Il fallait y penser ! Ces nouveaux bus nouvelle génération hybride sont équipés de deux moteurs. Entre 0 et 18 km/h, c’est le moteur électrique qui fonctionne. Cela permet aux bus de Sénart qui roulent à une vitesse moyenne de 15 km/h de rester à un fonctionnement 100 % électrique. Notamment dans les zones d’arrêts fréquents.
Au-delà de 18 km/h, c’est le moteur thermique diesel qui prend le relais et qui de surcoût génère de l’électricité « Cette électricité est stockée dans la batterie pour être ré-utiliser par le moteur électrique », précise Jean-Arnaud Puig, directeur Transdev. C’est ce mécanisme de synergie entre les deux moteurs qui a été baptisé « Arrive and go ».
Les résultats attendus
Cependant, pour que la performance du procédé soit totale il en va du rôle du conducteur qui doit adopté une conduite souple et rationnelle « La capacité du conducteur à anticiper est importante, pour être le plus possible en électrique. Il y a une prise en main des conducteurs sur le véhicule afin qu’ils acquièrent la technique de conduite », explique Jean-Arnaud Puig. Deux véhicules hybrides doubles à capacité de 160 places ainsi qu’un véhicule simple seront en route sur les lignes Réau, Moissy Cramayel, Lieusaint et Saint-Pierre-du-Perray (91).
Avec cette technologie hybride, les résultats écologiques sont ambitieux puisqu’il est prévu une diminution des émissions de CO2 à hauteur de 25 % jusqu’à 35 %. Pour les particules fines, c’est une diminution considérable de 50 % de réduction prévu en 2 ans sur le parc de bus.
Les bus hydriques garantissent une économie de carburant de 25 à 35 %.
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