Il y a des années à sangliers, d’autres moins. A la recherche de nourriture, il n’hésite plus à s’aventure jusqu’au cœur des villes, comme c’est le cas particulièrement cette année à Fontainebleau et Avon. Et cette saison restera dans les mémoires, avec une présence très forte et de nombreux dégâts constatés. « Tous les soirs, ils pénètrent en ville pourse nourrir. Le phénomène n’est certes pas nouveau, mais prend de plus en plus d’ampleur. Les sangliers s’adaptent au milieu urbain et n’ont plus peur de l’homme » commente l’Office National des Forêts. Cette photo, qui a fait le tour des réseaux sociaux, montre bien l’ampleur du phénomène.
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Mais, ce phénomène n’est pas seulement bellifontain. Aux Sables d’Olonne, deux sangliers ont ainsi été abattus dans un lycée ce dimanche 20 mars. “Les capturer aurait été trop dangereux au cœur de la ville. Nous avons été obligés de les abattre. Quant au troisième, il a dû réussir à prendre la fuite avant que l’on ne parvienne à boucler entièrement le périmètre“, précise Laurent Chailloux, le commandant responsable animalier du centre de secours des Sables-d’Olonne, au Journal des Sables.
Toujours en Vendée, un agriculteur excédé de voir ses parcelles dévastées, réclame d’ailleurs 195 000 euros à l’Etat du fait de la surpopulation de sangliers. Il assigne également en justice la Fédération départementale des chasseurs pour ne pas avoir enrayé la prolifération de ces animaux dans cette zone soumise à un plan de chasse.