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L’opposition socialiste réclame une MJC « indépendante »

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Créée en 1970, la Maison de la Jeunesse et de la Culture (MJC) est une association de loi de 1901. Elle est fréquentée par 780 adhérents et propose une trentaine d’activités. Le Chaudron lancé en 2004 organise des spectacles et des concerts amateurs ou professionnels. En 2014, la structure a quitté la Fédération Régionale des MJC d’Île-de-France. Depuis avril de la même année, la MJC compte une nouvelle directrice, Emmanuelle Pitel, et depuis décembre, une nouvelle présidente, Marie-Alice Smith.

« 20 % des voix du CA »

Lors de la séance du conseil municipal où les membres de l’assemblée ont eu à se prononcer sur le nouveau contrat d’objectifs de la MJC, Laëtitia Cadet a, tout d’abord, dénoncé certains articles du texte.

« L’article 1 qui demande à ce que “les actions menées s’inscrivent dans le cadre des politiques conduites par la ville du Mée-sur-Seine” et l’article 9 qui oblige la MJC à “associer les services municipaux pour l’élaboration de nouvelles actions susceptibles de faire l’objet de demandes de subventions spécifiques” mettent à mal l’indépendance de l’association » a déclaré l’opposante.

Elle a aussi reproché à la majorité le fait que cinq conseillers municipaux fassent partie du conseil d’administration (CA) de la MJC. Ils représentent ainsi « 20 % des voix du CA » ce qui est trop pour Laëtitia Cadet. Enfin, elle a critiqué la « radiation » de la MJC du Mée par la Fédération Régionale des MJC d’Île-de-France.

« Un appui bénéfique »

Michel Dauvergne, adjoint en charge de la culture, a répondu point par point à l’opposante socialiste. « Cinq conseillers municipaux sur un CA de vingt-trois personnes, cela ne fait pas une majorité. Même avec un quart des voix, nous ne sommes pas en mesure d’exiger quoique ce soit » s’est ainsi défendu l’élu.

Quant au départ de la MJC du réseau, l’adjoint à la culture a expliqué que cela était surtout dû au fait que la succession des directeurs (dont certains sont restés moins d’une année) n’était pas souhaitable. Jean-Pierre Guérin (PS) est alors intervenu pour demander pourquoi la structure gardait le nom de « MJC ». Il a aussi indiqué qu’avec un financement à hauteur de 60 % par la ville, la MJC n’était pas indépendante financièrement. Le maire, Franck Vernin (UDI), lui a alors rétorqué que l’appui de la ville était « bénéfique » à la structure et qu’il n’avait pas eu de remarques de la part des adhérents à ce sujet.

Du côté de la direction de la MJC, on déclare ne pas faire de politique et on regrette que l’association soit conduite sur ce terrain-là.

« La MJC est la plus grosse association de la ville. On est parfois assimilé à la mairie mais nous sommes indépendants » déclare Marie-Alice Smith, la présidente.

Réagissant aux critiques de l’opposition sur le nombre de conseillers municipaux de la mairie au CA, la présidente de la MJC affirme que les élus sont dans une démarche de « dialogue permanent » et ne sont en aucun cas un « moyen de pression ». Au sujet du financement, Marie-Alice Smith dit ne pas comprendre où est le problème. Elle rappelle que la MJC est une « structure qui marche » et que le fait que la ville subventionne beaucoup l’association prouve qu’elle s’y intéresse. Emmanuelle Pitel indique d’ailleurs que la MJC est en recherche perpétuelle d’autres subventions (CNV, département). Enfin, la MJC devrait bientôt changer de nom.


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