« Nous n’avons pas à rougir des Brandons. On en a dit trop de choses négatives et injustes. Ce n’est pas le coupe-gorge dont on veut bien parler ! », a démarré le maire, Guy Geoffroy, au moment d’évoquer la question de la réhabilitation de ce quartier, lors de la cérémonie des vœux du maire.
Les familles qui dénonçaient, il y a quelques semaines, leurs conditions de vie de plus en plus insalubres, vont donc pouvoir se réjouir. Le début des démolitions est prévu pour le dernier trimestre 2016.
« Il n’y a plus de temps à perdre pour ces logements en fin de vie, a remarqué l’élu. L’année 2015 a été celle du dialogue entre Pitch promotion et les propriétaires concernés. La totalité des questions en suspens est réglée. La construction des 165 logements qui doivent accueillir la majeure partie des 220 familles va pouvoir se faire. »
Jeudi dernier, la démarche participative a été officiellement lancée en mairie et notamment l’étape essentielle de l’enquête sociale. Des accords avec les commerçants de la rue Sommeville ont également été trouvés. « Tous les commerçants qui doivent déménager auront satisfaction pour les aider dans les choix qui seront les leurs », assure le maire.
« Une urbanisation sans excès »
Le pourcentage de logements sociaux, aujourd’hui à 23 %, devrait atteindre les 25 % demandés par l’État, en 2025. « Nous progressons en respectant la maîtrise de l’urbanisme qui ne doit être ni paradoxale, ni schizophrène », analyse Guy Geoffroy.
Et de poursuivre :
« Il m’arrive de ne pas rendre la vie simple aux promoteurs car j’impose des contraintes comme la construction de deux places de stationnement par logement. Certains pensent qu’ils vont pouvoir venir me voir pour me demander de modifier le PLU (Plan Local d’Urbanisme, ndlr), ils repartent et on n’entend plus jamais parler d’eux ! Nous nous battons pour que le logement n’abîme pas la commune. »