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Un soulagement et des questions

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Serge Rossière-Rollin, maire de Donnemarie-Dontilly, lors de la réunion publique du jeudi 16 juin -
Serge Rossière-Rollin, maire de Donnemarie-Dontilly, lors de la réunion publique du jeudi 16 juin -

Soulagé de voir sa commune enfin reconnue en état de catastrophe naturelle, le 12 août, Serge Rossière-Rollin, maire de Donnemarie-Dontilly, n’a pas compté son investissement pour cette reconnaissance. Le jeudi 16 juin, il avait convié ses habitants en mairie pour une réunion publique après la non-reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour sa commune après les pluies du lundi 30 mai. « Cette réunion était nécessaire car il y avait des personnes inquiètes et il fallait informer la population car il y avait des informations contradictoires », explique le maire. en plus de l’aspect information, il y avait aussi l’aspect pédagogique : « Des personnes voulaient faire les travaux, assécher eux-mêmes. Il a fallu leur expliquer les procédures à suivre. C’est le rôle d’une commune de faire que les gens puissent être accompagnés et faire valoir leurs droits ».

« Montrer qu’on était là »

L’autre point fort de la réunion publique a été l’expression de l’incompréhension de la non-reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. En ce sens, le maire s’était engagé à lancer une pétition pour que sa commune puisse être reconnue : « La pétition a été lancée pour montrer qu’on était là. On a été l’une des premières communes sinistrées et on n’a pas été reconnu dans un premier temps alors que des communes comme Sognolles-en-Montois ou Gurcy-le-Châtel, beaucoup moins impactées sont passées tout de suite ». Une non-reconnaissance que l’élu n’arrive pas à s’expliquer : « On a longuement discuté avec les services de la préfecture et on a vraiment été surpris de ne pas être reconnu tout de suite ».

Refaire les berges

Une autre point d’interrogation subsiste encore à ses yeux : les raisons de cette inondation qui est arrivée comme une vague. « L’inondation est partie de quelque chose que l’on ne connaît pas ». En attendant une possible réponse à cette inondation, il souhaite travailler pour éviter qu’un tel événement se reproduise : « On doit refaire les berges qui ont cédé mais il ne faut attendre deux ans pour avoir l’autorisation d’intervenir par la police de l’eau. Je souhaite qu’il y ait une procédure d’urgence pour la remise en l’état des berges ».

Sébastien LATTANZIO


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