Comment s’est passée cette rentrée scolaire un peu particulière ?
Frédéric Valletoux : C’était une rentrée positive avec des nouveautés et de bonnes nouvelles. On craignait des fermetures de classes, mais au contraire nous en avons ouvertes, avec les deux classes de l’élémentaire du Bréau. Du point de vue de la sécurité, nous avons mis un policier municipal et un élu devant chaque école jeudi matin. Le dispositif du Ministère n’était pas très bien pensé, car on a eu des regroupements devant les écoles alors qu’il aurait fallu je pense échelonner les rentrées. Mais tout s’est bien passé.
On a l’impression que tous les gros chantiers arrivent à maturité en même temps…
On avance, c’est vrai. Les gens voient désormais le chantier de la place de la République, j’ai tenu à ce que l’on retire les palissades. L’église, le stade et la bibliothèque également. Il y a beaucoup d’équipements qui se terminent ou qui vont entrer en fonctionnement, beaucoup de logements vont être sur le marché. La ville est à un tournant, avec des éléments positifs. Quand je vois les que les effectifs scolaires sont à la hausse et que l’on a réussi à stopper la baisse du nombre d’habitants, je suis heureux. On a un retour des familles à Fontainebleau, on l’a vu avec la fréquentation du centre de loisirs. Il y a un dynamisme démographique, des projets au Bréau ou encore la caserne Damesme qui sera libérée dans les mois qui viennent.
Vous qui faites partie des soutiens d’Alain Juppé (il fait partie de ses « orateurs » NDLR), comment jugez-vous le début de la campagne des primaires, plutôt musclée ?
Ce sera une campagne compliquée, les candidats vont devoir prendre leurs marques. On n’évitera pas des moments de tensions, mais tous comprennent qu’il y a une responsabilité. Le 27 novembre, il n’y aura qu’un candidat et on devra tous être derrière lui. Moins il y aura eu de noms d’oiseaux, plus facile ce sera pour tout le monde.
Au sein de votre propre équipe, on n’est pas d’accord sur les candidats…
J’ai toujours plaidé pour la liberté de conviction. La loyauté est indispensable sur le respect du mandat majoritaire, mais c’est normal que chacun garde sa capacité d’engagement. Je n’ai aucun souci avec cela (NDLR : M. Ait Amraoui pour Juppé, M.Dorin pour Fillon, Fline pour Sarkozy et Mme Machery pour NKM).
Serez-vous candidat à un nouveau mandat à la présidence de la Fédération Hospitalière de France ?
Oui, je l’ai annoncé, je l’avais en tête depuis un moment (élection le 28 septembre NDLR). La FHF travaille sur une plateforme qui permettra de définir ce que l’on attend du prochain quinquennat, quelle sera la place des hôpitaux. On va faire des propositions, et c’est pourquoi j’ai fait un tour de France des hôpitaux, pour constater leur grande diversité sur le terrain.
Autre casquette, celui du tourisme. Vous avez pris la présidence du Comité Régionale en pleine tempête !
C’est la première fois depuis 15 ans que le tourisme connaît un tel recul dans notre région. C’est important et passionnant, car l’industrie du tourisme est majeure pour notre pays. On a une présidente de Région qui fait du tourisme un axe majeur, et il y a là une vraie synergie avec mon mandat de président de la communauté de communes.
Propos recueillis par Yoann VALLIER