Vrombissement des moteurs le long de l’avenue Thiers. Frémissements des rails au passage du RER D. Le bruit se propage dans la citadine agglo de Melun Val de Seine. Un vacarme que les élus souhaiteraient mettre en sourdine. Alors, conformément à la directive européenne du 25 juin 2002, qui attribue aux collectivités locales des responsabilités en matière de gestion du bruit dans l’environnement, l’agglomération Melun Val-de-Seine s’est engagée à étudier les points sensibles du territoire. Une étude rendue publique jusqu’au 1er août.
Réguler les zones bruyantes
Un bureau d’études a donc réalisé une carte stratégique des zones les plus bruyantes. Sans surprise, c’est autour des gares et des insfrastructures routières qu’on relève la plus mauvaise qualité sonore. En tout, 73 % des dépassements du seuil de tolérance concernent la ville de Melun. Le bruit ferroviaire s’étend sur 7 communes pour des niveaux de bruit très élevés (Le Mée, Melun, Livry, Dammarie, Boissise-le-Roi, La Rochette et Vaux-le-Pénil).
L’idée donc : de réguler ces zones bruyantes. « Certaines actions peuvent être réalisées facilement, comme la mise en zone 30 de portions de route bruyantes ou la gestion des feux sur l’avenue Thiers pour fluidifier le trafic, explique Florence Duclos, en charge du dossier à l’agglomération. On peut également agir sur les zones d’urbanisation en projet. Par exemple, pour une voirie, on peut choisir des enrobés moins sonores. « Le projet se développe également autour de la mise en place de formations pour les élus et les techniciens sur la thématique sonore.
Lieux calmes
Mais l’idée, c’est aussi de valoriser les lieux calmes, comme la forêt, les parcs ou les squares, en apposant un label. « Des panneaux explicatifs sur le son sensibiliseront les citoyens sur la question des répercussions du bruit sur la santé », conclut Florence Duclos.