« Aujourd’hui 90% des enseignants et toute la vie scolaire sont mobilisés » annonce Julien Guérin, enseignant d’histoire et responsable SNES (Syndicat national des enseignants du second degré) au collège. « Nous tirons la sonnette d’alarme. Nous n’acceptons pas la suppression d’une classe et des effectifs entre 28 et 30 élèves. Les conditions de travail des élèves et des profs seront dégradées et auront un impact négatif pour les jeunes en difficulté. »
Enseignants non remplacés
S’ajoute à cette requête le remplacement des enseignants absents. « Depuis la rentrée des vacances de Noël, les élèves n’ont pas de prof d’espagnol. Sans oublier qu’à la rentrée de septembre un enseignant de sciences physiques n’avait pas été remplacé pendant plusieurs mois », précise Catherine Constance, présidente du bureau de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves) au collège.