Dessiner les contours de la ville. Voici l’objectif du plan local d’urbanisme (PLU) dont le projet de révision a été évoqué, jeudi 29 septembre, lors du conseil municipal du Mée-sur-Seine. Il s’agit du début du processus de modification du document d’urbanisme, dont la dernière version remonte à 2011. Lors de la présentation, Michel Billecoq, adjoint au maire en charge de l’aménagement du territoire a dressé la liste des ambitions et projets touchés par cette révision.
Jardins familiaux
Toutes les parties de la ville sont concernées et plusieurs idées ont été avancées par la majorité. La zone boisée située avenue Jean-Monnet par exemple est ciblée par des promoteurs et la municipalité souhaite mettre en place un projet raisonnable. Dans le parc Chapu, un projet de parking est en réflexion « pour résoudre le problème du stationnement et de circulation », a indiqué l’élu. La création de jardins familiaux a aussi été évoquée.
Autre proposition : une solution pour répondre aux occupations illégales d’une maison située quai des Tilleuls. « L’idée pourrait être de rendre cette parcelle constructible pour une seule maison afin d’occuper le site et éviter un accident », a détaillé Michel Billecoq. La création de deux parkings dans les parcs Fenez et Meckenheim est aussi en réflexion.
Lieu de culte
« Nous voulons également privilégier les espaces verts avec la création de liaison douces afin de desservir les différents secteurs de la ville », a soutenu l’élu. Autre lieu, autre projet : à côté du parc Pozoblanco, un terrain de 3000 m2 pourrait servir à l’implantation d’un lieu de culte. « Deux communautés religieuses ont fait part de leur besoin d’un local mieux adapté », a expliqué Michel Billecoq.
Il s’agit de l’association évangélique et de l’union des musulmans du Mée dont les locaux, trop exigus, ne sont plus adaptés. Enfin, l’équipe majoritaire a évoqué, la sauvegarde du bois de l’Etrier avec un classement en zone naturelle.
Du côté de l’opposition, Jean-Pierre Guérin, le chef de file du groupe Un nouveau départ pour Le Mée, a indiqué sa crainte « quant à la poursuite de construction de logements, notamment sociaux quand d’autres communes ne jouent pas le jeu. » Et de prévenir : « Nous serons vigilants pour préserver l’équilibre de la ville, préserver les espaces naturels et développer l’activité économique pour faire venir des emplois. »
La modification du PLU fera prochainement l’objet d’une phase d’étude et de débat, avant l’enquête publique et son approbation définitive.