Jeudi 28 janvier, gare de Melun. La ville-préfecture est plongée dans le noir. Dehors, pas d’âme qui vive. Les écrans affichent un matinal 4 h 50. Dans les habitations, les premières lumières ne sont pas encore allumées. Le frottement, sur le bitume, d’une valise à roulettes vient briser le silence de la nuit. C’est Bruno, 46 ans. Le quadragénaire ne part pas en voyage. Non, c’est sa journée de conducteur qui démarre déjà. Ce dernier dormira ce soir dans un foyer à Corbeil, terminus de son ultime RER.
Le départ de son premier train n’est prévu qu’à 6 h 26 mais le cheminot doit consulter sa feuille de route et s’informer sur les zones de chantiers avant de procéder à la vérification du matériel.
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