Voilà déjà 9 ans que Yannick Guillo, maire de Saint-Ouen-en-Brie, a décidé de réagir et de tenter de mobiliser les pouvoirs publics à l’aide des petites communes pour lutter contre l’invasion des chenilles processionnaires. Et enfin une étape importante a été marquée ce 22 janvier par la réunion d’un 2e comité de pilotage qui a associé des partenaires essentiels, grâce à un déblocage de la position de la Préfecture qui entraîne donc derrière elle plusieurs services de l’Etat. On y a noté ainsi aussi la première participation de l’association « Chenilles danger », aux côtés de l’Union des maires et des élus locaux de la zone test de Nangis, ou encore de la Fédération des chasseurs.
Mutualisation
Des pistes de travail et des principes d’action ont été décidés. Dans l’attente du résultat d’un appel d’offres lancé par l’interco test de la Brie Nangissienne pour divers modes de traitement des proliférations, il est clair que la solution sera du côté de la mutualisation des coûts. Ils peuvent être de 40 à 80 € pour des arbres isolés jusqu’à baisser du côté de 11 à 20 € par arbre pour une campagne mutualisée entre plusieurs communes ou sites.
Entre pièges de différentes sortes, aspirateurs, propulseurs de produits, véhicules et personnels dédiés, l’éventail des méthodes et budgets est large. « Le comité de pilotage, nous a précisé son président Yannick Guillo, va donc étudier les motifs et modes de subventions possibles, du côté de l’Etat et du Département. Nous allons aussi préciser la cartographie de l’infestation, et analyser les implications juridiques ».
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