Maxime Médard et Toulouse devraient voir les quarts malgré leur défaite au Leinster. (©Icon Sport)

Poule 1 : 75% de chances qualification pour le Stade Toulousain

Les « Rouge et Noir » ont été punis ce samedi sur la pelouse du Leinster. Battus 29 à 13 par les irlandais, les protégés d’Ugo Mola devront encore cravacher pour se qualifier en quarts de finale de Champions Cup.

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Une victoire est impérative le semaine prochaine contre Bath à domicile. Un tel succès assurerait au moins une place de meilleur second aux Toulousains. Face à une équipe anglaise qui n’a plus rien à jouer dans cette compétition, le club haut-garonnais devrait s’imposer. Actu Rugby estime à 75% leurs chances de qualification.

Dernière précision : pour que le Stade Toulousain termine en tête de la poule et espère un quart de finale à domicile, le Leinster devra s’incliner sur la pelouse des Wasps dans le même temps.

🚨 Après plus de trois mois sans défaite, le Stade Toulousain a été puni par le Leinster ! #LEIST #LEIvTOU pic.twitter.com/UobHnBwpSc

— Actu Rugby (@acturugbyfrance) January 12, 2019

Poule 4 : 95% de chances qualification pour le Racing 92

C’est le club français qui a le plus de probabilités de voir les quarts de finale de Champions Cup. Battu sur la pelouse de l’Ulster (26-22), le Racing 92 a empoché un double bonus. Deux points qui permettent aux Franciliens de rester leaders de leur groupe avec 21 unités.

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Un total élevé pour le club des Hauts-de-Seine, bien parti pour terminer en tête de son groupe. Le Racing 92 devra s’imposer face aux Scarlets à l’Arena pour assurer un quart de finale à domicile.

Dans un cas contraire, et en cas de contre-performance, les « Ciel et Blanc » devraient toutefois se qualifier en tant que meilleurs seconds. Il faudrait un énorme concours de circonstances pour les hommes du duo Labit-Travers soient éliminés la semaine prochaine.

🚨 Les Irlandais encore victorieux ! Mais avec un double bonus, le @racing92 est quasiment qualifié… 👏 pic.twitter.com/e79bWSXF5B

— Actu Rugby (@acturugbyfrance) January 12, 2019

Poule 5 : 30% de chances qualification pour Montpellier

Et puis Montpellier a l’occasion de réaliser un retour fracassant ! Quasiment condamné après quatre journées, le MHR s’est largement imposé contre Newcastle ce samedi (45-8). Et malgré la victoire d’Édimbourg à Toulon, le club héraultais n’est qu’à 3 points du leader écossais.

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Hasard du calendrier, les Héraultais se rendent à Murrayfield vendredi prochain, pour une véritable finale de la poule ! Ce qui est sûr, c’est que le MHR ne pourra pas finir meilleur second avec seulement 16 points, ni même 17 ou 18 en cas de bonus à Édimbourg.

Les calculs sont clairs : pour les joueurs de Vern Cotter, il faudra battre le club écossais chez lui pour jouer les quarts de finale. Suspense garanti, même si Montpellier ne part pas favori.

Sept essais, une belle victoire et surtout cinq points 💪

Match réussi de la part du @MHR_officiel contre les @FalconsRugby en #ChampionsCup

📝 Compte-rendu https://t.co/r5D5ATx00T pic.twitter.com/gtU893dV9N

— Champions Cup France (@ChampionsCup_FR) January 12, 2019

Bourserie et Fougères ont échoué de peu contre Vanves (©Chronique Républicaine).

Lors de la 14^e journée de Nationale 2, Pays de Fougères basket a accueilli Vanves, samedi 12 janvier.

Pour sa rentrée de la trêve des confiseurs et la première journée de la phase retour, Fougères s’est incliné face au leader francilien du Stade de Vanves (65-70).

Restant sur deux défaites à domicile pour clôturer l’année 2018, les protégés de Christophe Evano avaient à cœur de faire bonne figure pour les retrouvailles avec son public.

Malgré deux premiers points signés de l’ex-capitaine fougerais, Marc-Antoine Bourgault, les protégés de Christophe Evano réalisaient un premier quart-temps à la perfection pour virer en tête (20-7, 10^e).

Poursuivant sur leur intensité défensive, Omar Sall et consorts repoussaient toutes velléités franciliennes pour conserver les devants (31-23 à la pause).

Serré dans le money time

Fougères faisait alors les frais de sa débauche d’énergie en première période. Surpris, Vanves changeait son système défensif provoquant de multiples pertes de balles fougeraises. Christophe Evano ne pouvait que constater les dégâts (46-47, 30^e).

Jusqu’ici discret, Marc-Antoine Bourgault entrait alors en scène et punissait ses anciennes couleurs (51-60, 34^e). Jetant ses dernières forces, à l’image de Yoann Duboc, Fougères revenait pourtant au contact (56-60,  36^e) et résistait jusqu’à l’approche du money time (60-62, 38e).

Pêchant physiquement, l’absence de Hill et le manque de rotation se faisaient ressentir. Fougères cédait finalement sans démériter. Malgré un troisième revers consécutifs à domicile et une première place qui s’éloigne, la combativité et la cohésion retrouvées augurent un futur meilleur pour les partenaires de Vukan Zivkovic.

Le classement ici

Encore des nuages et des pluies éparses, ce dimanche, mais aussi du vent. (©Météo France – Capture d’écran)

Ce dimanche 13 janvier 2019, 13e jour de l’année, bonne fête aux Yvette, Jude et Hilaire.

Pas d’amélioration aujourd’hui, et on peut même dire que ça se dégrade puisqu’en plus des nuages et des pluies éparses toute la journée, Météo France annonce du vent fort qui va monter en puissance avec des rafales qui pourraient atteindre les 60 km/h.

Seule consolation, les températures continuent à progresser. De 8° en fin de nuit, le mercure devrait atteindre les 11° cet après-midi.

La capitaine de l’UBCUA Leslie Matanga n’a pas eu à forcer pour s’imposer lors du premier match de l’année 2019 au gymnase Louvrier. (©Orne Hebdo)

Un premier quart-temps rondement mené (31-9) et un match totalement maîtrisé. Voilà ce qu’ont offert les joueuses d’Alençon à leur public, samedi 12 janvier, pour leur retour à la compétition après la trêve hivernale.

Dominatrice dès l’entame du match, l’UBCUA n’a fait qu’accroître son avance au fil des minutes. À la pause, les coéquipières d’Anaïs Catherine, meilleure marqueuse de la rencontre avec 25 points, comptait déjà 34 points d’avance (56-22).

Leader

De quoi passer un troisième (79-33) et un quatrième quart-temps sereins.

Au final, Alençon s’impose largement (96-51) face à une équipe qui a eu énormément de mal à se mettre dans le match. Surtout, les joueuses de Fayssal Rhennam confortent leur fauteuil de leader dans la poule C de Nationale 2 féminine.

Alençon 96

Cholet 51

(31-9 ; 25-13 ; 23-11 ; 17-18)

Alençon : Vignola (9 pts), Young (2), Catherine (25), Baudet (8), Povilionyte (13), Bodiguel (4), Dimithe (20), Matanga (9), Legris (6). Entraîneur : F. Rhennam,

Cholet : Horrault (3), Martin (3), Sionneau (17), Lefebvre, Airault (6), Robineau (3), Boisseau (7), Sourisseau (6), Meignen (6). Entraîneur : H. Brusetti.

Le garage de Chanu, situé au 61 rue de Flers, vient de changer de propriétaires. (©L’Orne Combattante)

Après près de trente années passées à Chanu, Gérard Chrétien, patron du garage situé au 61 rue de Flers, vient de prendre sa retraite. Depuis le 10 décembre, Arnaud Dalibert est le nouveau propriétaire. Le garage Chrétien devient donc A.D. Créativ’ Carrosserie.

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Un coup de coeur

Habitant de Saint-Bomer-les-Forges, Arnaud Dalibert était carrossier et chef d’atelier à Domfront.

« Après le chef d’atelier, devenir patron était l’étape supérieure. Je me suis dit pourquoi pas me lancer », raconte-t-il.

S’il a choisi Chanu pour s’installer, c’est parce qu’il a eu un coup de coeur pour l’établissement : « c’est vraiment agréable de travailler dans un bâtiment neuf ».

Nouvelle équipe

En plus de changer de propriétaires, le garage a aussi changé d’équipe. A.D. Créativ’ Carrosserie compte désormais trois salariés, plus le patron, soit un de plus que l’ancien. Car l’ancien propriétaire était mécanicien, le nouveau est carrossier, le garage a dû embaucher un nouveau mécano.

Et comme son nom l’indique, A.D. Créativ’ Carrosserie souhaite développer la carrosserie. « Nous avons acheté du matériel pour cela, développer la carrosserie, avoir des agréments et également travailler avec les assurances. »

Pratique. A.D. Créativ’ Carrosserie, 61, rue de Flers à Chanu. Contact : 02 33 66 80 87, adcreativ@outlook.fr

Agacé par la défaite des siens, Patrice Collazo n’avait guère envie de rigoler ce samedi. (©Facebook RCT)

Lorsque Patrice Collazo n’est pas d’humeur, pas besoin de beaucoup de temps pour s’en rendre compte. Hier soir en conférence de presse, il n’a fallu que deux minutes au manager du RCT pour perdre son sang-froid.

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Vraisemblablement agacé par le comportement d’un journaliste écossais, debout dans la salle, le technicien varois s’est en pris frontalement à ce dernier.

« Oh ! You sit please ! You move, you move… I speak ! »

Alors qu’il était en train de répondre aux questions de la presse, Patrice Collazo s’est brusquement arrêté : « Faut qu’il s’assoit le monsieur là. Vous lui dites en anglais qu’il s’assoit parce que… » a-t-il lancé, les yeux rivés vers le journaliste écossais.

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Le manager de Toulon a même poursuivi avec un anglais très brut et après avoir sifflé son interlocuteur : « Oh ! You sit please ! You move, you move… I speak ! », traduisez « Assieds-toi ! Tu bouges, tu bouges… je parle ! »… Tout en finesse, Patrice Collazo a ajouté une nouvelle sortie remarquée à son palmarès. Dommage que sa crédibilité commence à être remise en cause après les résultats décevants de Toulon cette saison.

Retrouvez la réaction musclée de l’entraîneur du RCT à partir de 2’40 dans cette vidéo…

Alexus Johnson provoque ici une faute, mais c’est elle qui est sortie pour en avoir commis cinq. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

« S’il ne sait pas défendre, qu’il aille jouer aux billes. » Morgan Debrosse a démontré ce samedi soir qu’il n’était pas seulement un bon coach de basket. En matière de punchline, l’entraîneur du Club Basket d’Ifs fait aussi très fort. Après la victoire de son équipe sur Trith (83-59), c’est son homologue nordiste qui en a fait les frais. Morgan Debrosse n’a pas goûté, mais alors pas du tout, au plan de jeu proposé par l’équipe relégable.

Il n’y a aucun intérêt ! Que les arbitres ne voient pas tout, c’est une chose. Mais elles (Trith, ndlr) ne sont pas venues là pour jouer au basket. Elles étaient là pour nous péter. Il n’y a même pas de plaisir. On n’arrive même pas à exploser alors qu’on gagne 83-59. Parce qu’on s’est fait peur, parce que c’est de la m…

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Shelby Saint-Juste a trouvé des clientes face à elle. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Le combat aurait pu laisser des traces, il n’en fut rien. Ifs ne s’est pas laissé marcher sur les pieds, à l’image d’Alexus Johnson et des quelques tentions générées autour d’elle. L’Américaine a livré un sacré duel avec Juliana Mialoundama, la solide intérieure hennuyère. Elle n’a pas non plus lésiné sur les interventions a minima viriles, ce qui lui a valu le mécontentement des supporters nordistes présents à Ifs. Auxquels elle a répondu par un doigt sur la bouche et un autre pointé vers le tableau d’affichage…

Un match de reprise intense mais brouillon

À ce moment-là, Ifs disposait d’une vingtaine de points d’avance au cœur de la seconde mi-temps. Pourtant, et en dépit d’une domination de la première à la dernière minute, le CB Ifs a rarement eu la tâche facile. Trith, valeureux, n’a rien lâché, résistant à l’adresse d’Anaïs Deyres dans le premier quart-temps (10 points), revenant à quatre longueurs dans le deuxième (24-20, 14’), et grappillant encore dans le dernier (63-50, 35’). Dans l’intervalle, on avait pourtant cru que le score allait prendre une toute autre dimension quand Julie Plouhinec avait enflammé les débats (51-31, 25’). Trith a finalement craqué dans les dernières minutes.

Julie Plouhinec a réalisé un excellent troisième quart. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

On met 83 points à la deuxième défense, c’est cool. On encaisse moins de 60 points, c’est bien. On lance une vraie dynamique. Je suis content des filles parce qu’elles se sont bien battues. Ça annonce une bonne partie de saison. Maintenant, c’est pas du basket…

Les Ifoises, coupables de vingt pertes de balle (bien compensées par seize interceptions), n’ont pas non plus produit le match de l’année. Si l’intensité était bien présente, le jeu n’était pas aussi huilé qu’à l’accoutumée. « Il y a de bonnes bases. Elles se sont encore mises par terre pendant deux semaines, et il y a le résultat là. Sur un match de reprise, beaucoup d’équipes seraient tombées face à cette agressivité. Je suis fier de mes joueuses. »

Anaïs Deyres termine meilleure scoreuse de la rencontre avec 18 points. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Ifs conforte sa deuxième place

Ce succès permet aux Ifoises de conforter leur deuxième place au classement puisque Geispolsheim, leur poursuivant, s’est fait dominer par Le Havre. Ifs a donc deux points d’avance, en plus du goal average particulier, sur les Alsaciennes, et trois sur les Havraises. Ifs tentera d’enchaîner à Sceaux, équipe du milieu de tableau, samedi 19 janvier 2019.

Ifs 83 – 59 Trith

24-15 / 15-13 / 22-19 / 22-12

Pauline Bétis s’est lourdement cogné la tête sur le sol en début de match avant de revenir sur le terrain. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Ifs : Bétis 7, Zambelli 10, Mahoba 4, Bundgaard, Plouhinec 15, Richard, Méité 5, Deyres 18, Johnson 11, Saint-Juste 13.

Trith : Loisse 2, Coste 2, Bellanger 3, Vetu 2, Doyen 9, Nowacki 7, Tadeuszak 8, Fall 9, Maillard 4, Mialoundama 13.

Ateliers à la bibliothèque de Cherbourg avec Elise Quentin, pour améliorer les échanges avec les tout-petits grâce à la langue des signes. (©Géraldine LEBOURGEOIS)

Autorisée depuis 1977 seulement en France, la langue des signes ouvre pourtant le dialogue, y compris avec les bébés.

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S’ils ne parlent pas encore, l’usage des signes est pour eux un outil dont ils peuvent se saisir dès leurs 8 mois pour mieux se faire comprendre. En 2017, Elise Quentin a créé l’association Les signes d’Elise pour faire profiter des signes les parents, bébés et professionnels de la petite enfance.

Un vrai succès

Elle était, samedi, à la bibliothèque Jacques-Prévert de Cherbourg-en-Cotentin le temps de deux ateliers, pour lesquels il fallait s’inscrire. Ils ont fait le plein. Cette tendance à utiliser les signes pour mieux communiquer avec les 0-3 ans est de plus en plus suivie.

Elise Quentin précise bien : 

Il ne s’agit pas d’un apprentissage, mais d’une proposition. On propose aux bébés un outil et on voit les bienfaits que ça fait. Je l’ai moi-même découvert avec mes enfants qui ont aujourd’hui trois ans pour l’un, quinze mois pour l’autre. J’ai commencé avec le premier quand il avait six mois et à huit mois et demi, il signait pour me dire qu’il voulait manger.

Le bénéfice ne fait aucun doute :

Ça calme les pleurs. A 15 mois, un enfant peut connaître une trentaine de signes pour montrer qu’il a besoin de téter, de dormir, qu’il veut un gâteau… Il gagne en confiance et en estime de soi. Et pour les parents, communiquer avec des signes incite, tout en continuant à parler comme d’habitude, d’être davantage dans l’échange avec leurs enfants, sans pour autant rajouter du temps.

L’usage des signes ne retarde en rien l’acquisition du langage. La méthode se développe en France depuis une dizaine d’années. Elle est utilisée dans le monde depuis bien plus longtemps, depuis une quarantaine d’années aux Etats-Unis.

Le RIC reste au cœur des revendications. (©Maxence Gorréguès/Liberté Le Bonhomme Libre)

Encore une fois, les Gilets Jaunes ont mobilisé au moins 3000 personnes dans les rues de Caen ce samedi 12 janvier 2019. C’est aussi le troisième samedi d’émeutes après la dislocation du rassemblement pacifique du matin.

Troisième samedi d’émeutes à Caen

Comme attendu et redouté, l’Acte IX de la mobilisation des Gilets Jaunes a d’une part démontré la vitalité du mouvement de contestation, et d’autre part que ces mobilisations désormais hebdomadaires, sont l’occasion pour une minorité d’en découdre avec les forces de l’ordre.

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Après un face à face à l’angle des rues de Bayeux et du Général Duparges, qui mène à la prison de Caen, les Gilets jaunes qui voulaient saluer quatre des leurs incarcérés depuis vendredi 11 janvier en attendant leur procès fixé à début février en entonnant notamment le Chant des Partisans.

Plusieurs centaines de personnes ont traversé la ville, repoussées par les Gendarmes Mobiles qui dégageaient au passage les barricades montées à la hâte de la rue de Bayeux, à la rue Ecuyère, le bas de la rue de Geôle, Place St-Pierre, Rue Saint-Jean, puis la rue de Vaucelles où les affrontement allaient durer une partie de l’après-midi.

Importants dégâts sur le chantier du tram dans le quartier de la gare

Repoussés vers le quartier de la Demi Lune, les manifestants, environ 300 à la fin de la journée, ont fini par s’évaporer dans la nuit tombante et à la faveur des épaisses fumées qui se dégageant des incendies de barricades allumés en plusieurs endroits.

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Lorsqu’il viendra l’heure de dresser le bilan de cette nouvelle journée de mobilisation, l’addition risque à nouveau d’être bien élevée car le chantier du tram a encore subi d’importants dégâts. Des feux ont notamment été allumés dans des fourreaux d’alimentation du futur tram sortant de terre. Des pylônes implantés tout au long des voies, protégés par des tissus en attentant leur mise en service, ont également été incendiés et gravement endommagés. 

Quatre personnes ont été interpellées ce samedi 12 janvier 2019. 

Retour en images sur ce samedi 12 janvier 2019

Mézidon a été largement dominé par Equeurdreville 48 à 71. (©Le Pays d’Auge)

Avec neuf victoires en neuf matches, Mézidon s’était mis à rêver en une remontée immédiate de R2 en prénationale. Maintenant, la journée de ce samedi 12 janvier 2019 a été très compliquée. Face à Equeurdreville, le deuxième du championnat, les Mézidonnais ont été nettement dominés notamment dans le premier quart-temps. Loin derrière au tableau d’affichage, les joueurs de David Blavette ont été contraints de courir après le score… et face à une très bonne équipe, les Mézidonnais n’ont jamais été en mesure de faire leur retard pour finalement s’incliner sur le score de 48 à 71.

Au classement, Equeurdreville s’empare de la tête du classement. Il reste que les Mézidonnais, avec neuf victoires pour une défaite comme les Manchois, occupent la deuxième place avec le même nombre de points.

Cela aurait pu être pire, mais cela aurait pu être mieux aussi pour les Drakkars d’Emmanuel Alvarez. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Sur le papier, ce n’est pas un bon résultat. Caen s’est incliné, certes à l’extérieur, chez un adversaire moins bien classé, ce samedi 12 janvier 2019. La Roche-sur-Yon, douzième de D1, se replace dans la course aux playoffs grâce à ce succès. Au vu du scénario, en revanche, c’est peut-être d’abord un point de pris pour les Drakkars. Menés 3-0 après 45 minutes de jeu, une prolongation a longtemps paru presque inaccessible.

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Phil Bushbacher à nouveau décisif

C’est pourtant dans ce temps additionnel que les Caennais ont fini par rompre. Auparavant, les deux buts de Skylar Strumas (31’ et 35’) et celui d’Edmund Piacka (41’) avaient laissé craindre le pire. À l’amorce de la troisième période, Caen avait trois pions de retard. Une fois encore, il s’en est remis à ses valeurs sûres pour combler le profond déficit. Pierre-Antoine Devin a commencé par redonner espoir aux siens en supériorité numérique (3-1, 47’). Phil Bushbacher a rapproché encore un peu plus le HCC (3-2, 56’), avant de remettre les compteurs à égalité (3-3, 58’).

Un classement d’une densité extrême

Valtteri Jariluoma a toutefois délivré les Yonnais en prolongation. Si Caen gagne un point et en perd deux, La Roche en gagne deux et en perd un. Les Vendéens reviennent à deux  points de Caen dans ce classement de D1 extrêmement serré. Cinq points seulement séparent le sixième, Nantes, de l’avant-dernier, Cholet. Caen est huitième avec le même nombre de points que Mont-Blanc et Dunkerque, ses premiers poursuivants.

Le Hockey Club de Caen recevra Nantes samedi 19 janvier 2019. Les Drakkars sont à un point seulement des Corsaires.

Aminata Gueye et ses coéquipières ont explosé Ruaudin, l’emportant de plus de 50 points. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Résultats des équipes de Caen et son agglomération samedi 12 janvier 2019.

Nationale 1 féminine

Ifs 83 – 59 Trith

Classement : Ifs 2^ème (10 V / 2 D)

Nationale 2 féminine

Mondeville Espoirs 110 – 44 Ruaudin

Trégueux 72 – 43 Douvres

Classement : Mondeville 3^ème (7 V / 5 D), Douvres 8^ème (4 V / 8 D)

Nationale 3 masculine

Caen Nord 64 – 59 ASPTT Caen

Caen BC (B) 76 – 73 Saint-Lô

Classement : Caen Nord 2^ème (10 V / 2 D), Caen BC 6^ème (7 V / 5 D), ASPTT Caen 8^ème (5 V / 7 D)

Les Colombelloises de Jeanne Godey ont craqué en deuxième mi-temps à Brest. (©Léa Quinio/Sport à Caen)

Dominé d’un bout à l’autre de la rencontre, en-dehors des toutes premières minutes de jeu (2-2, 5’), Colombelles a concédé sa plus lourde défaite de la saison, samedi 12 janvier 2019 à Brest. Les Normandes se sont inclinées 37-23 dans ce lointain déplacement, dont on peut penser que les heures de route dans l’après-midi ont pesé sur les organismes.  

Peut-être la fatigue pourrait-elle expliquer une deuxième mi-temps totalement à sens unique. En première période, l’écart entre les deux formations n’avait pas été si manifeste, loin de là. Après 27 minutes de jeu, le CLCH n’était qu’à deux longueurs de son adversaire (14-12). Les quatre buts de retard concédés à la pause, soit trois minutes plus tard, étaient même un peu frustrants (17-13, 30’).

Colombelles s’effondre dans les vingt dernières minutes

Colombelles-Troarn s’est encore accroché cinq minutes en deuxième mi-temps, puisque Jeanne Godey a de nouveau ramené ses coéquipières à deux unités (19-17, 35’). Mais après, les visiteuses n’ont plus vu le jour. Brest avait déjà marqué trente buts quand Camille Ratsimba a permis à son équipe d’atteindre enfin la barre des vingt buts inscrits (30-20, 50’). Les Jaunes et Noires ne marqueront que trois réalisations supplémentaires en fin de match, laissant leurs jeunes adversaires dérouler. L’Entente n’a mis que six buts au cours des vingt dernières minutes de jeu.

Maëlle Tracol a toutefois profité de cette rencontre pour augmenter encore un peu plus sa moyenne de buts cette saison, puisqu’elle a scoré à huit reprises. Jeanne Godey termine avec cinq buts, soit un de plus qu’Anne-Marie Quirin. Colombelles, cinquième de N1, recevra Fleury Loiret dimanche 20 janvier à 16h00.

Brest Bretagne Handball 37 – 23 Entente Colombelles Troarn

Colombelles : François, Godey 5, Ledru 1, Lukasiewicz 1, Quirin 4, Ratsimba 1, Raynal, Ruel 1, Schopp 2, Tracol 8. GB : Le Drêt (8 arrêts), Lepresle (3 arrêts).  

Peter Betham et les Clermontois joueront leur quart de finale et leur demi-finale à domicile. (©Icon Sport)

Le match de la 5e journée : Clermont 48-40 Northampton

C’est la rencontre de ce week-end de Champions Cup ! La confrontation entre Clermont et Northampton a accouché de treize essais au stade Marcel-Michelin. Un véritable « rugby champagne » entre deux équipes candidates aux phases finales.

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Si Clermont a douté, l’ASM est parvenue à marquer un essai de plus que son adversaire et a finalement préservé son avance. Avec 25 points au classement sur 25 possibles, les Jaunards sont officiellement qualifiés pour la suite de la compétition.

Mieux encore, les protégés de Franck Azéma sont assurés de terminer la phase de poules en tant que meilleurs premiers. Clermont jouera donc, et son quart de finale et sa demi-finale à domicile ! L’ASM a donc une voie royale devant elle pour remporter la Challenge Cup.

#ASMNOR C’est gagné ✌🏻 Clermont s’impose 48-40 au terme d’un match fou et assure sa qualification en quart de finale de @ChallengeCup_FR qui se jouera au #Michelin pic.twitter.com/nLjpEeQxKF

— ASM Rugby (@ASMOfficiel) January 12, 2019

Le chiffre : 80 essais marqués en 10 matchs !

Ce Clermont-Northampton n’est pas le seul match prolifique de la journée. C’est une véritable orgie de rugby à laquelle les amateurs de rugby ont assisté ce week-end en Challenge Cup.

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Au total, 80 essais ont été inscrits sur l’ensemble de dix rencontres de la 5e journée. Soit une moyenne de huit réalisations par match. Un chiffre record pour cette compétition. La palme de l’équipe la plus productive revient à Bristol. Les Anglais ont passé onze essais aux Russes d’Enisei.

Fin du match et une victoire bonifiée pour les @BristolBears contre @Enisei_STM 💪

1⃣1⃣ essais pour les Anglais qui ont montre leur superiorité à Sochi 💪

L'homme du match, selon vous?🏅#ChallengeCupRugby pic.twitter.com/drWgh9N788

— Challenge Cup France (@ChallengeCup_FR) January 12, 2019

Le points sur la qualification : La Rochelle y est presque

Côté qualification, Clermont est donc la première équipe assurée de voir les quarts de finale. Derrière, La Rochelle est tout proche de rejoindre l’ASM. Avec 20 points, les Maritimes devraient au moins terminer meilleurs seconds.

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Mais en cas de victoire face aux Zebre le week-end prochain, le club rochelais serait assuré d’être qualifié à domicile. Dans la même poule, Bristol devrait également voir les quarts.

Au sein de la poule 3, le Connacht et Sale sont au coude à coude avec 17 points et se livreront à un duel à distance lors de la dernière journée. Les deux clubs peuvent se qualifier simultanément.

Dans la poule 2, Worcester est en pôle pour terminer en tête. Et dans la poule 5 enfin, les Harlequins et Trévise peuvent rejoindre les quarts également. A noter que Northampton pourrait s’inviter en tant que meilleur second. Dans les sept clubs cités ci-dessus, un seul ne verra pas les quarts.

Tous les résultats de la 5^e journée

Dragons – Timisoara Saracens : 59-3
Stade Français – Pau : 35-14
Perpignan – Bordeaux-Bègles : 27-34
La Rochelle – Zebre : 32-12
Clermont – Northampton : 48-40
Ospreys – Worcester : 18-20
Connacht – Sale : 20-18
Enisei – Bristol : 9-65
Trévise – Agen : 38-24
Harlequins – Grenoble : 38-20

Les spectateurs du Michelin et téléspectateurs ont eu mal aux yeux en première période (©France 4)

C’est ce qu’on appelle un « fashion faux-pas ». Hier soir lors du choc de la 5e journée de Challenge Cup, les spectateurs de Clermont-Northampton ont eu la (mauvaise) surprise de voir débarquer deux équipes au maillot très similaires.

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Les deux formations avaient décidé de porter leur troisième tunique, portée habituellement lors des matchs européens. Problème, entre le maillot noir des Anglais et celui bleu marine de l’ASM, difficile de s’y retrouver.

Très intelligent le choix des maillots @EPCRugby. #ASMNOR pic.twitter.com/iegGleAgHS

— Hugo (@HugoGirard_) January 12, 2019

Question du jour, qui est Montferrand et qui est Northampton? 😂😱 Beaux maillots les mecs #ASMNOR pic.twitter.com/X599V27HEy

— Aurélien ASM ⭐️⭐️ (@AurelASM) January 12, 2019

A tel point qu’à la pause, le club auvergnat a annoncé, comme lui incombe la tache en tant qu’équipe évoluant à domicile, de changer son maillot. Les Clermontois ont donc joué les quarante dernières minutes avec leur maillot blanc, utilisé à l’extérieur lors des matchs de Top 14.

Pour une meilleure visibilité, les Clermontois changeront de maillot et joueront en Blanc #ASMNOR

— ASM Rugby (@ASMOfficiel) January 12, 2019

Tout pour l’attaque dans un match fou🤪 ! L'@ASMOfficiel triomphe des @SaintsRugby et s'ouvre les portes d'un quart à domicile avant d'aller jouer le dernier match à Newport. #YellowArmy #ASMNOR 👌 pic.twitter.com/gsrvnig5ho

— ASM Rugby (@ASMOfficiel) January 13, 2019

Yannick Delpech, le chef du restaurant L’amphitryon, situé près de Toulouse, va participer à l’émission Le Meilleur pâtissier. (©L’amphitryon)

Gourmands, voici une émission qui devrait vous plaire ! Dès le mercredi 16 janvier 2019, la chaîne M6 diffuse l’émission « Le meilleur pâtissier célébrités ». Et un chef de Toulouse participe à l’aventure : il s’agît de Yannick Delpech qui préside aux destinées du restaurant étoilé l’Amphitryon à Colomiers (Haute-Garonne).

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À l’invitation de Cyril Lignac

Le principe de cette émission : six célébrités coachées par six grands chefs pâtissiers tentent de remporter le titre de Meilleur pâtissier. Un concept décliné de l’émission « Le Meilleur pâtissier », un show de téléréalité dédié à la cuisine, dans lequel des cuisiniers amateurs s’affrontent sous l’œil d’un jury auquel participe notamment Cyril Lignac, originaire de Rodez (Aveyron).

Yannick Delpech explique :

Je le connais depuis longtemps et c’est lui qui m’a demandé de participer. Pour moi ce genre d’émission, c’est surtout beaucoup d’amusement.

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En binôme avec Christine Bravo

"On va pâtisser !" 🎵🍰😍 Laure @Manaudou, @DjibrilCisse, @Alex_Rosenfeld, @ChristineBravo7, #GilbertMontagne et @WalyDIA seront coachés par 6 grands chefs pâtissiers 👨🍳👩🍳 RDV dès le mercredi 16 janvier à 21:00 pour #LMP Chefs & Célébrités pic.twitter.com/T7ZtsOs9kg

— M6 (@M6) January 8, 2019

Dans cette nouvelle édition, les célébrités réalisent les pâtisseries et sont coachées par les chefs.

Yannick Delpech, qui est aussi à la tête de la pâtisserie Sandyan, rue Alsace-Lorraine, à Toulouse, est ainsi en binôme avec l’animatrice Christine Bravo.

Ça c’est très bien passé, Christine Bravo est très rigolote et avenante, l’ambiance était bonne. Côté cuisine, elle se débrouille… comme un amateur qui n’a jamais fait de pâtisserie !

Laure Manaudou, Djibril Cissé ou Gilbert Montagné

Plusieurs émissions seront diffusées, un duo sera éliminé à la fin de chacune. Le gagnant remportera le trophée de Meilleur pâtissier et 10 000 euros pour l’association de son choix.

Christine Bravo a ainsi sélectionné l’association Les petits frères des pauvres, qui œuvre pour les personnes âgées en difficulté. 

Côté épreuves, les candidats s’affronteront notamment en revisitant un classique de la pâtisserie, ou encore lors de défis techniques ou créatifs.

Au côté de Christine Bravo, on retrouvera la Miss Alexandra Rosenfeld ; le comédien Waly Dia ; la nageuse Laure Manaudou ; le chanteur Gilbert Montagné et le footballeur Djibril Cissé.

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Infos pratiques :
Le meilleur pâtissier – célébrités
Émission diffusée tous les mercredis sur M6
À partir du 16 janvier 2019, à 21h.

L’objectif des la sixième marche citoyenne et pacifique des gilets jaunes de Brest étaient d’aller au centre commercial Carrefour Iroise, rive droite (©Côté Brest)

Samedi 12 janvier 2019, les gilets jaunes ont organisés leur sixième marche citoyenne et pacifique à Brest. Pour la première fois depuis le début, samedi 17 novembre 2018, le mouvement de protestation (contre les taxes qui se multiplient, pour un meilleur pouvoir d’achat et davantage de pouvoir de décision au peuple) a pris la direction de la rive droite.

Un millier de gilets jaunes

L’objectif était d’aller perturber, pendant une heure environ, l’accès au centre commercial Carrefour Iroise, boulevard de Plymouth. Le cortège, parti et revenu place de Strasbourg (soit dix kilomètres à pied environ), a grossi au fil de son avancée. Au plus fort de la journée, il comptait quelque mille gilets jaunes. 

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C’est moins que lors de la précédente marche, samedi 5 janvier, jusqu’au pont de l’Iroise. Mais les organisateurs expliquaient qu’une délégation des gilets jaunes de Brest s’était rendue à la manifestation régionale à Saint-Brieuc, que d’autres avaient prévu d’aller encourager les Rouge et Blanc au stade Francis-Le Blé, où le Stade brestois 29 recevait Troyes. «N’y voyez en aucun cas un essoufflement du mouvement, bien au contraire», affirmaient-ils. 

Qui sont les gilets jaunes ?

Mais qui sont les gilets jaunes qui restent mobilisés depuis le lancement du mouvement ? «Toutes les générations et la majorité des classes sociales sont représentées, répond un porte-voix. Des salariés et des patrons de petites entreprises, des étudiants et des retraités, des personnes qui sont syndiquées et d’autres pas. C’est la force de ce mouvement apolitique et asyndical, et c’est ce qui fait peur au gouvernement.» Témoignages.

Jean-Luc est un ancien chef d’entreprise, aujourd’hui salarié :

Nous nous sommes réveillés un matin gilet jaune et nous apprenons tous les jours ce qu’est la politique. Nous ne sommes pas apolitique, c’est vrai : nous sommes poly-politique ! C’est un mouvement de citoyens lambda qui dénonce la politique nationale générale, les indemnités des élus, le cumul des mandats…
Un mouvement qui ne veut plus que la France soit gouvernée par les banques. Ce type de mouvement n’a pas existé depuis 1789. Et il est en passe de devenir européen !
Nous en avons ras-le-bol d’être surtaxés, c’est trop facile. Moi, j’ai toujours voté, mais je n’ai jamais adhéré à un quelconque parti politique ou à un syndicat. Et je n’avais jamais manifesté avant ce mouvement.
Le gilet jaune, nous l’avons maintenant dans la peau et nous poursuivrons tant que la situation ne changera pas.

Sylvain est électronicien acousticien :

Ce mouvement trouve sa source dans l’agacement ressenti envers ceux qui nous dirigent. Leurs politiques sont là pour les favoriser alors que nous les avons élus pour servir le peuple. Mais ça, ils l’oublient vite. Il y a beaucoup de choses qui me fâchent, comme le mépris qu’ils affichent pour les infirmiers et infirmières pas assez nombreux et mal payés mais on peut dire la même chose pour les policiers, les enseignants… Nos dirigeants nous prennent tous pour des cons, ils laissent les sans domicile fixe à l’abandon. 
S’ils veulent en finir avec le mouvement, il va falloir commencer par prendre le temps d’entendre le peuple, de l’écouter. Tel que c’est parti, le mouvement n’est pas près de s’essouffler. 

Antoine (prénom d’emprunt) est marin-pêcheur :

Je suis entré dans ce mouvement parce qu’il est citoyen. Parce que notre pouvoir d’achat baisse et que je veux que mes enfants aient un avenir. 
Pour moi, le grand débat annoncé par le président de la République est mort-né, il n’en ressortira pas grand-chose, tout ce qui va être dit sera trié et retrié… 
Il faut mettre en place le référendum d’initiative citoyenne (RIC)  : c’est lui qui permettra de résoudre les questions qui se posent. S’il doit y avoir dissolution de l’assemblée nationale, c’est le Ric qui doit le déterminer. Si Macron doit démissionner, c’est également le Ric qui devra le dire. 

Sébastien, chef d’une entreprise de lavage agricole :

Si je continue ce mouvement, c’est pour ma fille de deux ans et son avenir, c’est aussi pour permettre aux retraités qui ont bossé toute leur vie d’avoir une retraite digne. 
Aujourd’hui, c’est clair, il faut redonner le pouvoir au peuple. Nos dirigeants ne nous écoutent pas, il va falloir que ça change. 

Monique, employée de commerce en retraite :

Je suis là depuis le début mais je ne devais pas venir aujourd’hui. Quand j’ai vu ce qui s’est passé à Brest avec la mise en garde à vue de deux gilets jaunes, j’ai revu mon programme. On ne peut pas laisser faire ça. J’ai travaillé toute ma vie et, aujourd’hui encore, on continue de me piquer de l’argent. Avant, en tant que retraités, nous pouvions aider nos enfants. Aujourd’hui, nous ne le pouvons plus. 

LIRE AUSSI – Les deux gilets jaunes sont sortis de garde à vue à Brest

Cagnotte et AG

Afin d’aider les deux gilets jaunes convoqués au tribunal de grande instance à l’issue de leur garde à vue, une citoyenne impliquée dans le mouvement a lancé une cagnotte pour participer aux éventuels frais qu’engendrera le procès.
Le lien : cliquer ICI.

Par ailleurs, les gilets jaunes détermineront les actions à venir dans la semaine qui s’annonce lors de leur assemblée générale hebdomadaire, qui se déroule chaque dimanche à 18h à la Maison du peuple, boulevard Georges-Clemenceau à Brest. 

Shelby Saint-Juste en action contre Trith. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Le CB Ifs a poursuivi sur sa lancée, samedi 12 janvier 2019 contre Trith (83-59). Le retour en vidé.

Malika propose déjà des randonnées avec ses chiens. (©Le Réveil de Neufchâtel)

Malika a quatre chiens, des huskies, Masha, Ora, Odin et Barkä. Les animaux à quatre pattes font de la cani-randonnée. Une activité que Malika, guide accompagnatrice, propose sur demande depuis six mois.

« Pas assez d’activités en forêt d’Eawy »

Mais la guide ne compte pas en rester là. « Je souhaite proposer des baptêmes en cani-trottinette. Si j’ai assez de demandes, je proposerai de la randonnée en kart », explique Malika. Les chiens sont attachés à la trottinette, alors que l’animal est relié à la ceinture du randonneur pour la cani-randonnée. Ces activités sont accessibles aux enfants dès l’âge de 7 ans. Mais attention à ne pas confondre avec le cani-cross. Ici pas question de courir !

Doper les activités de plein air

« La cani-randonnée se fait beaucoup dans l’Est (de la France, N.D.L.R). Par ici, nous n’avons rien alors que nous avons une belle région. Nous n’avons pas assez d’activités proposées dans la forêt d’Eawy. Cela permet de découvrir ou de redécouvrir la forêt », explique Malika. Et la guide d’ajouter :

« Se balader en forêt avec un chien, c’est plus sportif qu’une marche classique car le chien tire. Il faut le ralentir un petit peu mais en montée ça aide bien ».

Pour profiter d’une balade en cani-trottinette, mais aussi de la cani-randonnée, il faudra compter 18 € pour parcourir cinq kilomètres. La distance s’effectue en 1 h voire 1 h 30.

« La cani-rando, c’est à la portée de tous »

Les huskies sont des chiens adaptés à ces balades. « Ils n’ont pas d’instinct de défense, ils aiment tout le monde et se sentent chez eux partout », précise Malika. Par ailleurs, « les huskies sont rapides et endurants. Les chiens de traîneau entraînés peuvent faire des centaines de kilomètres par jour », ajoute la guide. Pour ses randonnées, Malika n’emprunte que des chemins publics en forêt d’Eawy (Seine-Maritime). « La cani-rando, c’est à la portée de tous », assure Malika.

Passion pour les animaux

La guide travaillait avec les chevaux avant de changer d’activité. C’est une passion pour la culture inuit qui l’a poussée à acheter son premier chien, Barkä, et les suivants il y a un an. Elle a créé son autoentreprise, Lokwa dream’s, comprenez le « rêve de l’eau » (lokwa signifie eau en inuit).

Dans le cadre des balades, Malika souhaite faire découvrir le monde du chien de traîneau.  Elle détaille : 

« Le caractère, leur mode de vie en meute et la race seront expliqués. Le husky demande beaucoup d’exercice, et de la présence. Ils sont parfois méconnus et on en retrouve dans les SPA »

La réinsertion professionnelle est aussi une priorité pour Harouna, qui souhaite pour la partie livraison engager des jeunes éloignés de l’emploi, et pour la partie accompagnement social des personnes sans emploi de plus de 50 ans.

À 29 ans, Harouna N’Gaide, originaire d’Elbeuf, est un exemple de persévérance. À la sortie de ses études, il réalise un projet imaginé depuis longtemps, accompagné de son associé Kalidou Diop : créer sa propre entreprise de livraison à domicile : Courses & Moi.

« J’ai grandi dans le quartier du Puchot et quand j’étais jeune, j’aidais souvent les mamans à décharger les courses », explique Harouna, qui a rapidement compris qu’il y avait toute une problématique autour de l’approvisionnement.

Attiré par l’entrepreneuriat et doté d’une fibre commerciale certaine, l’Elbeuvien a intégré une classe préparatoire à Amiens avant d’entrer à l’École de Management de Normandie au Havre.

Diplômé en 2014, Harouna devient chef de secteur avant de lancer sa propre activité en 2017.

Fini les corvées

Courses & Moi répond à deux problématiques essentielles pour Harouna, d’abord mettre fin aux corvées des courses récurrentes,

Pour ceux qui n’ont pas envie, pas le temps, ou ceux qui n’ont pas la possibilité comme les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées… »

La deuxième mission du jeune Elbeuvien est de lutter contre l’isolement social « On organise des visites régulières pour maintenir le lien social, avec les personnes âgées, par exemple, et on envoie des comptes rendus écrits et photos aux enfants ».

Le livreur peut également offrir un service administratif ou informatique. La plateforme sert par ailleurs de mise en relation avec des prestataires de confiance, comme des artisans.

Il ne faut pas créer un besoin mais que ton offre réponde à un besoin »

La clé de la réussite selon Harouna : croire en ce que l’on fait, être convaincu, et ne jamais abandonner, « never give up ».

Cette détermination, il le souhaite, lui permettra de déployer Courses & Moi au niveau régional, puis national. En partenariat avec des acteurs locaux comme le CCAS, Clic repèr’Age, l’Udaf76 et l’hôpital, son entreprise travaille d’ores et déjà avec Leclerc, Carrefour et Biocoop.

D’ici quelques jours, les résultats du prix national Talent des Cités seront révélés.

 Adèle GIREAU

Prix de la livraison. À partir de 2,90€. Courses du lundi au samedi de 9 h à 22 h dans toute la métropole rouennaise. Toutes les informations sur le site www.coursesetmoi.com et sur la page Facebook Courses & Moi. Commandes par téléphone au 02 78 98 98 48.