C’était le 2 janvier 2014. Deux enfants de 11 et 12 ans saccagent le cimetière de Voulx, « pour s’amuser », dira l’un des enquêteurs. Tombes éventrées, stèles et plaques cassées, vases renversés, fleurs jetées : au total, près d’un quart des 800 tombes sont vandalisées. Pris en flagrant délit, les deux jeunes, l’un habitant à Voulx et l’autre dans une commune voisine, se firent notifier une mesure de rappel à la loi en juillet 2014 par le Tribunal de Grande Instance de Melun.
Chemin de croix
Mais ce fut un vrai chemin de croix pour que les victimes du saccage puissent obtenir réparation des préjudices auprès des assurances. Si l’assureur des responsables légaux d’un des deux jeunes, Thélem assurances, a rapidement joué le jeu, ce ne fut pas vraiment le cas de l’autre cabinet d’assurance, Generali.
« Dans un premier temps, Generali était aux abonnés absents aux rendez-vous fixés par les assureurs des victimes et leurs experts avec les parents des jeunes coupables, contrairement à Thélem, se rappelle Hubert Tonnelier, dont les stèles de ses ancêtres avaient été toutes détruites. Il n’y avait aucune bonne volonté de leur part, ce que tout le monde a déploré, y compris les parents concernés. Ce n’est qu’en février 2015 qu’un cabinet mandaté par Generali a pris contact avec moi pour que je leur fournisse un certain nombre de documents et renseignements. »
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