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Handball. Alexandre Tomas quitte le Caen Handball !

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Alexandre Tomas quitte le Caen Handball six mois après son arrivée.

Alexandre Tomas quitte le Caen Handball six mois après son arrivée. (©Sport à Caen)

C’était la recrue phare du mercato caennais, celle qui attestait des nouvelles ambitions du club. Alexandre Tomas, premier joueur de Lidl Starligue à rejoindre les Vikings, s’en va déjà. L’ailier de 32 ans a résilié son contrat, qui le liait jusqu’en juin 2020, avec le dernier de Proligue.

LIRE AUSSI : Alexandre Tomas, un ailier estampillé Starligue au Caen Handball

Alexandre Tomas, qui a évoqué des raisons familiales pour justifier son départ, tournait à 3,9 buts par match cette saison en Proligue. Bien que meilleur buteur du club, il a réalisé une première partie de saison légèrement en-deçà des (grandes) attentes placées en lui.

Alexandre Tomas s'en va pour des raisons personnelles.

Alexandre Tomas s’en va pour des raisons personnelles. (©Sport à Caen)

Un recrutement à prévoir ?

Reste à savoir désormais comment le Caen Handball va réagir suite à son départ. Il apparaît peu probable que le club remplace le joueur poste pour poste. Maxime Langevin, très performant à l’aile par le passé, pourrait se relancer dans ce rôle qu’il connaît bien.

LIRE AUSSI : Alexandre Tomas : « Il faut y aller avec le cœur »

Si tel était le cas, les dirigeants caennais auraient le loisir d’utiliser l’économie du salaire d’Alexandre Tomas – qui n’était pas le moindre de l’équipe comme peut le laisser supposer son CV – à un autre poste… Caen a jusqu’au 31 janvier pour recruter.


Près de Lisieux, la famille Lagrive fabrique des briques depuis quatre générations

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Mardi 8 janvier 2019, Patrick Lagrive, gérant de la briqueterie, a reçu la visite de François Aubey, président de la communauté d'agglomération Lisieux-Normandie, et Bernard Broisin-Doutaz, maire de Glos.

Mardi 8 janvier 2019, Patrick Lagrive, gérant de la briqueterie, a reçu la visite de François Aubey, président de la communauté d’agglomération Lisieux-Normandie, et Bernard Broisin-Doutaz, maire de Glos. (©Le Pays d’Auge)

Sa grande cheminée est visible depuis la RD613, à la sortie de Lisieux (Calvados) en direction de Paris. Depuis 1932, la famille Lagrive produit des briques artisanales dans cette briqueterie créée à la fin du XIXe siècle.

Quatre générations se sont succédé à la tête de l’entreprise, mais le savoir-faire familial reste intact. Responsable depuis 2012, Patrick Lagrive explique :

Nous produisons deux types de briques. Les premières, calibrées, sont fabriquées dans une presse rotative à sec, exerçant une pression de 40 tonnes. Ces briques ont une haute résistance. Les secondes, à l’ancienne, sont fabriquées dans des presses d’avant-guerre. Elles ont une plus grande irrégularité dans leur concept.

La terre est extraite d’une carrière située à côté de la briqueterie. Les briques sont ensuite fabriquées d’avril à octobre, avant la cuisson à 1100° dans un four Hoffmann de 80 mètres de décembre à avril. Le four tourne alors 24 heures sur 24, avec un employé de permanence la nuit.

La briqueterie Lagrive produit 700 000 à 750 000 briques par an. « Nos clients sont des particuliers, des artisans et des marchands de matériaux » précise Patrick Lagrive, père du pilote de moto Matthieu Lagrive, vainqueur du Bol d’Or et des 24 heures du Mans.

L’entreprise emploie douze personnes. Renseignements sur le site Internet de la briqueterie Lagrive.

Seine-et-Marne. 7 projets pour la forêt de Fontainebleau

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Observer des cerfs dans un parc près du château ?

Observer des cerfs dans un parc près du château ? (©pixabay)

Une maison des bénévoles

Un vrai lieu pour accueillir les touristes en forêt de Fontainebleau : l’ONF veut, dans son contrat de projet, mettre en place une « maison des bénévoles », qui permettrait d’être le point de ralliement et d’informations pour les touristes et tous les bénévoles de la forêt. Les associations y trouveraient refuge et auraient ainsi un lieu dédié. L’essai d’un site similaire à la Faisanderie n’a pas fonctionné, car trop excentré. L’idée serait donc de viser un lieu à l’emplacement idéal : l’ancienne piscine de la forêt, située juste au-dessus de la gare de Fontainebleau. Une proposition séduisante mais qui aura un coût : à l’abandon depuis des années, le site a besoin d’être totalement rénové.

Utiliser les pilones

Les impressionnants pilones qui culminent à 30 mètres de hauteur sur quatre sites de la forêt sont pour la plupart inutilisés et à l’abandon. Si l’un d’entre eux sert d’antenne téléphonique, les autres n’ont pas de mission à proprement parler. L’ONF souhaite les mettre à profit d’une façon originale : les mettre à disposition des naturalistes pour surveiller la forêt et observer les oiseaux. Cerise sur le gâteau : des caméras à 360 degrés pourraient y être installées. Les internautes pourraient ainsi surveiller la forêt.. de chez eux derrière leur écran d’ordinateur !

Des food-trucks sur les parkings

Pour améliorer l’accueil, l’ONF pense à proposer à des food-trucks de s’installer sur les parkings les plus fréquentés de la forêt. Pas question d’installer de « buvette » ou de point de restauration fixe. La solution de ses restaurateurs ambulants pourrait donc être adaptée, le professionnel devant respecter un cahier des charges imposé par l’ONF.

Un parc pour voir les cerfs

Les visiteurs sont souvent déçus de ne pas voir de cerfs ou d’animaux sauvages lors de leur visite en forêt de Fontainebleau. Parmi les pistes qui vont être étudiées, la possibilité de créer un vrai parc animalier : « l’idée serait de proposer un lieu où l’on peut en voir en nombre raisonnable, explique M.Guillain. Cela permettrait d’observer des cerfs, et tous ces animaux qui peuplent la forêt de Fontainebleau que les gens ne voient pas ».

Des rangers en forêt

L’ONF souhaite recruter des bénévoles qui auraient pour mission d’informer le public et les touristes sur les bonnes pratiques et l’offre touristique en forêt. Ils seraient également chargés de surveiller le massif.

Supprimer les zones blanches

A terme, l’ONF souhaiterait que les réseaux téléphoniques fonctionnent sur tout le massif, avec avant tout un objectif en terme de sécurité pour les usagers.

Des entrées de forêt repensées

La forêt n’a pas d’entrée ni de sortie… L’ONF souhaite « favoriser les bonnes pratiques » en aménageant les entrées de forêt. Cela passerait par du mobilier spécifique pour matérialiser les entrées et ainsi faire prendre consciense aux visiteurs qu’ils entrent dans un « lieu exceptionnel à préserver ».

Toulouse : pour le début des soldes, des commerçants en difficulté interpellent le préfet

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Les commerçants du centre-ville paient une mois de décembre compliqué.

Les commerçants du centre-ville paient un mois de décembre compliqué. (©Archive / Delphine Russeil / Actu Toulouse)

Alors que le samedi 12 janvier 2019 marque le premier samedi des soldes hivernales, plusieurs commerçants toulousains appréhendent. Après huit samedis marqués par les manifestations des gilets jaunes dans le centre-ville de la ville rose, la situation économique des boutiques se dégrade.

Une lettre directement adressée au préfet relayée sur Twitter

C’est le cas, notamment, des magasins du cœur historique de la ville. Pour défendre leurs intérêts, l‘association de commerçants « Carré Baragnon », s’adresse au préfet de la Haute-Garonne et de la région Occitanie, Étienne Guyot. Dans une lettre remise au représentant de l’État et relayée sur Twitter, le mardi 8 janvier 2019, Jonnhy Dunal, gérant de la boutique L’Observatoire et président de l’association de commerçants du quartier demande à être reçu en délégation. L’association qu’il préside sonne « l’urgence économique » pour ces commerces.

Dans son écrit, le président de « Carré Baragnon » revient sur le mois de décembre compliqué des membres de son association : « Loin de la magie de Noël, le mois de décembre a rimé avec licenciement et chômage technique pour certains de nos collègues. 2019 ne s’annonce guère plus positives avec des dépôts de bilan annoncés ».

Loin de remettre en cause l’action du préfet, Jonnhy Dunal, qui est par ailleurs un membre de la direction départementale des Républicains, souhaite des actions plus concrètes que les actuelles propositions d’étalements de paiements. « Cela reste une dette. Ce n’est pas cela qui nous aidera », explique le gérant du magasin de vêtements. Dans sa démarche, il espère venir en aide aux commerçants de son quartier. « Si d’autres veulent nous rejoindre, il n’y a pas de soucis », indique-t-il. Jonnhy Dunal espère un soutien financier plus conséquent pour assurer la survie des commerces du quartier Croix-Baragnon.

Nous souhaitons que le préfet rapporte notre situation à l’État. Il nous faut des aides réelles, car, dans 6 mois, les conséquences seront catastrophiques.

LIRE AUSSI : Toulouse : l’association des commerçants appelle les gilets jaunes à ne pas manifester samedi

Une impuissance face à des commerces à la dérive

Jonnhy Dunal s’estime chanceux. « Ma clientèle est composée de fidèles. J’ai perdu du chiffre d’affaires, mais je m’en tire bien », témoigne-t-il. À l’inverse, d’autres boutiques vivant essentiellement grâce au passage n’y arrivent plus. Avec des chiffres d’affaires qui s’écroulent, certains seront contraints de mettre la clé sous la porte.

Le bilan va encore s’aggraver. C’est une réalité qui nous inquiète. En plus, ici, il est difficile trouver des repreneurs pour les fonds de commerce.

Après une période de Noël catastrophique, les commerçants toulousains ne peuvent pas se permettre de rater ce premier week-end de soldes. Pour l’heure, Jonnhy Dunal ne sait toujours pas s’il pourra ouvrir sa boutique, samedi 12 janvier 2019. « Nous sommes impuissants. Si on nous conseille de fermer, on fermera… », explique-t-il. Le début des soldes s’annonce donc déterminant pour la santé des boutiques du cœur de Toulouse.

LIRE AUSSI : Toulouse : les commerçants appellent à venir en masse en centre-ville pour les courses de Noël

Thibaut Calatayud

Île-de-France : bientôt plus de propreté dans les trains du réseau Sncf Transilien ?

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Valérie Pécresse, présidente (Lr) de la région Île-de-France a appelé à une mobilisation générale de la part des transporteurs pour améliorer la qualité de service et le niveau de satisfaction des voyageurs en renforçant les actions de propreté sur tout le réseau.

Valérie Pécresse, présidente (Lr) de la région Île-de-France a appelé à une mobilisation générale de la part des transporteurs pour améliorer la qualité de service et le niveau de satisfaction des voyageurs en renforçant les actions de propreté sur tout le réseau. (©Photo d’illustration : Île-de-France Mobilités.)

Île-de-France Mobilités a fait de la propreté dans les transports une de ses priorités. Dans cette perspective, Valérie Pécresse, présidente (Lr) de la région Île-de-France a appelé à une mobilisation générale de la part des transporteurs pour améliorer la qualité de service et le niveau de satisfaction des voyageurs en renforçant les actions de propreté sur tout le réseau.

Après le plan d’actions de la Ratp voté en octobre dernier, Île-de-France Mobilités vient de voter le programme d’actions consacré à la propreté proposé par Sncf Transilien.

Un investissement de 1,5 million d’euros

La propreté des transports du quotidien contribue largement au confort des voyageurs franciliens. Comme le montrent les études de satisfaction menées chaque année, les attentes des Franciliens sont très fortes sur ce plan.

Pour renforcer ce sentiment de propreté dans les gares et les trains, la Sncf mettra en place, dès 2019, les mesures concrètes suivantes :

– Ajout de toilettes supplémentaires en gare : le nombre de gares franciliennes équipées de toilettes sera porté à 200, soit 80 gares supplémentaires par rapport au déploiement de toilettes actuellement en cours concernant 120 gares.

– Coup de propre pour 30 gares : chaque année 30 gares feront l’objet de travaux de nettoyage conséquents et de remise en état incluant les opérations suivantes : nettoyage haute pression, décapage, polissage de surfaces encrassées et de mobiliers de gare, rafraîchissement des peintures, opérations de nettoyage de surfaces vitrées difficiles d’accès et/ou remplacement de parties fortement détériorées, remplacement des luminaires, etc.

– Application propreté : généralisation sur toutes les lignes du dispositif de signalisation de défauts de propreté par les voyageurs eux-mêmes.

– Le dispositif d’affichage « nudge » sera expérimenté sur plusieurs sites afin d’encourager les voyageurs à adopter un comportement vertueux en matière de propreté en jetant leurs déchets aux endroits appropriés signalés par exemple.

Ce plan d’actions concrètes représente un investissement annuel de 1,5 million d’euros financé par Île-de-France Mobilités. Il viendra s’ajouter aux 70 millions d’euros que consacre déjà la Sncf (via le contrat Île-de-France Mobilités-Sncf) à la propreté du réseau chaque année.

Cotentin : une commune va s'offrir une salle omnisports à 2,5 millions d'euros

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Le maire, Guy Cholot, a annoncé lors de ses vœux la construction d'une salle omnisports.

Le maire de Port-Bail, Guy Cholot, a annoncé lors des vœux municipaux la construction d’une salle omnisports. (©La Presse de la Manche)

Lors de ses vœux à la population, le maire de Port-Bail-sur-Mer, Guy Cholot, a annoncé le lancement d’un projet de construction d’une salle omnisports sur la commune, alors que l’ex-communauté de communes de la Côte des Isles n’avait pas réussi à convaincre son assemblée de supporter son financement.

A LIRE AUSSI : Cherbourg-en-Cotentin : Un chalutier neuf attendu à l’été 2020

Guy Cholot s’est exprimé sur le sujet :

Ce projet est désormais sur les rails, après bien des années de travail et de recherche d’aides financières.

Estimé à 2,5 millions d’euros, ce nouvel équipement devrait voir le jour fin 2020, grâce aux aides de l’Etat, du Département et surtout de la communauté d’agglomération du Cotentin et du conseil régional.

A LIRE AUSSI : La Hague cherche un exploitant pour le camping d’Urville-Nacqueville

Depuis longtemps en projet, cette salle omnisports sera mise à la disposition des collégiens de Port-Bail-sur-Mer, mais aussi de la population.

De notre correspondant local Raymond Thiesset

Football. Aly Ndom impatient de faire ses débuts avec Caen

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Aly Ndom est incertain pour la réception de Lille. Le fait que le match ait été avancé à vendredi ne plaide pas en sa faveur.

Aly Ndom est incertain pour la réception de Lille. Le fait que le match ait été avancé à vendredi ne plaide pas en sa faveur. (©SM Caen)

Aly Ndom risque de devoir attendre encore un peu avant de découvrir le stade d’Ornano sous les couleurs de sa nouvelle équipe. Le milieu de terrain défensif s’est légèrement blessé au genou dès sa première opposition, dimanche 6 janvier, contre la réserve d’Avranches. Ironie du sort, c’est à la réception de la tête sur laquelle il a ouvert le score qu’Aly Ndom s’est fait mal. Sur la vidéo, on le voit d’ailleurs boitiller. Le joueur prêté par Reims est « incertain », aux dires de son coach, pour la réception de Lille, vendredi 11 janvier. Il a passé des examens ce mardi 8 janvier au lieu de participer à la séance collective.

« J’aime casser les lignes »

C’est sans doute peu dire qu’Aly Ndom aura faim quand il revêtira le maillot rouge et bleu pour la première fois. « J’attends que ça, de jouer », sourit-il dans la vidéo de présentation réalisée par le club. En première partie de saison, le jeune homme de 22 ans qui confie aimer « casser les lignes avec le ballon dans les pieds ou par une passe », a rongé son frein : trois titularisations, huit entrées en jeu pour 363 minutes cumulées. Dès lors, Aly Ndom ne fait pas le difficile à Caen.

Je suis prêt à jouer là où le coach me mettra. J’aime bien jouer sentinelle ou avec deux 6.

« Qu’il se fonde dans le groupe très rapidement »

Pour l’heure, les premières attentes de Fabien Mercadal concernent l’intégration du joueur. « J’attends qu’il nous apporte ses particularités et qu’il se fonde dans le groupe très rapidement parce que le mercato hivernal, on sait que ce n’est pas facile. » Sur un plan davantage footballistiques, l’entraîneur caennais a une idée claire des atouts que doit proposer son nouveau joueur.

Aly est un profil que j’apprécie. On l’a affronté l’an dernier (avec le Paris FC, ndlr), il avait même marqué contre nous. C’est un joueur puissant, bon dans le jeu long, qui a une belle frappe de balle. Il fait la même taille que Prince Oniangué donc il est performant aussi dans le jeu aérien. Et c’est un joueur sérieux, avec un bon état d’esprit. Enfin, il était dans nos cordes financièrement. Il avait tout pour nous plaire.

L’arrivée d’Aly Ndom concorde en outre avec l’absence de Prince Oniangué, dont le retour à la compétition n’est programmé que pour le début du mois de février. Et ce n’est surtout pas un hasard… « S’il est là, c’est parce qu’on a Prince sur le flanc, précise Fabien Mercadal. Or Prince est un joueur très important pour l’équipe. On se devait de le remplacer, d’autant plus qu’on savait que Stef Peeters était sur le départ. »

Du monde à son poste !

Aly Ndom vient aussi renforcer la concurrence à un poste bien fourni, même sans Prince Oniangué. Ismaël Diomandé, qui était titulaire en sentinelle devant la défense contre le Red Star, et Baissama Sankoh postulent à des responsabilités dans ce registre.

C’est bien d’avoir plusieurs cordes à notre arc parce qu’on est engagé sur un sacré chemin pour les six mois qui arrivent.

L'habitant de Poses cultivait le cannabis

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Les gendarmes ont découvert 269g de cannabis que cultivait un habitant de Poses. ©Compagnie de gendarmerie de Louviers

Les gendarmes ont découvert 269 g de cannabis que cultivait un habitant de Poses. ©Compagnie de gendarmerie de Louviers

Enquêtant sur une affaire de stupéfiants, la brigade de Gaillon se sont trouvés sur une nouvelle piste vendredi 4 janvier. Un homme âgé de 30 ans, demeurant à Poses, se livrerait à la vente de cannabis.

Dans des bocaux en verre

Les enquêteurs vérifient rapidement la véracité des informations récoltées. Lundi 7 janvier au matin, les militaires effectuent une perquisition à son domicile, avec son assentiment. Elle permet la découverte de 269 grammes de cannabis entreposés dans des bocaux en verre.

Le trentenaire reconnaît les faits en garde à vue, notamment que la drogue provient de sa propre culture. Il sort libre de la brigade de Gaillon, avec une convocation pour le 5 avril au tribunal d’Évreux dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.


ANALYSE : avec la loi "anti-casseurs", le gouvernement agite la matraque avant la « carotte »

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Les Gilets jaunes ont de nouveau manifesté dans les rues de Toulouse, samedi 5 janvier 2019.

Les Gilets jaunes ont de nouveau manifesté dans les rues de Toulouse, samedi 5 janvier 2019. (©Actu Toulouse/Gabriel Kenedi)

2019 débute comme s’est terminé 2018. Le premier samedi de la nouvelle année a été marqué par des manifestations et des violences. Le dernier samedi avant le Réveillon, le nombre de gilets de jaunes a décru. Le gouvernement a voulu croire à la fin de la mobilisation. Les manifestants ont apporté un cinglant démenti à cet optimisme. Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue. Des incidents se sont produits. Un cap a même été franchi avec l’attaque d’un ministère.

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : 22 interpellations à Toulouse, 2 blessés et « 800 casseurs » dans le cortège

La légèreté du Premier ministre

La réponse de l’État a été rapide. 48 heures après les faits, le Premier ministre s’est invité au « 20 heures » de TF1. Édouard Philippe a annoncé une loi anticasseurs et la création d’un fichier. Cette réplique est d’abord l’aveu d’une incroyable légèreté. Le chef du gouvernement a reconnu lui-même que son ministre de l’Intérieur a baissé la garde. La semaine prochaine, c’est promis. Il y aura une vague de bleu marine pour contenir les gilets jaunes. Christophe Castaner découvre le métier. Mais le bon sens compense parfois le manque d’expérience.

LIRE AUSSI : Gilets jaunes : vers une nouvelle loi « anticasseurs »

Laisse-t-on les casseurs casser ?

À Paris, 1 000 fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie étaient mobilisés. Ces effectifs étaient suffisants pour contenir les manifestants. Le ratio était favorable aux forces de l’ordre. Mais la gestion de la situation a visiblement échappé aux autorités. Les adeptes du complot peuvent prétendre que c’était calculé et délibéré. Laisser les casseurs casser permet ensuite de sortir la matraque et de jouer la corde « sécuritaire ».

Mais, sans verser dans la « paranoïa », un fait est évident. Le pouvoir fait preuve d’un stupéfiant amateurisme. C’est flagrant et frappant dans l’affaire Benalla. Emmanuel Macron a reconnu les faits. Il a maintenu une relation avec son ex-homme de confiance après l’éclatement du scandale.

Gilets jaunes et affaire Benalla, un point commun

On est dans le même registre s’agissant de la gestion des gilets jaunes. L’Élysée fait preuve d’imprudence. Une fois l’incendie déclaré, Emmanuel Macron a pensé qu’un Grand débat national et 15 milliards de dépenses publiques allaient suffire. C’est méconnaître l’ampleur et la profondeur de la Jacquerie.

La même légèreté (confinant à l’irresponsabilité) s’applique aux annonces « répressives » du Premier ministre. Le vote d’une loi prendra plusieurs semaines et même plusieurs mois. Un texte législatif (même en utilisant une procédure accélérée) doit passer devant l’Assemblée et le Sénat. La navette prend du temps et l’urgence, c’est maintenant. S’agissant du fichier, des syndicats policiers doutent de l’efficacité. Pour être utile, il doit être adossé à une interdiction de manifester. Édouard Philippe promet également plus de sévérité de la part de la justice.

LIRE AUSSI : ANALYSE : Benalla, Gilets jaunes, déficit… Le pire est peut-être à venir pour Emmanuel Macron en 2019

Coup de com’ ?

Mais le principe de l’individualisation des peines donne forcément une liberté d’appréciation aux magistrats. Le Premier ministre peut promettre les foudres. Mais les tribunaux ne marcheront pas au son du canon de Matignon. En démocratie, cela s’appelle l’indépendance de la Justice. Au final, le coup de menton d’Édouard Philippe et Emmanuel Macron relèvent au mieux de l’esbroufe, d’un « coup de com’». Au pire, c’est le reflet d’une méconnaissance totale de nos institutions et de notre droit.

Mais c’est sur le terrain politique que l’Élysée et Matignon perdent la boussole. Sortir les grosses caisses et les trompettes médiatiques sur le thème (utilisée par le gouvernement) de « l’ultra-repression » n’est pas la meilleure des méthodes pour une sortie de crise. La matraque sans un traitement de fond est contre-productive.

Cela permet d’amadouer une partie de l’opinion, exaspérée par les violences. Mais le risque est de maintenir un foyer de contestation. Les prisons de France sont déjà pleines. Plus de 5 000 gardes à vue de Gilets jaunes sont intervenues depuis novembre 2018. Plusieurs centaines de condamnations sont tombées. Mais il ne suffira pas de mettre à l’ombre « tous » les violents pour éteindre la violence.

Attention au retour de bâton

Les États-Unis détiennent le record du monde des incarcérations et appliquent la peine de mort. Les policiers dégainent et tirent à la moindre occasion. Malgré cela, la sécurité ne règne pas. Sans un traitement politique, Emmanuel Macron n’arrivera à rien. Pire, il risque un sérieux retour de bâton.

Laurent Dubois

Val-d’Oise. Les dealers d’Argenteuil proposent de la drogue… aux policiers en civil

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Les policiers ont interpellé deux jeunes dealers de 18 ans à Argenteuil (Val-d'Oise).

Les policiers ont interpellé deux jeunes dealers de 18 ans à Argenteuil (Val-d’Oise). (©Illustration Flickr)

La traque aux dealers de drogue est un travail de tous les jours pour les policiers, nécessitant souvent de longues investigations. Mais il arrive que les fonctionnaires soient parfois aidés par les trafiquants eux-mêmes. Comme à Argenteuil (Val-d’Oise) où deux jeunes individus ont tenté de revendre du cannabis aux membres des forces de l’ordre.

« Si tu veux du pilon c’est derrière »

Il était 21h15 lundi 7 janvier lorsqu’un équipage de la brigade anticriminalité (Bac) qui patrouillait à pied et en tenue civile, rue Rethondes, est interpellé par un individu. Ce dernier siffle et fait de grands gestes aux passants qu’il prend pour de potentiels clients avant de leur lancer : 

Vas-y frère c’est ouvert. Si tu veux du pilon c’est derrière, y a mon pote. »

« T’as une tête de flic »

Les hommes de la Bac ne se font pas prier et suit le rabatteur jusqu’à un hall d’immeuble où se trouve le vendeur. Celui-ci est toutefois plus suspicieux face aux trois hommes. « T’as une tête de flic », lance-t-il à l’un d’eux en lui demandant de soulever son manteau. Pour autant, il ouvre quand même son sac contenant les produits stupéfiants pour leur en proposer.

Se rendant alors compte qu’il s’agit de policiers, les deux pieds nickelés prennent la fuite en courant. Rattrapé, le vendeur tente de porter des coups de pied et poing à un fonctionnaire avant d’être maîtrisé.

Une intervention qui a alerté les jeunes aux alentours.  Encerclés, les membres des forces de l’ordre sont la cible de jets de projectiles, certains individus venant même au contact. Il faudra l’arrivée de renforts pour les extraire avec les deux jeunes interpellés. Âgés de 18 ans chacun, ils ont été placés en garde à vue.

Devenez figurant pour le court métrage sur Voldemort, le sorcier maléfique des films Harry Potter

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Participez au court métrage sur Voldemort à Paris.

Participez au court métrage sur Voldemort à Paris. (©Allo Ciné)

Vous êtes fans d’Harry Potter ? Alors c’est le moment de postuler ! Le tournage d’un court métrage sur Voldemort, se déroulera à Paris et la production recherche des figurants.

Le réalisateur français, Joris Faucon Grimaud, revient dans House of Gaunt, sur les origines et l’apogée de Lord Voldemort, le sorcier maléfique des films Harry Potter. Le film n’a rien d’officiel dans la chronologie des Harry Potter. Il s’agit d’un fan film. 

La directrice de casting recherche des hommes et des femmes de 20 à 50 ans : pour incarner Voldemort : un homme âgé entre 30 et 40 ans, pour jouer des Mangemorts des hommes et des femmes âgsé entre 25 et 50 ans.

Pour jouers des Aurors : des hommes et des femmes entre 25 et 50 ans.

LIRE AUSSI. Golden Globes : Bohemian Rhapsody, Roma, Glenn Close… les films et acteurs récompensés

Sans oublier des figurants hommes et femmes tous types et profils (âgé entre 20 et 50 ans) en tenue de soirée « chic et intemporelle »

Pour postuler cliquer sur le lien.

Pays de Fougères : Joël Maupilé élu maire de Luitré-Dompierre

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Joël Maupilé est maire de Luitré-Dompierre jusqu'aux Municipales de 2020.

Joël Maupilé est maire de Luitré-Dompierre jusqu’aux Municipales de 2020.(©La Chronique républicaine)

Le secret avait été (presque) bien gardé. Alors que beaucoup s’attendaient à la candidature de Michel Balluais, maire de Luitré, au poste de premier magistrat de Luitré-Dompierre, c’est son collègue Joël Maupilé qui s’est présenté.

Une candidature qui s’est faite en parfait accord entre les deux maires (désormais maires délégués) qui ont montré une nouvelle fois une parfaite cohésion. 

Joël Maupilé a tout d’abord expliqué avoir pensé plus légitime la candidature de Michel Balluais , « celui qui a la plus grande carrure politique ». Mais devant certaines réflexions entendues qui jugeaient que « Dompierre était avalée par Luitré », l’idée de présenter le maire de la plus petite commune s’est finalement imposée.

Maire pour un peu plus d’un an

Il s’agit d’une période transitoire d’un an, alors pourquoi pas

estime Joël Maupilé, soutenu par Michel Balluais qui , de son côté, a d’autres responsabilités qui lui prennent du temps, notamment à Fougères Agglomération. Il est cependant, comme Joël Maupilé, maire délégué ( avec valeur d’adjoint) et travaillera en binôme avec le maire.

Pour Joël Maupilé, 66 ans, élu depuis 1989 et maire depuis 2001, il s’agira de toute façon d’un dernier mandat, nous a-t-il confirmé : 

Je ne me représenterai pas en 2020

Le nouveau conseil municipal de Luitré-Dompierre était au complet pour l'élection du maire, avec 28 membres.

Le nouveau conseil municipal de Luitré-Dompierre était au complet pour l’élection du maire, avec 28 membres. (©La Chronique républicaine)

Huit adjoints

Le nouveau maire de Luitré-Dompierre a été élu à bulletins secrets par 26 voix sur 28, une voix revenant à Michel Balluais et un bulletin blanc ayant été déposé dans l’urne.

Les conseillers ont ensuite élu à l’unanimité les huit adjoints… qui sont les quatre anciens adjoints de Luitré et les quatre de Dompierre-du-Chemin. Il s’agit, dans l’ordre de : Monique Galodé, Landry Roger, Francis Taligot, Jean-Pierre Delaunay, Jean-Luc Pivette, Gérard Gardan, Michel Delaunay et Hervé Corbin.

Toulouse. 6 mois de prison avec sursis pour le gendarme qui avait blessé une zadiste de Sivens

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Le gendarme qui avait grièvement blessé une manifestante, en octobre 2014, a été renvoyé au tribunal correctionnel de Toulouse, mardi 8 janvier 2019.

Le gendarme qui avait grièvement blessé une manifestante, en octobre 2014, a été renvoyé au tribunal correctionnel de Toulouse, mardi 8 janvier 2019. (©Google Street View)

Les faits s’étaient déroulés trois semaines avant la mort de Rémi Fraisse, en novembre 2014. Lors de la mobilisation contre le projet de barrage à Sivens, dans le Tarn, une femme de 25 ans avait été gravement blessée par une grenade de désencerclement.

LIRE AUSSI : Mort de Rémi Fraisse à Sivens : la justice prononce un non-lieu, la famille va faire appel

Le gendarme qui a fait usage de la grenade était renvoyé au tribunal correctionnel de Toulouse, mardi 8 janvier 2019, « pour violences volontaires ayant entraîné une ITT de quinze jours avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique », après quatre ans d’enquête.

6 mois avec sursis

Le maréchal des logis a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour violence volontaire avec arme par un agent de la force publique. L’interdiction de porter et de détenir une arme pendant 6 mois a également été prononcée avec exécution provisoire. Il bénéficie par ailleurs d’une non-inscription au casier judiciaire B2. 

Il est, en outre, condamné à versé 1000 euros à la partie civile pour frais de justice. 

Le parquet avait requis 8 mois avec sursis et une interdiction de porter une arme pendant une durée d’un an. 

Une vidéo témoigne des faits

La jeune femme qui avait été grièvement blessée à la main s’était « réfugiée » à l’intérieur d’une caravane, avec deux autres personnes. Une vidéo, filmée par l’un des occupants, montre le gendarme utiliser une grenade de désencerclement. C’est en essayant de la ramasser que la jeune femme a été blessée. 

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Une vidéo sans laquelle  » il n’y aurait pas eu de rapport sur l’usage de la grenade, pas d’enquête du parquet », relève Me Claire Dujardin, avocate de la jeune manifestante.

Voici la vidéo en question : 

Le gendarme a plaidé l’erreur

A la barre, le sous-officier a invoqué une erreur et mis en exergue une fatigue liée à la multitude des missions. 

Je n’ai jamais voulu jeter la grenade à l’intérieur de la caravane. C’est une erreur d’appréciation de ma part

Durant l’enquête, le gendarme avait soutenu une autre version et expliqué s’être défendu contre un groupe d’opposants « menaçants ». 

Nicolas Drusian

Hockey-sur-glace. Caen s'incline à Marseille

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Le but de Jaroslav Prosvic n'aura pas suffi.

Le but de Jaroslav Prosvic n’aura pas suffi. (©Sport à Caen)

Le Hockey Club de Caen n’a pas réussi à confirmer ! Trois jours après sa victoire sur Tours, il s’est incliné à Marseille ce mardi 8 janvier (4-2). Les Drakkars n’ont cessé de courir après le score, malgré les buts de Jaroslav Prosvic et Phil Bushbacher. 

Cherbourg : un nouveau médecin au centre hospitalier public du Cotentin

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Une nouvelle praticienne est arrivée au Centre hospitalier public du Cotentin.

Une nouvelle praticienne est arrivée au centre hospitalier public du Cotentin. (©Jean-Paul BARBIER)

Une nouvelle praticienne est arrivée au centre hospitalier public du Cotentin (CHPC). Le docteur Anne Villot, 32 ans, gynécologue obstétricienne, vient d’intégrer les services après avoir été chef de clinique sur Caen.

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Elle est spécialisée en chirurgie urogynécologique, à savoir le traitement des troubles de la vessie, des problèmes de plancher pelvien et d’incontinence urinaire touchant les femmes.

Des opérations spécifiques

Anne Villot assurera notamment des bilans urodynamiques au centre hospitalier, c’est-à-dire l’introduction de fines sondes dans la vessie pour évaluer sa capacité de rétention des urines et établir l’origine des fuites.

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Elle proposera des opérations spécifiques, des reconstructions du plancher pelvien (via des prothèses ou des tissus organiques) en cas de prolapsus génital, ou appelé couramment descente d’organes, qui reste méconnu du grand public. Elle participera également à l’activité cancérologie.

Anne Villot

Anne Villot (©Ludovic AMELINE)


Brest. Une série de vols à l'hôpital Morvan élucidée par la police

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De juillet à novembre 2018, une série de vols a été perpétrée à l'hôpital Morvan à Brest

De juillet à novembre 2018, une série de vols a été perpétrée à l’hôpital Morvan à Brest (©Côté Brest)

Entre juillet et novembre 2018, des membres du personnel de l‘hôpital Morvan à Brest (Finistère) ont été victimes d’une série de vols, perpétrés de jour comme de nuit, dans des vestiaires et locaux non verrouillés.

Des pièces d’identité, téléphones portables, cartes bleues (utilisées auprès de commerçants brestois pour des paiements en sans contact), mais aussi des sacs et portefeuilles disparaissaient régulièrement. Le montant total du préjudice n’a pu être déterminé.

Un Brestois formellement identifié

L’exploitation de la vidéo surveillance et une enquête de la police ont permis d’identifier formellement un Brestois de 26 ans, connu des services de police pour faits de vol. L’homme est d’ailleurs écroué actuellement et depuis plusieurs semaines pour ce motif à la maison d’arrêt de L’Hermitage.

Il en a été extrait mercredi 9 janvier 2019, transféré au commissariat central et placé en garde à vue. Il se serait reconnu sur les images de vidéo surveillance. L’une de ses quatorze victimes l’aurait également formellement identifié. 

À l’issue de sa garde à vue, le prévenu a réintégré la maison d’arrêt. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel le 19 septembre pour cette nouvelle affaire de vols.

Olivier Sadran, président du Toulouse Football Club, tacle le Barça sur le transfert de Todibo

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Olivier Sadran fustige l'attitude du club catalan dans le dossier Todibo.

Olivier Sadran, président du TFC, fustige l’attitude du FC Barcelone dans le dossier Todibo. (©Icon Sport)

« Le Barça n’a pas été à la hauteur de ce qu’il devrait être ». Visiblement agacé, Olivier Sadran, président du Toulouse Football Club, a réagi à l’annonce du transfert de son jeune défenseur Jean-Clair Todibo. Dans le journal L’Équipe du mercredi 9 janvier 2019, il a vivement critiqué l’attitude du club catalan dans ce dossier.

« Barcelone, le meilleur choix pour lui ? Je n’en suis pas persuadé »

Le jeune défenseur, Jean-Clair Todibo, rejoindra gratuitement l’équipe de Lionel Messi à l’issue de son contrat stagiaire, le 1er juillet 2019. La faute à l’absence d’un accord entre le club toulousain et le joueur. Dans les colonnes de L’Équipe, le président Sadran a expliqué ne pas se sentir « tant que ça responsable » de la situation et estime que Todibo a été « mal conseillé, dans la mesure où il ne compte que dix matches de Ligue 1 ».

LIRE AUSSI : Ligue 1. C’est officiel, un jeune défenseur du Toulouse Football Club va signer au FC Barcelone

Le Barça ne s’est « pas comporté comme un grand club »

Une belle affaire, à moindre coût, que le FC Barcelone s’est empressé de communiquer, mardi 8 janvier 2019. Une méthode que n’a pas franchement apprécié le président du TFC : « C’est quand même extraordinaire : ils annoncent que le joueur sera chez eux en juillet, mais moi, je ne connais personne qui peut dire ce qui va se passer dans six mois. La vie peut réserver des surprises, même les plus indélicates ». Il a continué à fustiger l’attitude du Barça :

C’est faire preuve d’arrogance, c’est insulter la vie de dire ce qu’on fera. De la part d’un grand club, ce n’est pas très glorieux même si, juridiquement, ils avaient le droit de le faire.

Il émet également des réserves sur le choix du joueur : « Est-ce que Barcelone sera vraiment le meilleur choix pour lui ? Je n’en suis pas persuadé », en rappelant, une nouvelle fois, le manque d’expérience du haut niveau de son désormais futur ex-salarié.

LIRE AUSSI : Pourquoi Todibo, le jeune défenseur prometteur du Toulouse Football Club, est écarté du groupe

Malgré tout, Jean-Clair Todibo reste toulousain jusqu’à la fin de la saison. Une situation qui risque de placardiser l’espoir, à moins de trouver un accord entre le club haut-garonnais et le Barça pour un transfert dès cet hiver. « Pas de commentaire. Mais vous pouvez mettre une pièce sur le fait qu’il sera avec nous jusqu’en juin », a conclu Olivier Sadran.

Thibaut Calatayud

Seine-et-Marne. Frédéric Valletoux : « Des engagements forts pour la forêt de Fontainebleau »

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Frédéric Valletoux

Frédéric Valletoux (©DR)

Frédéric Valletoux est le maire de Fontainebleau, et le président du comité directeur de forêt d’exception.

Comment concilier la protection et l’attrait croissant pour la forêt de Fontainebleau ?

Frédéric Valletoux : Fontainebleau est par essence une forêt multifonctionnelle qui doit concilier un nombre important d’usages et d’usagers à la fois dans le temps et dans l’espace. Il faut innover en termes de gouvernance, et la démarche « Forêt d’exception », lancée en 2010 à l’initiative de l’ONF, en propose une approche renforcée et inédite. Depuis cette date, elle permet de mettre tous acteurs- autour de la table, dans une vision partagée des enjeux secteur par secteur, sujet par sujet. Cela reste une démarche souple de coopération projet par projet. Ce n’est pas une nouvelle structure juridique ou un étage supplémentaire au millefeuille. C’est vraiment le seul lieu où j’ai assisté à un vrai travail partenariat autour des enjeux forestiers.

Quelles mesures sont les plus urgentes ?
Il y a trois objectifs prioritaires sur le massif : l’engagement des partenaires et de la population locale, l’appropriation par la société des actions et de la gestion conduites en forêt et l’apport de valeur ajoutée à la forêt et son territoire durablement et globalement. Au total, une cinquantaine de projets ont été élaboré. Ils pourront être portés « à la carte », c’est-à-dire que chacun en décide librement. Ils s’inscrivent dans des engagements forts, suivis d’actions concrètes, comme la mise en place d’un observatoire des paysages, la création d’un parc animalier. La propreté va être assumée comme une priorité collective grâce à une aide financière plus soutenue du Département et de la Région, avec notamment le lancement d’une application mobile et promotion d’actions participatives de nettoyage.

Où en est la candidature de Fontainebleau pour le classement du domaine au patrimoine mondial de l’UNESCO ?
La procédure suit son cours et s’inscrit dans un temps d’instruction naturellement long …Nous devons désormais apporter des compléments d’informations liés à la mise à jour du dossier initial de 1981, notamment pour formaliser les garanties de protection du château requises par l’Unesco. Tout cela est long et technique, nous devons déployer une procédure de site patrimonial remarquable en secteur urbain, et je suis confiant quant à la reconnaissance du caractère unique de l’association de l’excellence forestière et de l’excellence urbaine issue de la présence des souverains durant 800 ans. On sait que ça va durer entre cinq et dix ans, mais je constate que cette démarche reste bien accueillie par tous les acteurs. J’ai notamment été reçu par Franck Riester, le ministre de la culture, avant Noël pour évoquer ce dossier.

Propos recueillis par Y.V.

Bordeaux. Fermeture du Pont d’Aquitaine, dans les deux sens de circulation

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Des travaux vont être opérés sur le pont d'Aquitaine (Bordeaux).

Des travaux vont être opérés sur le pont d’Aquitaine (Bordeaux). (©Le Républicain)

La direction interdépartementale des routes Atlantique (DIRA) réalise des travaux de maintenance et d’entretien du pont d’Aquitaine (Bordeaux), pour garantir la viabilité de l’ouvrage et la sécurité des 110.000 usagers qui l’empruntent quotidiennement.

Ces travaux nécessitent la fermeture dans les deux sens de circulation, ainsi que sur les pistes cyclables sur la section de la rocade A630 comprise entre les échangeurs 2 (Lormont – Croix Rouge) et 4 (Bordeaux – Labarde) :

  • du jeudi 10 janvier 21h au vendredi 11 janvier à 6h.

À lire aussi / Rocade de Bordeaux : démarrage des travaux entre les échangeurs 4 et 5

Des déviations seront mises en place

Des déviations seront mises en place par la rocade intérieure et la rocade extérieure, via le pont François Mitterrand. Les usagers sont invités à renforcer leur vigilance et leur prudence en respectant la signalisation, pour leur sécurité et celle des intervenants.

Pour tout renseignement complémentaire, pour préparer leurs déplacements et pour s’informer sur les conditions de circulation, les usagers sont invités à consulter le site internet Bison futé et le compte Twitter @BordeauxTrafic.

Rugby - Fédérale 3. "Nous ne sommes pas à notre place !" lance l'entraîneur de Larressore

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Larressore va devoir accélérer pour remonter au classement.

Larressore va devoir accélérer pour remonter au classement. (©Camille Saspiturry)

L’exercice 2018-2019 est un peu compliqué pour Larressore pour le moment, surtout à domicile où les perdiak se sont déjà inclinés par deux fois. Heureusement, une victoire à Saint-Palais et cinq points de bonus viennent compenser ces déroutes. Rien d’alarmant pour le moment puisque seuls six points les séparent de la 4e place et rien de surprenant non plus après le départs du duo d’entraîneurs Idieder-Cergnul cet été, plus les arrêts de quelques joueurs. L’arrivée de Jacques Delmas sur le banc aura été un échec, le message n’est pas passé avec les joueurs, Didier Cazaux l’a remplacé en décembre. Pour ce dernier, rien d’alarmant et l’ancien pensionnaire de Tyrosse confirme qu’il faudra compter sur Larressore en 2019.

LIRE AUSSI : Jacques Delmas et Larressore, c’est (déjà) fini

Interview de Didier Discazaux, entraîneur de Larressore :

Quel bilan faites-vous de cette première partie de saison ?

« Nous ne sommes pas à notre place ! »

« Le bilan pour cette première phase est évident, nous ne sommes pas à notre place ! Il a fallu composer avec beaucoup de blessures et un effectif pas énorme en quantité mais heureusement en qualité. »

Comment abordez-vous la seconde partie de saison ?

« Nous allons travailler pour rattraper le groupe de tête, ce qui est encore largement faisable. »

Bien sûr, nous allons travailler pour rattraper le groupe de tête, ce qui est encore largement faisable. La saison qu’ils ont effectué l’année dernière a été magnifique et il est souvent difficile de repartir tambour battant. Peut-être qu’inconsciemment, même certainement ils ont mis un peu de temps à digérer tout ça, mais nous allons recommencer une nouvelle année en travaillant dur. Nous allons respecter tous nos adversaires, faire de grosse partie et prendre le maximum de points ! »

Comment voyez-vous les autres équipes de la poule ?

« Aucune équipe ne nous a impressionné ! »

« Aucune équipe ne nous a impressionné au point de nous faire peur ! Comptez sur nous pour la phase retour ! »

LIRE AUSSI : L’AS Bayonne est bien placé mais peut regretter quelques points laissés en route

Dimanche 13 janvier, Larressore se déplace à Cambo à 15h30

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