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Toulouse : ivre, un mineur interpellé après le vol de cinq téléphones portables en centre-ville

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Un mineur a dérobé cinq téléphones portables dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 janvier 2019.

Un mineur a dérobé cinq téléphones portables dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 janvier 2019. (©©Illustration/Flickr)

Samedi 19 janvier 2019, vers 6h20, un jeune homme a été interpellé par la brigade anticriminalité (BAC) de jour de Toulouse avec… cinq téléphones portables, qu’il avait dérobés.

Mineur… et ivre

Ce sont deux jeunes filles, courant après un individu qui circulait à vélo, qui ont alerté les policiers en patrouille. L’une d’entre elles venait de se faire voler son téléphone. Les policiers prennent alors en chasse le jeune homme et l’interpellent rue des 7 troubadours.

Il s’avère que l’individu est mineur et ivre. Par ailleurs, quatre autres téléphones sont retrouvés sur lui. Tous ont été dérobés dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 janvier. Deux ont déjà été restitués à leur propriétaire.

Devant le tribunal pour enfants

Après son arrestation, le jeune homme s’est vu adresser une convocation par officier de police judiciaire (COPJ). Il devra répondre de ses actes devant le tribunal pour enfants en février 2019.


Un nouveau Burger King ouvre au Mans ce mercredi 23 janvier

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Une équipe de 55 personnes.

Une équipe de 55 personnes. (©Les Nouvelles de Sablé)

Un Burger King ouvre ce mercredi 23 janvier 2019 avenue Bollée, au Mans (Sarthe), à la place de l’ancien Quick et cherche encore des salariés. 

Lundi 21 et mardi 22 janvier, 900 « BK addicts » étaient invités en avant première à découvrir les lieux. 

Sur place : 132 places assises et un drive.

« L’ouverture est très attendue », lance le gérant , également à la tête du Burger King de St Saturnin, Fadi Menzli.

On avait même des gens qui venaient pendant le chantier ». 

Deux mois de travaux

Quick a fermé le 29 octobre. Après deux mois de travaux, c’est Burger King qui prend la suite.

LIRE AUSSI. Télévision : du changement pour les chaînes de la TNT en Sarthe et Mayenne le 29 janvier

Le restaurant a été refait du sol au plafond. Tout est neuf. La décoration a été entièrement refaite et l’éclairage aussi », poursuit le gérant. 

55 salariés et des postes encore ouverts

23 personnes travaillait pour Quick. Ils sont 55 pour Burger King dont les horaires sont élargis. Le fast food cherche encore des « équipiers » sur le site de l’avenue Bollée mais également à St Saturnin. 

Pratique
Horaires 
en salle du dimanche au jeudi 11 h à 23 h vendredi et samedi : 11 h à minuit.
Drive : du dimanche au jeudi de 11 h à minuit ; les vendredis et samedi 11h à 1h.
Burger King, 315 avenue Bollée 72000 Le Mans 

Les gagnants des animations de Noël à Argentan

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L'ensemble des gagnants de la tombola de Noël organisée par la FCAI d'Argentan.

L’ensemble des gagnants de la tombola de Noël organisée par la FCAI d’Argentan. (©Le Journal de l’Orne)

Luc Mauger, président de la Fédération des commerçants, artisans et industriels d’Argentan (FCAI), a procédé officiellement, mardi 15 janvier 2019, à la remise des lots aux heureux gagnants de l’opération autour de Noël.

Le jeu des vitrines, qui était un souhait des commerçants, a remporté un franc succès », remarque le président. 
« Cela a obligé les participants à faire le tour des vitrines des quarante commerçants participants en effectuant un circuit à travers la ville.

Louis Blacher est l’heureux gagnant du vélo électrique mis en jeu pour ces énigmes des vitrines. « Un sans-faute avec 40 bonnes réponses », a annoncé Luc Mauger.

LIRE AUSSI : Météo. Vague de froid en Normandie : la neige devrait arriver dès mardi

Un habitant de Sai gagne la Twingo

A droite, Nicolas Besnard, ici au côté de Luc Mauger, président de la fédération des commerçants FCAI d'Argentan, repart avec la Renault Twingo. 

A droite, Nicolas Besnard, ici au côté de Luc Mauger, président de la fédération des commerçants FCAI d’Argentan, repart avec la Renault Twingo.  (©Le Journal de l’Orne)

Nicolas Besnard, de Sai, a eu la chance de voir son ticket tiré au sort parmi les quelque 100 000 tickets déposés tout au long de l’opération dans les diverses urnes réparties chez les commerçants.

Nous mettons en jeu une voiture pour la 2e année et avons voulu étoffer la tombola d’une douzaine d’autres lots cette année », a conclu Luc Mauger.

Il a remercié tout le travail réalisé par Jacqueline Ménard, manager de centre-ville, poste cofinancé par la CCI de Flers-Argentan et la Ville d’Argentan afin de redynamiser le centre-ville.

Les Gagnants

Louis Blacher a remporté le vélo électrique récompensant le Jeu des vitrines des commerçants Argentan.

Louis Blacher a remporté le vélo électrique récompensant le Jeu des vitrines des commerçants Argentan. (©Le Journal de l’Orne)

  • Vélo électrique (Jeu des vitrines), Louis Blacher.
  • Lot n° 1 voiture Renault Twingo, Nicolas Besnard
    Vol aller-retour Argentan – New York, Marie France Chardon
    Téléviseur, Julie Lebas
    Tronçonneuse, Caroline Hamard
    Coffret d’outils, Didier Launay
    Abonnement à l’Orange Bleue, Carine Lavieille, Claire Bunel et Josiane Berrier
    Polaroid, Anne Rueche
    Sortie spectacle Les Balkans, Gilles Cordier
    Bon d’achat Nature Andaine, René Trincot et Marie Suzette Etiennette.

Neige en Ile-de-France : des perturbations à prévoir sur les routes

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Attention si vous devez circuler demain sur les routes d'Ile-de-France

Attention si vous devez circuler demain sur les routes d’Ile-de-France (©Adobe Stock)

L’ensemble de l’Ile-de-France a été placé en vigilance orange Neige-verglas par Météo France. Une alerte de mise dès demain mardi 22 janvier à 6h. 

Une perturbation neigeuse, abordera la région par l’ouest demain mardi à partir de 5/6 h du matin, explique Météo France.  Elle doit traverser l’Ile-de-France en matinée, suivie d’averses neigeuses en fin de journée et soirée. Le caractère neigeux est plus marqué sur le nord et l’est, plus froids. Cumuls prévus pour l’épisode complet : de 2 cm à 5 cm , localement 6 à 8 cm sur l’est.

Le préfet de police Michel Delpuech a lancé un appel à la prudence et a décidé ce lundi du passage en niveau 2 du Plan Neige Verglas en Ile-de-France. Cela implique la limitation à 80 km/h et l’interdiction de doubler pour les camions de plus de 3,5 tonnes ainsi que les véhicules de transport de personnes et de matières dangereuses. Cette interdiction vaut pour les « axes structurants » de la région Ile-de-France.

« Prévoyez un équipement minimum »

Les véhicules de plus de 3,5 tonnes transportant des marchandises et les véhicules transportant des matières dangereuses ne pourront pas emprunter la N118.

Le Préfet de police, Michel Delpuech invite également les usagers de la route à limiter leurs déplacements et à privilégier les transports en commun. Pour les Franciliens qui n’auraient d’autre choix que d’utiliser leur véhicule, il appelle ces derniers à la prudence et à la vigilance, « notamment en cas de verglas: réduisez votre vitesse et respectez les distances de sécurité ». 

Michel Delpuech demande en outre aux automobilistes de respecter « les restriction de circulation » et de « faciliter le passage des engins de dégagement » des routes et autoroutes. Enfin, « anticipez une possible aggravation de la situation météorologique et le risque de blocage sur les routes. […] Prévoyez un équipement minimum (vêtements chauds, nourriture, eau, chargeur, lampe torche…) au cas où vous seriez obligé d’attendre plusieurs heures sur la route à bord de votre véhicule », conseille le Préfet de police de Paris. 

Du 22 janvier au 23 février, découvrez le Mois du Japon à Neufchâtel-en-Bray

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Spectacles, ateliers mais aussi démonstrations sont au menu du Mois du Japon à Neufchâtel-en-Bray.

Spectacles, ateliers mais aussi démonstrations sont au menu du Mois du Japon à Neufchâtel-en-Bray.

Expositions d’objets anciens, armes et armure et contes, ateliers d’Ikébana (art floral) pour adultes, origamis, éventails (pour enfants, mercredi 13 février à 15 h) et origami (tout public) sont au programme du Mois du japon à Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime). Il se déroulera du 22 janvier au 23 février 2019 à la Médiathèque Jacques Prévert.

Des spectacles de contes (Mukashi Mukashi par Frédéric Duvaud, mercredi 23 janvier à 15h et Les contes du bambou par Bruno Mallet, mercredi 6 février à 15h) sont également prévus.

Des démonstrations comme le Kamishibaï sont prévues. Cette activité est un contage d’origine japonaise basée sur des images collées sur des petites planches cartonnées défilant dans un petit théâtre en bois ou en carton)

Le public pourra aussi apprécier l’exposition Il était une fois les contes en haïkus. Il pourra aussi participer à un Spectacle de Kamishibaï (mercredi 30 janvier à 15 h) ou encore à une cérémonie du thé avec un maître du thé japonais (samedi 23 février à 15h) mais également à une démonstration d’aïkibudo.

https://www.facebook.com/mediatheque.neufchatelenbray/posts/2245411809049697

Économie. Plus de 30 offres d'emploi à pourvoir sur le secteur du pays d'Auge 

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36 nouvelles offres sont à pourvoir en ce mois de janvier 2019.

36 nouvelles offres sont à pourvoir en ce mois de janvier 2019. (©Le Pays d’Auge)

Chaque mois, en partenariat avec journal Le Pays d’Auge, l’Association des Commerçants, artisans professions libérales de Deauville (Acapars) et le réseau d’affaires professionnel BNI proposent des offres d’emploi. Pour ce mois de janvier 2019, voici 36 nouvelles offres.

Pâtissiers, employés de maison…

1 – Dives-sur-Mer chocolatier – CDI -35h

2 – Dives-sur-Mer pâtissier/tourier (H/F) – CDI – 35h

3 – Dives-sur-Mer pâtissier (H/F) – CDI – 35h

4 – Pont-l’Évêque et environs – aide ménagère chez particuliers – CDI temps plein

5 – Pays d’auge – gouvernante de maison – CDI 30h

6 -Honfleur – assistant ménager à domicile – temps plein – CDI

7 – Pont-L’Evêque et alentours – garde d enfants – CDI temps partiel

8 – Pays d ‘Auge – Formation 1 mois Gouvernant de maison avec contrat CDI temps plein à la clé

9 – Cabourg- 1 employé(e ) de maison – temps partiel ou complément salaire – CDD

10 – Deauville- 1 employé(e ) de maison – temps partiel ou complément salaire – CDD

Menuisiers, chauffeur Pl, mécanicien

11 – Deauville : 1 commis cuisine en CDI et 1 chef de partie en CDI à temps plein.

12 – Vauville, Femme/Valet de chambre, extra

13 – Deauville, Électricien btp et tertiaire (h/f), 35h/s, CDI

14 – Deauville, Menuisier poseur (h/f) et/ou menuisier d’atelier, 35h/s, Interim

15 – Lisieux, Menuisier / Charpentier (H/F), 35h/s, CDI

16 – Deauville, Cariste (h/f), caces r389 cat 1.3.5, 35h/s, Interim

17 – Lisieux, Mécanicien PL, 35h/s, CDI.

18 – Lisieux, Chauffeur PL ou SPL (h/f) dans le secteur du TP, tps plein, Interim.

19 – Deauville, Couvreur (h/f), 35h/s, CDI

20 – Deauville, Manoeuvre en couverture (H/F), 35h/s, CDI.

Plombier, soudeur, plaquiste…

21 – Deauville, Plombier chauffagiste (H/F), 35h/s, CDI

22 – Honfleur, Employé polyvalent d’hotellerie (H/F), extra

23 – Lisieux, cariste Caces R 389 1 3 5 (H/F), 35h/s, Interim

24 – Lisieux, Conducteur de presse (programmation) (H/F), 35h/s, Interim

25 – Lisieux, Soudeur, 35h/s, Interim

26 – Deauville, Plaquiste (H/F), 35h/s, Interim

27 – Région Pont-l’Évêque – Employée familiale auprès d’enfants – CDD remplacement AT – 21H/ semaine

28 – Villers sur mer – 1 serveuse -temps complet – CDI

29 – Villers sur mer – 1 responsable de bar restaurant -temps complet – CDI

30 – Honfleur 1 collaborateur comptable temps plein CDI

Animateur, aides à domicile

31 – Deauville – 1 animateur (public senior) – 169 heures -CDI

32 – Tourgéville – hôtes et hôtesses d’accueil pour la saison estivale contrat a temps partiel

33 – Tourgéville – ouvriers agricoles Polyvalents pour la saison estivale contrat a temps partiel

34 – Cricqueboeuf – étudiant(e) pour s’occuper de 3 enfants en bas âge tous les week-ends et toutes les vacances scolaires du 15 mai au 15 octobre 2019.

35 – Aide à domicile sur le secteur Trouville-sur-Mer CDI 110 heures, expérience souhaitée, avoir le permis de conduire

36 – Aide à domicile sur le secteur Côte Fleurie CDI 110 heures, expérience souhaitée, avoir le permis de conduire

A LIRE AUSSI 200 postes à pourvoir dans les établissements Barrière à Deauville

PRATIQUE
Pour postuler, rien de plus simple : Spécifier numéro et annonce, envoyez votre CV, Votre lettre de motivation, ainsi que vous disponibilités, exclusivement par mail à contact@acapars.com

 

Rugby - 1e série. "On s'est fait vraiment plaisir" reconnait le capitaine de Libourne

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Libourne a pris le meilleur sur le Stade Bordelais pour ce choc au sommet.

Libourne a pris le meilleur sur le Stade Bordelais pour ce choc au sommet.

Le RC Libourne a repris la tête de cette poule 3 de première série en s’imposant sur le terrain de l’ASPTT. Lavardac en a profité confirmer sa troisième place et reléguer Miramont à six longueurs.

En bas de tableau, Le Bouscat dépasse Cazaux au classement et Lacapelle s’incline sur le terrain de Biganos au terme d’un match assez brouillon, qui a d’ailleurs dégénéré à la réception d’après match.

LIRE AUSSI : La réception dégénère entre Biganos et Lacapelle

ASPTT 12 – 21 Libourne

Sylvain Labarère, capitaine du RC Libourne « C’était un bon match, avec un très beau niveau pour de la 1ère série. Le volume de jeu était très élevé. A la fin, tout le monde était crevé mais on s’est fait vraiment plaisir. On voulait notre revanche pour le match aller. On a joué ce match en deuxième de poule, sans pression. . On a fait preuve de plus de maîtrise qu’au match aller où on s’était fait surprendre par cette très belle équipe. « 

Lavardac 24 – 20 Miramont

C’est une victoire logique et méritée. »

Cyril Duprat, joueur/entraîneur des 3/4 de Lavardac « C’est une victoire logique et méritée. On fait une bonne opération pour la 3e place en battant un concurrent direct. On a mené 24 à 10. On rate deux grosses occasions qui auraient pu nous mettre à 31-10 mais on les gâche sur des en-avants. On n’a pas réussi  à tuer le match et ils sont presque revenus. On s’est bien placé pour remplir notre objectif : la troisième place derrière les deux gros de la poule. »

Saint Aubin 16 – 10 Castillonnès

Aurélien Lasseigne, entraîneur/joueur de St Aubin « Le score reflète bien la partie. On peut perdre comme gagner. On a fait une bonne entame de match, avec un très bon premier quart d’heure. Sur l’ensemble du match, on a dominé même si Castillonnès a bien fini. On n’était pas à l’abri. Ils marquent en fin de match et ont la dernière possession mais on a su bien défendre. On est plutôt soulagés de la victoire mais pas vraiment satisfaits du contenu. »

Cazaux 17 – 20 Le Bouscat

Objectif rempli avec une victoire à l’extérieur sur un concurrent direct. »

Benoit Taumort, demi de mêlée du Bouscat « Objectif rempli avec une victoire à l’extérieur sur un concurrent direct. On reste sur la lancée de notre match nul contre St Aubin le week-end dernier. On a imposé d’entrée un bon rythme et inscrit deux pénalités à rien dans les vingts premières minutes. Derrière, on met un essai et on en prend deux. 14-13 à la mi-temps d’un match très équilibré. En deuxième mi-temps, on a repris l’avantage avec un essai puis on a géré, pet être un peu trop. Mais on a été solides mentalement et on a su bien défendre sur la deuxième mi-temps. »

Biganos 24 – 0 Lacapelle-Biron

Clément Setze, troisième ligne centre de Lacapelle « Comme le week-end dernier on s’est déplacé diminués, avec une équipe remaniée mais des intentions de jeu. On a bien défendu surtout au début. Ils tapaient en touche pour essayer de marquer mas on les a bien tenu. On prend un essai sur un contre de 80 m avec plusieurs fautes sur le ruck au départ de l’action. L’arbitre a eu du mal à diriger le jeu et ça a un peu gâché ce qui aurait pu être un très beau match de rugby. »

LIRE AUSSI : Les résultats du week-end en 1ère série

Seine-et-Marne - Contre le désert, l'essor des maisons médicales 

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Au Mée-sur-Seine, les six médecins de la maison médicale Balint accueillent entre 16 000 et 20 000 patients, selon l'URPS. La structure devrait prochainement évoluer

Au Mée-sur-Seine, les six médecins de la maison médicale Balint accueillent entre 16 000 et 20 000 patients, selon l’URPS. La structure devrait prochainement évoluer (©La Rep 77/JVC)

L’Ile-de-France est la région la plus touchée par la désertification médicale. Et dans le détail, la Seine-et-Marne fait partie des pires départements français.  La carte de zonage des médecins publiée par l’ARS en 2018 dresse d’ailleurs un tableau sans équivoque : les deux tiers du département sont dans le rouge, soit en zone d’intervention prioritaire.

Structures collectives

« Il y a plus de médecins par habitant en Lozère ou dans la Creuse qu’en Seine-et-Marne », souligne d’ailleurs David Bresson, salarié à l’URPS (Union régionale des professionnels de santé), en charge de l’aide à l’installation et des structures de groupe. Parmi les problématiques principales : la démographie médicale avec la question des départs en retraite des médecins, non compensés.

« Le modèle du médecin de famille qui s’installe dans un pavillon est en train de disparaître, insiste David Bresson. Les nouveaux médecins veulent désormais exercer en groupe pour tous les avantages que cela peut présenter. » Selon lui, plus de 90 % des nouvelles installations de médecins se font dans des structures collectives.

David Bresson présente la carte de zonage des médecins publiée par l'ARS pour 2018

David Bresson présente la carte de zonage des médecins publiée par l’ARS pour 2018 (©La Rép 77/JVC)

Cabinet de groupe avec des médecins rassemblés, maison médicale ou encore maison de santé (label qui permet aux professionnels d’une structure de suivre le dossier médical de chaque patient au sein de l’établissement). Pour l’URPS, ces nouvelles pratiques comportent bien des avantages pour les médecins et professionnels de santé, mais aussi pour les patients.

Elles permettent déjà un gain de temps considérable pour les médecins. « En se regroupant, ils peuvent exercer avec des horaires plus souples, indique-t-il. Plusieurs médecins d’une même structure peuvent ainsi couvrir tous les horaires. » Cette mutualisation permet aussi de faciliter la prise de congés des praticiens, tout en assurant une permanence des soins.

Le caractère pluridisciplinaire de ces sites est un autre avantage avec des médecins généralistes qui peuvent côtoyer des spécialistes et professions paramédicales. Enfin l’URPS pointe également un aspect de sécurité, lié aux agressions de médecins de plus en plus fréquentes, la Seine-et-Marne n’échappant pas à la règle.

« Territoire du bout du RER »

« C’est une profession qui se féminise, le travail en commun peut aussi avoir un aspect rassurant face à des situations délicates », estime-t-il. Des agressions, verbales ou physiques peuvent être déclenchées par des motifs futiles comme un délai trop long pour une prise de rendez-vous. Mais dans la réalité, les médecins traitants seine-et-marnais sont très loin de la moyenne de 1 500 patients à gérer et la mutualisation de locaux peut être un moyen d’attirer de jeunes médecins pour répondre à une demande très importante.

Au Mée-sur-Seine par exemple, les six médecins de la maison médicale Balint ont une file active comprise entre 16 000 et 20 000 patients. « Ils reçoivent de 10 à 12 % de la population de l’agglomération Melun Val de Seine et la structure devrait bientôt évoluer », explique David Bresson. Un travail de longue haleine est d’ailleurs mené pour attirer des médecins dans le territoire. « Il faut aussi parfois démystifier la Seine-et-Marne, vue comme le territoire du bout du RER. »

Cet article est par dans La République de Seine-et-Marne du lundi 14 janvier dans le cadre d’un dossier sur l’offre de santé en Seine-et-Marne


Alençon. Santé, commerces, sécurité, travaux, sports... : 2019 par chapitre

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Pour Emmanuel Darcissac, « Alençon a des atouts et des richesses et c'est fort de ceux-ci que nous allons, en 2019 et dans les années qui viennent, relever les défis et réinventer la ville ».

Pour Emmanuel Darcissac, « Alençon a des atouts et des richesses et c’est fort de ceux-ci que nous allons, en 2019 et dans les années qui viennent, relever les défis et réinventer la ville ». (©L’Orne-hebdo)

En adressant tous ses « vœux de bonheur » à ses interlocuteurs, Emmanuel Darcissac, le maire d’Alençon, invite, cette année, les Alençonnais à « refuser la fatalité et à relever, avec force et détermination, les défis pour réinventer la ville ».

Travaux

Et réinventer la ville, « ça passe notamment par des travaux », signale celui qui, depuis près d’un an, doit gérer les mécontentements des commerçants et des riverains face aux multiples chantiers déployés dans la ville.

« Dans le cœur de ville, où jamais autant n’aura été fait, une page se tourne en 2019. Après la livraison de la Grande-rue et de la place de La Magdeleine, seront finalisés la rue aux Sieurs, de la Cave aux Bœufs et le carrefour du bas de la rue Saint-Blaise. Un projet sans précédent d’un coût de plus de 5 M € », poursuit le maire non sans évoquer les travaux de la Place du Point du Jour (livraison prévue fin du premier trimestre 2019. Coût : 1,6 M €), de la gare et son parvis (les travaux ont démarré en février 2018 et sont quasiment terminés. Coût : 3,6 M €), du parc du Château (livraison à l’automne 2019. Coût du parc urbain : 1,2 M € – Coût de la réhabilitation du château : 3 M €).

À Courteille, également, la réhabilitation de l’ancienne école du Point du Jour en un pôle d’équipements va offrir de nouveaux services à la population (médiathèque, ludothèque, Maison des Services, une Maison des Jeunes, un centre municipal de Santé). La livraison de ce programme de près de 3 M € est prévue au 2e semestre 2019.

La voirie communale poursuivra également sa réhabilitation en 2019 pour une enveloppe de 2,6 M €.

Le château des Ducs d'Alençon (21 novembre 2018)

Le château des Ducs d’Alençon (21 novembre 2018) (©Olivier Héron/Ville d’Alençon)

Sécurité : plus d’effectifs
« Alençon est une ville attractive qui fait de la sécurité une priorité », assure le maire. Quatre policiers nationaux ont intégré le commissariat d’Alençon en ce début 2019. « Nous continuerons à demander plus de moyens pour la Police Nationale ».
Les effectifs de la Police municipale vont également être renforcés et ses amplitudes horaires vont être élargies pour assurer une présence plus importante dans les quartiers.
La Ville a également accordé une subvention de 785 000 € à la Gendarmerie Nationale pour la construction de sa nouvelle caserne, rue de Villeneuve.

Logement

« L’ambition de réinventer la ville s’illustre aussi en direction du logement », affirme le maire en illustrant ses propos des deux opérations programmées d’amélioration de l’habitat en cours et qui concerne « 590 logements au total pour une enveloppe globale de 7,45 M € sur 5 ans ». Un lotissement communal, « le premier depuis les années 1990 », est également lancé aux Portes de Bretagne « sur une superficie de 3,6 ha et composé de 72 parcelles individuelles. La livraison est prévue en septembre 2019 ». Coût pour la Ville : 2,38 M €.

Le lotissement des portes de Bretagne

Le lotissement des portes de Bretagne (©Ville d’Alençon)

Commerces : « Plus de créations en 2018 »
Avec un budget qui fait la part belle à l’investissement (15 M€ en 2019), Emmanuel Darcissac évoque une « reconquête commerciale » : « Pour la première fois en 2018, il y a eu plus de créations de commerces que de radiations ». Preuve, là encore, que « la courbe s’inverse ». Il cite pêle-mêle de belles implantations ou extensions d’entreprises, « des développements de nombreuses pépites » sur le territoire, qui « témoignent d’une reprise économique perceptible ».

École

« C’est là que tout commence, c’est une priorité ! », annonce Emmanuel Darcissac non sans pointer du doigt l’inscription de « 100 élèves supplémentaires » dans les écoles alençonnaises à la rentrée 2018. Un « signal d’une attractivité qui revient », insiste-t-il.

Culture

« Alençon compte à cet égard des équipements et des acteurs de grande qualité et auxquels la ville apporte un soutien constant : le CRD, la Luciole, la Scène Nationale, les Bains-Douches, le cinéma, Anova, les troupes, compagnies et associations ». Aux événements déjà bien ancrés dans la Cité des Ducs et qui rythment l’année, Emmanuel Darcissac a salué les succès du « premier festival de fanfares « Fanfarenfolies » et du spectacle Incandescences pendant les fêtes de fin d’année ».

La future Maison des Solidarités rue du Temple.

La future Maison des Solidarités rue du Temple. (©Ville d’Alençon)

Sports

Vitrine de la ville, « le sport occupe une place importante à Alençon avec des équipes fanions, dont celle de basket en Nationale 2 féminine, qui portent haut les couleurs de la ville à travers toute la France ». Le maire annonce, en 2019, « une 2e édition des Étoiles alençonnaises » qui mettra à l’honneur la grande famille du sport alençonnais.

Et « pour soutenir cette dynamique », la Ville « porte une importante programmation d’équipements sportifs ». 2019 verra l’aménagement d’une salle de boxe et d’haltérophilie dans l’ancien Restaurant Inter-Entreprises dans le quartier de la Croix Mercier, la création d’un terrain de football à 5 et celle d’un court de tennis à la Plaine des sports mais aussi la création d’un nouveau skate-park, sur l’esplanade de la Pyramide, « le plus grand de Normandie ».

Santé : le centre municipal en 2019, les pôles libéraux en 2020
Pour Emmanuel Darcissac, il faut une « politique proactive en la matière, c’est une priorité. » À cette fin, 826 000 € sont consacrés aux deux pôles de santé libéraux, portés par la CUA, à la Providence et à Perseigne. Ils devraient être opérationnels au premier semestre 2020.
Le Centre Municipal de Santé doit, lui, ouvrir fin 2019 au dernier étage de l’ancienne école du Point du Jour. « Il offrira un lieu de soins de proximité et ouvert à tous. Il sera aussi un lieu relais des campagnes de prévention nationale et une coordination spécifique avec l’hôpital sera mise en place afin de désengorger notamment le service des urgences ».
Et le maire de conclure en soulignant « l’important projet de modernisation lancé par le Centre hospitalier d’Alençon-Mamers. 8 M€ sont ainsi investis afin de construire un nouveau service de réanimation, de déménager le service de pédiatrie, de développer l’activité du laboratoire et d’étendre le service d’hémodialyse ».

Associations

« La dynamique associative est aussi étudiante » s’est félicité le maire en citant « la première Col’Orne qui a rassemblé 800 personnes ». Une seconde édition est déjà programmée en mai 2019.

La Résidence Charles Aveline

La Résidence Charles Aveline (©Ville d’Alençon)

Solidarité

« Alençon fait aussi vivre la solidarité avec un budget annuel de plus de 2 M € principalement en direction du Centre Communal d’Actions Sociales (CCAS), au service de nos aînés, pour accompagner les personnes en situation de précarité, ou permettre aux Alençonnaises et Alençonnais de mieux faire valoir leurs droits ». En 2019, le CCAS sera transféré rue du Temple. « La ville investit 1,9 M € pour que cette future Maison des Solidarités soit dans quelques mois accessible à tous et offre un guichet unique notamment aux séniors ».

Autre réhabilitation à s’achever en 2019, celle de l’ancienne maison de retraite Charles Aveline, en cœur de ville, pour devenir une résidence autonomie offrant des logements modernes qualitatifs aux personnes âgées autonomes. Coût : 5,8 M €.

Dans les quartiers, les aménagements de l’avenue Winston Churchill et des abords de l’école La Fontaine à Perseigne, le cœur du quartier Croix-Mercier, l’esplanade de la Pyramide avec le projet de skate-park ou encore la rue de Vicques et la rue Claude Bernard à Courteille feront l’objet de concertation avec la population pour être repensés.

Transition numérique

« Elle va s’amplifier dans les prochaines années ! », annonce le maire. « Le déploiement de la fibre optique à Alençon va dans ce sens, comme l’équipement numérique des écoles ».

Transition écologique

À Alençon, elle porte le nom d’Agenda 21 de deuxième génération et s’illustre par des équipements économes, l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques ou encore la mise en œuvre d’un vaste plan de circulation à vélo.

 

 

 

Val-d'Oise. Pontoise : Naoëlle D'Hainaut, top chef 2013, décroche sa première étoile au Guide Michelin

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Associée pour la première fois à son mari, Mathieu, sommelier, qui a la responsabilité du service, Naoëlle D'Hainaut a décidé, en mai 2017, de mettre ses vingt années d'expérience derrière les fourneaux, dont trois ans en tant que second de cuisine au Bristol, établissement parisien étoilé, au profit de son propre restaurant.

Associée pour la première fois à son mari, Mathieu, sommelier, qui a la responsabilité du service, Naoëlle D’Hainaut a décidé, en mai 2017, de mettre ses vingt années d’expérience derrière les fourneaux, dont trois ans en tant que second de cuisine au Bristol, établissement parisien étoilé, au profit de son propre restaurant. (©Joseph Canu, La Gazette du Val-d’Oise)

Un sacré cadeau au lendemain de son anniversaire.

Aujourd’hui, lundi 21 janvier 2019, la chef du restaurant L’Or Q’idée basé à Pontoise, âgée de 36 ans, a décroché 1 étoile au Guide Michelin. Un sacré parcours et une reconnaissance de la profession pour celle qui a ouvert son propre restaurant il y 20 mois.

Originaire de Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise), Naoëlle D’Hainaut s’était faite connaître du grand public sur M6 lors de l’émission Top Chef, dont elle avait remporté l’édition 2013.

Consécration

« Une cuisine délicate, sympa, abordable, pas forcément réalisée avec des produits nobles, mais avec beaucoup de créativité, de saveurs et d‘arômes », c’est ainsi que Naoëlle D’Hainaut, la chef définissait la cuisine de son nouvel établissement pontoisien lors de l’ouverture.

À LIRE AUSSI. Val-d’Oise. Océane Bitam, 17 ans, de Taverny, un talent culinaire

De son côté, le Guide Michelin portait déjà un regard très encourageant en 2018 sur l’ancienne sous-chef du Bristol à Paris et sur sa cuisine.

Un jeune couple plein d’idées, une rue calme, une décoration contemporaine, et dans l’assiette, une cuisine au goût du jour, fraîche et alléchante, qui fait la part belle aux produits frais, travaillés avec soin, avec une prédisposition pour les agrumes. »

L’or Q’idée est ouvert tous les midis du lundi au vendredi et les jeudis, vendredis et samedis soirs.

Menu d’affaires et menu dégustation

Un menu d’affaires à 35 euros est proposé le midi. 

À LIRE AUSSI. Guide Michelin : promotions, rétrogradations, surprises… découvrez le palmarès 2019

« Et pour les gourmands, nous avons un menu dégustation comprenant six plats au libre choix du chef, en l’occurrence moi, qui varieront en fonction des produits de saison, au tarif de 69 euros. »

Et bien sûr, à la carte des desserts, on retrouve les fameuses « Fraises de mon enfance », un des plates signature de Naoëlle d’Hainaut. 

L’or Q’idée : 14, rue Marcel-Rousier. Réservations au 01 34 35 47 10 ou sur www.lorqidee.fr

Nouvelle édition du festival de danse Pharenheit, au Havre : la création contemporaine en mouvement

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La pièce chorégraphique « Cocagne » d'Emmanuelle Vo-Dinh ouvre l'édition 2019 du festival Pharenheit, au Havre, mardi 22 janvier 2019.

La pièce chorégraphique « Cocagne » d’Emmanuelle Vo-Dinh ouvre l’édition 2019 du festival Pharenheit, au Havre, mardi 22 janvier 2019. (©Antoine Poupel.)

Les Normands ont rendez-vous avec la danse contemporaine, au Havre (Seine-Maritime), et sur l’ensemble du territoire, du mardi 22 janvier au samedi 2 février 2019. Avec une 7e édition résolument politique, le festival Pharenheit dresse un panorama de la création actuelle, mettant à l’honneur artistes émergents et confirmés.

LIRE AUSSI : [Entretien] En Normandie, la danse contemporaine a son festival : Pharenheit

La danse, un art sans parole

Emmanuelle Vo-Dinh, directrice du Phare, dans le cadre de la 7e édition du festival, affirme la place de la danse contemporaine dans le champ artistique, mettant un coup de projecteur sur une discipline trop peu soutenue :

Hormis le festival « Danse de tous les sens », à Falaise, Pharenheit est le seul festival de danse contemporaine sur le territoire normand. Bien que modeste, c’est un festival ambitieux qui vise à faire connaître au public les chorégraphes émergents, mais aussi à suivre les artistes dans la continuité de leur carrière. La danse n’étant pas un art de l’oralité, elle a la capacité de créer du lien entre les publics. Je regrette que cette dimension ne soit pas assez soulignée, commente la directrice du Phare.

LIRE AUSSI : Au Havre, le Volcan soutient la création et les artistes : trois nouveaux spectacles à découvrir

Cocagne, en ouverture du festival

En ouverture du festival, la chorégraphe présentera sa dernière création, Cocagne.

C’est plutôt très agréable de présenter au Havre cette pièce qui a été travaillée, deux ans durant, dans les murs du Phare (Centre chorégraphique national du Havre Haute-Normandie). C’est un travail autour des images. L’approche frontale interroge ou agit comme un miroir avec les spectateurs qui se reconnaissent dans de grandes fresques. Le questionnement est d’ordre politique et poétique, souligne Emmanuelle Vo-Dinh.

VIDÉO. Cocagne, images de répétitions :

La pièce sera présentée jusqu’au 25 janvier, au Phare. À noter également, deux représentations en audio-description, les 23 et 24 janvier. 

Une édition politique

La création de Maguy Marin, « Ah ! Ah ! » est présentée au Phare.

La création de Maguy Marin, « Ah ! Ah ! » est présentée au Phare, le 25 janvier 2019. (©Tim Douet.)

Destiné à encourager la découverte, à surprendre et à questionner, le festival, cette année, affiche une dimension politique, avec le spectacle, Ha ! Ha ! de Maguy Marin, présenté le 25 janvier, au Phare, ou encore avec Feeding back de Malgven Gerbes et David Brandstätter, proposé le 1er février, au Phare, puis le lendemain, au MuMa, dans une nouvelle forme.

« Ce projet est pensé comme un dialogue sur les résistances sociales et la mutation de notre société à l’ère digitale. Les œuvres présentées témoignent d’un regard d’une grande acuité sur le monde. Citons aussi The perfect moment, création de Katell Hartereau et Léonard Raimis, qui déverrouille les normes sociales », précise Emmanuelle Vo-Dinh.

LIRE AUSSI : De l’écrit au plateau : au Havre, les étapes de création du spectacle d’Alexandre Haslé au Volcan

5 euros : une politique tarifaire attractive

Mettant à l’honneur des artistes émergents, mais aussi des artistes que le CCN soutient et accompagne, Pharenheit dresse un panorama de la création contemporaine et part à la conquête de nouveaux publics, proposant une politique tarifaire accessible à tous :

La majorité des spectacles sont à cinq euros (à l’exception de « Cocagne », programmation du Volcan hors les murs : de 8 à 10 euros, Ndlr) et la moitié des propositions sont gratuites. 

 La danse se révèle dans toute sa diversité et ses richesses. Aucun doute : la création est en mouvement !

12 partenaires au Havre

Le Portique accueille la performance, « Batterie », mercredi 23 janvier, à 18h30.

Le Portique accueille la performance, « Batterie », mercredi 23 janvier, à 18h30. (©Richard Wampach.)

Le festival se déploie sur le territoire normand, proposant des spectacles au théâtre Le passage, à Fécamp, dans les bibliothèques de Saint-Étienne-du-Rouvray, à l’Espace Philippe-Auguste, à Vernon, « qui rejoint le festival, cette année », et au Théâtre de l’Arsenal de Val-de-Reuil.

Par ailleurs, nous comptabilisons 12 partenaires au Havre. Cette année, parmi les nouveaux participants, on compte la médiathèque Léopold Sédar-Senghor, Le Portique, centre régional d’art contemporain, qui présente, mercredi 23 janvier, la performance Batterie de David Wampach. Parmi les sites qui nous accueillent, citons : le MuMa, le Tetris, le Conservatoire, le Théâtre des Bains Douches, le Petit Théâtre, l’hôpital Pierre-Janet, la Maison de l’étudiant et le Sirius, énumère la chorégraphe.

Projection vidéo-danse

Sera présentée, dans ce cinéma, une projection vidéo-danse, jeudi 31 janvier, à 20h45 (tarif unique : 3 euros). Le corpus de films retenus explore les œuvres de danseurs travaillant autant derrière la caméra que devant. Les films proviennent de la collection du Festival international de vidéo-danse de Bourgogne.

LIRE AUSSI : Exposition. Le travail photographique de Patrick Tosani au Portique, centre d’art du Havre

Selon les éditions et les propositions, les lieux d’accueil varient : « On ne se marie pas avec les partenaires, précise Emmanuelle Vo-Dinh. Nous choisissons les endroits en fonction des propositions artistiques et de la pertinence des lieux, afin que les espaces soient cohérents avec la pièce présentée. »

Road Trip LH-Fécamp

Parmi les temps forts du festival, un road trip entre Le Havre et Fécamp ! Le Phare et le théâtre Le Passage, à Fécamp, s’associent pour proposer au public un parcours exclusif.

Départ samedi 26 janvier, à 14h30, du Havre pour Fécamp, où se déroulera, à 16h, un atelier « Wavetime » pour apprendre et réviser la transe collective, afin de préparer la « Wavenight », proposée le soir, au Phare, à 23h. Après l’atelier, nous assisterons à la représentation de « Road Movie » de Dominique Boivin, puis un repas sera proposé à 19h, avant de reprendre la route pour Le Havre, pour une grande transe collective, explique Emmanuelle Vo-Dinh.

Un temps fort, en plein milieu du festival, pour rythmer la manifestation et préparer le public à la soirée de clôture, samedi 2 février, où danseurs professionnels et amateurs seront invités à évoluer sur le dancefloor.

Infos pratiques :
Jusqu’au 2 février 2019, au Havre, dans les différents lieux partenaires, à Fécamp, Saint-Étienne-du-Rouvray, Vernon et Val-de-Reuil.
Tarifs : de 5 à 10 euros.
Infos et réservations en ligne, ici
Prix du parcours Road Trip, transport et repas compris : de 15 à 20 euros. Sur réservation uniquement.

Cherbourg : 186 appartements à supprimer avant de nouveaux logements

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Le quartier des Fourches/Charcot-Spanel a besoin d'un sacré coup de jeune.

Le quartier des Fourches/Charcot-Spanel a besoin d’un sacré coup de jeune. (©Jean-Paul BARBIER)

Le quartier des Fourches/Charcot-Spanel est l’un des trois quartiers prioritaires de Cherbourg-en-Cotentin avec le Maupas et les Provinces.

A LIRE AUSSI : Cherbourg-en-Cotentin : une nouvelle maison de quartier ouvrira en mars

Il va bénéficier du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), la signature de la convention avec l’ANRU étant prévue pour mi-2019.

Au 5e sans ascenseur

Allant de la rue Pierre-de-Coubertin à la rue de la Pérouse, le secteur compte environ 1 600 habitants. Selon Sébastien Fagnen, maire délégué de Cherbourg-Octeville et adjoint de Cherbourg-en-Cotentin en charge du logement et du renouvellement urbain : 

L’étude a duré deux ans et la population y a été associée. Les plus vieux immeubles datent des années 50. Les travaux vont donc consister à résoudre les problèmes d’accessibilité et à rénover les appartements : isolation thermique, isolation phonique… 186 appartements vont être supprimés et 100 logements vont être reconstruits à la place. Ce n’est pas une grosse perte sèche car la vacance est importante : de nombreux logements dans les derniers étages d’immeubles sans ascenseur sont inoccupés.

Le quartier va donc changer de visage. Le mur d’enceinte derrière l’Espace René-Le-Bas sera détruit pour que le quartier s’ouvre sur le parc de l’ancien hôpital maritime.

A LIRE AUSSI : Pour soulager le trafic routier et faciliter l’accès aux magasins, une bretelle ouverte sur la zone Tollevast-La Glacerie

Deux cents logements vont être réhabilités dans ce secteur qui bénéficie d’infrastructures comme le stade des Fourches (en rénovation avec un futur terrain synthétique), le complexe tennistique de la Polle (bientôt en travaux également), les écoles, le lycée Millet, etc.

Déménagements

Les travaux devraient débuter en 2020. À l’image du quartier de l’Amont-Quentin, les habitants concernés vont devoir déménager. Benoît Arrivé, maire de Cherbourg-en-Cotentin, l’assure :

Ce sera totalement pris en charge et ils auront ensuite le choix de revenir dans le quartier (ils seront prioritaires) ou d’aller vivre ailleurs dans la ville, l’accompagnement sera personnalisé.

À Caen et en Normandie des structures culturelles s’associent pour soutenir les migrants

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A Caen, les acteurs de la cultures s'engagent auprès des réfugiés, à travers un manifeste et des actions.

A Caen, les acteurs de la cultures s’engagent auprès des réfugiés, à travers un manifeste et des actions. (©Arnaud Héroult/Liberté le Bonhomme Libre)

A Caen (Calvados), mais aussi dans toute la Normandie, le monde de la culture se fédère pour soutenir les migrants.
Une cinquantaine de structures et d’associations ont signé le manifeste « De l’hospitalité – Manifeste Normand » disponible sur la plateforme change.org.

Dans ce manifeste, les acteurs culturels et solidaires s’engagent et proposent des jumelages, avec des :

Lieux, organisations, institutions culturelles, associations, squats, collectifs de citoyens, individus, entreprises afin d’organiser une résistance aux pressions politiques, économiques et à certaines dérives idéologiques.

Les structures culturelles qui prévoient d’organiser des soirées pour faire des dons. Mais aussi « des invitations auprès de nos publics pour se rapprocher des squats », précise Yannick Reix.

« L’endroit qui parle le mieux du monde, c’est le squat.

Le directeur du cinéma Café des Images à Hérouville Saint-Clair rappelle qu’à Caen « les 400 à 450 personnes vivent dans les squats. Sans ces squats, elles seraient dans la rue. »

Nous acteurs culturels, on veut s’immiscer dans le réel : les opérations de solidarité qui sont clandestines, les migrants qui se noient, la montée de l’extrême droite. Aujourd’hui l’endroit qui parle le mieux du monde, c’est le squat.

110 personnes dans un squat qui risque de fermer

Lundi 21 janvier 2019, plusieurs responsables de ces structures se sont réunis rue René Duchez, dans le quartier de la Folie-Couvrechef à Caen.
Là où depuis septembre 2018 un squat a été ouvert pour des étrangers sans logements.

À LIRE AUSSI : A Caen, deux squats ouvrent en une semaine à la Folie-Couvrechef

110 personnes vivent dans une ancienne maison de retraite,  inoccupée depuis plus de 2 ans. Des hommes célibataires et des familles venues d’Albanie, Mongolie, Géorgie, Arménie, Angola, Nigeria.
« Nous avons fait appel, mais il y a un commandement à quitter les lieux le mercredi 23 janvier 2019 », rappelle Sylvie membre de l’AG de lutte contre toutes les exclusions.

Il y a 48 enfants, tous scolarisés. On ouvre des squats, on sait que c’est illégal, mais c’est inimaginable de laisser les gens dans la rue.

Cette bénévole, qui comme les autres associations solidaires, accueille avec plaisir le manifeste : c’est très important d’avoir avec nous les acteurs culturels. »

Dans le squat de la rue Duchez à Caen, vivent 110 personnes.

Dans le squat de la rue Duchez à Caen, vivent 110 personnes. (©Arnaud Héroult/Liberté le Bonhomme Libre)

« Accumulation d’urgence »

Depuis mardi 15 janvier 2019, le manifeste a été signé « par une cinquantaine de structures culturelles », détaille Amélie Clément, directrice artistique de la compagnie multidisciplinaire Le Ballon Vert.
Pour expliquer la mobilisation des structures culturelles, Amélie Clément évoque « une accumulation d’urgence et une augmentation des besoins. Il y a les squats à Caen, les jeunes Soudanais à Ouistreham. C’est l’hiver, on parle de survie. »

Il n’y a pas un seul discours et il y a un ras-le-bol face à l’absence de solution, nationale ou internationale. Il existe d’autres possibilités de voir l’étranger.

Manifestation le 2 février

C’est aussi pourquoi toutes ces associations et collectifs relaient d’ores et déjà l’appel à la manifestation contre la loi asile immigration. Elle est prévue le samedi 2 février 2019 à Caen (14 h place Saint Pierre à Caen).

Toulouse : un pianiste connu va se produire lors d'un concert gratuit au cœur des Urgences

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Jean-François Zygel, lors d'un moment d'improvisation square Charles-de-Gaulle à l'occasion du festival Toulouse d'Eté en juillet 2016

Jean-François Zygel, lors d’un moment d’improvisation square Charles-de-Gaulle à l’occasion du festival Toulouse d’Eté en juillet 2016. (©Archives Actu Toulouse)

C’est l’un des pianistes compositeurs les plus médiatiques de France et il va se produire gratuitement à Toulouse le jeudi 24 janvier 2019.

Jean-François Zygel, virtuose et improvisateur hors pair comme le public toulousain avait pu le constater en 2016 lors d’un concert square Charles-de-Gaulle, est en effet un habitué des plateaux télé et de la radio.

>> Jean-François Zygel lors d’une improvisation dont il a le secret <<

Un concert gratuit

Cette fois-ci, c’est sur le site du CHU de Toulouse qu’il va faire admirer ses talents lors d’un concert gratuit et ouvert à tous.

Ce concert aura lieu précisément à 13h dans le Hall des Urgences de l’hôpital Purpan dit bâtiment URM. Il est proposé par le CHU de Toulouse dans le cadre du projet « Culture et Santé » du CHU.

Réunir patients, personnels et visiteurs

Un projet lancé fin 2015 qui propose des concerts réguliers, sous forme d’intermèdes musicaux à 13h et invite les patients, personnels, accompagnants, et visiteurs à partager un moment ensemble.

Une belle initiative et un peu de douceur au sein du service des Urgences toujours plus sollicité à Toulouse.

 

Lille. Le métro va circuler une heure plus tard le samedi soir !

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Les métros de la ligne 1 circuleront une heure de plus le samedi soir, dès le 2 février 2019.

Les métros de la ligne 1 circuleront une heure de plus le samedi soir, dès le 2 février 2019. (©Amandine Vachez/Lille Actu)

En devenant Ilévia au lieu de Transpole, le réseau de transports de Lille (Nord) et de la métropole évolue. Dès le lundi 28 janvier 2018, plusieurs changements verront le jour sur le réseau, et notamment dans le métro. Deux grandes nouvelles annoncées par Ilévia : le métro sera renforcé le soir et circulera plus tard le samedi soir.

Voilà une nouvelle qui devrait ravir les amateurs de sorties : la ligne 1 du métro de Lille circulera une heure de plus qu’actuellement, dès le samedi 2 février 2019. Le dernier métro partira de chaque terminus à 1h30, selon les précisions d’Ilévia.

Le réseau précise que la ligne de nuit sera toujours en service.

4 minutes 30 d’attente

En plus de cette heure plus tardive le samedi soir, les horaires de la ligne 1 seront renforcées tous les soirs, avec un métro toutes les 4 minutes 30, au lieu de 6 minutes actuellement.

Concernant la ligne 2, le renfort concernera les jeudis, vendredis et samedis soirs.

LIRE AUSSI : TRANSPOLE DEVIENT ILÉVIA : VOICI CE QUI VA CHANGER


Toulouse : le restaurant Le Cénacle décroche une étoile au guide Michelin

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Le restaurant Le Cénacle a été récompensé d'une étoile au Guide Michelin 2019.

Le restaurant Le Cénacle a été récompensé d’une étoile au guide Michelin 2019. (©Restaurant Le Cénacle)

Avis aux fins gourmets de Toulouse, une nouvelle étoile vient d’arriver dans la Ville rose. A l’occasion de l’annonce des restaurants étoilés, désignés par le guide Michelin lundi 21 janvier 2019, l’établissement Le Cénacle s’est vu décerner une étoile par le prestigieux guide culinaire.

LIRE AUSSI : La Cour des Consuls, le palace du vieux Toulouse

Le chef passé par le Métropolitan

Le restaurant de La Cours des Consuls, un hôtel cinq étoiles situé rue des Couteliers, est dirigé par Thomas Vonderscher depuis son ouverture, en 2015. Ce chef originaire des Vosges a conçu la totalité de l’actuelle carte de l’établissement, après être notamment passé par le Métropolitan à Toulouse (1 étoile au Michelin) et l’Hôtel de la Cité à Carcassonne (hôtel 5 étoiles). Le 31 octobre 2018, le chef avait déjà été primé par un autre guide gastronomique, le Gault et Millau, récompensant 32 jeunes talents.

LIRE AUSSI : À Toulouse, ces restaurants qui font leur apparition dans le Gault & Millau 2019

Le midi, deux menus sont proposés : un menu déjeuner « classique » (entrée, plat, dessert) ou gastronomique (entrée, poisson, viande et dessert). Le soir, trois menus sont affichés, en plus de la carte : « Retour du marché » (amuse-bouche, entrée, plat, dessert), « Au fil des saisons » (amuse-bouche, entrée, poisson, viande, fromage, dessert) ou « Le Cénacle » (menu à l’aveugle en six services). Des brunchs sont par ailleurs organisés les week-ends. 

La cinquième table étoilée à Toulouse 

L’arrivée du Cénacle ajoute une cinquième table étoilée à Toulouse, après le Sept (Toulouse), les Jardins de l’Opéra (Toulouse), Py-R (Toulouse), une étoile chacun, et la double étoile de Michel Sarran.

Dans les environs, les restaurants déjà récompensés par le guide Michelin conservent leur prestige : En Marge (Aureville), La Table des Merville (Castanet), En Pleine Nature (Quint-Fonsegrives), La Promenade (Verfeil), l’Aparté (Montrabé), Ô Saveurs (Rouffias-Tolosan) et l’Amphitryon (Colomiers) avec une étoile, et le puits Saint-Jacques (Pujaudran) avec deux étoiles.

Sébastien Bras réapparaît 

Si certains chefs rêvent de décrocher cette étoile, d’autres ont du mal… à s’en débarrasser ! C’est notamment le cas de Sébastien Bras, chef du restaurant Le Suquet à Laguiole (Aveyron) et triplement étoilé, qui avait demandé son retrait du guide Michelin en septembre 2017. Mais à sa grande surprise, son nom est à nouveau apparu dans la dernière édition… avec deux étoiles.

LIRE AUSSI : Aveyron. Guide Michelin 2019 : contre sa volonté, le chef Sébastien Bras réapparaît… avec deux étoiles

Envie de tout casser ? La Fury Room débarque à Mérignac, près de Bordeaux !

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La salle de démolition Fury Room vient d'ouvrir à Mérignac (Gironde) et permet de passer un moment à se défouler en cassant des objets en tous genres.

La salle de démolition Fury Room vient d’ouvrir à Mérignac (Gironde) et permet de passer un moment à se défouler en cassant des objets en tous genres. (©Fury Room Bordeaux)

Allons boire un verre ? Ou non, plutôt que d’aller dans un bar, pourquoi n’irions-nous pas tout casser ? 

Non, vous ne rêvez pas ! Il s’agit du concept proposé par la Fury Room qui vient d’ouvrir à Mérignac (Gironde), près de Bordeaux. 

Seul ou à plusieurs, il est possible de se défouler sur des objets en tous genres allant des écrans à la vaisselle en passant par des meubles. 

Chicago, Paris et Bordeaux

Après Chicago, Paris, c’est Bordeaux qui voit une salle de démolition se construire. Il faut dire que ce concept, venu du Japon, cartonne.

Avant de se lancer, le participant a le choix entre un pied de biche, un marteau ou encore une batte de baseball

Forcément, selon ce que vous voulez casser, le prix sera différent. De la formule solo à celle pour quatre, avec une pièce tout entière à disposition, il y en a pour tous les goûts. 

Évidemment, avant de rentrer dans votre salle, les participants sont munis d’équipements de protection. 

 

Fury Room Bordeaux – Teaser Ouverture

Fury Room arrive à Bordeaux… Time To Smash!!!Fury Room BordeauxInfos => https://www.furyroom.fr/

Publiée par Fury Room Bordeaux sur Mardi 4 décembre 2018

 

Des objets cassés et recyclés

Autre point important à savoir : tous les objets qui sont utilisés sont par la suite recyclés.

Il est également possible d’amener ses propres objets, un tarif spécial est prévu pour cela. 

Attention toutefois, pour pouvoir y participer, il faudra être âgé de plus de 13 ans et d’être accompagné par un tuteur légal pour les mineurs. 

Fury Room Bordeaux, adresse : 456 Avenue de Verdun, 33700, Mérignac. Contact : 07.87.39.62.52. Horaires : du mercredi au vendredi de 16h à 23h, samedi de 10h à 23h et dimanche de 10h à 18h.

 

À Louviers, dans l'Eure, la communauté des joueurs de Pokémon Go n'a pas abdiqué

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La communauté rassemblée au niveau de la « maison pour pigeons », une arène de Pokémon Go.

La communauté rassemblée au niveau de la « maison pour pigeons », une arène de Pokémon Go. (©La Dépêche de Louviers)

Samedi 12 janvier, ils étaient encore une bonne vingtaine de joueurs de Pokémon Go au moins à se rassembler au jardin public de Louviers, dans l’Eure. Preuve en est que – bien que son attrait se soit essoufflé depuis sa sortie en 2016 – le jeu vidéo conserve d’irréductibles fans.

L’objectif de la journée pourra sembler bien obscur aux non-adeptes : capturer des « Kaiminus », si possible « chromatiques. »

Pour faire clair, le jeu proposait une période spécifique de trois heures durant lesquelles un des Pokémons se trouvait en plus grande quantité, et où il était possible de le récupérer sous une forme plus rare. Une aubaine pour les plus collectionneurs, mais aussi un bon prétexte pour se rassembler, sortir de chez soi et rencontrer des personnes très différentes de son cercle social.

Du joueur occasionnel au plus mordu

Sylvie, par exemple, n’avait jamais joué à un opus de la franchise, et l’a découvert avec sa famille. « C’était pour mon fils de 26 ans. Il a arrêté alors que nous [N.D.L.R. : son mari et elle] on est devenu drogués. On rencontre du monde de toutes générations, c’est sympa. » Avec son mari, Ludovic, ils ont leur petite routine. « On prend notre ‘arène’ tous les matins, et on joue trois quarts d’heures le matin, et la même chose le soir. » Parmi les petits groupes qui se forment au gré des rencontres, certains ne jouent que de manière occasionnelle. C’est le cas de Maurice, par exemple. « Je venais plus souvent quand mes enfants y jouaient. Maintenant, j’allume le jeu de temps en temps, j’en profite quand je me promène. »

C’est la notification, envoyée à toutes les personnes qui ont installé l’application, qui lui a appris la tenue de cette journée communautaire, et l’a poussé à venir.

Marvin, au contraire, fait plutôt office de joueur chevronné. Il joue « 1 h 30 par jour le matin et jusqu’à 3 h l’après-midi, si je suis motivé ». Il fait le tour des « pokéstops », c’est-à-dire des points d’intérêts répertoriés dans le jeu, et dont la visite permet d’obtenir divers objets utiles aux dresseurs.

Pour ce joueur, qui a atteint le dernier niveau prévu par Pokémon Go, la communauté est intéressante à Louviers. « Il y a un groupe, on s’est bien structurés pour les raids, et il y a du monde. Il y a des rappels à l’ordre en cas de problème, on a un règlement ». Lui aussi, c’est l’intérêt communautaire qui l’intéresse. « On rencontre des personnes et on marche, ça fait sortir. »

Le jeu propose aux participants de se rallier à une des trois équipes, symbolisées par trois couleurs : rouge, bleu et jaune. Une source de discorde dans certaines communautés, mais pas dans celle de Louviers, explique Bridget, une des trois fondatrices du groupe. « On était trois à l’origine, on avait envie de créer une team sans distinction de couleurs, car ça crée des conflits. On veut que les gens viennent pour s’amuser. On a des gens de tous milieux sociaux, de tous âges, etc. Ça crée des amitiés. Parfois les gens restent après les raids. [N.D.L.R. : des combats coordonnés contre un Pokémon contrôlé par l’ordinateur] Le but c’est un peu de se rencontrer. »

Tous ensemble

À ce titre, la communauté locale fait office d’exemple. Certains des joueurs viennent d’assez loin pour se retrouver à Louviers, trouvant l’ambiance beaucoup moins sympathique dans d’autres lieux, à Évreux ou aux Andelys, par exemple.

On y voit effectivement des familles, des jeunes enfants, collégiens, élèves de primaire, voire plus jeunes, à partir de 5 ans. À l’autre bout de l’échelle, le doyen de la communauté lovérienne est âgé de 72 ans. Certains n’hésitent pas à tenir deux téléphones en même temps, pour faire leur chasse avec deux appareils, dont celui d’un proche absent.

Entre les joueurs, pas de chichis. Le tutoiement est, sinon de rigueur, fortement privilégié, et on n’hésite pas à plaisanter. Les jours comme ceux-ci, pour les événements communautaires, on se taquine même gentiment. « Encore un shinny ? [N.D.L.R. : Pokémon sous une forme rare, aussi appelée chromatique] C’est mon troisième d’affilée », fait mine de se plaindre Adrien, un collégien. Son voisin, légèrement vexé, répond, l’air moqueur, feignant de vouloir le faire taire : « Tu sais que j’ai un rouleau de ruban adhésif ? »

Du folklore en quantité

Pas question, par contre, de révéler certains secrets. Un des joueurs, nous explique ainsi qu’il profite d’une « arène » peu contestée pour maximiser ses gains en « poképièces » (la monnaie du jeu). « Mais vous ne le notez pas », demande-t-il, voulant garder son coin tranquille comme on préservait un coin à champignons des cueilleurs jaloux.

Affalé sur la table, le téléphone allumé »

Le jeu Pokémon a créé plusieurs mécanismes pour inciter à l’allumer au moins une fois par jour, à travers diverses récompenses. Mais pour certains, l’investissement est bien plus lourd. Une retraitée explique ainsi avoir vu son mari « affalée sur la table, le téléphone allumé », après minuit ; ce dernier se serait endormi en pleine partie.

Ce samedi, d’ailleurs, l’événement durait de 11 h à 14 h. Et si certains ont fait le choix de partir en cours de route – pour se sustenter, notamment – d’autres ont clairement repoussé les cris pressants de leur estomac pour enchaîner du début à la fin les captures pendant les trois heures. Objectif minimal : disposer d’au moins trois exemplaires du Pokémon du jour dans sa version rare, pour avoir ses deux évolutions dans sa besace.

Solidarité entre joueurs

Et pour cela, il faut compter non seulement sur un investissement en temps conséquent… mais aussi sur une certaine dose de chance ; car, peu importe le niveau et le talent, il est possible de repartir bredouille, ou presque, si la poisse vous colle à la peau.

Cependant, la solidarité entre joueurs peut venir remédier à cette infortune. « Ne t’inquiète pas, je t’en échangerais un », rassurent ainsi certains participants quand des joueurs n’ont pas pu remplir leur objectif. C’est peut-être cet état d’esprit, plus que le jeu en lui-même, qui explique cette survivance et ce dynamisme de la communauté.

La solidarité va même au-delà, puisque les joueurs disent bien s’entendre avec le gardien du jardin public, à qui ils demandent parfois de retarder la fermeture de quelques minutes, tout absorbés qu’ils sont par leur jeu. Une délicatesse d’autant plus appréciée qu’une « arène » est située à un endroit totalement inaccessible quand le jardin public est fermé.

Cyrille Crespy

Ariège : de retour d'une sortie scolaire à la neige, un bus avec 36 enfants à bord finit dans le fossé

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Un accident de bus s’est produit, lundi 21 janvier 2019, sur le plateau de Beille : 36 enfants de 8 à 10 ans et 6 accompagnants d'une école primaire de l'Ariège étaient à bord.

Un accident de bus s’est produit, lundi 21 janvier 2019, sur le plateau de Beille : 36 enfants de 8 à 10 ans et 6 accompagnants d’une école primaire de l’Ariège étaient à bord. (©Illlustration / Adobe Stock)

Un accident de bus, avec à son bord 36 enfants de 8 à 10 ans, et 6 accompagnants de l’école primaire de Vernajoul (Ariège), s’est produit aux alentours de 16 heures, lundi 21 janvier 2019. Le bus s’est immobilisé sur un talus, dans la descente du plateau de Beille, sur une route enneigée, à environ quatre kilomètres de la station de ski nordique, indique la gendarmerie de l’Ariège. Les enfants rentraient d’ailleurs d’une sortie scolaire à la neige.

Tous sains et saufs

Les services de secours et les gendarmes se sont immédiatement rendus sur place. Par chance, aucun blessé n’est à déplorer. La préfecture de l’Ariège précise :

Les enfants et les adultes, sains et saufs, ont été évacués en noria par les 4X4 du SDIS précédés par un véhicule du conseil départemental. Ils ont été accueillis à la salle des fêtes des Cabannes, mise à disposition par le maire où une psychologue du SDIS les a pris en charge. Ils seront ensuite transportés, par un autobus de substitution pour rejoindre Vernajoul.

Tout comme le maire de Vernajoul, les parents d’élèves sont tenus informés au fur et à mesure depuis le début de l’événement.

De gros moyens déployés sur place

D’importants moyens secours ont été déployés sur place, venus de sept centres de l’Ariège, précise le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS). L’événement a ainsi nécessité l’intervention de 15 véhicules du SDIS et 30 sapeurs-pompiers, sans oublier une quinzaine de gendarmes.

Quant à l’autobus accidenté, il « ne gêne pas la circulation » et devrait être évacué mardi, dans la matinée.

Un gilet jaune de Brest en détention provisoire dans l'attente de son jugement

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Les faits se sont déroulés samedi 19 janvier 2019, en milieu d'après-midi, à l'entrée du magasin Boulanger, dans la zone du Froutven en Guipavas

Les faits se sont déroulés samedi 19 janvier 2019, en milieu d’après-midi, à l’entrée du magasin Boulanger, dans la zone du Froutven en Guipavas (©Côté Brest)

Un Brestois de 35 ans, qui participait à la septième marche citoyenne des gilets jaunes de Brest, samedi 19 janvier 2019, a été interpellé par les gendarmes de Guipavas, renforcés par des hommes du Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) lors de la manifestation, peu après 16h, dans la zone du Froutven en Guipavas.

Comparution immédiate

Placé en garde à vue, il a été présenté en comparution immédiate au tribunal de grande instance de Brest lundi 21 janvier, en début d’après-midi. Pour violences en réunion, participation à une manifestation en portant une arme (une bombe lacrymogène) et entrave avec violence à l’exercice de la liberté du travail. 

Le prévenu est suspecté, selon les propos du procureur de la République, Jean-Philippe Récappé, d’avoir «violemment poussé le gérant et un employé de l’enseigne Boulanger» (multimédia & électroménager), lorsqu’une cinquantaine de gilets jaunes ont pénétré dans le magasin.

LIRE AUSSI –  Brest : 700 gilets jaunes dans la zone du Froutven lors de la septième marche citoyenne

15 condamnations depuis 2002

«Des témoignages recueillis stipulent que l’homme a fait tomber à terre le responsable du magasin (qui a porté plainte auprès de la gendarmerie) et lui a asséné des coups de pied.»
Le prévenu a nié les coups. 

Le Brestois a demandé un délai pour préparer sa défense. Ses antécédents judiciaires (16 mentions et 15 condamnations depuis 2002, la dernière le 2 novembre 2018), n’ont pas plaidé en sa faveur. Il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de L’Hermitage, dans l’attente de son jugement fixé au 11 février, à 9h30. 

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