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Jean-Marc Gaillard entouré de Renaud Jay et Clément Arnault. (©Voix du Jura/Monique Henriet)

En prévision des championnats du monde de ski de fond qui auront lieu du 19 février au 3 mars 2019 à Seefeld en Autriche, les membres des équipes de France sont en phase de préparation.

C’est ainsi que ce dimanche 20 janvier 2019, les épreuves en style classique organisées pour cette deuxième journée des Belles Combes aux Moussières, ont accueilli un plateau de haut niveau ; notamment sur l’épreuve du marathon.

Celle-ci a vu une belle victoire de Jean-Marc Gaillard (vainqueur d’une épreuve en individuelle en coupe du monde à Liberec en 2008, médaillé de bronze avec le relais aux JO de Sochi en 2014, et en 2015 aux championnats du monde).

A l’arrivée, le champion confiait toute sa satisfaction d’avoir pris part à cette épreuve :

« Jean-jean » a bouclé les 42 km en 1h49’35, devant Renaud Jay (membre de l’équipe de France) en 1h49’52 et Clément Arnault (équipe de France B) en 1h51’32.

Chez les dames, Céline Chopard-Lallier a conservé son titre, avec « l’objectif de ramener le Bleu de Gex ! », glissait-elle avec humour, mais avec la grande satisfaction de retrouver la forme après un début de saison compliqué.

Céline Chopard-Lallier a reçu la traditionnelle meule de Bleu de Gex qui récompense les vainqueurs des 42 km. (©Voix du Jura/Monique Henriet)

La sociétaire du Val de Morteau s’est imposée en 1h09’36 devant Karoline Bicovaa (SC Ranspach) en 2h19’25 et Marion Blondeau (SC Mont-Noir) en 2h23’49.

L’épreuve des 20 km a été remportée par Thomas Joly (CSRP) en 59’38 devant Matis Leray (Areches Beaufort) en 59’55 et Julien Bellabouvier (SCVM) en 1h01’10.

Le podium du 20 km messieurs avec Thomas Joly, Matis Leray et Julien Bellabouvier. (©Voix du Jura/Monique Henriet)

Chez les dames, c’est la skieuse de La Féclaz Laurie Flochon-Joly (originaire de l’Ain) qui a gagné à l’issue d’une première participation en 1h11’46, après avoir apprécié « Une très belle course, dont j’avais entendu parler. Je me suis régalée ! », confiait-elle alors qu’elle sera présente la semaine prochaine à l’Envolée Nordique en compagnie de son papa.

Tout comme la deuxième féminine Marie Saillet en 1h15’30 qui a devancé Léa Zambaux (Olympic Mont-d’Or) en 1h16’27.

Le podium des 20 km dames : Laurie Flochon-Joly, Marie Saillet et Léa Zambaux.

Enfin sur les 10 km, le podium masculin est 100 % haut-jurassien avec Mathieu Arbez (SC Morbier-Bellefontaine-Morez) en 29’42, devant Ian Martinet (Haut-Jura Ski) 29’45, et Mathéo Taglione (SC Morbier-Bellefontaine-Morez).

Podium 10 km messieurs avec Mathieu Arbez, Ian Martinet et Mathis Basille à droite (1er U20) (©Voix du Jura/Monique Henriet)

Tandis que chez les filles, Salomée Dubois (Skieurs rousselands) 35’14, devant Célia Courvoisier (Ski-club Mont-Noir) en 35’16 et Juliette Chouard (SC du Grandvaux) en 35’22.

Podium 10 km dames avec Salomée Dubois, Célia Courvoisier et Juliette Chouard. (©Voix du Jura/Monique Henriet)

Rappelons que ces Belles Combes 2019 étaient aussi support des championnats de France master.
Retrouvez plus de détails dans notre édition papier du 24 janvier 2019.

L’arbitre de la rencontre range ses deux cartons après avoir expulsé Frédéric Guilbert. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Bien qu’abonné aux cartons jaunes et aux suspensions résultant d’un trop grand nombre d’avertissements reçus, Frédéric Guilbert n’avait jamais été expulsé en Ligue 1. Le latéral droit du Stade Malherbe Caen a ouvert ce compteur personnel ce dimanche 20 janvier 2019 contre Marseille. Une expulsion ô combien évitable puisque, dans un climat de tension apparent, Frédéric Guilbert a pris le premier carton pour avoir réagi avec virulence à une décision arbitrale sifflée à son encontre (45’+1) – et qui apparaissait effectivement contestable, même si elle ne méritait pas une telle réaction derrière – et le second sur une intervention clairement mal maîtrisée sur Sanson (51’).

Fred Guilbert conteste de manière virulente après s’être vu sifflé une faute qu’on pouvait imaginer dans l’autre sens… (©Aline Chatel / Sport à Caen)

« J’espère ne pas prendre trop de matchs »

Le numéro 21 de Caen a laissé ses partenaires dans la panade moins de cinq minutes après l’ouverture du score marseillaise. Il peut nourrir des regrets, en particulier sur le premier avertissement.

Il y a eu le même type d’action vingt minutes avant sur Strootman, il siffle contre nous. Et là encore. Ça me paraît complètement illogique. C’est dur, maintenant on sait comment c’est. Ce sont des décisions arbitrales. J’espère que je ne vais pas prendre trop de matchs.

Frédéric Guilbert devait déjà, à l’origine, purger un match pour avoir reçu trois cartons jaunes en moins de dix rencontres.

Frédéric Guilbert avait réalisé une bonne première mi-temps. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

« Ils étaient plus que prenables »

Sa sortie prématurée a compliqué la tâche des Caennais lors de cette défaite 1-0 contre l’OM. « Un ensemble de choses a fait que l’équipe s’est déréglée en début de deuxième mi-temps, observe-t-il. On se doit aussi d’être meilleurs sur nos entames de match. Cela nous fait défaut. » C’est bien dommage, d’une part parce que ce Marseille-là n’avait rien de fantastique, et d’autre part parce que Caen pointe en bas de tableau à égalité de points avec la place de barragiste…

Ils étaient plus que prenables. On a besoin de points. Il va falloir en prendre au plus vite, sinon ça va commencer à devenir compliqué pour nous.

Tony Mauger souhaite démocratiser la mode de l’épi de faîtage pour que tout propriétaire de maison, aussi modeste soit-elle, puisse en accrocher un sur son toit. (©Le Pays d’Auge)

Une promenade sur le littoral de la Côte fleurie peut revêtir un caractère insolite si l’on apprend à lever les yeux vers le ciel. Non pas pour jouer les ornithologues amateurs mais pour découvrir de drôles d’oiseaux perchés sur les toits pour l’éternité et qui confèrent une élégante silhouette aux maisons.

Dans le pays d’Auge, l’épi de faîtage est devenu une singularité locale, un savoir-faire que peu d’artisans maîtrisent. C’est sans doute ce côté rare qui a poussé Tony Mauger à en faire son métier et sa spécialité.

Un souvenir, une odeur

La maman de Tony travaillait comme céramiste à Bavent. Il en a gardé des souvenirs et des odeurs, qui peut-être l’ont conduit à se passionner pour l’archéologie puis d’effectuer un stage à la célèbre poterie de la commune où il montre rapidement des dispositions pour le métier. « Ils m’ont donné des pièces difficiles à réaliser et au final, ils m’ont gardé », se souvient-il.

Il y est resté cinq ans avant de rejoindre, pour une folle parenthèse, l’équipe de Jacques Perrin pour le tournage du film Le peuple migrateur.

Après une formation de tourneur puis d’émailleur, Tony prend son bâton de pèlerin pour accomplir pendant trois ans, tel un compagnon, son tour de France des potiers qui lui forgera une solide expérience et la maîtrise des différentes techniques.

20 tonnes de moules

En 2007, un événement va lancer la carrière de Tony. Alors qu’il prend sa retraite, l’ancien patron de sa maman vend son stock de moules. Tony en rachète la moitié, 20 tonnes, dont les plus anciens ont 200 ans. Ainsi Tony va pouvoir perpétuer la tradition des épis de faîtage.

Je me suis lancé en pensant qu’avec la poterie de Bavent, il y avait de la place pour deux sur le marché.

La production commence alors avec les vieux moules qui font partie du patrimoine régional.

Aujourd’hui Tony réalise ses propres modèles et fabrique ses propres moules. Il travaille sur commande et crée des modèles uniques, souvent à partir des souhaits précis de ses clients.

Signes extérieurs de richesse

L’épi de faîtage a tout d’abord une nécessité fonctionnelle dans la charpenterie traditionnelle : assurer l’étanchéité de la charpente de la toiture en couvrant et protégeant la partie saillante. « Ils sont déjà représentés sur la tapisserie de Bayeux », révèle Tony.

Au fil du temps, ils acquièrent une fonction sociale, jusqu’à devenir un signe extérieur de richesse et c’est dans le Pays d’Auge que les épis sont les plus artistiques, les plus travaillés.

Inaltérables et 100 % normands

Fabriqués en grès du Molay-Littry, près de Bayeux, cuits à 1200 degrés, vitrifiés puis émaillés les épis de Touques sont conçus pour trôner sur les toits plus de 300 ans :

J’ai 43 ans et je ne veux pas, dans 10 ans, voir arriver un client se plaignant que l’émail n’a pas tenu.

Inconcevable pour ce perfectionniste qui a dû peaufiner sa technique et imposer sa propre marque de fabrique pour laquelle la qualité est une spécialité.

Tout en restant dans des prix abordables pour que même une modeste maison puisse voir se dresser sur son toit un épi de faîtage.

Pratique
Tony Mauger, spécialiste des animaux de jardin et de toiture et épis de faîtage en céramique. Village des artistes à Touques, 06 09 03 04 60.

Quentin et Laurie sont fans du Seigneur des anneaux vous recommandent le marathon. (©Alexandra ADAM)

Quentin et Laurie Dutressoulle sont arrivés au méga CGR dès 9 h 30 samedi 19 janvier, et n’en sont ressortis que vers minuit.

Ils ont passé 12 heures dans la même salle pour regarder les trois versions longues de la trilogie du Seigneur des anneaux. Le frère et la sœur, originaire de Montaigu-la-Brisette, racontent :

Au cinéma, c’est encore mieux ! Pendant les scènes de bataille, le son vient de tous les côtés. On perçoit même les petits bruits qu’on n’entend pas habituellement, explique Quentin. On est vraiment pris dedans et on n’a pas vu le temps passer.

Pour les féliciter de leur endurance, ils se sont vus remettre des diplômes sous verre.

Le marathon a séduit le public

À Cherbourg, 167 personnes ont participé au marathon du Seigneur des Anneaux. Ce qui place le cinéma cherbourgeois en 7e position du classement national pour cette journée un peu spéciale.

Les sportifs peuvent accéder, sur leur smartphone, à plus de 260 exercices à réaliser sur leur nouvel équipement. (©AirFit)

La ville de Taverny (Val-d’Oise) met à disposition des sportifs un équipement répondant à l’évolution de la pratique sportive autonome.

Pour accompagner les utilisateurs dans la réalisation de leurs exercices, chaque aire de crosstraining est associée à l’application de coaching sportif AirFit.

260 exercices via un smartphone

Les sportifs peuvent accéder, sur leur smartphone, à plus de 260 exercices à réaliser sur leur nouvel équipement.

L’aire de fitness AirFit est idéale pour des sessions de crosstraining, du streetworkout, faire du renforcement musculaire et des étirements.

Pascale Schopp et les Colombelloises ont réalisé une bonne prestation contre Fleury. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Football

Ligue 1. Caen 0 – 1 Marseille

Handball

Nationale 1 féminine. Colombelles-Troarn 34 – 29 Fleury Loiret

Nationale 2 masculine. Caen B 27 – 34 Nantes B

Volley

Nationale 2 masculine. Hérouville 0 – 3 Saint-Michel Marquette

Nationale 2 féminine. ASPTT Caen 0 – 3 Halluin

Basket

Nationale 3 féminine. Angers B 68 – 59 Ifs B

Rugby

Fédérale 3. Petit-Couronne 28 – 30 Stade Caennais

Mathieu Bastareaud devrait être libéré de son contrat pour effectuer une pige en Afrique du Sud. (@Icon Sport)

Incroyable annonce sur le marché des transferts ce soir ! Midi Olympique révèle dans son édition de demain que le trois-quart centre de Toulon devrait quitter le club varois pour aller… en Afrique du Sud !

Mathieu Bastareaud se serait en effet entretenu avec Mourad Boudjellal cette semaine pour obtenir son accord. Lié avec le RCT jusqu’en 2021, l’international français cherche à obtenir une rupture de contrat afin d’effectuer sa pige en Super Rugby. La franchise des Sharks serait en pôle pour l’accueillir ce dernier.

« Il nous a fait part de son attachement au club, mais aussi de son défi de jouer au moins une fois dans le Super Rugby. Il souhaite avoir une expérience nouvelle, surtout après le mondial. On va bien sûr lui faciliter les choses », a déclaré le Président toulonnais au bi-hebdomadaire.

Midi Olympique du 21 janvier. (©Midi Olympique)

Trinh Duc aussi vers la sortie, Clermont pour l’accueillir !

Et puis du mouvement aussi chez les demis-d’ouverture ! Alors que Jules Plisson devait quitter le Stade Français et rejoindre Clermont la saison prochaine, ce dernier pourrait finalement prolonger au sein du club de la capitale. C’est en tout cas l’information relevée par RMC Sport ce dimanche.

Par ricochets, l’ASM a changé son fusil d’épaule et se serait tourné vers le numéro 10 polyvalent de Toulon François Trinh Duc. Des contacts ont été établis et le profil de Trinh-Duc, 32 ans, intéresse le club auvergnat, en quête d’une doublure à Camille Lopez. Toujours selon RMC, rien ne serait bouclé à l’heure actuelle.

Gérard Bertin va rallier Gravenchon et Feuquieres soit 125 km en deux jours. (©Le Réveil de Neufchâtel )

Les 27 et 28 avril 2019 , Gérard Bertin, marcheur de l’extrême originaire de Lillebonne (Seine-Maritime), va parcourir 125 km entre Notre-Dame de Gravenchon (Seine-Maritime) et Feuquières (Oise). Rémy Orain, le président de l’association Kelailescore, l’a annoncé durant l’assemblée générale samedi 19 janvier à la salle polyvalente de Feuquières (Oise).

Un appel aux marcheurs bénévoles est lancé afin d’accompagner Gérard Bertin en effectuant des relais de 5, 10 km ou plus suivant le niveau et la volonté de chacun durant le parcours.

Les fonds récoltés durant les deux jours seront reversés aux associations Petit Ange et Kelailescore.

Petit Michel dans le club-house du Patronage Bazadais encore désert. Il est encore tôt et l’entraînement n’a pas débuté. Le bénévole, lui, vient de « débaucher » après s’être occupé des maillots. (©Le Républicain)

Si les joueurs du Patronage Bazadais brillent sur les terrains du Sud-Gironde et plus largement du Sud-Ouest, il y est pour quelque chose. Michel Ducos, « le Petit Michel » comme on l’appelle avec affection à Pérette, fait partie de la grande famille du Patronage Bazadais.

Il s’occupe de laver une soixante de maillots par semaine. Quatre décennies que ça dure !

Les années ont beau passer, l’homme est toujours présent pour donner un coup de main. Un bénévole comme on n’en fait presque plus.

Petit Michel vient tous les jours

Petit Michel raconte :

Je suis le premier arrivé. Tous les jours, je viens au club. Il y a toujours quelque chose à faire, je bricole. A la retraite, c’est comme ça ! Je fais mon petit boulot

Une façon, aussi, pour cet ancien affûteur et ex-employé à la carrière de Préchac, de garder la forme.

Au stade à pied

A 82 printemps, Petit Michel se déplace à pied entre le centre-ville, où il habite, et le stade de Pérette. Une petite balade idéale pour se mettre en jambes.

Car une fois au stade, le bénévole du Patronage Bazadais ne chôme pas et enfile le bleu de chauffe.

« Je lave les maillots de l’équipe A, de la B, de la C et ceux des 18, détaille l’intéressé. Je ne fais plus ceux des 15, ils le font. Au total, j’ai quand même une soixantaine de maillots. » Deux lave-linges, deux sèche-linges… Et des heures de boulot.

« L’hiver, les maillots sont un peu plus sales que l’été, avec la boue, etc. Mais ça va, je ne vais pas me plaindre. »

Quentin Fillon-Maillet se classe 3e de la mass-start devant Martin Fourcade. (©Voix du Jura/Monique Henriet)

A la quête d’une victoire en individuel, le Jurassien Quentin Fillon-Maillet était en grande forme ce dimanche 20 janvier 2019 en coupe du monde de biathlon, pour l’épreuve de la mass-start disputée à Ruhpolding en présence des 30 meilleurs biathlètes de la semaine.

Avec un 19 sur 20 au tir, Quentin Fillon-Maillet s’est classé 3e devant Martin Fourcade, à l’issue d’une épreuve remportée par l’intouchable Norvégien Johannes Boe.

Après la course Quentin Fillon-Maillet a posé une réclamation par rapport à l’attitude de l’Autrichien Eberhard qui s’est classé 2e, mais qui a gêné le Français dans sa progression.

« Je suis frustré, confiait le Jurassien à nos confrères de l’Equipe TV.

« Je passe 2e à la relance derrière Johannes Boe. J’arrive dans le zig-zag avant l’arrivée largement deuxième et il est venu me pousser avec son bras dans l’intérieur du virage. Et ce n’est pas la première fois qu’il le fait. Il est assez agressif sur la piste.

Cela m’a fait perdre mon élan avec l’impossibilité de me sortir 2e dans la ligne droite. Je suis déçu parce que je pouvais peut-être jouer la victoire aujourd’hui et je me retrouve seulement 3e ; ce qui est quand même une bonne place ».

La réclamation n’a pas été retenue par le jury.

Malgré cela, le Jurassien se disait tout de même « content » de sa course et avait le sourire.

Après ce résultat, Quentin Fillon-Maillet pointe à la 10e place du classement général de la coupe du monde.

L’ancienne école du village est en cours de rénovation. (©DR)

Le maire de la commune dans l'ancienne salle de classe dont le parquet a été déposé.

Le maire de la commune Alain Murcier dans l’ancienne salle de classe dont le parquet a été déposé. (©DR)

Située au centre du village l’ancienne école de La Châtelaine a accueilli des générations d’écoliers. Désaffectée depuis 1992, l’ancienne salle de classe n’est pas restée inoccupée. Les associations du village y organisaient régulièrement des réunions. Le logement à l’étage était loué.

La commune s’est interrogée sur le devenir du bâtiment qui a beaucoup de charme et d’élégance mais qui était resté dans son jus. Finalement le conseil municipal a décidé de ne pas le vendre et même de le rénover avec la création de deux logements d’environ 50 m2 dont un PMR (pour les personnes à mobilité réduite) au rez-de-chaussée. L’idée : réserver au moins un logement qui serait mis à disposition d’un ancien du village pour qu’il puisse y rester le plus longtemps possible.

« On ne voulait pas vendre l’école car c’est vraiment l’âme du village », explique le maire, Alain Murcier.

Les travaux ont débuté le 7 janvier et il devrait durer au moins jusqu’au printemps. A ce jour, cette opération, d’environ 242 000 € TTT, est financée à plus de 50 % : 52 500 € de l’Etat via la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), 48 000 € de fonds européens Leader, environ 11 000 € de la com’com Arbois, Poligny, Salins Coeur du Jura, près de 7 000 € du Département et 6 600 € de l’Agence de l’eau pour l’assainissement. Le bâtiment sera en mode BBC (bâtiment basse consommation) avec isolation, abaissement des plafonds, double-vitrage et chauffage au bois.

Des entreprises principalement jurassiennes ont été choisies. Le parquet du rez de chaussée a été déposé pour la reprise intégrale des réseaux et l’assainissement des murs. Deux énormes poutrelles métallique IPN ont été posées pour conforter les planchers. Les travaux devront être terminés au 1^er juin. Les deux loyers permettront de financer les emprunts communaux contractés pour ce chantier.

« On conserve ce patrimoine et on lui offre une nouvelle vie » conclut le maire.

Le logement du 1^er étage est également en cours de rénovation. (©DR)

La façade sur la rue avec son beau fronton. (©DR)

Les pompiers sont intervenus ce dimanche 20 janvier 2019 pour un feu d’appartement. (©Illustration adobe stock )

Les sapeurs pompiers du Calvados sont intervenus ce dimanche 20 janvier 2019 à 20h50 pour un feu d’appartement au 14e étage d’un immeuble situé à Hérouville Saint-Clair, près de Caen (Calvados).

L’intervention rapide des sapeurs pompiers a permis d’éviter la propagation du feu à la totalité du logement.

Pas de blessé

Pour éteindre l’incendie qui se situait à une hauteur très élevée, plus de 30 m, les pompiers ont utilisé une lance. Aucun blessé, ni intoxiqué n’est à déplorer.

Lors d’un rassemblement (photo d’archive). (©La Voix du Cantal.)

Le mot de la rédaction :
Avant toutes choses et commencer le communiqué, nous tenons à rappeler le pacifisme du mouvement des gilets jaunes sur le secteur aurillacois et du Cantal ainsi que la facilité de communication que nous avons pu avoir avec les portes-parole du mouvement sur Aurillac. Le communiqué suivant, fait référence au mouvement national et à certains débordements qui ont pu avoir lieu en France. Il ne vise pas spécifiquement les Gilets Jaunes cantaliens. Dans le respect de la liberté d’expression nous espérons ne pas assister à un déferlement de violence dans les commentaires. Ledit communiqué, ne reflète pas non plus les opinions et avis de la rédaction. Sur ce, voici le communiqué d’Emmanuel de Grully, chargé de mission Debout la France Cantal qui réagit au communiqué de Jacques Vermenouze.

« Honte à vous monsieur Jacques Vermenouze ! »

« Depuis le début de la mobilisation des gilets jaunes, le mouvement Debout La France et son Président Nicolas Dupont-Aignan n’ont cessé de condamner fermement toutes les violences, d’où qu’elles viennent. Nous n’avons cessé de bien distinguer les gilets jaunes qui manifestent pacifiquement des casseurs, venus opportunément dans le seul but de créer le désordre. C’est pourquoi je m’offusque de lire le texte de Monsieur Jacques Vermenouze : ses propos méprisants, mensongers mais surtout diffamatoires envers le mouvement des gilets jaunes et leurs différents soutiens – dont Debout La France – sont honteux et ignobles ! Monsieur Vermenouze, comment osez-vous décrire l’origine du mouvement des gilets jaunes comme extrémiste, en le qualifiant ainsi de « sainte alliance Rouge-Brun » ? Etes-vous sérieux ou avez-vous perdu la raison !? Par ailleurs, en reprenant ce terme « brun », vous vous faites le porte-parole du Ministre Gérald Darmanin qui insultait certains gilets jaunes de « peste brune »… Sachez que Debout La France Cantal condamne de tels propos et cela est d’autant plus inexcusable et inadmissible pour quelqu’un qui se revendique, soi-disant, être un militant pacifique et non violent … En réalité, vos propos enveniment la crise que traverse notre pays en provoquant les Françaises et les Français qui vivent dans la détresse et réclament davantage de démocratie. Je ne commenterai donc pas davantage votre odieux communiqué de presse, ce dernier n’étant qu’une accumulation d’amalgames, de mensonges, et, plus grave, d’une méconnaissance profonde du mouvement des gilets jaunes. Vous n’êtes pas un gilet jaune et c’est votre choix. Mais en tentant de discréditer ainsi les gilets jaunes, nous vous avons démasqué : vous êtes en réalité un défenseur du Macronisme. »

La famille Angot-Leroux, déjà très sensibilisée sur le sujet, va tenter de réduire sa production de déchets. (©Carole LE GOFF)

26 familles du Cotentin vont peser leurs déchets quotidiennement. Le but ? Les sensibiliser au volume de produits que nous jetons, et essayer de le baisser. Le concept de ce projet, mené en lien avec la Communauté d’agglomération du Cotentin et plusieurs partenaires est le suivant : durant le premier mois, la famille ne change rien à ses habitudes.

Tout en continuant à peser les déchets, elle met ensuite en place durant les deux mois suivants une ou plusieurs actions de son choix, afin de comparer les économies générées.

Des astuces

Poser un « stop pub » sur sa boîte aux lettres, boire l’eau du robinet, fabriquer son propre compost, acheter des produits en vrac, apporter ses propres contenants pour faire certains achats, utiliser des couches lavables peuvent être autant d’idées à mettre en pratique.

Durant les trois mois de cette expérimentation, première du genre dans le Cotentin, les familles seront amenées à se revoir lors de points étapes et d’ateliers en communs. L’occasion d’échanger sur leurs avancées et de créer une émulation dans ce défi.

« Ecologique et économique »

Parmi les participants, Virginie et Erwan Angot-Le Roux, installés à Querqueville. Déjà très investis dans cette démarche, ils ont mis en place de nombreuses actions : ils achètent en vrac, réalisent leur pain et leurs yaourts, récupèrent une partie de lors eaux grises, fabriquent du compost, ont installé un « stop pub », fabriquent une partie de leurs produits d’entretien :

On pensait aussi au départ, que cela aurait un coût. C’est le contraire ! Alors que nous avions tendance à dépasser notre budget mensuel pour les courses, nous sommes à présent légèrement en dessous. Il y a moins de tentations, on va à l’essentiel. Mais nous n’avons pas modifié notre alimentation pour autant, on mange même de meilleurs produits.

Pour la famille, l’objectif de cette expérience est multiple.

On peut encore s’améliorer. On espère pouvoir échanger avec les autres familles, mais aussi avec la collectivité pour mettre en place des systèmes adaptés de collecte des déchets.

Ils donnent volontiers rendez-vous dans trois mois pour connaître le résultat de cette expérience collective.

La neige est attendue sur le Nord et le Pas-de-Calais ce mardi 22 janvier 2019. (©Archives/Lille Actu)

Cette fois, tous les prévisionnistes sont d’accord : la neige va tomber sur le Nord et le Pas-de-Calais ce mardi 22 janvier 2019.

1 à 5 centimètres sont attendus au maximum, la neige commencera à tomber dès le matin.

Très suivi, le site Météo Nord – Pas-de-Calais décrit la situation :

Une perturbation arrivera très tôt sur la région et au contact de l’air froid, un épisode neigeux sera à craindre. Les premières pluies aborderont la région par le littoral et seront mêlées à quelques flocons qui ne présenteront pas de danger particulier. Quelques chutes de neige fondue seront possibles en direction du Dunkerquois mais la tenue au sol n’est pas envisagée ».

Les précipitations se décaleront ensuite dans les terres et se transformeront en chutes de neige. La neige arrivera entre 6 h sur l’Artois, l’Audomarois, les Flandres puis la partie centrale de la région vers 7 h ou 8 h. L’Avesnois serait touché un peu plus tardivement.

Une offensive neigeuse est attendue entre mardi et mercredi sur le pays : 5 à 10 cm en plaine sur une large moitié Est, quelques cm plus à l'ouest et sur l'Alsace. Fortes chutes de #neige et risque d'#avalanche sur les Pyrénées (> 1m au-dessus de 1400m).
▶️https://t.co/BeTAGzRLBH pic.twitter.com/wURPtpE4z2

— VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) January 20, 2019

/! Épisode de neige confirmé mardi. /!==> Premier épisode de neige de la saison. ==> Une perturbation va aborder…

Publiée par Météo Hauts de France. sur Dimanche 20 janvier 2019

Après le week-end européen et la qualification du Racing 92 et du Stade Toulousain en quarts de finale de Champions Cup, la planète rugby a continué de tourner activement. En moins d’une minute, Actu Rugby vous propose de retrouver tout ce qu’il faut savoir de ce lundi 21 janvier. C’est parti…

XV de France. Bernard Le Roux forfait !

La poisse poursuit Bernard Le Roux. Le troisième ligne du Racing 92 (29 ans ; 33 sélections) est blessé à un genou et sera écarté des terrains durant six semaines environ. Il manquera au moins les deux premières rencontres des Bleus pour le Tournoi des 6 nations.

Une mésaventure qui arrive bien mal, à huit mois de la Coupe du monde. Le Roux avait été touché au plancher orbital en novembre dernier et avait dû aussi renoncer aux tests du XV de France.

Justice. La responsabilité de Clermont engagée

Ce lundi, un rapport, rédigé par un expert indépendant (expert près la cour d’Appel de Paris agréé par la Cour de Cassation), a démontré la responsabilité du club de Clermont sur l’une des trois commotions subies par l’ancien deuxième ligne Jamie Cudmore en 2015.

Désormais, avec ce rapport, l’ancien joueur peut prolonger cette affaire sur le terrain judiciaire. « Si j’attaque Clermont, c’est pour qu’il y ait un changement derrière », a déclaré le Canadien.

Transfert. Une recrue à Agen, Bastareaud sur le départ ?

Le club d’Agen a officialisé ce lundi l’arrivée de l’ouvreur ou arrière du Racing 92 Raphaël Lagarde (30 ans). Celui-ci s’est engagé jusqu’en 2022 avec l’écurie lot-et-garonnaise. À noter que c’est un retour au club pour Lagarde, qui a porté les couleurs du SUA entre 2012 et 2015.

#Recrue

Tiens, un visage bien familier ! 😏@agen_rugby est très heureux de retrouver Raph Lagarde sous ses couleurs ! 🔵⚪️ 🔜 2022 ! https://t.co/LRAhPwXwRQ

— SUA LG (@agen_rugby) January 21, 2019

Du côté de Montauban, c’est une prolongation qui est à signaler. Le troisième ligne Simon Augry a paraphé un nouveau contrat jusqu’en 2021.

[Prolongation]

⚠️ OFFICIEL ⚠️

Simon Augry, grand espoir du rugby sapiacain, vient de prolonger pour les 2 prochaines saisons !#FamilleUSM pic.twitter.com/AVNboymEEs

— USM Sapiac (@UsmSapiacRugby) January 21, 2019

Enfin, selon Midi Olympique, le centre international Mathieu Bastareaud pourrait rejoindre l’Afrique du Sud et plus précisément la province des Sharks. Mercredi dernier, le joueur aurait eu un entretien avec le président Mourad Boudjellal pour demander sa libération. Et celle-ci serait en bonne voie. Sous contrat jusqu’en 2021, Bastareaud devrait donc rompre son engagement avec le RCT… puis signer un pré-contrat pour terminer sa carrière dans le club varois.

Bonus. L’enquête d’Ovale Masqué sur le Racing 92

Ce lundi, notre chroniqueur Ovale Masqué s’est lancé sur une enquête concernant le Racing 92. Le thème ? Peut-on encore détester le Racing 92 en 2019 ? Encore une fois, c’est du très très lourd de sa part. N’oubliez pas de prendre une bonne dose d’humour avant de lire sa chronique…

Le plongeur équipée de sa combinaison avec un scaphandre se trouve ensuite dans le noir complet une fois dans le bassin. (©Voix du Jura/Monique Henriet)

Lundi 21 janvier à 13 h 03 précises, l’un des trois plongeurs de l’entreprise Techsub*, est descendu pendant une heure et demie dans le bassin d’aération de la station d’épuration de Saint-Claude – le tout dans le noir le plus complet — pour réaliser une opération d’inspection et de repérage de l’ouvrage, et ce à la demande de la ville de Saint-Claude en collaboration avec la société SUEZ, gestionnaire.

Sans interrompre l’activité de la station

« L’objectif de cette intervention est d’évaluer l’éventuelle accumulation de sédiments au fond du bassin, et de repérer la fenêtre qui se trouve entre les deux parties de celui-ci », expliquaient Anthony Senot (responsable de l’usine de Saint-Claude) et Romain Coste (responsable de l’entité Techsub du sud-est).

« Dans la continuité, il est prévu en effet de fermer provisoirement cette fenêtre pour permettre la vidange d’une des deux parties du bassin afin d’effectuer plusieurs carottages des parois, pour évaluer l’état du béton.

Le tout sans interrompre l’activité de la station d’épuration qui fonctionne 24 heures sur 24 pour traiter les eaux usées des communes de Saint-Claude, Avignon-les-Saint-Claude et Villard-Saint-Sauveur.

Construite il y a 40 ans

Ensuite, en fonction du diagnostique, il faudra peut-être envisager d’éventuels travaux si nécessaire pour cet ouvrage qui a été construit il y a 40 ans ».

Ainsi, équipé d’une combinaison étanche avec un scaphandre pour l’isoler des eaux usées, le plongeur relié au compresseur pour lui transmettre l’air nécessaire par un « narguilé », est descendu à 3 mètres de profondeur.

Dans le noir complet

Guidé par radio avec ses collègues à l’extérieur, qui pouvaient suivre sa position d’après les bulles remontant en surface, il a ainsi évolué au fond du bassin.

« Pour se repérer dans le noir complet, il faut partir dos au mur, puis avancer selon les indications transmises en surface », expliquait M. Coste.

Celui-ci rappelait qu’au préalable à cette intervention, des plans de prévention ont été échangés entre l’entreprise Techsub et SUEZ pour établir un cadre précis.

Lundi, la journée avait commencé par une visite extérieure de l’ouvrage, puis les spécialistes avaient installé une potence provisoire pour remonter le plongeur en cas de problème.

« D’après les premières informations remontées par le plongeur, le fond du bassin n’est pas encombré. Il nous reste maintenant à planifier la vidange de la moitié du bassin qui représente au total 1 700 m3. Cela demandera environ une journée à l’aide de plusieurs pompes pour transférer à la fois les eaux usées qui entrent vers un autre bassin.

Une bonne coordination

Cela va représenter une grosse organisation et une bonne coordination pour maintenir l’activité de la station », précisait M. Senot en ajoutant que cette opération devra tenir compte de la pluviométrie. Mais que l’on se rassure, l’usager ne subira aucune conséquence de cette opération.

Les Puces rouennaises se déroulent au parc des exposition du 25 au 27 janvier 2019.

La 38^e édition des Puces rouennaises se déroule du vendredi 25 au dimanche 27 janvier 2019, au Parc des expositions de Rouen (Seine-Maritime). Une journée préalable est réservée uniquement aux professionnels, jeudi 24 janvier 2019.

Cinq halls d’exposition

Le parc des expositions souligne : « Plus de 200 brocanteurs professionnels, répartis dans cinq halls couverts (NDR : Halls 1, 2, 3, 4, 5 et verrière), seront présents pour proposer des objets rares, insolites ou encore des éléments de décoration aux chineurs : mobilier rétro, design ou de style industriel, mode vintage, bois rustiques, verreries, bibelots, livres de collection, vêtements et accessoires anciens, objets de charme et de décoration (horloges, miroirs, vases…) seront à découvrir dans les différentes allées ».

Les visiteurs se rendant sur le salon peuvent également bénéficier d’un service gratuit d’experts qui répondront à leurs questions, tout en les conseillant dans leurs achats.

Foire aux disques

En septembre 2017, une première foire aux disques avait été organisée dans le cadre des Puces rouennaises. Pour cette 38^e édition, celle-ci est renouvelée. Tous les styles musicaux seront représentés ainsi que tous les formats d’enregistrements (33 tours, 45 tours, maxi…). Quant aux prix, ils seront accessibles à toutes les bourses : de 1 euro à… 1000 euros.

Infos pratiques :
Du 25 au 27 janvier 2019, au parc des expositions, 48 avenue des Canadiens, au Grand-Quevilly.
Vendredi : 10h-20h ; samedi : 10h-19h ; dimanche : 10h-18h.
Tarifs : de 5,80 euros (en ligne) à 6,80 euros. Dimanche : 4 euros. Jeune (12-25 ans) : 2 euros.
Gratuit pour les moins de 12 ans. Chaque jour, dernière heure : entrée gratuite.

Illustration - Les policiers municipaux provinois pourraient bientôt être armés

Ce fut l’une des principales annonces faites pas Olivier Lavenka, maire de Provins, lors de ses vœux présentés aux Provinois le 10 janvier dernier : « 2019 sera une année de changement important pour notre police municipale. Nous avons fait le choix de renforcer son budget. »

Le premier édile de la cité médiévale a en effet décidé de développer et de restructurer la force de sécurité communale. Avec notamment une augmentation des effectifs (lire encadré) et un geste fort : « Nous allons solliciter l’armement de nos effectifs dans les toutes prochaines semaines », a-t-il précisé. Il s’agira de pistolets semi-automatiques 9 mm.

Pour cela, la commune va devoir signer « une convention de coordination » avec la police nationale et demander une « autorisation d’acquisition et de détention d’armes ».

Recours au « Bouclier sécurité »

Le maire devra ensuite adresser une demande motivée à la préfecture pour les agents qu’il souhaite équiper (les cinq déjà en poste, dont un déjà armé, et les deux policiers qui vont prochainement être recrutés – lire ci-dessous), précisant les missions de l’agent et, notamment, les risques courus. L’ensemble des effectifs nouvellement armés devra avoir suivi une formation spécifique.

Le 21 décembre dernier, à l’occasion du vote du budget 2019, le conseil municipal a également décidé à l’unanimité « de solliciter des aides aussi élevées que possible auprès du Conseil régional au titre du dispositif »Bouclier Sécurité Ile-de-France », et de tous autres financeurs. »

Ce dernier a pour objectif d’aider les communes à doter leur police municipale des meilleurs équipements en matière d’immobilier, de protection, de renseignement et d’interception.

Parmi eux : des gilets pare-balles, des bâtons de défense, des terminaux portatifs de radiocommunication, des caméras-piétons, des véhicules avec caméras embarquées, des barrières, des bornes, des plots, ou encore des portiques.

Cette subvention régionale, fixée à 30 % maximum du coût hors taxe des équipements et véhicules, viendra soutenir les 106 758 € d’investissements communaux prévus en 2019 sur le volet sécurité.

Les effectifs revus à la hausse
Afin de renforcer sa police municipale, la Ville de Provins va également augmenter ses effectifs : « Deux policiers vont être recrutés, ce qui permettra d’apporter 40 % de présence et de proximité en plus sur le terrain, notamment via l’îlotage dans tous les quartiers et particulièrement en soirée et le week-end », explique Olivier Lavenka, le maire de la commune. Avec ces arrivées, la cité médiévale va ainsi passer de cinq à sept policiers municipaux.
L’élu a par ailleurs annoncé le départ à la retraite d’Yves Monnicault, le chef de la police municipale, et l’arrivée de son successeur dans les prochaines semaines.

Nouveau poste de police, SMS d’alerte et vidéo-surveillance
Le dispositif ’’Bouclier sécurité’’ va également permettre de financer en partie la création d’un poste de police municipale avec accueil du public. Il sera situé place Saint-Ayoul, et hébergera le serveur de vidéo-surveillance de la ville.
Ce dernier, qui centralise les images de 44 caméras, va en effet être remplacé pour un coût estimé à 20 000 €.
La commune va par ailleurs mettre en place un dispositif d’alerte SMS à destination des Provinois qui le souhaiteront : « Il s’agit d’une mesure très utile en cas d’incident majeur sur la voie publique, de fuite de gaz, d’eau, mais également en cas de catastrophes naturelles », explique Olivier Lavenka.
Désormais incluse dans le périmètre de sécurité élargi (20 km) de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, la ville de Provins distribuera courant 2019 des comprimés d’iode à tous ses administrés.

Les deux incendies ont nécessité l'intervention des pompiers de Tinchebray.

Les sapeurs-pompiers de Tinchebray-Bocage ont été mobilisés à deux reprises, vendredi 18 janvier 2019, pour des feux de cheminée.

A Saint-Pierre-d’Entremont

Le premier s’est produit vers 10 h 30 dans le bourg de Saint-Pierre-d’Entremont. Les sapeurs-pompiers ont rapidement maîtrisé le sinistre.

A Frênes

Le second, deux heures plus tard, vers 12 h 45, à Frênes au lieu dit La Brigaudière. A leur arrivée sur les lieux, les pompiers de Tinchebray sont confrontés à un violent feu de cheminée, avec un conduit complètement embrasé.

L’incendie a nécessité le renfort de la grande échelle du centre de Flers ainsi qu’une caméra thermique de La Ferté-Macé, afin de s’assurer qu’il n’y ait plus aucun risque dans l’habitation. Trois véhicules d’intervention ont été mobilisés.