Le procès des onze dealers présumés qui auraient sévi au Mée-sur-Seine, résidence Montdauphin, a été renvoyé au mois de novembre. Il aurait dû se dérouler toute la journée du mardi 8 septembre au tribunal correctionnel de Melun. Au cours de la matinée, les juges ont examiné les demandes de remise en liberté des cinq détenus. Selon les réquisitions de François Camard, elles ont toutes été refusées.
Plusieurs prévenus, dont un boxeur de haut niveau, ont en effet déjà de lourds casiers judiciaires, notamment pour des faits liés à la drogue. La plupart sont Méens. Trois autres sont d’Epinay-sous-Sénart, dans l’Essonne. Le magistrat a souligné qu’entre cette ville et Le Mée, il existait ” une route du stupéfiant par le RER “.
Lors du procès, comparaîtront deux femmes suspectées d’avoir servi de ” nourrice “, en prêtant leur appartement pour conditionner du cannabis.
Selon l’enquête, le trafic avait duré de juin à octobre 2014, générant un important chiffre d’affaires. Les policiers avaient saisi 15 000 € en numéraires lors des perquisitions.
A.G.B.