Il se présente comme un forain sédentarisé dont la famille est installée sur le secteur depuis plus d’un siècle. Jordan Cassagrande est le propriétaire du terrain situé rue Jean-Lamoureux de Saint-Fargeau-Ponthierry. Dans nos colonnes, nous évoquions la semaine dernière l’inquiétude de riverains quant au devenir du terrain.
Bonne foi
Sollicité, il estime que l’on s’adresse à la mauvaise personne. « J’ai acheté mon terrain en 2008 et les autres propriétaires ont acquis les leurs en 2011, clame-t-il. Je ne me suis jamais caché et j’ai été autorisé à couper les arbres abîmés. Mon seul but est d’aménager le terrain pour ma petite-fille. »
Pour montrer sa bonne foi, il présente volontiers les actes notariés et autres justificatifs. Pour lui, toute cette polémique a une seule origine : une querelle de voisinage avec un seul riverain « car avec les autres tout se passe bien. Il reste sur des a priori qui n’ont plus cours : il faut que cela cesse. »
Selon lui, il a réalisé les raccordements en eau et électricité en même temps que les autres copropriétaires. « Mais lors de la construction des pavillons on m’a supprimé une bande d’un mètre de large sur mon terrain et son accès », insiste-t-il, constat d’huissier à l’appui. Interrogé sur les emplacements électriques sur le terrain il répond qu’ils matérialisent de futurs lampadaires.
Terrain de jeux
« J’ai vu le préfet, le sous-préfet et les gens de la DDT : récemmente un accord a été conclu, je vais faire rentrer de la terre végétale pour pouvoir remettre en herbe et replanter des arbres », insiste Jordan Cassagrande, qui précise que l’affiche, donnée par le service urbanisme indique justement la nature des travaux.
Sur l’usage futur de la parcelle, après le reboisement, il envisagera ensuite « l’installation de jeux pour [s]a petite-fille. »