés lors d’une procédure de concertation préalable « et facultative » organisée l’hiver dernier.

« 80 % de ces observations et propositions étaient positives ».

Une réunion publique le 29 janvier

Un « projet finalisé » a été arrêté et sera présenté lors d’une réunion publique, le mardi 29 janvier 2019, à 19h, au Théâtre de L’hermine, place Bouvet à Saint-Servan.

Tour de 55 m à Saint-Malo : l’architecte du Sémaphore réagit à l’arrêt du projet

Sans en dévoiler tous les contours, Olivier et son père Serge Raulic, pdg du groupe, en ont présenté les grandes lignes, aujourd’hui, mardi 22 janvier, lors d’une conférence de presse organisée à la mairie de Saint-Malo.

Deux étages de moins

Principal enseignement de cette ultime mouture : le projet a été revu à la baisse. La partie hôtelière imaginée sur le front de mer, qui cristallise les tensions, a été rabotée. « Deux étages ont été supprimés. Le R + 4 et le R-4 », explique Olivier Raulic.

L’emprise au sol de l’ensemble a, elle, perdu un tiers de sa surface globale. Quant à la surface plancher, elle a été réduite « de -16 % ». L’implantation de l’hôtel principal sera « parallèle à la mer ». Enfin, la « partie végétale prévue sur l’avenue Kennedy sera densifiée », ajoute Serge Raulic.

Une centaine de lits en moins

Imaginé pour abriter plus de 500 lits, le projet final en comptera finalement une centaine de moins. Il se compose d’un hôtel/thalasso de 90 chambres, d’un second hôtel de 60 chambres, d’une résidence tourisme de 25 appartements et d’une école de formation aux métiers du bien-être pensée pour accueillir des sessions d’une vingtaine d’élèves. Un belvédère public donnant sur la mer sera également aménagé.

50 millions d’euros

Globalement, c’est un projet à plus de 50 millions d’euros. Sachant que l’achat du terrain à la Ville va coûter 7,6 millions d’euros au Groupe Raulic.

150 CDI temps plein

Projet qui entraînera également la création de 150 emplois en CDI, équivalent temps plein. Et cela sans compter les conséquences sur l’économie locale, abonde Olivier Raulic.

« Un emploi nouveau dans le tourisme, c’est près d’un emploi indirect également créé. Ne serait-ce qu’à l’échelle de notre société, ça aura des conséquences. Nous créerons d’autres emplois pour les parties blanchisserie, boulangerie, etc. »

Ouverture prévue en 2023

Le permis de construire devrait être délivré en fin d’année, avance le maire de Saint-Malo, Claude Renoult. « Plus de deux ans de travaux suivront pour 200 employés du bâtiment », complète Serge Raulic. Ouverture prévue en 2023.

Olivier et Serge Raulic, le maire de Saint-Malo Claude Renoult et son adjoint à l'urbanisme Patrick Charpy.

Olivier et Serge Raulic, le maire de Saint-Malo Claude Renoult et son adjoint à l’urbanisme Patrick Charpy. (© Le Pays Malouin)

Lille. Une grande vente de vélos d’occasion au B’TWIN Village samedi 26 janvier

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Une grande vente de vélos d’occasion est organisée au B’TWIN Village à Lille (Nord) samedi 26 janvier 2019.

Une grande vente de vélos d’occasion est organisée au B’TWIN Village à Lille (Nord) samedi 26 janvier 2019. (©Illustration / Pixabay)

Comme lors des précédentes éditions, il devrait y avoir foule. Samedi 26 janvier 2019, le B’TWIN Village organise une nouvelle vente de vélos d’occasion à Lille (Nord).

C’est donc la journée idéale pour dénicher un vélo à moindre coût et en parfait état de fonctionnement. Tous les modèles vendus ont été contrôlés et révisés par les équipes du B’TWIN Village.

Garantis 6 mois

Les cycles sont, en plus garantis pendant 6 mois « pièces et main d’oeuvre à la hauteur du prix d’achat », assurent en effet les organisateurs sur la page Facebook de l’événement.

En revanche, l’enseigne pourrait, comme c’était le cas lors des précédentes éditions, limiter les ventes à deux vélos par famille, pour que tout le monde puisse en profiter.

Vente de vélos d’occasion
Samedi 26 janvier 2019, de 9 h à 20 h
Au B’TWIN Village, 4 rue du professeur Langevin à Lille
Plus d’infos sur la page Facebook de l’événement

Publiée par BTWIN village sur Lundi 7 janvier 2019

Gironde : travaux ce soir sur l'autoroute A10 sur le secteur de Saint-André-de-Cubzac

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La bretelle de sortie A10/RN10 (39b) en diretcion de Paris sera ponctuellement fermée cette nuit à Saint-André-de-Cubzac (Gironde)

La bretelle de sortie A10/RN10 (39b) en diretcion de Paris sera ponctuellement fermée cette nuit à Saint-André-de-Cubzac (Gironde) (©le Réûblicain Sud-Gironde – Illustration)

Vinci Autororoutes poursuit des travaux de péparation d’un futur chantier de rénovation de la chaussée sur l’autoroute A10, au niveau de la rocade Nord de Bordeaux (Gironde), sur le secteur de Saint-André-de-Cubzac.

Pour minimiser la gêne à la circulation, ces travaux sont réalisés de nuit, en période de moindre trafic, de 22h30 à 6h, du mardi 22 au mercredi 23 janvier.

A lire aussi : Les siphonneurs de réservoirs prennent la fuite et oublient leur voiture

Fermeture ponctuelle de  la bretelle de sortie A10/RN10

Pour assurer la sécurité des conducteurs, ainsi que des équipes mobilisées, ils entraîneront la fermeture ponctuelle de la bretelle de sortie A10/RN10, en direction de Paris.

Les conducteurs devront suivre les itinéraires de déviation pour rejoindre la direction d’Angoulème.

A lire aussi : Deux camions se percutent à cause d’un automobiliste

Infos : Radio Vinci Autoroutes (107.7) ; le 3605, le service client 24h/24 et 7j/7 (service gratuit + prix d’appel ) ; l’application Ulys : trafic en temps réel; le site : vinci-autoroutes.com ; Twitter : @VINCIAutoroutes ; @A10Trafic 

La Seine-et-Marne sous la neige en images

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Le parc du Pâtis de Meaux sous la neige.

Le parc du Pâtis de Meaux sous la neige. (©Paméla Cauvin)

Mardi 22 janvier, Meaux et tout le nord Seine-et-Marne ont été sous la neige. Nos internautes nous ont envoyé leurs plus jolies photos. Tour d’horizon :

 

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