Vous n’aurez plus aucune excuse ! Bras, dos, cuisses, abdos, les sept modules de streetworkout qui ont été inaugurés, samedi 9 juillet, à Savigny-le-Temple, permettent de muscler toutes les parties du corps et de se mettre au sport gratuitement, seul ou à plusieurs. Le concept est né aux Etats-Unis et n’a pas tardé à franchir l’océan Atlantique, jusqu’à Sénart !
Lien social
Pour la municipalité, l’objectif est également à la cohésion sociale. « Le sport, c’est nécessaire à la santé mais c’est aussi un vecteur de lien social. Situé dans le prolongement de l’avenue des Droits de l’homme et tout près du centre-ville, le streetworkout a pour but de relier les quartiers entre eux », remarque Marie-Line Pichery (PS), la maire, en basket orange fluo.
« C’est un lieu de rencontre entre toutes les générations, analyse Dylan de l’association Pull and Push, un précurseur dans le domaine du streetworkout, en France, entre deux démonstrations. Le sport facilite la communication entre les gens. Cela permet, au-delà de procurer du bien-être par la pratique du sport en plein air, de mettre en contact des habitants qui ne se seraient pas adressés la parole, car issus de milieux différents. »
« Le sport en toute liberté »
En tout cas, le succès est dores et déjà au rendez-vous. Un sol amortissant pour bichonner les articulations, des agrès pour travailler le haut du corps. Le projet a été imaginé par Ghazi Tounsi, médiateur et surtout passionné de sport de rue. « Je fréquentais le streetworkout à Grigny. Je me suis dit que, sur ce bel espace, Savigny-le-Temple pouvait faire la même chose », raconte-t-il.
Coût total : 155 000 €, financés dans le cadre de la politique de la Ville. « Pratiquer le sport en plein air, au moment où on le souhaite, sans contrainte d’horaire de fermeture d’un gymnase, c’est la liberté totale. Et c’est bien plus enrichissant », poursuit le médiateur.
L’association Pull and Push qui organise des compétitions internationales aurait-elle trouvé son nouveau QG ? Rien n’est moins sûr.
Hommage
À noter que le parc urbain a été baptisé Espace Halida Boumertit, en hommage à l’ancienne directrice à la tranquillité publique, décédée il y a 18 mois. « Halida Boumertit était très appréciée des jeunes. Son métier n’était pas facile et elle l’exerçait dans la proximité avec beaucoup de professionnalisme. Elle a marqué de façon indélébile l’Histoire de la Ville », a conclu la maire.
Quant à Ghazy Tounsi, le médiateur compte bien désormais y organiser des animations inter-quartiers.
IMG_4068.JPGIMG_4048.JPGIMG_4064.JPGIMG_4071.JPGIMG_40711.JPGIMG_4079.JPGIMG_4077.JPGIMG_4072.JPGIMG_4085.JPGIMG_4084.JPG