Après quatre jours passés au camping La Belle étoile, à La Rochette, ils sont finalement partis sans payer. Les voyageurs irlandais qui avaient installé leurs trois caravanes dans l’établissement situé sur les bords de Seine ont quitté le camping, après avoir semé la zizanie pendant plusieurs jours (voir notre dernière édition). Bilan : 300 € de dettes, des vacanciers importunés et une plainte pour dégradation.
Médiation
« Ce sont les pires clients que l’on a jamais eus », se désole Luc de Saint-Maurice, le gérant. « Pourtant avec l’Euro nous avons eu beaucoup de passage et d’autres Irlandais d’ailleurs et il n’y a eu aucun problème. » La police s’est déplacée plusieurs fois pour calmer la situation et une médiation avait même été tentée par l’association Le Rocheton. Selon lui, les nomades irlandais ont profité du fait que « la barrière automatique est cassée depuis les inondations afin de s’installer. » Un constat identique à Samoreau ou le gérant évoque « un vrai carnage et de nombreux désagréments pour les clients. » Le gérant du camping de La Rochette a prévenu ses collègues via la fédération régionale de l’hôtellerie de plein-air.
« Nous avons vraiment besoin d’aide car ces personnes se sentent au-dessus des lois », estime Luc de Saint-Maurice. « Il faut lancer un appel au pouvoir public pour trouver des solutions. » « J’ai appris qu’ils avaient aussi tenté de s’installer dans un camping naturiste de l’Essonne », conclut Luc de Saint-Maurice. « Là-bas, ils ont rapidement décampé. Alors je ne sais pas si c’est la solution », plaisante-t-il. Après La Rochette, ils se sont installés dans un camping d’Eure-et-Loir.