Mercredi 29 juin, le groupe Olivier et Caetera, grand vainqueur du Tremplin Jump, organisé par Live Factory (Lieusaint), jouera sur la scène de l’Espace Pierre-Bachelet (EPB), à Dammarie-lès-Lys. Le concert Évasion rassemblera notamment Anggun, Superbus ou Marina Kaye. Un événement gratuit sur invitation. Pour Jonathan Glaros, le directeur du Live Fractory, c’est la conclusion de plusieurs mois de travail. Mais surtout, l’aboutissement d’un projet collectif d’envergure puisque les membres du jury de ce premier tremplin ont reçu quelque 300 maquettes en moins de deux mois.
« C’est vraiment une belle expérience pour le vainqueur, pointe Jonathan Glaros. Le groupe Olivier et Caetera va concrétiser ce pour quoi il a gagné avec une scène dans une salle de 4000 places, un vrai petit Zenith, et en première partie d’un concert qui va rassembler des artistes de renom. Jouer dans un festival comme celui-ci, c’est très important dans une carrière professionnelle. »
Maisons de disque
Le groupe chantera, en effet, trois titres dans les conditions réelles de live et devra chauffer la salle. « C’est dur de chanter en première partie, les artistes devront garder le même niveau que ceux qui suivront, remarque Pascal Peynet, responsable de l’espace culturel à Leclerc, à Dammarie-lès-Lys, l’un des membres du jury qui a sélectionné Olivier et Caetera. Des représentants de Sony et d’Universal seront là. C’est une belle conclusion pour ce premier tremplin Jump. »
Mais pas (encore) de pression pour le groupe. Entre le mastering de l’album, la réalisation de la pochette, l’enregistrement et les concerts qu’ils donnent à travers la France, Olivier et Caetera vit au rythme des professionnels. « Ils n’ont pas le temps de s’arrêter et de flipper. Ils ne se rendent pas encore compte et n’ont pas vu la salle. Ils commenceront peut-être à avoir la pression le jour même au moment de faire les balances », raconte Jonathan Glaros.
Alors, y aura-t-il une deuxième édition des Tremplins Jump ? Le gérant du Live Factory a déjà reçu des demandes d’inscription. « Si on se lance sur un deuxième, on voudrait une maison de disque avec nous. On voudrait se professionnaliser », déclare-t-il.
Et Pascal Peynet de conclure : « On a maintenant le recul sur cette première expérience. Ce qui ne changera pas, c’est qu’on continuera de se plier en quatre pour recevoir correctement les artistes. Ils ont tous apprécié la technique parfaite, les lumières, la convivialité. Ils ne s’attendaient pas à ça. Si on se lance dans une deuxième édition, il faudra le faire à fond, comme pour le premier Tremplin. »