Les 30 exposants présents présentaient des milliers de pin’s dans tous les domaines : publicité, événementiels, sports, médias etc. Claude Renard, du Mans, est un spécialiste du pin’s : sa propre collection compte 20 000 pin’s et il avait à vendre près de 60 000 de ces épinglettes. « Les pin’s de Disney, des marques automobiles, de Roland-Garros et des Jeux olympiques sont très recherchés par les collectionneurs. A chaque Jeux d’été des pin’s sont réalisés par Coca-Cola, par les fédérations nationales et internationales. Les Russes ont ainsi réalisé une série sur Martin Fourcade, médaille olympique du biathlon, pin’s devenu introuvable ».
Collections
Jean-Jacques et Jean-François Regnault viennent du Pas-de-Calais, et eux collectionnent les pin-up et les pin’s des 800 magasins Leclerc. « Nous aimons aussi les 24 heures du Mans, AFP, les Jeux olympiques Londres en 2012, Sochi en 2014. Les pin’s de Rio en août 2016 sont très attendus », annoncent-ils. Jean-François collectionne aussi les Pin’s du Paris St Germain, de l’Olympique de Marseille (très rares), le foot américain, la NBA.
Trois salons
Il ne reste que troid villes en France qui organisent des salons du pin’s, (après le retrait de Louviers en 2009) : Saint-Amand-Montrond près de Bourges et Warmery-Ville près de Reims, et donc Champeaux. Pourtant l’arrêt du pin’s a eu lieu en 1992. « Le pin’s reste ancré dans les mémoires : qui n’a pas collectionné des pin’s qui étaient offerts par les marques, les villes, les associations etc. ? il existe encore un engouement que nous constatons encore à Champeaux », dit Frank Landry qui va maintenant préparer la 13e édition du salon pour janvier 2017. Le dimanche était réservé à une bourse multicollections avec 30 exposants.