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Du haut de ses 355 ans, elle n’avait jamais connu un tel début d’année, l’église Saint-Louis de Fontainebleau. Incendiée, meurtrie, commentée, visitée par des ministres et anciens présidents, analysée, bâchée et finalement pulvérisée : au cœur de ce mois de février, alors que sa rénovation extérieure a débuté une nouvelle étape, impressionnants échafaudages à l’appui, les ouvriers de l’entreprise Belfor s’agitent à l’intérieur pour effacer les stigmates de l’incendie.
Un chantier de haute précision, qui a nécessité sa fermeture complète au public pour deux mois. Et en se rendant sur place, on comprend pourquoi ! Un spectacle incroyable, presque irréel : une église dépouillée, vidée de son mobilier, bâchée et échafaudée jusqu’au plafond. L’odeur de suie a laissé la place à celle du produit décontaminant. On appelle ça le « gommage ». Et Belfor sait y faire. « Notre métier, c’est la remise en état et le sauvetage après sinistre, nous dit Jérémie Sohier, directeur régional de Belfor. On intervient sur des églises en moyenne deux fois par an. La particularité ici, c’est la beauté des lieux et l’attente qu’il y a autour de cette remise en état ».
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