« Urbaniser dans les rues du Gros caillou et de Paris, invitant plus de voitures sur des voiries non adaptées, démolir la ferme Benoit, un élément du patrimoine historique de Cesson, construire aux abords du Ru de Ballory pour le bétonner un peu plus encore, démolir la salle du Poirier Saint, un élément du patrimoine associatif et culturel de Cesson. » Le texte de la pétition de l’association Alternative Citoyenne à Cesson ne passe pas par quatre chemins ! Des terrains sont, en effet, vendus à un promoteur immobilier qui réfléchit actuellement à un aménagement.
Le président de l’ACC, Christophe Bosquillon, dénonce cinq projets qui « risquent de détruire une part de l’histoire architecturale et culturelle » et de « bétonner définitivement des espaces verts » sur de « vagues promesses de nouvelles installations pour développer le logement locatif et social ». Le tout « sans véritable concertation avec les habitants ».
Inquiétudes sur le devenir du verger
Une opposition purement politique, pour le maire, Olivier Chaplet (SE). « C’est plus facile de faire peur aux gens pour avoir du poids politique. Les membres de l’ACC ont soutenu le front de gauche et EELV lors des dernières élections. Ils souhaiteraient que la municipalité rachète les terrains mais si on fait le calcul, on doublerait l’endettement de la Ville qui passerait de 8 à 16 millions d’euros ! »
Et de rassurer : « nous n’allons pas détruire la ferme. Notre volonté c’est de préserver les bâtiments qui pourront l’être. La ferme Benoît est située sur un emplacement réservé. La mairie demande à Greencity de conserver la maison de maître et l’intervention du Conseil d’architecture et d’urbanisme pour un avis extérieur. »