Décidément, l’été ne joue pas en faveur de Jean-François Oneto. La chambre régionale des comptes (CRC) – qui a épluché le budget primitif 2016 d’Ozoir-la-Ferrière après avoir été saisie par la préfecture de Seine-et-Marne – a relevé des problèmes dans les finances de la Ville, spécifiquement sur les budgets annexes de l’eau et de l’assainissement.
15 ans de dette
« Après notre étude, nous avons donné raison au préfet qui notait certains dysfonctionnements, explique-t-on à la CRC. Il y a bien un problème à Ozoir-la-Ferrière. Les finances sont fragiles. L’endettement a progressé pour atteindre 43,8 millions d’euros en 2015, contre 38,9 millions d’euros en 2012. Donc, la capacité de désendettement* de la Ville s’élève à plus de 15 ans. Or, nous considérons que le seuil d’alerte c’est 10 ans. Il y a pire, mais il faut que la majorité réagisse. »
« Ajustements techniques »
De ce constat, la CRC en tire une conclusion : le budget primitif 2016 d’Ozoir n’a pas été adopté en équilibre réel. Concrètement, la Ville dépense trop, sans générer assez de recette au niveau de l’assainissement de l’eau, ce qui grève l’ensemble des finances.
Forcée de réagir, la commune s’est réunie en conseil municipal de dernière minute, ce lundi 11 juillet, afin de régulariser ses comptes. « Pour équilibrer les comptes, depuis deux, trois ans, on vire une partie du budget Ville à celui de l’assainissement. D’habitude, la préfecture demande directement des explications à la mairie, ce que nous lui fournissons, mais là les services de l’état sont débordés et ils ont directement transféré ça à la CRC », explique Jean-François Oneto qui conteste toute idée de fragilité du budget, mettant en avant « de simples ajustements techniques. »
« Augmenter le prix de l’eau »
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