La nouvelle équipe municipale avait fait de la sécurité un argument de campagne. Depuis ce lundi 9 mars, les policiers municipaux – dont le nombre a presque triplé depuis mars dernier – sont désormais équipés d’armes à feu. « Avec les patrouilles de nuit, leurs missions sont de plus en plus semblables à celles de la police nationale ils doivent donc avoir un équipement adapté », détaille François Bouchart, le maire.
Une version qui tranche avec la vision de Sylvie Fuchs, l’ancienne maire (voir l’encadré). Deux agents seront ainsi chargés de la formation des policiers municipaux pour manipuler ce type d’arme. Les policiers roisséens travaillent donc sept jours sur sept avec de nouveaux horaires et un nouvel équipement. « Cela s’inscrit dans le cadre de notre mandat avec la sécurité et le cadre de vie comme priorité », insiste le maire.
45 caméras en 2017 ?
Lors du dernier conseil municipal, François Bouchart a également annoncé un autre chantier d’envergure. Celui du déploiement de la vidéoprotection. « Nous étions la seule vie du secteur qui n’était pas équipée et cela pouvait attirer des personnes malintentionnées », commente-t-il. Un plan d’équipement sur trois pourrait ainsi être lancé au printemps avec trois vagues successives d’une quinzaine de caméras chaque année, jusqu’en 2017.
Elles seront implantées dans des lieux stratégiques comme la gare ou à des « lieux ou de nombreuses infractions sont constatées ». Leur emplacement a été déterminé avec l’aide de la police nationale. Un centre de supervision urbaine sera installé. « Il y aura du personnel derrière les écrans pour appuyer les équipes sur le terrain, ce ne sera pas uniquement un centre d’enregistrement », explique-t-on en mairie.
Une quinzaine de caméras doit être installée cette année. « Le premier fléau reste les cambriolages, alors elles seront installées d’ici le mois de juin », indique le maire. En 2017, quelque 45 caméras pourraient être installées dans Roissy-en-Brie.
A. S et JVC