Depuis avril 2014, quelque 650 personnes ont été suivies en Seine-et-Marne pour des risques de radicalisation. Le chiffre a été annoncé, vendredi 30 septembre, lors d’une table ronde du congrès des maires, à Dammarie-lès-Lys. Actuellement, près de 275 personnes font l’objet d’un suivi strict dont 75 femmes et 32 mineurs. Selon le « portrait-robot » dressé, il s’agit en moyenne de personnes âgées de 28 ans et de nationalité française pour 90 % des cas.
Localisation
En terme de répartition géographique, plusieurs communes ou communautés d’agglomération ont été évoquées comme 20 cas de radicalisation à Meaux, douze à Montereau-Fault-Yonne, une dizaine à Chelles ou encore Melun et plus globalement une vingtaine de personnes suivies dans les 16 communes de l’agglomération Melun Val de Seine.
Parmi les agglomérations les plus touchées, Paris-Marne-la-Vallée arrive en tête avec (50 cas de radicalisation), suivie par le Pays de Meaux (30) et Marne-et-Gondoire (28). Ce détail a été précisé dans le cadre de la rencontre sur le thème de la radicalisation intitulée Le maire, sentinelle de la République. Quels moyens des élus locaux pour lutter ? En substance, de nombreux maires ont fait part de leur isolement quant à cette situation.
Lire l’article complet dans La République de Seine-et-Marne du lundi 3 octobre