Démarré en janvier 2014, le chantier du futur groupe scolaire vit ses dernières semaines. C’est courant juillet que la nouvelle école Théophile-Lavaud, située dans le quartier des Hauteurs du Loing et qui sera composée de 15 classes (cinq maternelles et 10 primaires), devrait être inaugurée. Si les travaux ont été retardés de façon minime en raison de soucis rencontrés pour la commande des revêtements de sol, c’est bien à la rentrée 2015, en septembre, que l’ensemble fonctionnera pleinement.
« Chantier exemplaire »
Considéré comme l’un des plus gros chantiers des deux mandatures de la députée-maire (LR) Valérie Lacroute elle-même, ce nouveau groupe scolaire, d’une surface utile d’environ 3 400 m2, aura coûté près de 8 millions d’euros hors taxes. Un montant « absolument pas exorbitant vu la surface et le prix au m2 », explique Philippe Roux, adjoint au maire délégué au patrimoine bâti et à la rénovation urbaine. « Ce chantier est exemplaire en matière architecturale, ajoute l’élu. C’est une réussite et je pense que ce sera une référence sur le secteur. Le projet tient compte de la physionomie du site qui est en plein développement, sa volumétrie est impeccablement adaptée à l’environnement immédiat et s’intègre tout à fait au paysage urbain, qui est une zone pavillonnaire. De loin, on dirait un ensemble de petites maisons. On est à l’échelle du quartier, et l’on peut quand même remarquer l’identité scolaire du bâtiment. Nous avons également tenu compte des besoins des élèves et des enseignants formulés lors des différentes réunions de concertation pour que rien ne soit mis de côté. »
Ossature bois
Étendu sur un seul niveau en rez-de-chaussée, le groupe scolaire sera doté d’un parking pour les professeurs, intégrera un restaurant scolaire, un office relais pour le réchauffage des repas ainsi qu’une partie commune pour les locaux techniques. Mais la caractéristique principale de la nouvelle école, c’est son ossature, entièrement en bois, qui fait de l’établissement un ensemble « Haute Qualité Environnementale ». De quoi s’inscrire dans une démarche écologique et de développement durable. « La structure en ossature bois, qui n’est constituée que d’éléments naturels, a des caractéristiques isolantes très performantes et permet de faire entrer beaucoup de lumière dans les classes, détaille Philippe Roux. Nous serons très performants en termes de consommation d’énergie, et cela nécessitera une puissance de chauffage minime. De plus, c’est un matériau extrêmement résistant qui ne subira pas de vieillissement prématuré. L’autre avantage, c’est que cette méthode de construction a favorisé un délai d’exécution beaucoup moins élevé qu’un ensemble fait de béton et parpaings. »
Épilogue
Presque neuf après, Théophile-Lavaud va donc renaître de ses cendres, dans un autre quartier. Car c’est fin 2006 que le plafond de l’école Lavaud s’écroulait rue des Guichettes, au Mont Saint-Martin. Les locaux, irréparables, ont obligé dès janvier 2007 et jusqu’à maintenant aux huit classes d’élémentaire de se répartir dans des préfabriqués. Une situation pas toujours évidente pour les enfants comme pour les parents, qui ont à de nombreuses reprises manifesté leur mécontentement en se plaignant notamment de la vétusté des préfabriqués et de l’attente jugée trop longue de la construction d’une nouvelle école. Mais une situation qui devrait donc trouver son épilogue en septembre prochain. La sectorisation scolaire a, elle, été revue dans son ensemble. La nouvelle école Théophile-Lavaud accueillera donc les enfants des familles demeurant entre la rive droite jusqu’avant la rue des Guichettes et secteur rive gauche à partir du canal et jusqu’à l’avenue Carnot. Les dérogations dans le cas de fratries ou de raisons médicales sont également acceptées, en plus de certains cas particuliers comme par exemple celui d’une famille habitant dans le secteur des Hauteurs du Loing, qui par le passé avait demandé à être sectorisée à Chérelles avant de désormais demander à être dans la nouvelle école, plus proche du domicile.