C’est Hubert Tonnelier, dont les stèles de ses ancêtres ont toutes été détruites, qui a été contacté par Generali.
La République de Seine-et-Marne : Comment les choses se sont-elles décantées ?
Hubert Tonnelier : J’ai été contacté par courrier du 17 février par Texa Expertises, mandaté par Generali, à qui j’ai immédiatement fourni un certain nombre de documents et renseignements demandés, tout en informant simultanément de ce nouvel élément mon assureur Allianz et son expert Cunningham & Lindsey que j’avais donc rencontré lors de l’expertise du 17 décembre à laquelle Generali ne s’était pas fait représenter, contrairement à Thelem, l’autre assureur des responsables légaux de l’autre jeune fautif. L’expert Cunningham & Lindsey m’a très vite recontacté à deux reprises pour m’informer, entre autres, qu’il va monter pour le 26 mars une nouvelle réunion sur place en convoquant Texa. J’en attends la confirmation écrite.
Pourquoi les choses ont-elles subitement changé ?
Je suis persuadé que les avancées actuelles du dossier du cimetière de Voulx sont liées à la publication des articles dans La République de Seine-et-Marne. Vous ajoutez à cela la médiatique profanation du cimetière juif Sarre-Union il y a bientôt un mois et quelques autres qui ont eu lieu ces jours derniers et on comprend aisément que Generali soit plus conciliant et de meilleure volonté. En outre, Nicolas Bolze, le maire de Voulx, m’a suggéré de faire une réunion pour informer les victimes.
À combien se chiffrent les dégâts de votre côté ?
Comme déjà précédemment indiqué, et suite à la rencontre du 17 décembre, je me suis préoccupé de faire actualiser le premier devis de mai dernier et d’en demander un autre à une autre entreprise. Après relances, j’ai précisément reçu un de ces deux documents il y a quelques jours. Il y en a pour 15 000 €. Une grosse somme mais normale étant donné que quatre stèles ont été démolies.