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Elle lance un appel au don pour aider son fils autiste

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« Kinane est arrivé en express, en 45 minutes avec 20 jours d’avance. C’était un bébé un peu trop calme, confie Émilie Fouquet, 32 ans. Il ne pleurait que pour manger. » Pour autant, difficile pour la jeune maman de diagnostiquer l’autisme son fils. Ce n’est qu’au moment où les enfants commencent à parler que la Melunaise a commencé à s’inquiéter.

« À sa première rentrée d’école, il ne parlait toujours pas et n’était pas propre. J’ai réalisé que quelque chose n’allait pas », raconte-t-elle.

Le médecin dirige alors Emilié Fouquet vers le CAMPS (Centre d’Action Médico-Sociale Précoce), un établissement médico-social chargé de la prise en charge des enfants handicapés de 0 à 6 ans. Kinane est âgé de deux ans et demi. C’est une longue série d’examens médicaux qui l’attend : psychomotricité, orthophonie, analyses psychologiques, suivi d’un bilan complet à l’hôpital Robert Debré, à Paris.

« Un coup de massue »

Et puis, la sentence tombe. « C’est un véritable coup de massue qui m’est tombé sur la tête. Même si je m’en doutais, j’ai eu la preuve écrite noir sur blanc qu’il n’y avait pas d’espoir. »

Aujourd’hui, Kinane est âgé de 5 ans. Inscrit à la halte-garderie à l’Almont, il a réalisé beaucoup de progrès. « Il va à l’école des Capucins. Six heures par semaine seulement car il ne supporte ni le monde ni le bruit », explique la mère célibataire, ex-hôtesse de caisse, qui n’a pas d’autre choix que de rester au foyer, son fils multipliant les rendez-vous médicaux.

« Je m’en suis beaucoup voulu, poursuit-elle. Ma grossesse s’était bien passée mais je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai dû manger ou faire quelque chose qu’il ne fallait pas. C’est aussi que je me bats pour lui. » Car Kinane demande une attention de tous les instants.

« J’ai appris à me mettre de côté mais par moments, je me sens débordée. »

C’est en voyant une publicité à la télévision qu’Émilie Fouquet a l’idée de créer une cagnotte sur internet. L’objectif : réunir 2500 euros afin de s’offrir des leçons de conduite et une voiture d’occasion. Car, avec ses 373 euros d’allocation pour son fils handicapé et le RSA, la trentenaire a du mal à joindre les deux bouts. « Entre l’Almont, le médecin à Rubelles et les déplacements à Robert Debré, c’est difficile. J’ai même manqué des rendez-vous à cause de bus qui ne passaient pas. Cette somme me retirerait une épingle du pied. » En tout, 225 euros ont déjà été récoltés.

Si vous souhaitez faire un don : leetchi. com/c/solidarite-de-kinane


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