La montée de l’eau -près de 80 cm dans sa maison – ou encore l’évacuation restent gravés dans la mémoire de Christophe Goulette. Mais au-delà de l’événement ce sont les causes qui pour lui sont les plus importantes.
Limiter l’impact
« Ce n’est pas une fatalité, on ne pouvait peut-être pas éviter cette inondation mais on pouvait certainement en limiter l’impact par des mesures simples mais efficaces. » Des mesures qu’il a évoqué avec d’autres sinistrés ou des personnes venues lui prêter main forte pour le nettoyage. « Nous sommes tous du même avis.
Le ru manque d’entretien car je ne l’ai jamais vu autant envasé et encombré de déchets », estime-t-il. Pour lui, une véritable prise de conscience est nécessaire. « Si on rajoute l’urbanisation, la saturation des réseaux d’eau pluviale et la nature du sol, on arrive vite à une situation à risque. Il faut maintenant agir sur certaines priorités comme le nettoyage du cours d’eau ou de remettre d’actualité un bac de rétention à Auxonette. »
Solidarité
Mais en dehors du sinistre et des hypothèses sur ses causes, Christophe a été profondément touché par l’élan de solidarité qui s’est déclenché autour des sinistrés.
« Des habitants des quartiers préservés voire d’autres Féréopontains sont venus spontanément à Moulignon », se souvient-il. « Cette aide, autant physique que morale a été d’un grand secours, tout comme celles des agents communaux qui ont répondu présent. » Pour lui, cet épisode, si grave soit-il, a créé des liens entres les habitants. Et de conclure : « Ensuite viendra le temps du retour d’expérience et nous devrons avoir notre mot à dire. Il en va de nos vies et de notre sécurité. »