Avec des motards au sol, une équipe utilisant des jumelles et placées sur la D606 à hauteur de Montarlot, et un avion Cesna 180 dans les airs pour détecter les conduites à risque. Car ce sont ces dernières qui ont explosées au cours de l’année 2015.
Surveillance aérienne
Si l’on connaît les hélicoptères de la gendarmerie, on connaît moins la technique de l’avion utilisée par la police nationale. Un moyen de surveillance très efficace et difficilement repérable par les automobilistes qui ne perdent pas de temps pour faire des appels de phares et utiliser des applications de téléphonie mobile pour dévoiler l’emplacement d’un contrôle de police.
« C’est un comportement contre-productif, témoigne le commandant Hervé Deydier, car il va renseigner des conducteurs qui peuvent être porteur de substaces illicites ou de conduites dangeureuses. » Quant à lavion, sa discrétion lui assure une grande efficacité et les officiers à l’intérieur peuvent directement communiquer avec les collègues à terre. L’avion est une nouveauté proposée par la Police de l’air et des frontières (la PAF), après une présentation faite aux élèves officiers, et reste surtout utilisé pour des filatures. Son utilisation pour les contrôles routiers n’est pas encore prévue de façon régulière.
Délits
Lors de cette après-midi de contrôle, ce sont 4 contraventions pour excès de vitesses qui ont été notifiées, dont un conducteur sénior au volant d’une Citrœn Xantia. « La différence entre un accident corporel et un accident mortel, c’est la vitesse. » confesse Jean-Marc Tanguy, de la division ordre public et techniques d’intervention de l’Ensop.
Karine BRIVES