Depuis la semaine dernière, les Melunais ont peut-être croisé Magnum, Marley et Morpheus. Ces trois bergers belges malinois font – avec leur maître-chien – partie de la nouvelle brigade canine qui vient renforcer les effectifs de la police municipale.
« Nous avons des bons retours de la population et nous intervenons en appui des patrouilles classiques », indique Nicolas, l’un d’entre-eux.
Dissuasion
S’ils viennent de débuter leurs patrouilles, le recrutement des trois policiers municipaux et de leurs chiens a été effectué en amont. « Nous avons recruté des gens avec de l’expérience en la matière, insiste le directeur de la police municipale. C’est un plus pour la sécurité car il y a, avec les chiens un vrai effet de dissuasion. »
Parmi ce nouvel effectif, Nicolas, un ancien formateur des unités cynophiles de l’Armée de terre. « Je suis un militaire en reconversion », précise-t-il. « J’ai débuté par un diplôme en élevage canin et félin puis, dans l’armée j’ai notamment travaillé dans la recherche et la détection d’explosifs. »
Aussi dans les bus
La brigade cynophile assurera la surveillance de tous les lieux publics, îlotage ou encore patrouilles de sécurisation de halls. À l’instar de la brigade canine du Mée-sur-Seine, la Ville a signé une convention avec la société Transdev afin de permettre à cette patrouille de circuler dans les bus.
« Le but de cette patrouille est d’être visible et qu’elle soit au maximum sur le terrain afin de rassurer les habitants », insiste le chef de la police municipale. Et de conclure : « C’est une application concrète de la priorité de Louis Vogel en matière de sécurité et de tranquillité publique. » Autre particularité, les chiens peuvent également détecter la présence de stupéfiants.