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Il court pour Lucie, morte il y a un an

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Christian, le papa de Lucie lors de l'Eco-Trail de Paris en mars dernier. A chaque course il porte un tee-shirt « Je cours pour Lucie », avec la photo de sa fille aînée. -
Christian, le papa de Lucie lors de l'Eco-Trail de Paris en mars dernier. A chaque course il porte un tee-shirt « Je cours pour Lucie », avec la photo de sa fille aînée. -

« Le week-end de Pâques est le dernier week-end que j’ai passé avec ma fille, Lucie » témoigne le papa Christian Mougey. Une année à se rappeler à chaque étape, Noël, anniversaires, aujourd’hui les épreuves du BAC qui approchent, que Lucie n’est plus là…

Une année bien douloureuse évidemment, pour ses parents Christian Mougey et Christine Beaugnon, la petite sœur de Lucie et tous ses proches.

Courir pour lutter

Une année à se battre pour continuer à vivre malgré la perte d’un enfant. Épreuve sans nom.

Pour lutter, Christian, le papa de Lucie, se bat en courant. Il court des marathons, il court des trecks à l’étranger. Il court. Il court après la vie, il court pour sentir la présence de sa fille à ses côtés. « Je me dis : “Allez ma Lulu, on y va ! ” Je cours avec elle à chaque fois. Parfois je pleure en courant. Courir m’aide dans cette épreuve, ça m’apporte une paix intérieure et c’est une manière de faire vivre Lucie avec moi… » confie le père endeuillé.

Un trophée Lucie au Cambodge

Depuis 2008, Christian participe à des trecks en Asie avec l’organisme « Les foulées de la soie ». Cette année, en janvier, l’organisateur lui a proposé de créer un trophée Lucie, lors d’un treck au Cambodge. « Un trophée au nom de Lucie a été offert à une dizaine de jeunes femmes : les plus jeunes femmes dans chaque catégorie » précise le papa de Lucie.

Et Christian enchaîne les courses. L’an dernier, en mai, un mois après le décès de Lucie, il a commencé à courir avec une pancarte “ faite maison ” avec une photo de Lucie collée sur son tee-shirt, pour le marathon de Sénart. En septembre, il a couru le Paris-Versailles, en décembre c’était la Saint-Elyon (Saint-Etienne/Lyon) « 72 km de nuit avec un dénivelé de 1 700 m. C’était la première fois que je participais à cette course. »

Et en mars dernier, l’Eco-Trail de Paris, 80 km (photo ci-joint). « Lors des ravitaillements, en voyant mon tee-shirt, les gens me demandaient qui est Lucie, je leur expliquais… »

Retrouvez l’intégralité de cet article dans la République de Seine-et-Marne du 28 mars chez votre marchand de journaux ou en version numérique


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