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JO. Philippe Rozier et Roger-Yves Bost se parent d’or

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Roger-Yves Bost et Philippe Rozier, les deux cavaliers français en or à Rio ©(Jim Hollander/EPA/MaxPPP)
Roger-Yves Bost et Philippe Rozier, les deux cavaliers français en or à Rio ©(Jim Hollander/EPA/MaxPPP)

La dernière fois que la France est montée sur la plus haute marche du podium olympique, c’était il y a 40 ans, en 1976, aux Jeux Olympiques de Montréal, avec notamment Marcel Rozier et Hubert Parot. Mercredi dernier, les successeurs sont enfin arrivés, avec, en ouvreur, Philippe Rozier, fils de Marcel et neveu d’Hubert, et l’autre Seine-et-Marnais Roger-Yves Bost comme assurance tous risques !

Après une première manche plutôt bien maîtrisée, avec un premier tour spectaculaire de Philippe Rozier sur Rahotep de Toscane, marquée par une faute sur la rivière et une pénalité de quatre points, et un sans-faute de Roger-Yves Bost sur Sydney une Prince malgré un léger dépassement de temps, c’est en cinquième position que les Français abordaient la deuxième manche.

Dans le stade équestre de Deodoro, les cavaliers tricolores, avec 1 point de pénalité au compteur, n’avaient alors qu’une idée en tête : rattraper les quatre équipes sans aucune pénalité devant eux, les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Brésil et l’Allemagne.

En ouvreur, Philippe Rozier assurait un sans-faute tout juste marqué par un dépassement de temps, imité par Kevin Staut, qui laissait l’équipe de France en tête du classement provisoire et en bonne position pour l’or. Restait alors à Roger-Yves Bost à finir le travail.

« C’est incroyable ! »

Avec un nouveau sans-faute -et encore un léger dépassement de temps- le cavalier du Haras des Brulys assurait le titre aux Bleux, évitant même à Pénélope Leprevost de devoir entrer en piste !

« C’est un rêve que je ne pensais jamais atteindre », explique Bosty. « C’est magnifique, une vraie victoire d’équipe, surtout après le forfait de Simon Delestre. On est restés concentrés, on a pu compter sur des chevaux en forme. C’est quelque chose d’incroyable qui nous arrive… »

Philippe Rozier, lui, savourait son bonheur. « Mon père, Marcel Rozier, était dans l’équipe de France championne olympique à Montréal, et 40 ans plus tard, je suis tellement fier et ému de partager cette médaille aussi avec lui ! ».

Eric van OVERTVELD


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