« Cette validation du rectorat est une belle surprise, mais il faut dire que le projet offre, à notre humble échelle, une solution crédible face à l’engorgement des lycées dans le Sud Seine-et-Marne. » Ce jeudi 4 février, Pascal Chaubaroux a le sourire. Le directeur du collège privé catholique de l’institution Sainte-Marie dit « la Roche-au-Coq », sous contrat avec l’État, situé chemin de la Messe à Saint-Pierre-lès-Nemours, vient d’obtenir l’autorisation de l’académie de Créteil pour l’ouverture d’un lycée dans l’enceinte de l’établissement.
Un projet dans les cartons depuis « plusieurs années », et réactivé à la suite des problèmes d’affectations rencontrés à la dernière rentrée par les élèves de classe de troisième de « la Roche-au-Coq » désirant s’inscrire en seconde à Étienne-Bézout, leur lycée de secteur, public, à Nemours. La faute à la capacité d’accueil déficitaire de l’établissement nemourien, symbole de nombreux autres lycées de la région en manque de place, et qui a conduit plusieurs familles saint-pierroises à inscrire leur enfant à Fontainebleau, Avon ou encore Champagne-sur-Seine.
Montée pédagogique
« Le projet a suscité un accueil favorable de la part de ma tutelle actuelle, celle des Sœurs de la Divine Providence de Saint-Jean de Bassel, mais aussi de celle des Frères des écoles chrétiennes qui va prendre le relais en juin prochain, détaille Pascal Chaubaroux. Mon organisme de gestion a également donné son aval, de même que la direction du diocèse de Meaux, qui a érigé la création d’un lycée privé sur notre secteur comme étant une priorité. Il ne manquait plus que l’accord du rectorat, mais j’étais déjà confiant avant même de soumettre le dossier aux services de l’académie, car les lycées publics en Seine-et-Marne regorgent d’élèves et sont en grande majorité en état de sureffectif. Avec la création d’un lycée privé à Sainte-Marie, nous proposons de résoudre une petite partie du problème. »
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