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J’ai testé pour vous : le film d’horreur grandeur nature

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Une vingtaine de comédiens ont arpenté les dédales du labyrinthe pour donner des sueurs froides aux participants -
Une vingtaine de comédiens a arpenté les dédales du labyrinthe pour donner des sueurs froides aux participants -

« On n’est pas déjà passé par là ? Je crois qu’il faut rebrousser chemin. On tourne en rond. On est passé par où déjà ? » Pas de panique. Ça fait à peine dix minutes que mon équipe et moi-même avons commencé le défi proposé par Locked Up, et nous voilà déjà perdus dans les dédales du labyrinthe de maïs, installé derrière le Carré Sénart, à Lieusaint.

Harcelés par des soldats de la Première guerre au visage ravagé et à la hache dangereusement baladeuse. Ou par des zombis à la bouche déchiquetée, prêts à vous bondir dessus au détour d’un chemin. La pluie qui ne cesse de tomber en rajoute à l’ambiance déjà terrifiante. La sono empruntée à Live Factory pulse un son puissant de bruitages et de musiques à effrayer Franckenstein. Alors qu’un faisceau de lumière balaye le champ réquisitionné pour cet Escape Game grandeur nature.

Comble de l’horreur

Notre mission ? Sauver le monde. Rien que ça. L’humanité est, en effet, condamnée si nous ne parvenons pas à neutraliser les créatures maléfiques. Nous allons donc devoir passer vers des mondes parallèles grâce à des portes bien gardées, résoudre des énigmes à la Père Fouras version macabé et retenir les symboles éparpillés. Le tout, en moins d’une heure chrono. Bon, OK, c’est pas gagné. À part le dernier Blair Witch, mon dernier film d’horreur doit remonter à Candyman. Autant dire que je ne suis pas très bonne cliente quand hémoglobine rime avec tronçonneuse. Et les trouillards qui m’accompagnent n’ont pas l’air d’en mener large non plus.

Armés de nos lampes torches, nous nous enfonçons donc dans les allées ténébreuses, à l’affût du moindre mouvement dans les épis. Une vingtaine de comédiens au maquillage plus vrai que nature a été embauchée pour glacer le sang des participants.

Et ça marche plutôt bien. Hurlements sur la droite. On décide de suivre cette direction qui doit certainement mener à une porte. Bingo. Nous sommes accueillis par un monstre aussi terrifiant que bienveillant. Une réplique des contes Dracula, une cape rouge et un regard taillé pour le rôle. Énigme résolue les doigts dans le nez. Nous repartons à la recherche de trois nouveaux symboles. Une folle, attifée avec des vêtements des années 40, réclame son bébé, probablement mort, comme elle. Encore un cadavre dans le placard ! Alors que des écolières, couettes et jupes à carreaux, des cicatrices profondes sur le front, ne semblent pas vouloir jouer à la marelle.

Comble de l’horreur : le ronronnement, au loin, d’une tronçonneuse qui se rapproche doucement mais sûrement.

Sains et saufs

En tout, nous parviendrons finalement à atteindre les trois mondes parallèles, avec une bonne dose de fous rires et de frissons. Un retour en adolescence galvanisant. Au bout d’une heure et huit minutes, nous atteignons la dernière porte, gardée par le maître des clefs, incarné par Pascal Legras, le propriétaire du labyrinthe de Sénart, himself. C’est lui qui, dans une tirade convaincante, nous permettra donc de prendre, sains et saufs … la clef des champs !

Vanessa RELOUZAT


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