L’arrêté préfectoral actant la fermeture de la mosquée, pris le 1er décembre dans le cadre de l’état d’urgence décrété dans la foulée des attentats de novembre, arrive à expiration jeudi à minuit. Il est contesté par six requérants, ex-dirigeants du lieu de culte de Seine-et-Marne et simples fidèles, indique La Montagne, précisant que “le ministère de l’Intérieur a défendu bec et ongles jeudi devant le Conseil d’Etat la fermeture de la mosquée de Lagny-sur-Marne, considérée comme “un foyer d’idéologie radicale”".
Un nouvel arrêté préfectoral sera pris pour proroger la fermeture de la mosquée après minuit, a ajouté la représentante du ministère de l’Intérieur, l’état d’urgence ayant lui-même été prolongé de trois mois jusqu’au 26 mai.
Conséquence, précise le site : si le Conseil d’Etat, qui doit rendre sa décision jeudi en fin de journée, juge l’arrêté du 1er décembre injustifié, la fermeture de la mosquée ne sera quoi qu’il en soit pas remise en question, puisqu’un nouvel arrêté entrera en vigueur.