Les recherches se poursuivent pour trouver « une explication rationnelle » aux malaises dont sont victimes des personnels de la cité administrative. Début février, un comité hygiène et sécurité pour les conditions de travail (CHSCT) s’est réuni pour aborder la question, même si les causes du phénomène n’ont à ce jour pas été découvertes.
« Selon le médecin de prévention, il y a des causes réelles à la souffrance des agents et le système de ventilation n’est pas adéquat », indique un représentant du personnel. D’après lui, la piste d’une intoxication au monoxyde de carbone pourrait être en cause « puisque des agents non-fumeurs ont eu des analyses avec des taux anormalement élevés. » Lors de cette réunion, un audit du système de ventilation a été acté.
« Nous attendons beaucoup de cette étude car les rapports des psychosociologues ont démontré que ces malaises n’étaient pas liés à un stress au travail », poursuit le syndicaliste.
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Lors de la réunion, le changement de prestataire concernant la VMC a par ailleurs été annoncé à la suite d’un nouvel appel d’offres pour renouveler le contrat. D’après le représentant du personnel, de nouveaux malaises ont été constatés, le jour même du CHSCT.
Une nouvelle réunion doit se tenir courant mars en cas de nouveaux éléments. D’ici trois mois le comité se réunira de nouveaux pour rendre compte de l’étude du système de ventilation, de la maintenance et d’un potentiel repérage de CO2. Et le syndicaliste de conclure : « Il peut s’agir d’un cumul de plusieurs facteurs mais il faudra de toute façon voir sur le long terme si les changements mis en place ont un impact positif. »
JVC