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À peine rentrés de Rio, passés par l’Elysée mardi soir, et juste avant de repartir pour le concours de Valence, dans la Drôme, Roger-Yves Bost et Philippe Rozier se sont retrouvés l’espace d’une heure au Haras des Brulys de Barbizon pour revenir avec nous sur leur formidable épopée brésilienne. Tout sourire, polo de l’équipe de France sur les épaules et médaille d’or en poche, Bosty avait déjà fait quelques tours de carrière, à la fraîche. Après nous avoir aussi présenté Sidney Une Prince, son champion de cheval, Bosty a accueilli Philippe Rozier, qui s’est fait quelque peu attendre avant de débarquer, un grand sourire aux lèvres. Il était temps pour eux de nous raconter ce grand bonheur olympique.
La Rep : Qu’est ce que cela représente pour vous, qui vous connaissez si bien, de décrocher cette médaille olympique ensemble ?
Roger-Yves Bost : On se connaît depuis très longtemps, on court ensemble depuis qu’on est juniors. C’est génial d’avoir vécu ça ensemble !
Philippe Rozier : Ca me fait super plaisir, à lui peut-être un peu moins (rires) ! Non, c’est incroyable de regarder notre parcours et d’être là avec cette médaille d’or autour du cou ensemble. On avait été champions d’Europe juniors ensemble, mais on n’a pas fait tant de concours que ça tous les deux en équipe. Mais là, on a touché le ciel !
Roger-Yves, vous étiez réserviste aux JO de Londres. Philippe, vous êtes aussi parti comme réserviste à Rio, mais en revenant avec l’or autour du cou. Comment est-ce qu’on gère ce statut un peu particulier ?
R.-Y.B. : Il faut être aussi prêt que ceux qui sont sûrs de concourir. Si on est là, ce n’est pas par hasard non plus. Il faut savoir qu’en moyenne, 30 à 40 % des réservistes participent en général aux grands concours.
P.R. : Franchement, je n’aurais pas accepté d’être réserviste si je ne croyais pas à mon cheval, si je n’étais pas sûr de pouvoir apporter quelque chose à cette équipe. Ce sont mes 5e JO, j’ai beaucoup d’expérience, et c’est aussi sans doute pour ça qu’on m’a choisi. Quand on m’a dit d’y aller, j’étais sûr de moi, ça faisait un mois que j’étais prêt et que je trépignais. J’avais un cheval frais, qui n’avait pas couru depuis un mois, en pleine ascendance. À l’arrivée, ce n’est pas du tout une revanche. Je me suis battu pour être là. L’entraîneur a fait ses choix. Et vu le résultat, il a eu raison !
>>> Article complet, ainsi que les interviews d’Enzo Lefort (Melunais, médaillé d’argent en fleuret par équipe) et de Benjamin Auffret (de Chailly-en-Bière, 4e au concours de plongeon à 10 mètres) à lire dans l’édition du 29 août de la République de Seine-et-Marne