À 25 ans, Sophian Atigui a fait de sa passion son métier. Fondateur de la société Midnight Games, le Melunais a sorti Running Gods, son premier jeu vidéo qui est sorti sur mobile (Androïd et Ios) le 7 septembre (gratuite) et dont la version PC (4,99 €) est à paraître ce mardi 13 septembre.
Ce jeu, de type « runner et arcade » plonge le joueur dans un univers mythologique. À chaque niveau, un dieu de la mythologie grecque doit avancer dans un décor et éviter des obstacles en tout genre, en récupérant des pièces afin d’atteindre le niveau suivant. Zeus, Artemis, Ades ou encore Héphaïstos : à chaque niveau il faudra sauter et voler pour éviter éclairs, rochers, flèches et boules de feu…
Mythologie

« J’ai toujours adoré la mythologie grecque et c’est un univers qui me semblait intéressant à exploiter pour faire un jeu léger et coloré », confie Sophian Atigui. Le jeune homme qui a fait toute sa scolarité à Melun a débuté ses études supérieures par un BTS au lycée Léonard-de-Vinci en développement informatique, avant une école de Game design à Paris, pour la conception de jeux vidéo.
« J’ai ensuite travaillé dans une start-up puis chez un éditeur », explique-t-il. « Ce sont des expériences qui m’ont beaucoup apporté et je me suis alors dis : pourquoi pas moi ? » Avec sa société Midnight Games, il concrétise alors son ambition : développer des jeux indépendants.
Entouré de free-lance, il maîtrise ainsi la conception du jeu de A à Z. « J’aime cette indépendance car elle me permet d’avoir une totale liberté dans la conception et je veux progressivement monter en puissance avec le développement de jeux de plus en plus ambitieux », détaille Sophian Atigui.
Divertissement
En attendant, l’entrepreneur attend les premiers résultats de Running Gods pour lequel il ambitionne 10 000 téléchargements : « le monde du jeu vidéo ne connaît pas la crise mais reste extrêmement concurrentiel », souligne-t-il. Pour tirer son épingle du jeu, il vise un large panel avec un jeu non-violent où le seul mot d’ordre est le divertissement avec un accès sans connexion Internet.
« Lors d’un salon à Évry (Essonne), le jeu a eu du succès auprès de tous les publics : une petite fille a même joué avec sa grand-mère », sourit-il. En attendant, il travaille déjà sur le développement de nouveaux jeux en attendant les retombées de Running Gods. « Ma cible, ce sont les gens qui prennent les transports et qui veulent se divertir sans contrainte. » Et de conclure : « C’est un jeu moins énergivore que Pokémon Go et aussi moins risqué. »
Renseignements- Sur Facebook : Midnight Games Official