Mercredi 26 janvier, s’ouvre à la cour d’assises de Melun le procès d’Ismail D, un père de famille de 50 ans, accusé d’avoir brûlé son épouse.
La victime, qui avait eu le réflexe d’ôter ses vêtements en feu, avait été brûlée au 2e degré au niveau du visage, du cou et des mains. Elle avait eu 30 jours d’incapacité totale de travail.
“Une personnalité paranoïaque”
Selon les enfants du couple, Ismail D., régulièrement alcoolisé, faisait régner un climat de terreur à la maison. La fille aînée, elle-même victime de violences, avait fait une tentative de suicide par absorption de médicaments le jour des faits. Le recours aux pompiers avait provoqué la fureur de son père, bûcheron de profession, qui aurait menacé de commettre des meurtres avec sa tronçonneuse…
Décrivant au contraire une vie de couple « harmonieuse », ce dernier a nié avoir brûlé sa femme et a décrit un simple accident.
L’expertise psychiatrique a évoqué une personnalité paranoïaque, insensible à l’argumentation. Le verdict sera rendu vendredi.
A. G. B.