Les 70 ans de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles), ont été marqués, jeudi 28 mai à Provins, par l’annonce des nouveaux partenariats et subventions du Département pour aider le monde agricole, lors de l’AG du syndicat.
Jean-Jacques Barbaux a détaillé les orientations qui seront développées par le Département, avec son adjoint en charge de l’agriculture, du développement du territoire et de la politique contractuelle, Olivier Lavenka.
Dénonçant une politique gouvernementale trop environnementaliste au détriment des agriculteurs, il promet une politique départementale animée par des objectifs économiques.
1 595 000 € pour le monde agricole
« Nous avons opté pour le renforcement des relations avec les différents partenaires du monde agricole. Des conventions seront mises en place ou réécrites » promet le président.
Une nouvelle convention avec la FDSEA assortie de 22 000 € par an et une augmentation de la subvention aux Jeunes agriculteurs (JA) portée à 30 500 € (au lieu de 10 000 € par le précédent conseil général) pour le Festival de la terre.
Stop aux mesures « environnementalistes »
Avec la chambre d’agriculture, une nouvelle convention portant à 443 000 € la subvention de fonctionnement pour 2015, ainsi qu’un budget d’investissements de près d’un million d’euros pour l’exercice 2015-2019, financé par la suppression de la part départementale du financement des mesures agroalimentaires sur l’eau. « Ce qui permettra de renforcer le conseil technique apporté à l’ensemble des agriculteurs » précise Jean-Jacques Barbaux.
Agroalimentaire
Le président du département a également annoncé son soutien au domaine agroalimentaire : « création d’une plateforme de transformation et de conditionnement pour l’alimentation des cantines des collèges en produits issus de filières de proximité. » Ainsi que le renforcement de l’accompagnement des projets d’usines de méthanisation pour produire du bio gaz.
L’annonce de toutes ces mesures a été saluée par les 400 agriculteurs réunis lors de l’AG de la FDSEA. Mais, soulignait Arnaud Rousseau, président de la FDSEA, « il faudra attendre que le blé soit dans la benne, pour être sûrs que la moisson a été bonne. »
Marie-Lise CANS