Près de 300 personnes étaient présentes sur le parvis de la mairie de Provins pour respecter une minute de silence en l’honneur des victimes de l’attentat de Nice, survenu le soir du 14 juillet.
Devant un hôtel de ville, drapeau tricolore en berne, Christian Jacob a pris la parole : « Ce 14 juillet, à Nice, comme dans toutes les communes de France, les Français célébraient le souvenir de toutes celles et ceux qui ont choisi de devenir libre. Ils célébraient les valeurs qu’ils avaient choisies pour leur pays et offerte au monde » exprime l’élu. « Ils revendiquent le rejet du communautarisme. Ce poison qui divise, qui fracture, qui repli sur soi, qui exclu », insiste-t-il.
Un moment de recueillement qui se veut aussi mobilisateur : « Nous ne devons pas transiger avec nos valeurs profondes. Nous devons les assumer avec fierté. Accepter le défi qui nous est donné », en ce sens il développe : « Oui nous approuvons la prorogation de l’état d’urgence. Oui nous pensons qu’il faut aller plus loin et dire aux Français, même si c’est difficile, que l’éradication des djihadistes commence par prendre des mesures d’exception ». Après le temps du deuil, viendra celui des questions et des réponses à apporter pour que de tels événements ne puissent plus exister.
Sébastien LATTANZIO