Le lundi 30 mai, la Seine-et-Marne entrait dans une semaine qui allait être marquée par les inondations. Plus de deux mois après, 49 communes ne sont toujours pas reconnues en état de catastrophe naturelle. Un problème pour les élus et les habitants.
Colère, dépit, incompréhension. Voilà la situation dans laquelle se trouvent les habitants dont leur commune n’a toujours pas été reconnue en état de catastrophe naturelle. La colère car aucune réponse n’est apportée par la préfecture. Le dépit car ils ne peuvent rien faire face à cette absence de réponse. L’incompréhension car beaucoup n’arrivent pas à comprendre pour quelles raisons la préfecture ne communique pas le résultat de la commission interministérielle qui s’est tenue le mardi 19 juillet, n’offrant qu’une réponse administrative : « La procédure de validation de l’arrêté portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle effectuant un circuit de validation normal entre tous les signataires, celui-ci devrait paraître au journal officiel dans les semaines à venir ».
Personne ne parle
Roger Denormandie, maire de Montigny-Lencoup, ne peut pas, admettre cette situation : « « On n’a pas trouvé un responsable qui a pris l’initiative de nous dire si la commission s’était bien passée. Mon référent, celui qui représente l’Etat c’est le préfet de Seine-et-Marne (Jean-Luc Marx) et je n’ai aucune nouvelle. C’est toujours nous qui relançons le préfet. » Une situation que les sinistrés aimeraient voir évoluer pour pouvoir avancer.
A Donnemarie-Dontilly, Serge Rossière-Rollin a lancé une pétition sur le site internet change.org pour appuyer sa demande de reconnaissance de sa commune en état de catastrophe naturelle. Elle compte 912 signataires pour le moment. A défaut d’avoir une réponse, il reçoit des soutiens en attendant la parution du journal officiel puisque c’est lui qui doit donner la réponse à une commission qui s’est tenue le 19 juillet dernier.
Sébastien LATTANZIO